Deuxième billet :
un nouvel épisode, tourné avec l’équipe « Devenons citoyens » :
Lien Facebook correspondant à ce billet :
https://www.facebook.com/etienne.chouard/posts/10152414564162317
Deuxième billet :
un nouvel épisode, tourné avec l’équipe « Devenons citoyens » :
Lien Facebook correspondant à ce billet :
https://www.facebook.com/etienne.chouard/posts/10152414564162317
Pour m'aider et m'encourager à continuer, il est désormais possible de faire un don.
Un grand merci aux donatrices et donateurs : par ce geste, vous permettez à de beaux projets de voir le jour, pour notre cause commune.
Étienne
Catégorie(s) de l'article :
L’enseignement secondaire (Alain, 1906) L’enseignement secondaire n’est pas démocratique du tout. Et en disant cela, je ne pense point aux opinions des professeurs ; elles sont tout à fait variées, et c’est tant mieux. Je pense à des traditions déjà anciennes, et qui...
Thomas Wroblevski a rendu possible ce MOMENT RARE de réflexion constituante entre un représentant (élu) et un représenté (électeur) sur quelques VICES GRAVISSIMES du processus électoral. Merci à lui 🙏 Étienne. https://www.youtube.com/watch?v=if9hm47-IXk Vidéo...
🙂 Il paraît que S/O est un code entre rappeurs... aucune idée du sens que ça peut avoir 🙂 https://www.youtube.com/watch?v=WX-cQdHa3RA Pensez à venir nous aider sur chouard.org/agir 🙏 Étienne.
Bienvenue sur WordPress, et longue vie à ce blog.
« Lorsque nous serons enfin sage, nous passerons de la compétition dans l’individualisme à l’individualité dans la coopération »
co-opération chanson de Colette Magny
Merci cher Etienne ! Pardonnez cette familiarité, mais cela fait tellement du « bien » d’entendre, enfin, quelqu’un de bon sens et qui nous remonte un moral passablement …en berne !
Ce qui m’a « interpelé » comme écrivent les snobs, c’est ce que vous venez de dire. Il faut écrire des articles pour hurler sa colère, se purger de toutes les agressions morales ou intellectuelles qui nous assaillent tous les jours !
Dans mon petit « coin » j’écris sur des blogs, sur « farce bouc » ect…J’ai initié une page « sauvons la France ». Travail d’amateur, et sûrement dérisoire ! Mais comme vous le dîtes, il faut se prendre en charge ! Et j’ai compris une chose importante. Il ne faut jamais être complice par le SILENCE : J’aime cette citation de Catherine de Sienne : « Ah ! Assez de silence ! Criez avec cent mille langues. Je vois qu’à force de silence le monde est pourri »
« s’aider sans rien demander en échange » . J’ai vraiment tiqué sur ce non sens anthropologique.
Étienne, je pense qu’il faudrait que tu lises « l’essai sur le don » de Marcel Mauss. Si l’acte de « donner » n’est pas fait dans la visée d’en obtenir directement un retour, il y a tout de même la perspective d’un retour dans la trilogie « Donner-savoir recevoir-rendre ». Ce n’est pas grave en soi qu’il n’existe pas de bonne action désintéressée si c’est, par exemple, un intérêt à la coopération et à la convivialité.
Bonjour,
Il serait bon aussi de lire « Essai contre le don » de F Lordon, cela donne un autre éclairage à celui de M Mauss.
http://www.laviedesidees.fr/Essai-contre-le-don.html
C’est un compte rendu mais cela permet de comprendre la pensée sur le don et ses enjeux.
Amitiés à tous
sophie
Dans Mauss apparaissent deux choses :
-Le don par frime , pour étaler sa force et ainsi obtenir un ascendant.
(((ça a au moins le mérite d’éviter l’élection et les lobbies hihi)))
-Le hau, qui est une notion animiste/chamaniste : il s’agit de l’esprit de la chose, mêlée de l’esprit de l’artisan, et du « donneur, esprit qui explique l’obligation de rendre la chose.
Or, même si nous nous en défendons, nous sommes animistes, c’est clair : qui ne garde pas en secret une mèche de cheveux ou une photo jaunie ?
Et, bien que peu perçue, c’est là l’une des raisons de l’obligation de rendre ( même chez nous qui sommes si loin des maoris) sous peine d’être poursuivi par l’esprit de la chose, ou l’esprit du « donneur », esprit ici incarné par les foudres de la justice qui masquent la dimension magique de l’obligation de rendre.
C’est donc là l’une des raisons du troc, en renfort de la peur d’être le dindon de la farce, peur qui pousse le donneur à n’être que prêteur …
Le troc a rendu la monnaie nécessaire, entre autres pour permettre et faciliter la reddition différée, mais pas que, et cela avec le cortège des misères et dysfonctions que l’on sait, et dont nous souffrons depuis 20000 ans.
Sortir de là, c’est quitter certaines peurs mentionnées plus haut, pour entrer dans le don sans contrepartie, acratopège, de source pure, sans jeu de pouvoir, sans la frime du système maori.
Les incredible edible démontrent que c’est une voie possible et viable ;
Todmorden a été une vraie réussite, non construite, spontanée, impulsée par la profondeur cachée de l’être.
Il s’agit d’une révolution qui représente une révolution psychanalytique de l’espèce, peut être la plus grande révolution de tous les temps, la plus salvatrice.
Qui comme par hasard est à peu près contemporaine de l’émission de l’idée du revenu inconditionnel.
Ce n’est probablement pas une coïncidence.
Je serais moins optimiste en ce qui concerne les gratiférias, du moins tant qu’elles correspondent à des vide greniers gratuits :
En tel cas, on ne donne pas, on se débarrasse.
C’est très différent …
J’avais impulsé (en 2012 je crois) une journée du don et avais à cette occasion envoyé l’injonction : ne donnez que ce qui va vous manquer 😉
Injonction peu suivie …
Mais il y avait quand même des cadeaux chouette, et je me souviens d’un jeune homme qui avait lorgné plusieurs heures un lecteur de DVD neuf, revenant 100 fois pour demander si c’était bien vrai qu’il pouvait le prendre.
Car il y a des blocages chez le receveur autant que chez l’émetteur !!!
(je donne des cours de math gratuits, et j’ai « donc » très peu d’élèves !)
Le don est trop facilement perverti.
L’ascendant qu’il confère au donneur est particulièrement piégeux.
Il faut être aux aguets de l’intérieur de nous pour débusquer le diable qui se déguiserait en saint.
Mais dans son état de joyau parfait, le don acratopège existe, bel et bien, il est en nous, cohabitant avec la pulsion contributive, l’un des moteurs de l’action de groupe.
A nous de le dégager de sa gangue.