Devenons citoyens ! Entretiens à propos d’une démocratie digne de ce nom :

5 Commentaires

1. 

   richard30 sur 12 novembre 2015 à 08:22

   Bon­jour Etienne.
   Ces films, très courts, sont très expli­cites, sans ambi­guï­té sec­taire et seraient un excellent sup­port médiatique.
   Com­ment pas­ser du stade de gou­rou et de secte et donc vec­teur de « com­plot », à celui de regrou­pe­ment de citoyens, indé­pen­dant des poli­tiques, ouvert à tous sauf à quelques excep­tions qu’il est pos­sible de déter­mi­ner et sour­tout par­fai­te­ment iden­ti­fié par rap­port aux articles 10 et 11 de la DDHC de 1789 si ce n’est en créant une association ?
   Oui, pour­quoi ne pas créer une asso­cia­tion natio­nale, voire euro­péenne, dont les sta­tuts men­tion­ne­rait le décret d’une Consti­tuante et dont la charte com­pren­drait notam­ment la cita­tion sui­vante : « ce n’est pas à ceux aux­quels nous confions notre pou­voir, d’é­crire les règles de ce pou­voir » et qui rap­pel­le­rait la défi­ni­tion du prin­cipe de la sou­ve­rai­ne­té ins­crite au sein de notre actuelle Consti­tu­tion en son article 2, ali­néa 5 : gou­ver­ne­ment du peuple, par le peuple et pour le peuple.
   Pour­quoi ne pas construire cette asso­cia­tion sur les bases d’une liste de par­rains tels que les asso­cia­tions huma­ni­taires, les asso­cia­tions qui luttent contre les dys­fonc­tion­ne­ments de notre socié­té, les lan­ceurs d’a­lerte, des intel­lec­tuels et des notables résis­tants, des membres de l’é­du­ca­tion natio­nale, de la recherche, etc..?
   Pour­quoi ne pas contac­ter les asso­cia­tions poten­tielles afin d’ob­te­nir de leur part la mise en lien et la créa­tion d’un tis­su de motivations ?
   Cette asso­cia­tion per­met­trait la mise à dis­po­si­ton de lieux de ren­contre « auto­ri­sé » pour tous les constituants.
   Cette asso­cia­tion exi­ge­rait un modique droit d’en­trée, à déter­mi­ner, ce qui auto­ri­se­rait l’u­ti­li­sa­tion de fonds légaux pour les médias.
   Cette asso­cia­tion pour­rait être nom­mée, à titre d’exemple : SOS Démocratie

2. 

   de Jonghe Louis sur 12 novembre 2015 à 09:22

   Je dois encore écou­ter les deux der­nières vidéos, mais je suis plu­tôt déçu.., j’es­pé­rais plus !
   Certes Etienne Chouard s’a­dresse à un public large, donc il doit le faire avec une approche sim­pli­fiée… Si depuis 5 ans, il répète inlas­sa­ble­ment il faut écrire une consti­tu­tion citoyenne, c’est qu’il se heurte à cette non­cha­lance désas­treuse qui a fait le jeu du 1 %…
   Per­son­nel­le­ment je ne vois qu’une seule façon d’y arri­ver, sur la force d’un évé­ne­ment grave impli­quant une remise en ques­tion fon­da­men­tale des ins­ti­tu­tions et pou­voirs, un réveil de conscience sera pos­sible car une béance sera créée…
   Je rap­pelle un de mes articles Face­book de février 2011 (remis à jour en 2015) qui pré­co­nise le prin­cipe d’un éveil d’une magis­tra­ture propre sou­cieuse de retrou­ver une vraie pérennité…
   https://www.facebook.com/notes/louis-de-jonghe-dardoye/-la-révolution-légaliste-/896716407017929

3. 

   etienne sur 12 novembre 2015 à 13:23

   La direc­tive BRRD, et donc la ponc­tion des comptes ban­caires, est désor­mais légale en France
   Par Phi­lippe Her­lin le 12 novembre 2015

   La Com­mis­sion euro­péenne a annon­cé jeu­di der­nier qu’elle allait pour­suivre, devant la Cour euro­péenne de jus­tice, six pays euro­péens qui n’ont pas encore trans­po­sé dans leur droit natio­nal la « Direc­tive sur le redres­se­ment des banques et la réso­lu­tion de leurs défaillances » (BRRD pour Bank Reco­ve­ry and Reso­lu­tion Direc­tive). Rap­pe­lons que cette direc­tive « BRRD », per­met, lorsqu’une banque fait faillite, de sol­li­ci­ter les action­naires (rien de plus nor­mal), ensuite les déten­teurs d’obligations émises par la banque (nor­mal éga­le­ment) et, si cela ne suf­fit pas – voi­ci l’innovation déter­mi­nante de cette direc­tive – de ponc­tion­ner les comptes des clients, ce qui n’est rien d’autre qu’un vol légal, une remise en cause du droit de pro­prié­té, un véri­table scan­dale. Nor­ma­le­ment seuls les comptes de plus de 100.000 euros peuvent ser­vir au ren­floue­ment, mais cette garan­tie s’avère illu­soire et tous les épar­gnants seront évi­dem­ment tou­chés comme nous l’expliquions récemment.

