« RÉFORME » DES IMPÔTS : MACRON, PRÉSIDENT DES ULTRA RICHES – Osons causer

20/07/2017 | 13 commentaires

C’est une très bonne syn­thèse pro­po­sée ici par la jeune équipe d’Osons cau­ser, utile car elle remonte à une cause pre­mière qui est L’ÉLECTION — et la cor­rup­tion évi­dente des déci­deurs poli­tiques ren­due pos­sible par cette pro­cé­dure anti­dé­mo­cra­tique (pro­cé­dure qui est, plus lar­ge­ment, la source même du « capi­ta­lisme »).

Il me semble pour­tant que cette pré­sen­ta­tion per­cu­tante et sti­mu­lante gagne­rait en pour­sui­vant quelques minutes dans la recherche des causes vrai­ment PREMIÈRES, plus en amont encore, car on aurait alors plus de chances de régler nos (très graves) pro­blèmes éco­no­miques et sociaux, en mon­trant que chaque scan­dale est la CONSÉQUENCE d’une cor­rup­tion et d’une impu­ni­té POLITIQUE ren­dues pos­sibles par NOTRE démis­sion du pro­ces­sus consti­tuant, notre renon­ce­ment à contrô­ler nous-mêmes les pouvoirs.

Je rap­pelle ici ma syn­thèse sur le « néces­saire pro­cès citoyen de l’é­lec­tion », qui com­pare point par point les (immenses) fai­blesses de l’é­lec­tion et, comme en miroir, les (immenses) forces du tirage au sort : https://​old​.chouard​.org/​E​u​r​o​p​e​/​N​e​c​e​s​s​a​i​r​e​_​p​r​o​c​e​s​_​d​e​_​l​_​e​l​e​c​t​i​o​n​.​pdf

Le vrai suf­frage uni­ver­sel, c’est voter nous-mêmes nos lois.

Donc, tant que nous ado­re­rons le faux « suf­frage uni­ver­sel » (élire des maîtres par­mi des can­di­dats que l’on peut aider) comme une vache sacrée intou­chable, nous res­te­rons impuis­sants — et DONC exploités.

Mais, ce n’est PAS « la faute des autres » (des ultra riches, des usu­riers ou des canailles poli­ti­ciennes, par exemple), c’est la nôtre.

Il ne tient qu’à nous de tout changer.
Il suf­fit de nous concen­trer sur la cause des causes.

#Pas­De­Cons­ti­tu­tion­Sans­Ci­toyens­Cons­ti­tuants

Bon cou­rage à tous, bande de virus 🙂

Étienne.

PS : en fran­çais, le mot RÉFORME signi­fie amé­lio­ra­tion, chan­ge­ment en bien. Appe­ler « RÉFORME » les pires régres­sions, les plus bru­tales vio­lences sociales des 1% contre les 99%, c’est une des mille inver­sions du lan­gage qui servent aux cra­pules poli­ti­ciennes (et publi­ci­taires) à trom­per la volon­té des braves gens.

Pour y résis­ter, pen­ser à tou­jours mettre entre guille­mets les mots men­teurs, comme « réformes », « par­te­naires sociaux », « inves­tis­seurs », « citoyens », « démo­cra­tie », « consti­tu­tion », « suf­frage uni­ver­sel », etc.

L’é­lec­tion DONNE des prises aux escrocs pour trom­per nos volontés.

Alors que le tirage au sort RETIRE leurs prises aux escrocs.

Com­bien de temps encore les 99% vont-il défendre eux-mêmes LA pro­cé­dure qui ver­rouille leur propre dépos­ses­sion politique ?

