Quelle démocratie voulons-nous aujourd’hui ? Rdz-vs à Aix-en-Prov, le 23 sept, avec F. Bosqué (Tera)

17/09/2014 | 10 commentaires

Vous vous sou­ve­nez que j’ai ren­con­tré Fré­dé­ric Bos­qué lors de l’U­ni­ver­si­té d’é­té du Reve­nu de Base (ici, la vidéo de notre entre­tien).

Page Face­book du pro­jet Tera.

Je vais retrou­ver Fré­dé­ric à Aix-en-Pro­vence mar­di pro­chain (à 19h30, après les cours), pour une « double conférence/débat » (qui se dérou­le­ra peut-être en « dialogue/débat », on verra 🙂 )

Ce sera au 385 rue Ser­pen­tine, 13510 Éguilles.

Au plai­sir d’y retrou­ver plein de gen­tils virus pro­ven­çaux — avec leurs voi­sins, à démo­cra­ti­que­ment contaminer 🙂 

Étienne.

Pour m'aider et m'encourager à continuer, il est désormais possible de faire un don.
Un grand merci aux donatrices et donateurs : par ce geste, vous permettez à de beaux projets de voir le jour, pour notre cause commune.
Étienne

Catégorie(s) de l'article :

10 Commentaires

  1. reynier

    Bon­jour Mr Chouard,
    cette confé­rence est ouverte à tous ? et il faut s’y ins­crire ou venir à l’improviste ?
    j’ai­me­rais beau­coup y par­ti­ci­per et attends votre réponse.

    Mer­ci d’avance

    Réponse
  2. alix

    J’ai assis­té à cette soi­rée consti­tuante, ma première.
    ‑J’ai été agréa­ble­ment sur­prise de voir une mixi­té homme/femme, qui se fait natu­rel­le­ment, pour moi un bon signe, signe d’équilibre.
    ‑C’é­tait une soi­rée décon­trac­tée en toute sim­pli­ci­té, avec des dis­cus­sions sans com­plexe et ouvertes à tous.
    ‑J’ai com­pris que même si Etienne Chouard fait l’ef­fet d’un mes­sie (plu­tôt que d’une vierge 😉 , il faut aller à l’en­contre de cette ten­dance natu­relle à cher­cher un « maître » plus sympa!!!
    Le mes­sage c’est : lisez, pen­sez, dis­cu­tez, écri­vez et par­ta­gez, pas idolâtrez.
    ‑Pour la lec­ture, j’ai noté :
    « la socié­té contre l’é­tat » de Pierre Clastres,
    « Marat » de Massin,
    « l’é­vo­lu­tion du capi­ta­lisme » de Rimbert/Pierre(?)
    – Enfin, en ce qui concerne le cas Atta­li, dans son livre « une brève his­toire de l’a­ve­nir », il parle de la fin des gou­ver­ne­ments tels qu’ on les connait puis d’hy­per­dé­mo­cra­tie … une autre éven­tuelle piste de « riposte »?… 

    Vir­gi­nie

    Réponse
  3. Virus Emergent

    Bon­jour,

    J’é­tais pré­sent à cette très inté­res­sante ren­contre qui a per­mis des dis­cus­sions ouvertes. J’ai remar­qué qu’il y avait ini­tia­le­ment un micro et une camé­ra. Savez-vous si l’en­re­gis­tre­ment a été trai­té et s’il est dis­po­nible ? Si oui, où ?

    VE

    Réponse
    • etienne

      Bon­jour « VE ».
      Je n’ai pas (encore) de nou­velles de cet enre­gis­tre­ment. Il fau­drait deman­der aux jeunes gens de Tera. Ceux qui s’oc­cu­paient de fil­mer s’ap­pellent Antoine et Étienne, il me semble.

      Réponse
  4. Yéti

    Marx explique l’at­trait de la loto­cras­sie enfan­tine pour benêt : 

    « Un homme ne peut pas rede­ve­nir un enfant sans retom­ber en enfance. Mais ne se réjouit-il pas de la naï­ve­té de l’enfant, et ne doit-il pas lui-même aspi­rer à repro­duire, à un niveau plus éle­vé, la sin­cé­ri­té de l’enfant ? Est-ce que, dans la nature enfan­tine, le carac­tère propre de chaque époque ne revit pas dans sa véri­té natu­relle ? Pour­quoi l’enfance sociale de l’humanité, au plus beau de son épa­nouis­se­ment, n’exercerait-elle pas comme une phase à jamais dis­pa­rue un éter­nel attrait ? » 

    L’En­fant est le Sur­homme de Nietzsche, mais benêt n’est pas un sur­homme, il ne sait plus jouer à la loto­cras­sie, car il n’a plus d’imaginaire.

    La loto­cras­sie ne va rien chan­ger à La Machine, cette super­struc­ture tech­no­lo­gie essence du libé­ra­lisme. Elle ne peut qu’­hy­po­sta­sier Sa socié­té civile démo­cra­tique, la bête sau­vage, d’un nou­veau purinement. 

    « Pas vrai bobo ? »

    Réponse
  5. Ana Sailland

    De la rigi­di­té de la loi.
    Loi ver­sus conscience et libre arbitre.

    Que ce soit en démo­cra­tie ou sous un régime auto­ri­taire, la loi a sys­té­ma­ti­que­ment le carac­tère impé­ra­tif et incontournable.

