ÉTIENNE CHOUARD EST-IL UN GOUROU DE LA DÉMOCRATIE ?

29/04/2014 | 25 commentaires

Mer­ci à vous, bande de virus, qui m’ai­dez tant à progresser.

Avec l’an­ti­dote uni­ver­sel anti-voleurs-de-pou­voirs qu’est le tirage au sort, on va col­ler la crève au monstre oligarchique.

Ce qui va chan­ger le monde, c’est cette idée simple et puissante :
la Consti­tu­tion, c’est NOTRE affaire !
________

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https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​2​4​9​7​7​3​2​4​5​7​317

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Étienne

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25 Commentaires

  1. Marie

    Etienne est un être pro­fon­dém­ment humain, qui par­tage avec tout le monde, et du coup ça laisse pas indif­fé­rent, ni ceux qui aiment, ni ceux qui pour­raient s’en vou­loir d’être si médiocre et indigne de ne pou­voir sou­te­nir un regard clair et sain. Ils cri­tiquent au lieu d’en prendre de la graine, pcq ça leur deman­de­raient trop d’ef­fort de s’a­mé­lio­rer. Pour­tant vou­loir et prendre la déci­sion est le pas le plus dif­fi­cile à faire, car ensuite ça devient une ques­tion de dis­ci­pline. Pour­quoi ne pas déci­der une fois pour toute d’ar­rê­ter de se men­tir. L’hu­ma­ni­té va mal, à quand le chan­ge­ment intime pour cha­cun per­son­nel­le­ment ? A se voir une fois sin­çè­re­ment tel que l’on est, avec ses défauts et ses qua­li­tés, sans se men­tir. Se lais­ser être qui l’on est sans paraître pour plaire, se don­ner de la ten­dresse au moins une fois par jour, se ren­con­trer soi-même, même si on a pas de temps, qui court très vite. Apprendre à s’ai­mer soi, se voir comme un enfant qui apprend, se prendre par la main, avec amour, celui que l’on a tou­jours atten­du. Si on ne le fait pas, per­sonne ne le fera ensuite, car le pre­mier pas, c’est l’en­fant qui doit le faire, pour apprendre à marcher.

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  2. grioune

    Le terme « gou­rou » qui est uti­li­sé dans tous les sens actuel­le­ment est à l’o­ri­gine un mot sans­crit com­po­sé de deux par­ties gou et rou. Gou signi­fie noir et rou signi­fie blanc : c’est celui qui fait pas­ser de l’obs­cu­ri­té à la lumière. Ce terme a été gal­vau­dé par l’ époque pour­rie que nous tra­ver­sons actuel­le­ment, qui salit tout ce qu’elle touche mais en est à ses der­niers sou­bre­sauts, je l’es­père. Recon­naître Etienne Chouard comme un gou­rou est donc une réa­li­té objec­tive mais le monde vicié actuel qui pour­rit beau­coup de choses fait que l’on se sent gêné lorsque l’on vous accole un nom pareil. Ce n’est pas grave, Etienne, mer­ci de continuer.

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  3. EFFAB

    Pour par­ler des vrais gourous…

    httpv://www.youtube.com/watch?v=vUsvjjQMXss

    … je trouve cette ana­lyse, cette hypo­thèse très intéressante…

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  4. EFFAB

    Un com­men­taire crous­tillant sur lequel je viens de tomber…

    ‘Flye me to The moon’ :

    Bon­jour Etienne, j’ai une ques­tion à vous poser… rien à voir avec vos prises de posi­tions poli­ti­co-idéo­lo­gique !!! je res­sent comme une OVERDOSE de vous voir par­tout sur la toile, je ne remet pas en ques­tion vos pro­pos mais j’en arrive à ne plus pou­voir regar­der de vidéos dans les­quels vous appa­rais­sez ! je n’en peux plus !!! alors on me dira « bha ne les regardes pas  » mais le pro­blème c’est que je voie votre tronche par­tout comme BHL !!! OVERDOSE !!!!

    https://​you​tu​.be/​l​b​S​v​4​a​e​7​rI0

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  5. Yéti

    Un dis­ciple sou­fi avait une telle confiance dans son gou­rou qu’il esca­la­dait les mon­tagnes, mar­chait sur l’eau, igno­rait les braises, juste un psal­mo­diant le nom du gou­rou, « Chou­rad ! Chourad ! ».
    Chou­rad se crût tout puis­sant et vou­lut fran­chir un fleuve impé­tueux en criant : « Moi ! Moi ! ». Et se noya.

