Exemple de « patron » (gredin, scélérat, voleur) payé 24 000 € PAR JOUR !, payé autant précisément et exclusivement pour baisser — et même détruire — les salaires de TOUS les autres, ce qui est la marque des salauds, des collabos.
Merci Élise Lucet.
Fil facebook correspondant :
https://www.facebook.com/etienne.chouard/posts/10153206702717317
Le wiki constitution n’est pas accessible.
Les agents sociaux se comportent selon la place qu’ils occupent dans le système.
S’en prendre à ce patron, même si je comprends la passion légitime qui nous y pousse, ne sert strictement à rien. Sa rémunération est légale, point barre. Des injustices, il y en a de bien plus graves partout dans le monde.
Quant au salarié qui l’apostrophe, si je peux comprendre son émoi, j’ai aussi envie de lui demander ce qu’il faisait quand il n’était pas concerné, depuis des décennies de plan sociaux.
En fait, je suis bien plus désappointé (mais pas vraiment surpris) par le comportement des « Judith Bernard » et, dans un registre complètement différent, par des « François Ruffin ».
Le constat renvoie encore à ce texte de Simone Weil, à notre incapacité à faire cause commune contre des oppresseurs très organisés, à notre tendance à ne résister vraiment que quand nous sommes directement impliqués ou quand nous n’avons vraiment plus rien à perdre.
Et quand quelqu’un de lucide, curieux et imaginatif, tout à la fois désintéressé à titre personnel et dévoué à la cause commune, tente d’éclairer ses concitoyens quant à la cause politique et structurelle de notre impuissance, il subit tant de calomnies, de mensonges ou de mépris relayés par ceux là même qui se pensent et se disent résistant – exactement comme l’explique l’allégorie de la caverne – qu’il est vraiment très difficile de ne pas renoncer…
J’aurais dis la même chose. Dans le même ordre d’idée, j’ajouterais aussi que les petits actionnaires qui sont en train de huer le salarié, j’attends de les entendre quand Sanofi aura fait faillite et que ses dirigeants seront partis avec la caisse …
« sa rémunération est légitime point barre » je dois rire ou pleurer de cette affirmation péremptoire sans aucun fondement réel. En fait, les actionnaires sont incapables de juger la valeur de leur PDG, ils votent donc les salaires que ceux-ci réclament ! Il y a eu des articles là dessus y compris dans la bible néo-libérale « The Economist ». Leurs rémunérations sont absolument illégitimes et ne sont même pas corrélées avec leur résultat. Des PDG/CEO qui ont failli ont vu leur rémunération augmenter ! Je l’attends, l’audit des privatisations et de la gestion par les intérêts privés : voir les atterrés aux mardis de l’ESSEC.
Il faut savoir lire avant de l’ouvrir M. Laurent. Je n’ai pas écrit légitime mais LÉGALE.
Ou quand le cerveau réagit affectivement tellement vite qu’il voit ce qu’il veut voir…
Le problème n’est pas l’hyper mais la case qu’il occupe.
Si l’hyper n’était pas là, un autre y serait.
Certaines victimes, pas toutes 😉 , si elles étaient là par un coup de baguette magique à occuper la case de l’hyper, sy trouveraient probablement fort bien et ne songeraient plus à revoir le contrat social.
La case est donc la cause et l’espèce humaine à l’instant du premier cri est relativement homogène.
On peut fusiller le tsar et sa famille, changer le nom de la case. Mais si on ne fusille pas la case, l’injustice perdure, sous un autre visage.
On en vient donc à la question des institutions, qui peut se traiter sans invective ni jalousie.
Zedav, pourquoi Ruffin ? tu peux développer ?
Je préfère que tu lises par toi même ce qu’il raconte de sa rencontre avec Étienne.
J’ai trouvé condescendant (il le reconnaît d’ailleurs en partie) son regard sur les recherches d’Étienne, d’autant que ses arguments m’ont parus très creux pour ne pas dire vide.