#Pas­De­Dé­mo­cra­tie­Sans­Ti­ra­geAu­Sort

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​5​4​6​4​7​9​0​3​6​7​317

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Étienne

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13 Commentaires

  1. etienne

    [L’empire qui vient est celui des USURIERS]

    Visa veut interdire les paiements en liquide !!!

    par Le vaillant petit éco­no­miste (Oli­vier Per­rin) :

    « Chère lec­trice, cher lecteur,

    Mon­tez le son et regar­dez d’urgence cette vidéo sur la stra­té­gie des cartes Visa pour inter­dire l’argent liquide et mul­ti­plier leur profits : »

    https://​www​.le​-vaillant​-petit​-eco​no​miste​.com/​2​0​1​7​/​0​7​/​1​7​/​c​o​n​t​r​e​-​d​i​s​p​a​r​i​t​i​o​n​-​d​e​-​l​a​r​g​e​n​t​-​l​i​q​u​i​de/

    =====

    Extrait :

    « Mon­sieur le Direc­teur géné­ral [de Visa],

    Dans une réunion avec vos action­naires, vous avez affir­mé, Mon­sieur Kel­ly : « Notre objec­tif est de sup­pri­mer l’argent liquide ».

    Vous comp­tez pour cela inter­dire à vos com­mer­çants l’usage de l’argent liquide contre des rabais sur l’équipement de nou­velles tech­no­lo­gies de paiement.

    Visa émet les 23 des cartes de paie­ment en cir­cu­la­tion en France : C’est une situa­tion de qua­si monopole.

    En Inde, votre acti­vi­té a bon­di de 75% quand le gou­ver­ne­ment a reti­ré la presque tota­li­té des billets de la circulation.

    Il est cer­tain que l’interdiction de l’argent liquide vous serait extrê­me­ment profitable.

    MAIS VOUS N’EN AVEZ AUCUN DROIT.

    Les pièces et billets en euros ont « COURS LÉGAL » en France : un com­mer­çant n’a pas le droit de refu­ser un paie­ment en espèces de moins de 1 000€. Et vous n’avez pas le droit de le lui inter­dire. »

    […]

    Lire la suite : https://​peti​tions​.le​-vaillant​-petit​-eco​no​miste​.com/​c​o​n​t​r​e​-​d​i​s​p​a​r​i​t​i​o​n​-​d​e​-​l​a​r​g​e​n​t​-​l​i​q​u​i​de/

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  2. etienne

    Sur Polo­ny TV (« le média libre de la France sou­ve­raine »), Cora­lie Delaume (pas­sion­nante) explique les scan­da­leuses rapines des usu­riers alle­mands en Grèce (bien­tôt chez nous) :

    COMMENT L’ALLEMAGNE A PROFITÉ DE LA CRISE GRECQUE

    https://​polo​ny​.tv/​f​o​c​u​s​/​c​o​m​m​e​n​t​-​l​-​a​l​l​e​m​a​g​n​e​-​a​-​p​r​o​f​i​t​e​-​d​e​-​l​a​-​c​r​i​s​e​-​g​r​e​c​que

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  3. etienne

    François Ruffin est (enfin) le peuple à l’Assemblée !

    httpv://youtu.be/WanTg7tQJZM

    Réponse
    • Aquablue03

      Bon­soir ! Sont tous très actifs les insou­mis à l’As­sem­blée ! Fran­çois Ruf­fin est assez viru­lent , pro­vo­ca­teur , com­bat­tif dans le sens qu’il fait bou­ger , réagir les som­nam­bules .….tout comme les autres aus­si ! Leurs inter­ven­tions sont remarquables !
      Bonne nuit

      Réponse
  4. etienne

    Exemple chi­mi­que­ment pur d’ul­tra riche, enne­mi dog­ma­tique du bien com­mun, et ultra cor­rup­teur des déci­deurs politiques :

    NESTLÉ ET LA FIN DE L’ÈRE BRABECK

    « Trois phé­no­mènes d’une consi­dé­rable impor­tance poli­tique ont défi­ni le XXème siècle : la pro­gres­sion de la démo­cra­tie, l’augmentation du pou­voir des entre­prises et le déploie­ment mas­sif de la pro­pa­gande par les entre­prises dans le but de main­te­nir leur pou­voir à l’abri de la démo­cra­tie. » (Alex Carey)

