Le procès de Julian Assange est infiniment plus grand qu’Assange lui-même (Caitlin Johnstone, sur Le Grand Soir)

2/05/2019 | 4 commentaires

Pour être à l’heure à Paris ce soir chez @Sud radio avec Didier Mais­to pour ce pro­chain Jeu­di Chouard (émis­sion qui sera avec Michel Col­lon, pré­ci­sé­ment sur la dia­bo­li­sa­tion des oppo­sants poli­tiques), je reviens vite de Londres, où j’ai retrou­vé 80 gilets jaunes fran­çais venus comme moi par la route dans la nuit pour défendre Julian Assange, jour­na­liste lan­ceur d’a­lerte qui va être dépor­té vers un camp de tor­ture de l’empire amé­ri­cain (qui l’or­donne à sa colo­nie anglaise).

Je pro­fite de cet évé­ne­ment dra­ma­tique (la dépor­ta­tion d’un jour­na­liste vers la tor­ture par la patrie même qui a inven­té et défen­du le libre jour­na­lisme comme contre-pou­voir fon­da­teur de la liber­té) pour rap­pe­ler un texte impor­tant, à connaître et à faire connaître : à dupli­quer et à dis­tri­buer et à affi­cher, dans votre entre­prise, dans votre salon, dans toutes les sta­tions de bus et de métro, etc..

Bon cou­rage à tous et mer­ci pour ce que vous faites pour le bon­heur et pour la liberté.

Étienne.

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Le pro­cès de Julian Assange est infi­ni­ment plus grand qu’Assange lui-même

Cait­lin JOHNSTONE

La mère de Julian Assange a rap­por­té hier que le fon­da­teur de Wiki­Leaks n’a pas été auto­ri­sé à rece­voir de visi­teurs pen­dant sa déten­tion à la pri­son de Bel­marsh, y com­pris des méde­cins et ses avo­cats. Les méde­cins qui ont visi­té Assange à l’ambassade de l’Équateur ont attes­té qu’il avait un besoin urgent de soins médi­caux. Bel­marsh est une pri­son de haute sécu­ri­té, par­fois appe­lée le « Guan­ta­na­mo Bay du Royaume-Uni ».

Et pour­tant, on nous demande de croire que cela a quelque chose à voir avec une pré­ten­due vio­la­tion de la liber­té sous cau­tion et une demande d’extradition US pour des crimes infor­ma­tiques pré­su­més pas­sibles d’une peine maxi­male de cinq ans. Si vous faites un zoom arrière et écou­tez les bavar­dages moins éclai­rés des pro­pa­gan­distes et des consom­ma­teurs des médias de masse occi­den­taux, vous consta­te­rez aus­si que les gens croient que cela aurait quelque chose à voir avec la Rus­sie et des accu­sa­tions de viol.

En fait, rien de tout cela n’est vrai. Assange est empri­son­né dans des condi­tions dra­co­niennes pour son jour­na­lisme, et uni­que­ment pour son jour­na­lisme. L’administration Oba­ma s’est abs­te­nue de le pour­suivre après la publi­ca­tion des fuites de Man­ning par Wiki­Leaks, crai­gnant que cela ne mette en dan­ger la liber­té de la presse, et l’administration Oba­ma n’avait pas plus de preuves à sa dis­po­si­tion que l’administration Trump n’en a aujourd’hui. Le « crime » dont est accu­sé Assange n’est rien d’autre que les pra­tiques jour­na­lis­tiques habi­tuelles des jour­na­listes d’investigation, y com­pris la pro­tec­tion des sources et l’encouragement de ces der­nières à obte­nir davan­tage de maté­riel. La seule chose qui a chan­gé, c’est que la Mai­son-Blanche est de plus en plus dis­po­sée à pour­suivre les jour­na­listes qui pra­tiquent le jour­na­lisme, et il y a de nom­breuses rai­sons de croire qu’une fois extra­dé aux Etats-Unis, il fera l’objet d’accusations beau­coup plus graves. Ils ne se donnent pas tout ce mal pour une vio­la­tion de la liber­té sous cau­tion et une peine maxi­male de cinq ans.

Mais si vous faites encore un zoom arrière, dans le grand sché­ma des choses, cela n’a presque rien à voir avec Assange. Bien sûr, Assange a été une épine dans le pied de ceux qui dirigent l’alliance trans­na­tio­nale des puis­sances occi­den­tales, et s’ils avaient le choix, ils pré­fé­re­raient évi­dem­ment le voir en pri­son ou mort plu­tôt que libre et vivant. Mais ce n’est pas pour cela que les gens d’influence cor­rom­pus qui étranglent notre monde se démènent. Ils veulent s’emparer de quelque chose de beau­coup, beau­coup plus gros. Assange n’est qu’une étape sur cette voie.