    1er cas : Si sur un thème don­né aucune loi n’est pro­mul­guée ( ça devient très rare hihi et « on » légi­fère sur tout et n’im­porte quoi), alors pour ce point pré­cis liber­té demeure, et seule la conscience du citoyen indi­vi­du décide de ce qui peut ou doit être fait, ou non fait.

    2ème cas : Sur un thème don­né une loi a été pro­mul­guée. Dès cet ins­tant, chacun(e) est tenu de res­pec­ter la loi, de s’y plier, de l’in­té­grer dans son « logi­ciel », et en plus, nul n’est cen­sé igno­rer ce qui le contraint ou le guide. Sur ce point pré­cis, la conscience indi­vi­duelle n’est plus aux manettes, le libre arbitre est nié, ain­si que la responsabilité.

    Les anar­chistes trouvent ça insup­por­table, et on les com­prend, même si on ne sait « résoudre ».

    Ici s’a­morcent les débats sur « légal » ou « légitime ».
    Ici s’a­morce la ques­tion de l’ob­jec­tion de conscience.
    Ici s’a­morce la notion de droi/devoir de désobéissance.
    Rap­pe­lons nous le pro­cès de Nuremberg.
    Et d’autres.

    Et puis on argu­mente par­fois sur « l’es­prit du législateur ».

    Mais ces ques­tions de conscience et de libre arbitre face à la loi, ou face à l’au­to­ri­té qui écrit la loi ou la fait appli­quer, mais aus­si ces ques­tions rela­tives au devoir de conscience du mili­taire ou du poli­cier, mais n’ou­blions pas le lam­pion ici ou là qui sou­mis à injonc­tion com­met tran­qui­lou ce qu’il détes­te­rait subir, sont plus phi­lo­so­phiques que « légales », et en géné­ral ne sont abor­dées dans le prag­ma qu’a­près le crime d’o­béis­sance, quand on s’a­per­çoit, mais un peu tard, que le légal peut être illé­gi­time, plus sou­vent qu’à son tour.

    Il manque donc au concept de loi un levier des vitesses, une gra­dua­tion dans l’in­ten­si­té du devoir.
    Je ne vais pas ce soir en décli­ner la méca­nique, j’en serais inca­pable, je sème juste l’idée.

    Il pour­rait y avoir des lois abso­lues et des lois molles, sortes de recom­man­da­tion en vue de créer une cer­taine harmonie.

    La ques­tion de l’ob­jec­tion de conscience me semble pri­mor­diale bien que déli­cate à traiter.
    Un CRS qui refuse une fois de char­ger perd il son emploi ? Voi­là une vraie bonne question.
    Car on sait l’im­por­tance de la crosse en l’air lorsque souffle un vent de liberté.

    Allez, avant les doux rêves de la nuit, une méchante ques­tion : Doit on payer l’in­té­gra­li­té de l’im­pôt quand une par­tie est consa­crée à l’in­dus­trie de l’armement ?

    Réponse
    • Katharina

      je trouve une très bonne ques­tion. Bonne nuit !

      Réponse
    • Katharina

      ce serait un rêve, oui, ce CRS qui ne tire pas « pour une fois », mais comme disait Paso­li­ni en mai 68 : « J’ai plus de sym­pa­thie pour les CRS qui sont tous des fils de pay­sans que pour les soi-disant révo­lu­tion­naires qui sont des fils de notaires. »

      Vu de la pers­pec­tive fric dans le fond et famille dans des pays sûrs, aucun pro­blème. Vu par la pers­pec­tive pas d’argent, aucune famille dans des pays sûrs, c’est un acte d’ex­trême cou­rage (voir Man­de­la = 20 ans de pri­son , mais quand-même assuarnt la vie de sa famille, voir Havel = 6 ans de pri­son, pas d’en­fants, reve­nu par ses pièces jouées à l’é­tran­ger) et non un choix de consommation.

      Donc je pro­pose : au lieu d’ac­cu­ser les vic­times du sys­tème d’a­voir « tiré », veuillez please accu­ser ceux qui (par les moyens et par la famille dans des pays sûrs) auraient pu tout chan­ger, mais tout : sim­ple­ment en vivant et lut­tant pour un autre sys­tème au lieu de conti­nuer à accu­mu­ler et à accu­mu­ler, et à accu­mu­ler et à sau­ver leurs peaus. 

      Il ne faut pas ima­gi­ner que l’é­lite des nazis était d’o­ri­gine du peuple. Mais non, c’é­taient des nobles, des fils de grande bour­geo­sie. Vous saviez pas cela ?

      Réponse
      • Ana Sailland

        Katha­rin­na , « Il ne faut pas ima­gi­ner que … » »> il faut sur­tout ne pas entrer en oppo­si­tion sur ce qui n’est pas écrit. Ce serait dommage.

        Réponse

Laisser un commentaire

Derniers articles

Ateliers constituants en Gironde le 13 avril

Ateliers constituants en Gironde le 13 avril

Je serai à Gradignan, en Gironde, le 13 avril prochain pour des ateliers constituants d'un genre nouveau en matinée, suivis d'une conférence sur le thème de l'instauration d'une première démocratie. 5 tables de 10 personnes réfléchiront sur un sujet donné pour rédiger...