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  6. Yéti

    Un gou­rou anar­chiste apprit qu’un de ses dis­ciples, des plus bobo, fai­sait une grève de la faim et s’en­quit de la raison :
    _ « C’est pour lut­ter contre mon moi égoïste, et lais­ser la nour­ri­ture aux pauvres du Monde »
    dit le benêt
    _« Oui c’est une chose très difficile »
    répon­dit le maître,
    … « sur­tout l’es­to­mac vide »

    Réponse
  7. Yéti

    Un gou­rou de la Psy­ka (mys­tique juive), deve­nu riche (pléo­nasme) se mit au ski. Trop nul il glis­sa dans un ravin et res­ta accro­ché à un petit arbuste au des­sus d’un pro­fond pré­ci­pice et se mit à hurler :
    _« Au secours ! Y a quelqu’un ? »
    Alors une voix d’outre tombe répondit :
    _« Confiance mon fils, je t’en­voie deux anges qui te ramè­ne­ront sur la piste »
    Le gou­rou réflé­chit un moment puis cria :
    -« Y a quel­qu’un d’autre ? »

    Réponse
  8. Yéti

    Un gou­rou du boboisme vert entou­ra sa belle vil­la de pan­neaux pho­to­vol­taïques chi­nois qui pro­di­guèrent plus de CO2 durant leur fabri­ca­tion qu’il ne purent jamais en économiser.

    Réponse
  9. Yéti

    Les adeptes d’un grand gou­rou com­mu­niste, dépi­tés de ne pou­voir déclen­cher la révo­lu­tion­naire, lui deman­dèrent conseil :
    _« Maître du Grand Marx, com­ment mobi­li­ser le peuple ? »
    _« Cui­si­nez toutes les volailles, cochons, din­dons, du Peuple, pour que le comi­té révo­lu­tion­naire puisse festoyer. »
    Inter­lo­qués mais dis­ci­pli­nés les mili­tants obéirent … mais la révo­lu­tion ne vint pas :
    _« Maître le peuple ne se révolte pas »
    _« Ame­nez, toutes les fraises, le lait, le beurre, les fram­boises, vider les vignes pour faire du vin, abat­tez les ver­gers pour faire du cidre, que le comi­té révo­lu­tion­naire festoie. »
    Fou­tu pour fou­tu, l’a­vant garde du pro­lé­ta­riat finit d’affamer celui ci … et après la grande bom­bance du comi­té, la révo­lu­tion advint.

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    • Yéti

      « C’est tou­jours comme ça quand les ventres sont vides, je ne sais pas trop pour­quoi, c’est comme quand j’é­tends mon uni­forme sur la corde à linge, il pleut sys­té­ma­ti­que­ment. » remar­qua le gou­rou marxiste.

      Réponse
      • Yéti

        Mieux :
        « C’est com­ma ça, quand j’ai une indi­ges­tion il y a la révo­lu­tion, c’est comme quand j’étends mon uni­forme sur la corde à linge, il pleut sys­té­ma­ti­que­ment. » remar­qua le gou­rou marxiste.