    Le jeu­di 6 avril, Peter Bra­beck-Let­mathe, 72 ans, a assis­té pour la der­nière fois à l’assemblée géné­rale de Nest­lé en tant que Pré­sident de son conseil d’administration. Il a tra­vaillé 50 ans pour Nest­lé, dont 20 ans en tant que Pré­sident du conseil d’administration. Il est indé­niable que Bra­beck est un homme intel­li­gent et un brillant stra­tège, tou­jours prêt à défendre ses idées sur la place publique. Il a été si sou­vent vu dans des films et dans les médias en géné­ral qu’il est deve­nu une sorte de célé­bri­té par­mi les P.D.G. Il fait pro­ba­ble­ment par­tie des Autri­chiens de notre époque les plus connus au monde, tout comme son com­pa­triote Arnold Schwar­ze­neg­ger, avec qui il a beau­coup en com­mun. Leurs opi­nions éco­no­miques et poli­tiques semblent s’inspirer direc­te­ment de celles de l’École autri­chienne d’économie qui est née à Vienne à la fin du XIXème siècle. Selon l’économiste Michael Hud­son, l’École autri­chienne d’économie a fait brus­que­ment son appa­ri­tion comme « une manière de ripos­ter aux réformes socia­listes. En s’opposant aux règle­men­ta­tions publiques et aux natio­na­li­sa­tions, l’École autri­chienne d’économie a créé un uni­vers paral­lèle dans lequel l’État appa­raît seule­ment comme étant un far­deau (…). » (1)

    L’un et l’autre, en leur qua­li­té res­pec­tive (Peter Bra­beck en tant que P.D.G. de Nest­lé et membre du Conseil d’administration de plu­sieurs autres socié­tés ; Arnold Schwar­ze­neg­ger en tant que gou­ver­neur de Cali­for­nie), ont fait tout leur pos­sible pour pro­té­ger le monde contre ce fléau qu’est l’État-providence, défendre les socié­tés pri­vées contre les régle­men­ta­tions éta­tiques et tra­quer l’intérêt com­mun où qu’il puisse être, tout en prê­chant l’évangile de la pri­va­ti­sa­tion comme garan­tis­sant le relè­ve­ment de l’économie, si ce n’est de la civi­li­sa­tion même. Cepen­dant, contrai­re­ment à Schwar­ze­neg­ger, Peter Bra­beck eut une influence plus grande et plus durable sur l’économie et la socié­té de manière géné­rale. Il est donc impor­tant d’examiner de plus près l’héritage qu’il a laissé. 

    L’une des prin­ci­pales réus­sites de Bra­beck fut la créa­tion du Water Resources Group (WRG), une sorte de groupe de réflexion, de lob­by, et d’organisation de déve­lop­pe­ment ayant pour but de pro­mou­voir les par­te­na­riats public-pri­vé dans le sec­teur de l’eau. Il est Pré­sident du conseil d’administration de WRG et, jusqu’à pré­sent, rien ne laisse à pen­ser qu’il va éga­le­ment se reti­rer de cette fonc­tion. Le WRG a été fon­dé par Nest­lé, Coca-Cola, Pep­si Co et SAB Mil­ler, les géants de l’industrie de l’eau en bou­teilles. D’autres membres puis­sants et influents en font par­tie, qui ne sont pas direc­te­ment liés à l’industrie de l’eau embou­teillée, telle la Socié­té finan­cière inter­na­tio­nale (SFI), orga­ni­sa­tion membre du Groupe de la Banque Mon­diale et dont l’activité consiste à conseiller les socié­tés du sec­teur pri­vé dans leurs pro­jets. Phi­lippe Le Houé­rou, P.D.G. de la SFI, est vice-pré­sident du conseil d’administration du WRG. La Direc­tion du déve­lop­pe­ment et de la coopé­ra­tion (DDC) est éga­le­ment membre du WRG. Manuel Sager, le chef de la DDC, fait par­tie du Conseil des gou­ver­neurs du WRG, tout comme les P.D.G. de Coca-Cola et PepsiCo. 