J’estime, à tous le moins, que l’ampleur et la qualité du travail d’Étienne implique que lorsqu’on critique ses idées (ce qui est tout à fait souhaitable ET utile) des personnes dites de « gauche » donc du « même côté » qu’Étienne (de ceux qui refusent le statut quo social et l’oppression croissante) se donnent le minimum de peine pour étudier ses propositions, envisager leurs conséquences et produire une contradiction développée, structurée, argumentée constructive ET honnête.
C’est d’ailleurs ce qu’Étienne prend presque toujours la peine de faire lorsqu’il dialogue avec un contradicteur, fut-il parfois de mauvaise foi.
Ce que Ruffin a écrit tient à mon avis bien plus de l’indigent balayage d’un revers de la main.
Je le regrette d’autant plus que j’admire la ténacité, le courage et l’impertinence de Ruffin et qu’il est capable de produire une analyse rigoureuse lorsque ça lui prend.
Je viens de voir l’ émission excellent de voir que l’ on parle des coeurs du sujet
Bravo
On nous expliquera ensuite que les entreprises ne peuvent pas investire, bien sur en garantissant 50% de revenu aux actionnaires sur les bénéfices. Faire gagner le MAXIMUM aux riches (50% du bénéfice) et investir dans l’ entreprise et garantir les emplois c’ est incompatible il y a visiblement même des patrons que cela révoltent
Il faut insister sur l’ irrationalité du sujet-automate capitaliste comme dit Marx ou Léviathan comme dit ANA … les Dieux sont tombés sur la tête
Au-delà de 1x le SMIC c’est déjà du parasitisme, alors 508x…le parasite tue le parasité. La sang-sue a des vertus pour le corps, mais ici c’est du vampirisme ! Il faut savoir tondre le mouton sans le blesser, mais ici c’est de la boucherie. C’est le contrat social du capitalisme.
C’est cela vivre ensemble ? Comment pouvons-nous vivre ensemble ? Que devient l’objectif commun en entreprise, remplir la caisse d’un seul ? Ce sont des dangers pour l’humanité. Quand ils ne sont plus responsables de leurs actes, c’est que la machine s’emballe.
En acceptant d’être un petit actionnaire (percevoir de l’argent du travail des autres) on permet à ceux qui en font un métier d’exploiter et spolier tous les travailleurs (et donc soi même).
Autant percevoir directement un bon salaire et arrêter de récupérer les miettes des dividendes, car ça leur donne un prétexte pour continuer que d’avoir des salariés collabo.
Restons intègres si nous voulons être crédibles et efficaces.
Par contre nous pouvons nombreux acheter un titre pour avoir en masse accès à l’assemblée générale des actionnaires d’un groupe.
Ok pour une coopérative citoyenne d’actionnaires qui reverserait les dividendes aux salariés de l’entreprise.
Je ne sais pas si c’est encore en route mais il y a des années des anti-nestlé achetaient chacun Une action Nestlé ( ~5000CHF) pour avoir accès au conseil d’administration annuel des actionnaires.
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C’est vrai que rentrer dans le capital pour reverser les dividendes aux salariés est généreux, mais c’est réservé aux généreux qui ont de quoi voir venir 🙂
Je comprends ce que vous voulez dire, mais vous vous trompez. Vous dites que cela valide l’idée, mais cette validation n’a de toute façon strictement rien avoir avec l’existence de ces pratiques, ni ne les empêche ni ne les favorise.
Celles-ci sont en effet inscrites dans le droit des entreprises, elles sont le coeur du capitalisme, et elles ne reposent aucunement sur je ne sais quelle validation ou perception morale. Ils s’octroient de tels revenus parce qu’ils en ont le pouvoir, et parce qu’ils en ont le droit. Si cela ne se faisait pas par des assemblées d’actionnaires, cela se ferait par d’autres formes d’organisations.
Info : Le PG de Merluchon (grand soutient de noble et grand Serge Dassault) et le NPA défendent les petits actionnaires « victimes « des gros.
Vive les partis de « gauche » !