        Pour la machine à café des esclaves

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        • Yéti

          Pré­ci­sion pour le tiré au sort un peu limi­té (ça peut arri­ver): c’est Dieu qui fait pleuvoir

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  10. Yéti

    Un jour un gou­rou loto­crate ren­con­tra un gou­rou nazi et lui dit :
    _ « J’ai fait 10 fois plus de dis­ciples que toi ce mois ci »
    _« C’est vrai, je n’en fait qu’un »
    répon­du ce der­nier, puis ajouta :
    …« mais c’est un SA »

    Réponse
  11. Yéti

    Une vieille ban­quière affo­lée se pré­ci­pite au commissariat :
    _ « Faites quelque chose ! Un gou­rou bau­dru­cho­nien vient de ramas­ser un couteau ! »
    _« Ne vous inquié­tez pas … »
    répon­dit le commissaire,
    … « tant que ce n’est pas un homme »

    Réponse
  12. Yéti

    C’est encore un gou­rou juif, Simon, mais de la finance cette fois, très riche (tou­jours pléo­nasme), et qui vit super­be­ment. Putes DSK, chaus­sures Dumas, cireur Morelle, éphèbes Lang, etc …
    Mais un jour l’illu­mi­na­tion l’at­teint, et il décide de tout don­ner et de vivre pau­vre­ment au ser­vice des mal­heu­reux. Il garde juste de quoi ache­ter un billet d’a­vion, et part rejoindre mère Thé­ré­sa. Il arrive pieds nus, dépe­naillés, hir­sute dans le bidon-ville. Et là un camion l’écrase.
    Les badauds vont le voir, par curio­si­té, et il l’en­tendent geindre dans son agonie :
    _ « Dieu, pour­quoi m’as tu fait cela, le jour où j’al­lais aider mon prochain ! »
    Au grand éton­ne­ment de la foule, les nuées s’ouvrèrent et une voix sépul­crale répli­qua embarrassée :
    _ « A fran­che­ment par­ler, Simon, je ne t’a­vais pas reconnu … »

    Réponse
    • Yéti

      C’est encore un gou­rou juif, Simon, mais de la Psi­ka cette fois, très pauvre, et qui vit dans le désert. Bouf­fant des scor­pions, hir­sute, sale , etc …
      Mais un jour il trouve un tré­sor, et il décide de vivre la grande vie sur la Côte d’Azur .…

      (à adap­ter en fonc­tion du public et du gou­rou qui raconte l’his­toire. Dans les 2 ver­sions un locu­teur goyim risque la taule)

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  13. Yéti

    Un benêt bobo qui vou­lait connaître le sens du mot « sto­cho­cra­tie » alla voir un grand gou­rou du mys­ti­cras­sisme qui se nom­mait Lotos. Ce der­nier lui répondit :
    _« Ochlo­cra­tie me pren­drait 2s à t’ex­pli­quer, mais sto­cho­cra­tie 40 ans »
    Le bobo fût dépi­té car il n’a­vait pas 40 ans à consa­crer à cette étude, il y avait ‘Les Mar­seillais’ ce soir là à la télé. Voyant le décou­ra­ge­ment du bobo, le gou­rou ajouta :
    _« Mais je connais un gou­rou, Chouar­das, qui peut te l’ex­plique en 5mn »
    et Lotos don­na l’a­dresse au bobo qui trou­va le grand mes­sie Chouar­das en posi­tion du Lotus, devant une grande roue de tom­bo­la dans son salon. Inti­mi­dé il lui deman­da quand même la signi­fi­ca­tion de la mys­té­rieuse sto­cho­cras­sie. Chouar­das, d’une voix enrouée ânonna :
    _« C’est … la jus­tice pour tous. »
    _« Et c’est quoi la jus­tice pour tous ? » deman­da le bobo sans vergogne.
    _« Ah … ça … il me fau­drait 40 ans pour te l’expliquer »