    Le WRG four­nit à Peter Bra­beck le cadre ins­ti­tu­tion­nel idéal pour inten­si­fier sa poli­tique de pri­va­ti­sa­tion de l’eau. Les entre­prises d’embouteillage d’eau, dont Nest­lé, ont évi­dem­ment beau­coup d’avantages à tirer de la pri­va­ti­sa­tion de l’eau ain­si que du déman­tè­le­ment des ser­vices publics de l’eau. Grâce à sa puis­sance éco­no­mique et poli­tique, le WRG peut user de son influence sur les gou­ver­ne­ments du monde entier. En plus de cela, on oublie sou­vent les rela­tions impor­tantes du WRG : en 2015, le géant de l’industrie bras­si­cole AB Inbev a fait l’acquisition de SAB­Mil­ler, qui est membre du WRG. AB Inbev appar­tient à l’Empire de l’helvético-brésilien Jorge Pau­lo Lemann, pre­mière for­tune du Bré­sil et deuxième for­tune de la Suisse d’après le maga­zine FORBES. L’Empire éco­no­mique de Lemann s’étend jusqu’au cœur des États-Unis et de l’Amérique latine. 

    Autre réus­site d’importance, les rela­tions de tra­vail étroites que Bra­beck a noué entre Nest­lé et l’armée. […]

    Lire la suite :
    http://​www​.inves​ti​gac​tion​.net/​f​r​/​n​e​s​t​l​e​-​e​t​-​l​a​-​f​i​n​-​d​e​-​l​e​r​e​-​b​r​a​b​e​ck/

    Source : Inves­tig’Ac­tion- Michel Collon

    Réponse
  5. etienne

    Le bilan sanguinaire du règne Obama


    http://​www​.inves​ti​gac​tion​.net/​f​r​/​l​e​-​b​i​l​a​n​-​s​a​n​g​u​i​n​a​i​r​e​-​d​u​-​r​e​g​n​e​-​o​b​a​ma/

    La flam­boyante élec­tion et inves­ti­ture de l’ancien pré­sen­ta­teur de télé et homme d’affaires Donald Trump a sou­le­vé une répul­sion géné­ra­li­sée à l’échelle inter­na­tio­nale. Au point que cer­tains obser­va­teurs s’étonnent à juste titre du fait que cela serve à éclip­ser le bilan d’Obama. Dans ce débat, la posi­tion d’ Investig’Action consiste à dire qu’il n’y a pas de bons et de méchants, mais de forts inté­rêts éco­no­miques en jeu, au milieu des­quels les peuples peuvent résis­ter pour la défense de la vie et la lutte pour un monde meilleur. Cette tri­bune signée par une porte-parole de Code­pink, orga­ni­sa­tion à la fois fémi­niste et anti-guerre, est une ana­lyse oppor­tune qui contri­bue à ce débat autour des “bons” et des moins bons pré­si­dents de l’empire. (IGA)

    ====

    La plu­part des Amé­ri­cains seraient pro­ba­ble­ment éton­nés de réa­li­ser que le pré­sident qui a été dépeint par les cadres de Washing­ton comme plu­tôt oppo­sé à l’intervention armée est en réa­li­té un va‑t’en-guerre. L’accord nucléaire ira­nien, abou­tis­se­ment his­to­rique, et le réta­blis­se­ment des rela­tions diplo­ma­tiques avec Cuba sont hélas les seules réus­sites obte­nues par la diplo­ma­tie, et non par la force.

    Alors que le can­di­dat Oba­ma a accé­dé au pou­voir en plai­dant la fin des guerres ini­tiées par George W. Bush, il quitte ses fonc­tions de pré­sident en déte­nant le record de la période de guerre la plus longue de l’histoire amé­ri­caine. Il est aus­si le seul pré­sident à avoir effec­tué deux man­dats com­plets en état de guerre permanent.

    Le pré­sident Oba­ma a réduit le nombre de sol­dats amé­ri­cains enga­gés en Afgha­nis­tan et en Irak, mais il a déployé de manière dra­ma­tique la guerre aérienne et l’utilisation des forces d’opérations spé­ciales dans le monde. En 2016, les forces spé­ciales étaient pré­sentes dans 138 pays, soit 70% des nations, ce qui repré­sente une aug­men­ta­tion impres­sion­nante de 130% depuis l’administration Bush.