Comme je l’ai déjà écrit, la per­sé­cu­tion d’Assange vise en fait à créer un pré­cé­dent juri­dique qui per­met­tra au gou­ver­ne­ment US d’emprisonner des jour­na­listes qui ten­te­raient de lui deman­der des comptes en fai­sant du jour­na­lisme. La rai­son pour laquelle vous voyez à pré­sent l’expression « Assange n’est pas un jour­na­liste » constam­ment bêlée par­tout dans le monde par les laquais de l’empire est qu’ils ont besoin d’un contre-nar­ra­tif. Le fait indis­cu­table est que ce pré­cé­dent consti­tue­ra une menace pour les jour­na­listes du monde entier, leur contre-argu­ment est donc qu’Assange n’est pas un jour­na­liste (ce ne sont que des conne­ries, soit-dit en pas­sant), et que cela ne crée­ra donc pas un pré­cé­dent pour les jour­na­listes. Comme si leur défi­ni­tion per­son­nelle de ce qu’est un « vrai jour­na­liste » sera la même que celle du gou­ver­ne­ment US pour déter­mi­ner s’il convient ou non de pour­suivre quelqu’un pour des actes simi­laires à ceux d’Assange. La défi­ni­tion du jour­na­lisme selon le gou­ver­ne­ment US sera celle qui lui conviendra.

Mais pour avoir une vue d’ensemble de ce que ces salauds veulent faire, nous devons faire encore un zoom arrière.

Dans le roman de science-fic­tion Ender’s Game [La Stra­té­gie Ender – NdT], le jeune pro­ta­go­niste frappe vio­lem­ment un autre gar­çon qui le tyran­ni­sait, et le tue. Lorsque ses supé­rieurs lui demandent d’expliquer son geste, le gar­çon, qui a été éle­vé et for­mé pour deve­nir un savant stra­té­gique, explique qu’il ne l’a pas fait par malice envers le tyran, ni même pour gagner le com­bat, mais pour gagner tous les com­bats futurs. Si les enfants à l’école voient de quelle sau­va­ge­rie il est capable et savent qu’il ne faut pas l’embêter, il n’aura plus jamais à combattre.

Si ça vous paraît un peu socio­pa­thique, c’est parce que ça l’est. Et, avec la dif­fé­rence notable que les rôles du tyran et de la vic­time sont inver­sés, c’est exac­te­ment le prin­cipe que nous voyons être appli­qué à Assange.

Le monde entier voit le trai­te­ment infli­gé à Assange. Peu importe à quel point votre cer­veau est lavé, peu importe si vous détes­tez cet homme ou non, vous voyez. Et vous en tirez une leçon. Et cette leçon est la sui­vante : si vous faites quelque chose de simi­laire, vous subi­rez le même sort. C’est là le véri­table objec­tif de la per­sé­cu­tion d’Assange, et cela n’affecte pas seule­ment un édi­teur aus­tra­lien enfer­mé dans une cel­lule bri­tan­nique, ni même les jour­na­listes d’investigation du monde entier qui sont inté­res­sés à pra­ti­quer l’art per­du de deman­der des comptes au pou­voir en fai­sant du jour­na­lisme, mais tous ceux qui consomment les médias.

Et ça marche. Je sais que ça marche parce que ça marche avec moi. Si vous avez des infor­ma­tions qui incri­minent les per­sonnes les plus puis­santes du monde, je vous le dis tout net, gar­dez-les pour vous. Don­nez-les à quelqu’un d’autre, lit­té­ra­le­ment à n’importe qui d’autre, parce que je suis moi-même beau­coup trop lâche et j’ai beau­coup trop à perdre en m’impliquant dans tout ce qui pour­rait me conduire à pour­rir dans une cel­lule de pri­son à l’étranger. J’ai des enfants. Je suis amou­reuse. Je ne peux pas et ne veux pas m’engager dans cette voie. Et si c’est vrai pour moi, je sais avec cer­ti­tude que c’est vrai aus­si pour d’innombrables autres. Ils ont bru­ta­li­sé les lan­ceurs d’alerte au point que cela a cer­tai­ne­ment eu un effet dis­sua­sif sur ceux qui, autre­ment, pour­raient deve­nir des sources de fuites impor­tantes. Et main­te­nant, ils bru­ta­lisent aus­si les jour­na­listes qui publient ces fuites. Les chances qu’une per­sonne prête à dénon­cer un pou­voir ren­contre un jour­na­liste dis­po­sé à l’aider tendent rapi­de­ment vers zéro.

Ils essaient de gagner ce com­bat contre Assange d’une manière bru­tale pour s’assurer qu’ils gagne­ront tous les com­bats futurs.