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  14. Yéti

    Dans une réserve sou­chienne, un vieux pay­san, un peu sor­cier, sur un vieux rocher, regarde deux vaches brou­ter, une noire et une blanche. Appa­rem­ment sans rien faire. Arrive un bobo free­bi­ke­coun­try­man, venu s’aé­rer le week-end de son ergas­tule mulo­tienne. Il lui avait fal­lu mon­ter une longue cote et il décide de s’ar­rê­ter pour boire un peu du Red­bull Biker Spe­cia­li­zed, car il le veau bien
    Vou­lant enga­ger la conver­sion par inté­rêt eth­no­lo­gique, le bobo vert demande au vieux souchien :
    _« Elles mangent bien les vaches ? » (une ques­tion philosophique)
    _« Laquelle ? » mar­monne le vieux paysan.
    Un peu décon­te­nan­cé, le bobo répond au hasard (enfin pas vrai­ment, par réflexe pav­lo­vien anti-raciste):
    _« La noire ? »
    _« La noire oui » répond le local
    _« Et la blanche ? »
    _« La blanche aussi »
    Le bobo se demande si en fran­çais (langue benête antique) il y a une sub­ti­li­té … et donc par curio­si­té anthro­po­lo­gique conti­nue la conversation :
    _« Et elles font beau­coup de lait ? » (à cette époque le bobo sait encore que le lait sort des vaches)
    _« Laquelle ? » mar­monne le vieux paysan.
    _« La noire ? »
    _« La noire oui » répond le local
    _« Et la blanche ? »
    _« La blanche aussi »
    Après ce cut-and-paste le bobo se demande si le vieux sou­chien n’est pas un peu limi­té. Passe un long moment à admi­rer l’ho­ri­zon, les grues fami­lières du grand béton­nage Duflot béton­nant de belles colo­nies mel­ting-potes du Grand Rem­pla­ce­ment. Puis le bobo tou­jours par curio­si­té anthro­po­lo­gique, et un peu condes­cen­dant, demande au vieux gâteux :
    _« Pour­quoi vous me deman­dez tou­jours laquelle ? »
    _« Parce que la noire m’ap­par­tient » bou­gonne le local.
    Après un moment de réflexion, avec un peu d’ap­pré­hen­sion, le bobo vert enchaîne :
    _« Et la blanche ? »
    _« La blanche aussi » 

    « Le hid­jab emmè­ne­ra petit sou­chien pour sa sor­tie d’école » 

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/28/01016–20141028ARTFIG00374-ecole-les-meres-voilees-pourront-accompagner-les-sorties.php

    illus­tra­tion :

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  15. Yéti

    Un jour, dans le TGV en 1ère classe, le gou­rou Chouard ren­con­tra Atta­li, cas­tiste de la Plou­to­cra­tie Sexia­liste de la pire espèce. Ce fameux khan du Glo­bal­State gôôô­chiste deman­da au gourou :
    _« Croyez vous que la vraie démo­cra­tie existe ? »
    _« Non » répon­dit Chouard sans hésiter.
    A la des­cente du train, un bobo de 1ère, qui avait enten­du la réponse, et très éner­vé, inter­pel­la Chouard :
    _« Croyez vous que la vraie démo­cra­tie existe ? »
    _« Oui » répon­dit Chouard sans hésiter.
    _« Mais vous avez dit à Atta­li le contraire ! »
    _« Vrai », répon­dit le gou­rou, « mais Atta­li ne vient pas à mes conférences. »

    http://​www​.tv5​monde​.com/​T​V​5​S​i​t​e​/​u​p​l​o​a​d​_​i​m​a​g​e​/​i​n​f​o​s​/​d​i​l​e​m​_​p​h​o​t​o​_​1​6​6​9​_​T​V​5​2​9​1​0​1​4​.​jpg

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  16. Yéti

    Un moine gou­rou du Zen se met au ski. C’est le prin­temps, presque l’é­té. Trop nul, il glisse dans un ravin et reste cram­pon­né à un petit arbuste (le même que pré­cé­dem­ment), sus­pen­du au des­sus du gouffre mor­tel. Arrive un yéti qui com­mence à lui taper sur les doigts (le yéti n’aime pas les jaunes sur son ter­ri­toire, à l’é­tran­ger il s’en fout). Puis des gen­tilles ger­boises com­mencent à gri­gno­ter les racines de l’ar­buste. Des chou­cas déchirent son sac pour lui piquer son casse-croute.
    Passent des abeilles gor­gées de miel qui en laisse tom­ber des gouttes.
    Alors le moine zen tend une main pour en goû­ter la saveur.