    A l’heure du bilan du pré­sident Oba­ma, Micah Zen­ko, du Conseil des Rela­tions étran­gères, a révé­lé les chiffres du Dépar­te­ment de la Défense rela­tifs aux frappes aériennes, fai­sant une révé­la­tion édi­fiante : pour la seule année de 2016, l’administration Oba­ma a lar­gué au moins 26 171 bombes. Ce qui signi­fie que chaque jour de l’année, l’armée amé­ri­caine a lar­gué 72 bombes ciblant des sol­dats ou des civils de par le monde, soit 3 bombes par heure.

    Si la plu­part des bom­bar­de­ments ont eu lieu en Syrie et en Irak, les bombes amé­ri­caines sont aus­si tom­bées en Afgha­nis­tan, en Libye, au Yémen, en Soma­lie et au Pakis­tan. Il s’agit de 7 pays à majo­ri­té musulmane.

    Une des tech­niques de bom­bar­de­ment favo­ri­sée par Oba­ma fut celle des frappes de drones. En tant que com­man­dant en chef, il a éten­du l’usage des drones en-dehors des zones de com­bat décla­rées d’Afghanistan et d’Irak, prin­ci­pa­le­ment au Pakis­tan et au Yémen. Oba­ma a auto­ri­sé 10 fois plus de frappes de drones que George W. Bush, trans­for­mant auto­ma­ti­que­ment tous les hommes de ces régions en com­bat­tants, et fai­sant d’eux des proies à éli­mi­ner de manière télécommandée.

    Le pré­sident Oba­ma a affir­mé que ces aven­tures mili­taires de par le monde étaient légales, se basant pour cela sur les auto­ri­sa­tions datant de 2001 et de 2003 rela­tives à l’usage de la force mili­taire votées par le Congrès pour éli­mi­ner al-Qai­da. Mais les guerres menées aujourd’hui n’ont pour ain­si dire plus rien à voir avec ceux qui ont atta­qué les Etats-Unis le 11 sep­tembre 2001.

    Cette base juri­dique tor­due que l’administration Oba­ma a édi­fiée pour jus­ti­fier ses inter­ven­tions, plus par­ti­cu­liè­re­ment ses frappes extra­ju­di­ciaires par drones sans aucune res­tric­tion géo­gra­phique, est désor­mais dans les mains de l’imprévisible Donald Trump.

    Mais qu’a récol­té l’administration, de ces 8 années de com­bats sur tant de fronts ? Le ter­ro­risme a aug­men­té, aucune guerre n’a été « gagnée » et le Moyen Orient est rava­gé par plus de chaos et de divi­sions qu’à l’époque où Oba­ma décla­rait son oppo­si­tion à l’invasion en Iraq.

    […]

    Lire la suite :
    http://​www​.inves​ti​gac​tion​.net/​f​r​/​l​e​-​b​i​l​a​n​-​s​a​n​g​u​i​n​a​i​r​e​-​d​u​-​r​e​g​n​e​-​o​b​a​ma/

    Source : Inves­tig’Ac­tion, Michel Collon

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  6. etienne

    Se libé­rer de la domi­na­tion par la com­mu­ni­ca­tion non vio­lente (6 min) :
    httpv://youtu.be/0NKUAtwtJiQ

    Réponse
  7. etienne

    Autre exemple du pié­ti­ne­ment du bien com­mun par les ULTRA-riches (rap­pel) :

    httpv://youtu.be/Ib_PjHHoo2o

    Réponse
  8. Arthur COMPTON

    Et avec l’ap­pré­cia­tion que le « Tirage au sort » est une réelle solu­tion mais est : ou igno­rée ou prise par-des­sus la jambe, se remarque éga­le­ment un autre phé­no­mène peut-être plus inquié­tant encore. En effet, per­sonne ne nie­ra – outre que réflé­chir consti­tue déjà un pre­mier pied dans l’a­rène des com­bats – que faire montre d’es­prit de sacri­fices (sacri­fices avec un « s ») est l’un des piliers cen­traux voire, est le prin­ci­pal pilier de toute forme de résis­tance. Or, en se posant et en pre­nant le temps de regar­der et d’é­cou­ter les com­por­te­ments ain­si que construc­tions labiales, intel­lec­tuelles et psy­cho­lo­giques de la socié­té dans son ensemble, il appa­raît que rare, très rare sont les indi­vi­dus qui admettent que le gain de telle vic­toire découle de l’ac­cep­ta­tion de tels ou tels sacri­fices. Petit exemple rapide et très simple pour mieux com­prendre la por­tée de l’ab­sence de cette notion dite des sacri­fices.