Tu vas bien évidemment nous donner les sources qui justifient de telles affirmations ? Que l’on puisse par nous-même nous faire une idée.
Depuis 41 ans, les élites françaises trahissent la France.
Depuis 41 ans, les élites françaises vendent la France à la découpe aux pays étrangers en général, aux Etats-Unis en particulier.
Dernière trahison : la vente d’Alstom à General Electric.
En clair :
- Les Etats-Unis sont le suzerain.
- Le suzerain place ses vassaux à la tête de ses fiefs.
- La mission de tous ces vassaux : trahir la France pour le plus grand profit du suzerain.
- Dans les années qui viennent, le peuple français punira les élites qui trahissent la France. A la guillotine, tous ces traîtres.
Lisez cet article insupportable :
Vente d’Alstom : le dessous des cartes.
« Oui, il y a bien une corrélation entre l’étrange défaite de 1940, qui vit en quelques semaines l’effondrement de notre pays et celle, plus insidieuse et plus longue, qui voit le délitement de notre appareil industriel. »
http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/01/05/31007–20150105ARTFIG00339-vente-d-alstom-les-dessous-des-cartes-par-jean-michel-quatrepoint.php
Qu’est-ce qui peut conduire un pays, progressivement, à se retrouver gouverné comme une colonie par des agents de l’étranger ?
Cherchez la cause des causes.
Cash Investigation : « Quand les actionnaires s’en prennent à nos emplois »
http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france‑2/cash-investigation/cash-investigation-du-mardi-3-mars-2015_833587.html
« sortez ce monsieur ! » – ils deviennent de plus en plus visibles, les affreux. Des gestes hautains et despotiques.
Dans l’Union Européenne, les élections en France, les élections en Espagne, les élections en Grèce, etc, ça ne sert plus à rien.
Dans l’Union Européenne, les élections ne servent plus à rien, puisque les nations sont prisonnières des traités européens.
Les élections ne servent plus à rien, puisqu’il n’y a pas d’autre politique possible.
TINA !
There Is No Alternative !
(TINA, c’était le surnom de Margaret Thatcher.)
La construction européenne est anti-sociale.
La construction européenne est anti-populaire.
La construction européenne est anti-démocratique.
Elle doit être détruite.
Mercredi 4 mars 2015 :
Grèce : Tsipras devra expliquer qu’il ne pourra pas tenir toutes ses promesses.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, estime que le Premier ministre grec va devoir expliquer que certaines de ses promesses électorales ne seront pas tenues, les élections ne changeant pas les traités, dans un entretien mercredi au journal El Pais.
Alexis Tsipras a fait un pas fondamental : il a commencé à assumer ses responsabilités. Mais il a un problème : il doit encore expliquer que certaines des promesses avec lesquelles il a remporté les élections ne seront pas tenues, déclare-t-il. Les élections ne changent pas les traités.
Il a posé les bonnes questions, poursuit M. Juncker. Mais n’a jamais donné de réponses. Or, concernant la Grèce et son programme, il y a 19 opinions publiques qui comptent, dans la zone euro. Les élections ne changent pas les traités : il est clair que l’on peut envisager la crise grecque d’une autre manière. On peut faire preuve de davantage de flexibilité, mais la victoire de Tsipras n’ouvre pas le droit à tout changer.
Evoquant le parti grec Syriza, mais aussi son allié espagnol Podemos, M. Juncker estime que ce type de nouveau parti analyse souvent la situation de manière réaliste en soulignant avec précision les énormes défis sociaux. Mais s’ils emportent les élections ils sont incapables de tenir leurs promesses, de transformer leurs programmes en réalité. Les propositions de ces partis ne sont pas compatibles avec les règles européennes : elles conduiraient à une situation de blocage total.
http://www.romandie.com/news/Grece-Tsipras-devra-expliquer-quil-ne-pourra-pas-tenir-toutes-ses-promesses/571625.rom
Bien sur que si cela sert.
Les institutions ( nationales comme européennes ) qui ont été mises en place favorisent clairement la conservation du pouvoir par l’oligarchie.