    « SOS racisme … SOS Baleines… Ambi­guï­té … appel sub­li­mi­nal à sau­ver le racisme. » Bau­drillard com­prend l’i­diot utile gôôô­chiste et son gou­rou capitaliste 

    http://​www​.tv5​monde​.com/​T​V​5​S​i​t​e​/​u​p​l​o​a​d​_​i​m​a​g​e​/​i​n​f​o​s​/​d​i​l​e​m​_​p​h​o​t​o​_​1​6​5​6​_​T​V​5​1​0​1​0​1​4​.​jpg

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  17. Yéti

    A la ter­rasse d’un café de la capi­tale du Paris­tan, 4 gou­rous dis­cutent du moment exact où com­mence la vie du benêt :

    _« Quand la semence de l’homme féconde l’œuf de la femelle » affirme le très vieux théo­lo­gien de la sco­las­tique, qui d’ailleurs est mourant.

    _« Non, quand le gode-bébé sort de l’u­té­rus de la mère por­teuse louée » affirme le gou­rou gôôô­chiste droit­del­hom­miste 68ard pédé­raste, plus très vert.

    _« Oh non ! » remarque d’un air connais­seur, le jeune Sei­gneur Capi­ta­liste dyna­mique, pro­prié­taire d’une ferme d’u­té­rus thaï­lan­dais , « seule­ment quand le pro­duit a la conscience de classe de lui-même, 4–5 ans, pas avant. »

    _« Ah pas du tout ! » pro­teste le rab­bin grand maitre de la Psy­ka, à l’âge indé­fi­nis­sable, « La vie com­mence quand les enfants sont par­tis et que le chien est mort. »

    « Le libé­ra­lisme n’a pas le moindre point com­mun avec la liber­té. Sa liber­té n’est que la liber­té pour l’individu de deve­nir un homme moyen » Arthur Moeller

    http://​www​.tv5​monde​.com/​T​V​5​S​i​t​e​/​u​p​l​o​a​d​_​i​m​a​g​e​/​i​n​f​o​s​/​d​i​l​e​m​_​p​h​o​t​o​_​1​6​5​4​_​T​V​0​8​1​0​1​4​.​jpg

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  18. Yéti

    Une grande expé­di­tion de loto­crates fût orga­ni­sée en Antarc­tique, par le grand gou­rou lui-même, pour une grande étude com­pa­ra­tive de l’o­chlo­cra­tie pin­goui­nesque (aux frais du contri­buable, comme Bor­lo où Car­ri­gnon au Groen­land). Les grands bobos embar­quèrent donc dans un grand paque­bot pour gros tou­ristes amé­ri­cains à Pun­ta Arena.
    Mais le grand anthro­po­logue de l’his­toire fût un perroquet …

    Pour dis­traire les bido­chons, du ham­bur­ger, où de la méta­phy­sique loto­crate, un illu­sion­niste devait faire un numé­ro avec un per­ro­quet. Mais celui ci mou­rut de dépres­sion dès le lar­gage des amarres (la nos­tal­gie de son chaud pays natal avant son émi­gra­tion de la traite ani­male capi­ta­liste bau­dru­cho­nienne, et cette météo tou­jours pour­rie). Les bobos avaient remar­qué que le vieux capi­taine chi­lien avait aus­si ce genre de bes­tiole, et le signa­lèrent au magi­cien embar­ras­sé, (en benêt, avec des « os » et des « a » à la fin de tous les mots, mais le magi­cien com­prit). Ce der­nier deman­da donc au capi­taine s’il pou­vait emprun­ter son per­ro­quet pour une repré­sen­ta­tion. Le capi­taine répon­dit qu’il fal­lait le deman­der à l’a­ni­mal, démo­cra­ti­que­ment … que lui ne vou­lait abso­lu­ment pas s’en mêler, connais­sant le carac­tère psit­ta­ci­forme. Le magi­cien consul­ta donc le per­ro­quet, grin­cheux et d’un âge cer­tain, qui lui deman­da en retour de quoi il en retournait :
    _ « Presque rien » expli­qua le magi­cien, « à un moment don­né je te fais dis­pa­raître et c’est tout »