    Ne serait-ce qu’une fois par semaine, cha­cun de nous voit et véri­fie le com­por­te­ment très, très curieux d’un jeune couple « d’a­mou­reux ». Oui, bien que vic­time de l’aus­té­ri­té et très pro­ba­ble­ment révol­té contre celle-ci, il (le couple) attend un enfant ou en choie déjà un tout petit. Il y à là matière à réflexions et à études appro­fon­dies pour sor­tir la ques­tion sui­vante : « Quelles règles bio­lo­giques socié­tales ori­gi­nelles ou insi­dieu­se­ment impo­sées conduisent deux per­sonnes – un homme et une femme – à quand même : non seule­ment faire venir dans l’op­pres­sion et la bar­ba­rie un autre être. Mais en plus, à cette occa­sion, à s’en­fer­rer lui-même (le couple) de sorte qu’il n’a d’autres choix que d’ac­cep­ter les igno­mi­nies aux­quelles les forcent déjà les puissants ? ». 

    Per­son­nel­le­ment je serais du genre à parier que dans 60 ou 100 ans – dans l’hy­po­thèse que le bon sens l’au­ra empor­té sur la fla­grante bêtise humaine d’au­jourd’­hui – que des eth­no­logues éditent des tra­vaux nou­veaux colos­saux concluant, sur le com­por­te­ment de l’homme du 20ème début 21ème siècle, que ce der­nier ne se connais­sait pas réel­le­ment et avait des atti­tudes et aspi­ra­tions, chez les riches comme chez les pauvres, com­pa­rables aux ani­maux à savoir : réac­tions ins­tinc­tives et défi­cience cog­ni­tive sévère asso­ciées. En d’autres termes, que l’hu­main que nous croyons évo­lué ne l’est peut-être pas tant qu’on le dit et a besoin de sur­croît de construire, de déve­lop­per et de ren­for­cer dans sa psy­ché un « soi » spi­ri­tuel en lien, non pas avec quelque déi­té, mais avec l’in­con­tes­table besoin d’é­qui­libre ; fameuse chose qu’on nomme aus­si « justice ».

    Réponse
  9. etienne

    1h tout à fait inté­res­sante sur le tra­vail (au sens strict) parlementaire :
    httpv://youtu.be/7LhjJXbLz7A

    Il fau­dra que nous étu­dions le détail des articles qui font un bon règle­ment inté­rieur, vrai­ment démocratique.

    Réponse
    • Ronald

      Oui, inté­res­sant, j’ai regar­dé jusqu’au bout.

      C’est vrai qu’il sera néces­saire de réflé­chir au règle­ment de l’assemblée. Il est dis­po­nible ici :

      http://​www​.assem​blee​-natio​nale​.fr/​c​o​n​n​a​i​s​s​a​n​c​e​/​r​e​g​l​e​m​e​n​t​_​2​0​1​5​_​0​1​.​pdf
      (il ne faut pas être trop effrayé : il ne fait « que » 180 pages, le reste est un index)

      A prio­ri, je dirais (sans l’avoir lu) qu’il doit être rela­ti­ve­ment équi­li­bré. Car il a été rédi­gé par et pour des gens de pou­voir égal, qui alter­naient d’une posi­tion majo­ri­taire à une posi­tion d’opposant selon les légis­la­tures. Il a sans doute dû être poli par le temps pour conve­nir à tous. J’aurais ten­dance à ne pas cher­cher à réin­ven­ter la roue et à s’en ins­pi­rer pour le règle­ment de l’assemblée démocratique.