   Ces six pays sont la Répu­blique tchèque, le Luxem­bourg, les Pays-Bas, la Pologne, la Rou­ma­nie et la Suède. Tiens, il n’y a pas la France ! Effec­ti­ve­ment, nous l’avions lais­sé pas­ser, cette trans­po­si­tion a déjà eu lieu, mais pas devant l’Assemblée natio­nale et le Sénat, ce qui lui aurait assu­rée une publi­ci­té bien­ve­nue pour le citoyen-épar­gnant, et aus­si très gênante pour le lob­by ban­caire et le pou­voir. Non, cela s’est sim­ple­ment pas­sé via une dis­crète ordon­nance prise en cati­mi­ni au cœur des vacances d’été, le 20 août.

   Cha­cun doit désor­mais le savoir, si votre banque fait faillite, elle aura léga­le­ment le droit de se ren­flouer en pui­sant dans vos comptes, que ce soit en France ou très bien­tôt dans la tota­li­té des pays européens.

   On ne peut d’ailleurs man­quer de s’interroger sur l’empressement de la Com­mis­sion euro­péenne à faire adop­ter cette direc­tive et à pour­chas­ser les der­niers retar­da­taires, « il est extrê­me­ment impor­tant que ces règles soient en place dans tous les États membres » explique-t-elle dans un com­mu­ni­qué. Les pour­suites devant la Cour euro­péenne de jus­tice ne sont tout de même pas si fré­quentes, et bien d’autres direc­tives accu­mulent des retards dans tel ou tel pays. Des per­sonnes bien infor­mées, à Bruxelles, crain­draient-elles une pro­chaine crise finan­cière et bancaire ?

   L’épargnant doit, lui, se pré­oc­cu­per au plus vite de la soli­di­té finan­cière de sa banque, même si cette infor­ma­tion s’avère dif­fi­cile à obte­nir, et plus fon­da­men­ta­le­ment il doit s’interroger sur la jus­ti­fi­ca­tion à pla­cer toutes ses éco­no­mies sur des comptes ban­caires. Il s’agit, plus que jamais, d’un com­por­te­ment ris­qué. Il existe des alter­na­tives, au pre­mier rang des­quelles l’or phy­sique sto­cké en dehors du cir­cuit ban­caire, les lec­teurs de Gold­Bro­ker le savent bien. Quoi qu’il en soit, en cas de crise ban­caire, les épar­gnants seront en pre­mière ligne et ils subi­ront de lourdes pertes, le tout dans la plus par­faite légalité.

   Phi­lippe Her­lin, 29 octobre 2015

   Source : https://​www​.gold​bro​ker​.fr/​a​c​t​u​a​l​i​t​e​s​/​a​l​e​r​t​e​-​d​i​r​e​c​t​i​v​e​-​b​r​r​d​-​p​o​n​c​t​i​o​n​-​c​o​m​p​t​e​s​-​b​a​n​c​a​i​r​e​s​-​d​e​s​o​r​m​a​i​s​-​l​e​g​a​l​e​-​f​r​a​n​c​e​-​869

4. 

   etienne sur 13 novembre 2015 à 22:40

   Pour dénon­cer l’é­va­sion fis­cale, une ville copie les multinationales
   http://​www​.euro​pe1​.fr/​e​c​o​n​o​m​i​e​/​p​o​u​r​-​d​e​n​o​n​c​e​r​-​l​e​v​a​s​i​o​n​-​f​i​s​c​a​l​e​-​u​n​e​-​v​i​l​l​e​-​c​o​p​i​e​-​l​e​s​-​m​u​l​t​i​n​a​t​i​o​n​a​l​e​s​-​2​6​1​8​899
   « Les com­mer­çants de Crick­ho­well, une ville gal­loise, ont déci­dé de faire un mon­tage afin de payer moins d’im­pôts. Ils veulent ain­si inter­pel­ler les dirigeants. »

5. 

   etienne sur 13 novembre 2015 à 22:51

   Primes en liquide : le juge­ment qui condamne Claude Guéant
   13 novembre 2015, par Michel Deléan :
   « Media­part publie le juge­ment qui condamne Claude Guéant, Michel Gau­din et trois autres anciens pré­fets pour détour­ne­ment de fonds publics. L’an­cien ministre est condam­né à deux ans de pri­son avec sur­sis, 75 000 euros d’amende et cinq ans d’interdiction de toute fonc­tion publique. »
   http://​www​.media​part​.fr/​j​o​u​r​n​a​l​/​f​r​a​n​c​e​/​1​3​1​1​1​5​/​p​r​i​m​e​s​-​e​n​-​l​i​q​u​i​d​e​-​l​e​-​j​u​g​e​m​e​n​t​-​q​u​i​-​c​o​n​d​a​m​n​e​-​c​l​a​u​d​e​-​g​u​e​ant

   Mes ques­tions :
   • Pour­quoi avec sursis ?!
   • Pour­quoi si peu d’a­mende (par rap­port aux sommes énormes qu’il a long­temps volées dans les caisses publiques pour s’en­ri­chir personnellement) ?!
   • Pour­quoi seule­ment 5 ans de mise à l’é­cart des fonc­tions publiques ?!

   Les juges PROTÈGENT les poli­ti­ciens, qui ne subissent TOUS que des peines « avec sur­sis » (tout le temps) c’est-à-dire « PAS DE PEINE ».