    _ « Pas ques­tion » pro­tes­ta le vola­tile, « Je ne veux abso­lu­ment pas dis­pa­raître ! Et puis quoi encore ! » 

    L’illu­sion­niste pala­bra lon­gue­ment, se répé­tant maintes fois pour expli­quer le tour, et fina­le­ment le per­ro­quet accep­ta contre 10 caca­huètes (salaire décent pour un tra­vailleur déta­ché). Pen­dant ce temps le capi­taine, qui avait pris du retard sur le pro­gramme traine-couillons, fit lan­cer à fond les chau­dières ultra-modernes au char­bon éco­lo (comme la lignite teu­tonne qui sert à la tran­si­tion éner­gé­tique de bobo vert qui a peur de son can­cer nucléaire). Alors que les bobos loto­crasses regar­daient, béas, le tour incroyable qui consis­tait à faire dis­pa­raître un per­ro­quet sous une petite bur­ka droit­del­hom­miste, les chau­dières explo­sèrent, cou­lant le navire en 5mn. La loto­cras­sie était irré­mé­dia­ble­ment per­due pour l’Hu­ma­ni­té, au fond de la mer d’Admunsen.

    Plus tard les secou­ristes chi­liens ne retrou­vèrent aucun sur­vi­vant, excep­té un per­ro­quet tout éner­vé, qui mar­chait de long en large sur une plaque de glace à la dérive, en bougonnant :

    _« Mais quel jeux de cons ! Quel jeux de cons ! »

    « L’en­quête Mon­do­Vi­sion 2013, montre que benêt est de plus en plus indi­vi­dua­liste, l’État n’é­tant même plus une assu­rance. Tous des autres, cha­cun pour soi, pour­boire à La Baudruche. » 
    Sei­gneur Capi­ta­liste anonyme

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  19. Yéti

    Le fameux Grand Hôtel Atta­lux était pour­vu de tout le confort, mais sus­pen­du au bord d’un abîme, d’un néant, de l’ab­surde aurait-on pu dire.

    Le spec­tacle quo­ti­dien de ce grand vide, situé entre la qua­li­té de la cui­sine où tra­vaillait les plon­geurs nègres illé­gaux, et le cha­pi­teau de la salle des orgies, ne pou­vait que rehaus­ser le plai­sirs que trou­vaient les Sei­gneurs Capi­ta­listes à ce confort raffiné.
    Aqui­no Morel­lius, vau­tré sur sur fau­teuil de séna­teur, se fai­sait cirer ses chaus­sures par un petit nègre ame­né tout exprès par Lucius Bau­dru­cho­nus, qui regar­dait pen­sif le grand vide.
    Sur la scène dan­sait une faran­dole de hob­bits. L’œil d’aigle d’A­qui­li­no put faci­le­ment lire sur la petite rotonde adja­cente, l’af­fiche du pro­gramme des spec­tacles, « Niai­se­ries des bobos de gôôôche ». Bar­bus et en petites robes de mous­se­lines roses, les hob­bits se sui­vaient à la queue leu leu, la main gôôôche bran­lant leurs sexes en érec­tion, d’où leur appel­la­tion probablement.
    Aqui­li­no se deman­da ce que pou­vait signi­fier les paroles de leur chant, qui ryth­maient les petits bondissements :

    « Loto­cras­sie, si, si ! Loto­cras­sie ! si ! si ! »

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    • Yéti

      « Loto­cras­sie ! Ho ! Ho ! Loto­cras­sie ! Ho ! Ho ! »

      Lucius Mélan­cho­nius trou­vait ce beau chant très mélanchonique.

      « Il faut stop­per l’im­mi­gra­tion offi­cielle et clan­des­tine. Il est inad­mis­sible de lais­ser entrer de nou­veaux tra­vailleurs immi­grés en France. » 
      Georges Mar­chais, le 27 mars 1980, à la porte des pan­tins de gôôôche.

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