Mais peu importe tous les verrous et tous les moyens qu’ils auront mis en place, à chaque élection le pouvoir est remis en cause.
On a le suffrage universel, 1 citoyen = 1 voix, et nous sommes potentiellement plus nombreux.
S’ils gagnent, c’est uniquement parce qu’ils réussissent à convaincre une suffisante partie de la population d’associer leur volonté à la leur. S’ils gagnent c’est parce que nous n’arrivons pas à nous rassembler et à être suffisamment nombreux. Si nous perdons c’est parce que nous sommes trop divisés. Et ils y parviennent parce que nous sommes trop peu et trop mal informés pour décider réellement en connaissance de cause. Par l’opacité, par la désinformation au travers des médias, ils entretiennent ces divisions. Mais en plus de ça, par nos différentes idées, stratégies, nous nous divisons nous même déjà très bien, ils n’ont souvent pas grand chose à faire.
La difficulté est donc réelle, mais contrairement au défaitisme et à la résignation que vous affichez, gagner les élections n’est pas impossible. Toute l’Amérique du sud l’a démontré, les grecs viennent de démontrer que c’était aussi possible en Europe. Les espagnols sont bien partis pour le démontrer à leur tour.
L’impossibilité que vous théorisez n’existe pas, c’est une question de volonté politique, et en militant pour que les autres vous suivent dans votre défaitisme et votre résignation, vous participez à cette division et jouez le jeu de ceux que vous prétendez combattre.
En outre, prenez conscience que pour pouvoir changer les institutions, pour organiser ne serait-ce qu’une constituante, il faut la légitimité du pouvoir, il faut donc déjà dans un premier temps accéder au pouvoir.
correspondant au « alternativlos », création de Merkel (sans alternative)
Sandy a l’air d’oublier qu’entre la foule et l’élection il y a les partis, qui sont l’une des clefs de notre impuissance : ils divisent mais ne rassemblent pas, et la division est leur mission première, conçue par les tenanciers des institutions.
Cette idée de grand rassemblement qu’il (Sandy) suggère, nous l’appelons tous de nos vœux, mais tout est prévu pour qu’elle n’ait pas lieu.
Ce n’est pas une affaire de défaitisme, et les noms d’oiseau n’effacent pas le factuel.
Et loin d’être défaitistes, nous cherchons au contraire à contrer cette division individuelle, par l’éducation populaire, autodidacte de préférence, et c’est tout l’enjeu des ateliers. Parce que le coup du rassembleur charismatique est un peu usé 😉
Ana inverse l’ordre des choses, les divisions précèdent évidemment le rassemblement partisan.
Les gens se rassemblent en associations ou partis politiques pour défendre ensemble des idées qu’ils ont en commun. Ce ne sont pas les partis qui divisent les gens, mais leurs croyances et idéologies différentes / leurs intérêts divergents / leurs positions sociales différentes / leurs passions différentes etc … bref leur volonté différente …
Ana se trompe totalement de cible. Ce sont évidemment les mensonges et la désinformation qu’il faut combattre, et non pas le fait de se rassembler en groupes politiques, car c’est bien en se rassemblant ainsi que l’on a une chance de battre la classe dominante.
On en a l’exemple en ce moment même avec les grecs et Syriza.
Comme je l’expliquais à Etienne Chouard dans un autre fil, il a fait une très lourde erreur en ne voyant pas que l’intérêt principal du suffrage universel était de permettre aux pauvres d’avoir le même poids politiques que n’importe quel riche, et donc de pouvoir nous permettre d’utiliser notre principale force, notre nombre.
Etienne Chouard désigne de manière un peu trop simpliste les 200 dernières années comme une dictature des plus riches, alors qu’en réalité les plus riches ont du composer constamment avec le peuple et ont même perdu de nombreuses batailles.
En réalité ces 200 dernières années ont vu les citoyens obtenir des droits et des libertés comme jamais dans aucune autre période de l’histoire.