C’est pour­quoi il est abso­lu­ment stu­pide qu’une conver­sa­tion se foca­lise sur Assange, l’homme, que ce soit pour en dire du mal ou du bien.

L’autre jour, j’ai publié un méga-article atta­quant les prin­ci­pales calom­nies que j’ai rele­vées sur Assange. Il y en a 27 au total jusqu’à pré­sent, et j’en ajou­te­rai bien­tôt d’autres. Cette mon­tagne de calom­nies existe parce qu’au lieu de prê­ter atten­tion aux dan­gers qui façonnent le monde et qui menacent de rendre impos­sible toute oppo­si­tion aux diri­geants de l’empire US qui nous entraînent vers l’extinction ou la dys­to­pie, les gens parlent de la per­son­na­li­té d’Assange, s’il a net­toyé ou non la litière de son chat à l’ambassade .

Le revers de la médaille, ce sont les gens qui se fixent sur Assange en tant que héros, ce qui peut bien sûr aider à atti­rer l’attention sur son sort et donc pré­sen­ter un cer­tain avan­tage, mais en fin de compte, c’est aus­si l’arbre qui cache la forêt. C’est beau­coup, beau­coup plus grand qu’Assange, et nous devons nous y oppo­ser pour des rai­sons qui sont beau­coup, beau­coup plus impor­tantes que le carac­tère d’un homme qui, selon ce que nous aurions lu, serait sym­pa­thique ou non.

Ne per­dez jamais de vue ceci : l’intimidation des lan­ceurs d’alerte et des édi­teurs menace d’éradiquer la véri­té sur les com­por­te­ments de notre espèce, aban­don­nant ain­si notre des­tin aux caprices des plus puis­sants. Les per­sonnes les plus puis­santes sont celles qui se consacrent le plus à la recherche du pou­voir, celles qui sont assez socio­pathes pour mar­cher sur la tête de n’importe qui et faire tout ce qu’il faut pour obte­nir le plus de contrôle pos­sible sur le plus d’êtres humains pos­sible. Si nous per­met­tons à la véri­té d’être inti­mi­dée et réduite au silence, c’est à eux que nous confie­rons les com­mandes de notre monde.

Et ne per­dez jamais de vue ceci non plus : avec l’emprisonnement et la per­sé­cu­tion de Julian Assange, tous ces oppres­seurs socio­pathes se sont démas­qués. Ils ont arra­ché le masque de Big Bro­ther et révé­lé leurs âmes sombres. Si cet atta­che­ment sou­dain aux détails juri­diques du pro­to­cole de mise en liber­té sous cau­tion et du pro­to­cole de pro­tec­tion des sources jour­na­lis­tiques res­semble en tous points à la per­sé­cu­tion d’un jour­na­liste pour avoir publié des faits, c’est parce que c’est exac­te­ment le cas. Ne lais­sez per­sonne vous faire croire le contraire, et ne man­quez pas cette occa­sion rare de mon­trer à vos sem­blables com­ment nos oppres­seurs viennent de révé­ler leur véri­table nature.

Cait­lin Johnstone

Source : Le Grand Soir (site impor­tant à consul­ter souvent) :
https://​www​.legrand​soir​.info/​l​e​-​p​r​o​c​e​s​-​d​e​-​j​u​l​i​a​n​-​a​s​s​a​n​g​e​-​e​s​t​-​i​n​f​i​n​i​m​e​n​t​-​p​l​u​s​-​g​r​a​n​d​-​q​u​-​a​s​s​a​n​g​e​-​l​u​i​-​m​e​m​e​.​h​tmlq+

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4 Commentaires

  1. joss

    Mme Lévy pré­tend que des gilets jaunes ont cas­sé la gueule à des députés.
    « Fact checking » :
    Un dépu­té LREM déclare sa volon­té de « cas­ser la gueule poli­ti­que­ment » aux Gilets jaunes
    https://​fr​.sput​nik​news​.com/​f​r​a​n​c​e​/​2​0​1​9​0​2​2​1​1​0​4​0​1​0​7​9​8​4​-​c​a​s​s​e​r​-​g​u​e​u​l​e​-​p​o​l​i​t​i​q​u​e​m​e​n​t​-​g​i​l​e​t​s​-​j​a​u​n​e​s​-​d​e​p​u​t​e​-​l​r​em/

    Elle est à 2 doigts de tou­cher la véri­té, mais encore dans une phase de déni suf­fi­sante pour la tenir à l’é­cart. Il lui manque le doute.

    Réponse
  2. Pierre

    Je pré­cise juste que on a fait l’ac­tion réfé­ren­dum sur le RIC dans un bureau de vote à Rennes. On a eu énor­mé­ment de mal à faire bou­ger les gens du quar­tier aus­si bien pour le débat pré­li­mi­naire (ou il y a eu une 50aine de per­sonnes dont beau­coup de GJ), que pour le vote (on n’a eu que 42 votants dont 30 non-inscrits).