      La prin­ci­pale dif­fé­rence est que l’assemblée démo­cra­tique aura pro­ba­ble­ment un renou­vel­le­ment beau­coup plus pro­non­cé. Alors que dans le régime actuel, les dépu­tés qui se font réélire pour de mul­tiples man­dats finissent par connaître par cœur le règle­ment. En régime démo­cra­tique, l’assemblée de « repré­sen­tants démo­cra­tiques » devra apprendre le règle­ment à chaque début de légis­la­ture. Il fau­drait donc sans doute sim­pli­fier par rap­port à l’actuel. Après, c’est tou­jours la même chose : si on veut accen­tuer la sim­pli­fi­ca­tion, on dégrade la jus­tice des dis­po­si­tifs. Il y a un équi­libre à trou­ver entre les deux.

      Vous aurez tous remar­qué que depuis les élec­tions légis­la­tives, on trouve sur inter­net de mul­tiples laz­zi et cri­tiques sur le fait que les dépu­tés En marche semblent ridi­cules par leur manque de pro­fes­sion­na­lisme, leurs bafouillages, etc. Je suis content que sur ce blog au moins, il n’y ait eu per­sonne pour se lan­cer sur le même genre de cri­tique. Parce que évi­dem­ment ce serait inco­hé­rent avec l’idéal démo­cra­tique. Soit on veut des repré­sen­tants « pro­fes­sion­nels » qui pré­sen­te­ront bien d’emblée, soit on veut des repré­sen­tants issus de « mon­sieur et madame tout le monde », et on aura un grand nombre de mal­adresses. Les per­sonnes qui publient des videos pour se moquer des dépu­tés nou­vel­le­ment élus pour ces mal­adresses montrent juste qu’ils ne sont pas prêts à accep­ter la démocratie.

      D’ailleurs, dans la video ci-des­sus, mon cœur va plu­tôt vers la pré­si­dente En Marche de l’assemblée que vers les trolls qui pro­fitent de leur connais­sance de la pra­tique par­le­men­taire pour la harceler.

      Mais bon, tout cela n’est pas bien grave, c’est le début de la légis­la­ture et les choses seront mises en place dans quelques mois. On ver­ra ain­si com­bien de temps mettent des novices à faire fonc­tion­ner une assem­blée de manière régulière.

      Au pas­sage, s’il y a une seule chose posi­tive à la vic­toire élec­to­rale de En Marche, c’est ceci : elle a mon­tré que la popu­la­tion fran­çaise était prête à avoir des incon­nus sans expé­rience comme repré­sen­tants plu­tôt que des poli­ti­ciens pro­fes­sion­nels à vie connais­sant tous les rouages du régime. Ce n’était pas acquis d’avance, et c’est pour­tant une condi­tion néces­saire à l’avènement d’un régime de véri­table « démo­cra­tie représentative ».

      Pour conclure sur le fond du sujet du débat sur la loi, per­son­nel­le­ment, je n’ai jamais été très convain­cu par l’établissement de cri­tères de sélec­tion tels que l’absence de condam­na­tion pour pou­voir pré­tendre à être représentant.

      Soit on croit à l’élection. Dans ce cas, on consi­dère chaque élec­teur apte à faire son choix de ce qu’il estime être son meilleur repré­sen­tant. Dès lors, il faut lui lais­ser le choix de reje­ter un can­di­dat condam­né ou on contraire pas­ser outre (voire même de consi­dé­rer que c’est un trait de per­son­na­li­té posi­tif). Par exemple, Ber­lus­co­ni a été élu et réélu par des mil­lions de gens tout à fait au cou­rant de ses mul­tiples condamnations.

      Soit on rejette l’élection au pro­fit de repré­sen­tants tirés au sort. En ce cas, il n’y a pas de motif d’exclure a prio­ri les condam­nés car le nombre sera trop négli­geable dans la masse pour avoir un impact.

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    • joss

      Il existe un règle­ment pour l’AN, ce serait la moindre des choses que nos dépu­tés connaissent ce règle­ment ou qu’il y ait au moins un groupe dans l’AN qui fasse res­pec­ter ce règle­ment. Un peu comme un modé­ra­teur sur un site internet 😉

      Réponse

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