Et c’est grâce au droit de grève et au suffrage universel, car ils permettent tous deux de faire valoir la force du nombre.
Pour moi c’est une erreur importante qui remet en cause tout ou une grande partie en tout cas du travail d’Etienne sur le tirage au sort et la démocratie.
Sandy, vous ne pouvez pas voir, qu’il n’y a pas de « classe dominante » ?
Ce n’est pas une classe, voyons, c’est un groupe de gens qui partagent les mêmes vices, voilà tout ce qu’ils « partagent ».
vu cette vidéo d’actualité stupéfiante, ce ne sont même plus les partis qui divisent, car les partis sont devenus tout simplement des auberges de lobbies : un parti pour le lobby x, un autre parti pour le lobby y, le reste : langage des communicants. C’est très simple.
Vendre des « programmes » comme on vend un produit. Du même produit, on dit y a du bio dedans pour le vendre aux x, et on dit y a du francais dedans pour le vendre aux y. Bête, cher et faux.
Le tout fabriqué pour rassembler des consommatuers et non pas pour une idée vraie.
Avec du Mélenchon on a droit à la consommation de l’esprit rebel maquisard. Avec Sarkozy on a droit à la concommation du « nous partageons les mêmes valeurs » (les quelles ne seront pas précisées), avec Hollande on a droit à la République laique et ainsi de suite.
la vidéo citée plus haut :
httpv://www.youtube.com/watch?v=4XCKCf3Jv6o
Cash Investigation : « Quand les actionnaires s’en prennent à nos emplois »
Excusez moi Étienne, mais est-ce une révélation, y a t‑il là matière à scoop ?
Non, Zedav, pas un scoop sur le fond, vous avez raison, mais ce qui est plutôt rare, c’est le spectacle public de l’interpellation frontale du voleur par les volés, en face à face, filmé et publié à tous les vents, avec la mine renfrognée du grand bandit qui ne sait plus où se mettre.
À part ça, ce qui n’est (effectivement) pas un scoop pour les uns peut (fort bien) être une utile sirène d’alarme pour les autres (qui roupillent encore).
Ne faites pas votre bonnet de nuit, cher Zedav : vous savez bien qu’on reste concentré sur l’essentiel, au bi du bout. Mais quand on est pris d’un coup de sang par une image particulièrement révoltante, laissez-nous l’exprimer ; sinon on va exploser… 🙂
Les indignations sont un carburant pour la volonté 🙂
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%89trange_D%C3%A9faite
L’Étrange Défaite. Témoignage écrit en 1940 est un témoignage sur la bataille de France écrit en 1940 par Marc Bloch, officier et historien, qui a participé aux deux guerres mondiales. Dans ce livre, il ne raconte pas ses souvenirs personnels, mais il s’efforce, en témoin objectif, de comprendre les raisons de la défaite française lors de la bataille de France pendant la Seconde Guerre mondiale. Rédigé sur le moment, L’Étrange Défaite a marqué les esprits dès sa parution par la pertinence des constats qui y sont faits1.
Malgré le manque d’informations à sa disposition et le désavantage de l’analyse à chaud, Marc Bloch fait une analyse des causes de la défaite de 1940 qui n’a pas été profondément remise en cause à ce jour et a ouvert la question de savoir dans quelle mesure les élites ont préféré la victoire d’Hitler face à la montée du communisme.
La trahison de la patrie par les prétendues « élites » est une vieille affaire, documentée et prouvée en long, en large et en travers.
Les riches n’ont pour patrie QUE L’ARGENT (et les privilèges associés) :
Le choix de la défaite
Les élites françaises dans les années 1930
par Annie Lacroix-Riz
http://www.armand-colin.com/livre/345191/le-choix-de-la-defaite.php
J’ai ce livre sur ma table de chevet, il attend son tour. Annie est très précise sur les faits historiques de la période de la 2ème guerre, du même acabit que Henri Guillemin.