    Pour­tant :
    ‑On a envoyé un cour­rier nomi­na­tif a tous les inscrits.
    ‑On a fait de l’af­fi­chage dans le quar­tier, et chez les commerçant.
    ‑On a trac­té dans la rue dans le quartier.
    ‑On a fait du porte à porte.

    Résul­tats détaillés sur : https://​ric​-rennes​.fr/
    https://​you​tu​.be/​-​T​x​R​K​l​K​Y​r3o

    Après on s’y est peut-être mal pris je sais pas. Mais tout bien consi­dé­ré je suis pas sur que ce soit le type d’ac­tion le plus effi­cace pour la sen­si­bi­li­sa­tion ( ça coute de l’argent, et ça demande pas mal d’éf­forts). On va tes­ter de mettre sur pied une confé­rence sur le RIC, que l’on va essayer de don­ner et répli­quer dans plein de petites villes de Bretagne.

    Réponse
  3. Pierre

    Je viens de voir l’in­tro de ce débat :
    https://​you​tu​.be/​C​H​b​G​r​p​t​X​vaE

    Ca me rap­pelle un billet que j’a­vais écrit il y a 8 ans, qui montre que dans cer­tains cas le manque de mon­naie peut mener méca­ni­que­ment et mathé­ma­ti­que­ment au chô­mage. Je le repro­duis ici :

    « Soit le peuple des lem­mings, petites créa­tures sym­pa­thiques qui ont pour seul but dans la vie de consom­mer des lem­min­gOrbes qui leur amène sur­vie et bon­heur. Ce peuple de 90 lem­mings s’ap­prête à for­mer une nation. Lors de la créa­tion on émet 100 000 lem­min­gEu­ros afin de créer une mon­naie. 10 000 sont don­nés au chef des lem­mings qui les mets à la banque, 10 000 au doyen du vil­lage qui les mets sous son lis. L’é­tat émet sa pre­mière loi : toute entre­prise doit avoir un salaire moyen de 1000 lem­min­gEu­ros par lemming.

    Dans un pre­mier temps tout vas bien. Les lem­mings tra­vaillent tous et pro­duisent cha­cun en moyenne 10 lem­min­gOrbes par mois. Le prix moyen d’un lem­ming­sOrbe est alors de 100 lem­min­gEu­ros (d’a­près la loi de l’offre et la demande). Il y a 90 000 lem­min­gEu­ros qui cir­culent dans l’é­co­no­mie tous les mois.

    un Lem­ming

    Retrou­vons nos lem­mings 20 ans plus tard, et ils ont fait des petits. Il sont désor­mais 160. Mais mal­heu­reu­se­ment rien ne va plus. Le chô­mage fait rage. Il y a désor­mais 120 000 lem­min­gEu­ros dans l’é­co­no­mie car l’é­tat s’est endet­té pour enrayer le chô­mage , mais rien y fait il y a tou­jours 40 lem­mings au chô­mage, et l’é­tat est au bord de la faillite.

    Que faire ? Un héré­tique pro­pose de bais­ser les salaires. Mais on lui rétorque à juste titre que ceux qui ont épar­gné (le chef et le doyen), s’en­ri­chi­raient sur le dos des autres lem­mings, puis­qu’il y aurait de la défla­tion. Cer­tains disent qu’il faut être réa­liste et réduire les dépenses de l’é­tat qui est sur­en­de­té. D’autres pro­posent de prendre une part du capi­tal des 2 richards, pour rem­bour­ser la dette.

    Euros

    Puis un lem­min­gIn­té­ligent arri­vât avec une solu­tion : Il faut créer 70 000 Lem­min­gEu­ros, en don­ner 30 000 à l’é­tat pour rem­bour­ser sa dette, et 40 000 aux citoyens. On lui rétor­qua que ça n’al­lait que créer de l’in­fla­tion et les mener à la catas­trophe. Pour­tant sa solu­tion fut rete­nue. On créa 70 000 Lem­min­gEu­ros. Le chô­mage s’ef­fa­ça com­plè­te­ment, il n’y eu point d’in­fla­tion. La dette de l’é­tat était résor­bée. Les 160 lem­mings pro­dui­sirent 10 lem­min­gOrbes cha­cun , et le prix d’un lem­min­gOrbe res­tât de 100 lem­min­gEu­ros (d’a­près la loi de l’offre et la demande). Il y eu 160 000 lem­min­gEu­ros dans l’é­co­no­mie. Les lem­mings étaient heureux. »

    https://​forum​.ubun​tu​-fr​.org/​v​i​e​w​t​o​p​i​c​.​p​h​p​?​i​d​=​6​3​9​071

    Réponse

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