Michel Collon sur la 1ère guerre (pour les 100 ans), ce fut une belle « réussite » pour certains (une poignée):
http://www.michelcollon.info/14–18-On-croit-mourir-pour-la.html?lang=fr
Comme à chaque fois que les riches se sentent menacés par le peuple, ils déclenchent une bonne guerre pour envoyer les citoyens se défouler contre d’autres citoyens, et quand la défaite les menace ils capitulent pour conserver leurs privilèges.
httpv://youtu.be/dMGNcmx_bEg
(Merci Étienne, pour les corrections sans fessées)
Lu sur le fil facebook de ce billet :
La directrice de General Electric France et vice présidente du groupe, Clara Lejeune (membre de la commission Trilatérale), est mariée avec Hervé Gaymard, ancien Ministre de l’Économie et « spécialiste des appartements somptueux ».
nous avons aussi le poutine de l’agriculture :
avoir mis Beulin à la tête de la FNSEA c’est comme avoir Gattaz secrétaire général de la CGT
http://www.reporterre.net/ENQUETE-5-Xavier-Beulin-l-homme
« Sitôt que le service public cesse d’être la principale affaire des citoyens, et qu’ils aiment mieux servir de leur bourse que de leur personne, l’État est déjà près de sa ruine.
Faut-il marcher au combat ? ils payent des troupes et restent chez eux ; faut-il aller au conseil ? ils nomment des députés et restent chez eux.
À force de paresse et d’argent, ils ont enfin des soldats pour asservir la patrie, et des représentants pour la vendre.
C’est le tracas du commerce et des arts, c’est l’avide intérêt du gain, c’est la mollesse et l’amour des commodités, qui changent les services personnels en argent. On cède une partie de son profit pour l’augmenter à son aise. Donnez de l’argent, et bientôt vous aurez des fers. Ce mot de finance est un mot d’esclave, il est inconnu dans la cité. Dans un pays vraiment libre, les citoyens font tout avec leurs bras, et rien avec de l’argent ; loin de payer pour s’exempter de leurs devoirs, ils payeraient pour les remplir eux-mêmes. Je suis bien loin des idées communes ; je crois les corvées moins contraires à la liberté que les taxes. »
Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social (1762),
Chapitre 3.15 : Des députés ou représentants (extrait).
» loin de payer pour s’exempter de leurs devoirs, ils payeraient pour les remplir eux-mêmes » »> celle là, j’adore 🙂
Une société bien organisée est une société dans laquelle la compétition est celle des belles âmes, qui rivalisent en vue de contribuer au bonheur de chacun et de tous.
En terre chamanique on parle de « voler », mais pas voler un poste d’esclave à un collègue, non, voler l’opportunité d’agir, il y en a de toute façon bien assez.
C’est aussi l’esprit du shambala.
À force de paresse et d’argent, ils ont enfin des soldats pour asservir la patrie, et des représentants pour la vendre.
Elise Lucet, « contre le mur de la com’ »
Par Vincent Bernardet, 3/03/2015 , N°67 (Septembre 2014 – Ils sont partout)
http://www.fakirpresse.info/Elise-Lucet-contre-le-mur-de-la-830.html
Ces jours derniers on la découvre avec émerveillement.
Je trouve Fakir un peu rugueux 😉
Le journal Fakir touche les convaincus, ce qui ne sert à rien, tandis qu’elle touche la France. Au prix de concessions, certes.
Curieusement, je pense à Bernard Maris.
Les moutons dans la louverie .….…
httpv://www.youtube.com/watch?v=4IxJnLjV_i4
Bref, en résumé, comment se fait-il qu’elle ait pu (toute une équipe) réaliser une telle émission, au nez et à la barbe du service public_au privé ?!…
httpv://youtu.be/IFC5anQ-iHk
« L’un des plus beaux discours de lucidité de notre époque » :
httpv://www.youtube.com/watch?v=uR1rMR2VAGc
Excellent !
Fable de La Fontaine : Le savetier et le financier
Éloge de l’oisiveté [et de la pauvreté]
httpv://youtu.be/iUMT3eCHEtM
Pour ceux qui aiment les Fables de La Fontaine, moi, ma préférée est
« Les Grenouilles qui demandent un roi » :
httpv://www.youtube.com/watch?v=T‑o9cEJUgKQ
Pour rester libre, il faut être sans cesse en garde contre ceux qui gouvernent : rien de plus aisé que de perdre celui qui est sans défiance ; et la trop grande sécurité des peuples est toujours l’avant-coureur de leur servitude.
Mais comme une attention continuelle sur les affaires publiques est au-dessus de la portée de la multitude, trop occupée d’ailleurs de ses propres affaires, il importe qu’il y ait dans l’État des hommes qui tiennent sans cesse leurs yeux ouverts sur le cabinet, qui suivent les menées du gouvernement, qui dévoilent ses projets ambitieux, qui sonnent l’alarme aux approches de la tempête, qui réveillent la nation de sa léthargie, qui lui découvrent l’abîme qu’on creuse sous ses pas, et qui s’empressent de noter celui sur qui doit tomber l’indignation publique. Aussi, le plus grand malheur qui puisse arriver à un État libre, où le prince est puissant et entreprenant, c’est qu’il n’y ait ni discussions publiques, ni effervescence, ni partis.
Tout est perdu, quand le peuple devient de sang-froid, et que sans s’inquiéter de la conservation de ses droits, il ne prend plus de part aux affaires : au lieu qu’on voit la liberté sortir sans cesse des feux de la sédition.
Jean-Paul Marat, « Les chaînes de l’esclavage » (1774).
http://classiques.uqac.ca/classiques/marat_jean_paul/chaines_esclavage/chaines.html
Nous avons les veilleurs du net, qui font ce qu’ils peuvent avec les infos qu’ils ont et les moyens de diffusion dont ils disposent.
Marat nous souffle qu’ils devrait y en avoir aussi dans l’institution.
Je les vois armés de mégaphones et accompagnés de perceurs de coffres 😉
Etienne nous souffle que ceux là pourraient être tirés au sort.
Combiner ces trois avancées serait clairement de nature à limer les abus jusqu’à la corde ( et l’incompétence des élites, souvent négligée dans le débat ) .
Quid de la télé ( l’injecteur de pensée directement dans la soupe du soir ), devrait elle relayer les alertes sans les mécanismes édulcorants usuels ?
A l’atelier du 31 août à St André nous avons abordé la question de la transparence des appels d’offre. des vigiles incorruptibles, donc tirés au sort et à mandat court seraient ici bienvenus.
superbe, il y a des êtres comme cela. Ils sont nés avec ce sens de flairage de loin. Dans l’antiquité, dans le théâtre grec, ce sont les coryphées – ce n’est absolument pas le même sens que celui qu’on donne aujourd’hui à une coryphée (= spécialiste de quelque chose) .
Un état qui fonctionne humainement aura ces gens dans leur sein. Actuellement, ils sont officiellement méprisés (complotistes).
pas « complotistes », conspirationistes
En parlant de complot, je reviens sur cette notion à la mode.
Conspirationniste = chercheur de vérité
Quand le peuple commence à réfléchir, ça devient gênant pour certains.
Le mensonge qui rassure vaut mieux qu’une vérité qui dérange.
Dans une démocratie, chacun a le droit d’avoir sa propre idée, le débat et la critique remplacent la censure.
Si la recherche de la vérité devient illégale, le pouvoir judiciaire n’a plus de raison d’être.
Un PDG qui n’a pas sa langue dans sa poche !
https://vimeo.com/116748738
FILOCHE l’affirme,
le chômage est voulu
httpv://vimeo.com/122334314
Pourquoi y‑a-t-il des pauvres ? – pour qu’il y ait des esclaves qui créent du luxe, de l’ascendance et du temps de paresse pour les oisifs au mépris arrogant.
Peur-intimidation – chantage – persuasion-domination-manipulation-propagande- endoctrinement,… – autant d’outils de pression des dominants avides pour arriver à leur fin