Camille Case, poétesse et diseuse remarquable, nous invite à travailler ensemble sur les mots qui nous importent : « Place nette » et « Prise de sens »

27/06/2023 | 6 commentaires

Objet : déve­lop­per un réseau d’a­mis qui reçoivent des artistes chez eux le temps d’une soi­rée, ou pro­gramment des poètes et cher­cheurs qui ont des choses à dire, dans des salles de spec­tacles, des cafés, des lieux asso­cia­tifs actifs pour les recevoir.

Chers amis,

Je vou­drais aujourd’­hui vous par­ler de Camille Case, poé­tesse éton­nante, diseuse bou­le­ver­sante, une sla­meuse, et aus­si une cher­cheuse en matière de mots, à tra­vers un spec­tacle inter­ac­tif qu’elle appelle « Place nette » et des réflexions de groupe qu’elle appelle des ate­liers de « Prise de sens ».

Vous savez com­bien j’at­tache d’im­por­tance au fait (poli­tique) de remettre à l’en­droit tous les mots impor­tants — que les domi­nants ont mis métho­di­que­ment à l’en­vers, ce qui nous empêche lit­té­ra­le­ment de pen­ser — et donc de résister.

Cette cap­ti­vante artiste acti­viste réflé­chit sur les mots avec des outils qui me sont presque incon­nus, que je découvre et qui m’in­té­ressent beau­coup, et je sens que je dois l’ai­der car ses réflexions, ses expres­sions et ses méthodes me semblent pro­met­teuses et puissantes.

Alors, je vous signale son exis­tence et son tra­vail, elle vit à Bar­jols (83 Var), je vous trans­mets sa bio, quelques unes de ses vidéos, et j’in­siste sur­tout sur son appel : nous devrions l’in­vi­ter à venir tra­vailler chez nous, avec nous, dans notre quar­tier, dans notre immeuble, dans notre vil­lage, pour qu’elle nous aide à tra­vailler ensemble sur le sens com­mun des mots que nous uti­li­sons pour pen­ser et pour nous par­ler.

J’es­père que sa poé­sie vous ins­pi­re­ra comme elle m’inspire 🙂

Étienne.


D’a­bord, quelques courtes vidéos :

Extrait Quart d’heure Fémi­nin :

Camille Case dans le Métro :

HORS CASE N°1 :  avec Caro­line Bentz au piano :

HORS CASE N°2 :  avec Vincent Pom­me­reau  et son orches­trum (clip) :

Tes ailes :

Tra­vail avec les enfants à par­tir de l’œuvre de Michel Oce­lot, père de Kiri­kou et ami très proche (inter­ven­tion en classe entière) :

En plein confi­ne­ment : voyage iti­né­rant en Camil­lon sup­por­té par plus de 200 contributeurs :
https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/prise-de-sens-4cff2dc7-d1c7-4ca5-8832–7a50e977095c/tabs/news


BIO Camille Case : PLACE NETTE et PRISE de SENS :

BIO Camille Case PLACE NETTE et PRISE de SENS 1
BIO Camille Case PLACE NETTE et PRISE de SENS 2
BIO Camille Case PLACE NETTE et PRISE de SENS 1

 


Site web :
https://​camil​le​case​.com/

Pages Face­book :
https://​www​.face​book​.com/​s​l​a​m​c​a​m​i​l​l​e​c​ase
https://​www​.face​book​.com/​c​a​m​i​l​l​e​c​a​s​e​.​s​lam

Presse :
Le monde de Camille Case (La Dépêche, 19 août 2016)
La prise de sens, un nou­vel outil édu­ca­tif (Pres­sen­za, 4 nov 2022)
Camille Case – Sla­mer comme on res­pire : par néces­si­té… (Bigorre Mag)

Radio :
Camille Case, poé­tesse (Inter­view pour rdwa​.fr 107.5 FM)

Livres :
https://​camil​le​case​.com/​b​o​u​t​i​que


Calen­drier :

Jeu 12 juillet 2023 à Bar­jols : ate­lier d’e­cri­ture au Cercle de l’A­ve­nir à 18h

Dim16 juillet à Jouques, salon du livre /atelier et extrait spectacle
Dim 23 juillet a Bar­jols  »place nette » à 16h (festival#1 des trou­bades d’Elias)

Dim 30 juillet « place nette » à Ampus

Dimanche 6 juillet a Bar­jols Camille case et le col­lec­tif de  »la Foule » texte et musique croi­sés en impro

Spec­tacle et Prise de Sens à domi­cile / rdv

Contact 06 84 33 12 25

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Étienne

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6 Commentaires

  1. Étienne CHOUARD

    Calen­drier :
    . Jeu 12 juillet 2023 à Bar­jols : ate­lier d’écriture au Cercle de l’A­ve­nir à 18h
    . Dim 16 juillet à Jouques, salon du livre /atelier et extrait spec­tacle
. Dim 23 juillet à Bar­jols  »place nette » à 16h (festival#1 des trou­bades d’Elias)
    . Dim 30 juillet « place nette » à Ampus
    . Dimanche 6 juillet à Bar­jols Camille Case et le col­lec­tif de  »la Foule » texte et musique croi­sés en impro
    . Spec­tacle et Prise de Sens à domi­cile / rdv
    . Contact 06 84 33 12 25

    Réponse
  2. Étienne CHOUARD

    Camille Case : « La Prise de Sens est un jeu très très simple que j’ai inventé.
    Mais comme tout ce qui est à la pointe de la sim­pli­ci­té, c’est assez dif­fi­cile à expliquer.

    En gros :

    cha­cun autour de la table dresse une liste : 10 mots qui lui tra­versent l’es­prit, à par­tir d’un mot ini­tial proposé.

    Nous par­ta­geons chaque liste ensuite, sui­vant quelques règles assez neuves, que je vous expli­que­rai sur place.

    Une Prise de Sens, c’est un peu comme une prise de sang méta­pho­rique : un petit pré­lè­ve­ment fait sur un seul mot pour voir un peu com­ment il se porte.

    Les mots sont vivants et la lumière qu’ils nous font dépend de leurs états de san­té – en nous.

    Quand trop de mots impor­tants sont vidés de leur sens, ou quand des mots vides de sens occupent une place folle, l’Obs­cu­ran­tisme (qui rend les pires bar­ba­ries pos­sibles) est aux portes des esprits, et ce, en tout incons­cience collective…

    la bonne nou­velle – de mon point de vue de poète – c’est que nous pou­vons per­fu­ser, voire trans­fu­ser inté­gra­le­ment les mots de  »sens frais ».
    :⁠-⁠)

    Ma thèse, c’est que quand on réveille un mot, on réveille les gens, exac­te­ment au même endroit. Et que quand on en réveille un bon paquet ensemble, le monde change de face…
    Hmm..

    La Prise de Sens est une trou­vaille dont les ver­tus et les appli­ca­tions sont multiples.
    C’est une forme de soin dont l’a­ve­nir ‑et nous avec lui- avons très actuel­le­ment besoin.

    Je suis en train d’é­crire l’ou­vrage qui décrit cette pra­tique et l’é­tat d’es­prit qui va avec. l’in­ven­taire de ce que cela res­taure en soi et entre les gens est juste interminable ..:⁠-⁠)

    Au plai­sir de se ren­con­trer, le jeu­di midi à Bar­jols, ou n’im­porte où ailleurs à votre demande. »

    Camille Case

    Réponse
  3. Étienne CHOUARD

    Camille Case :

    « Prise de Sens
    (extrait ouvrage en cours)

    En amont de cette détox glo­bale et si néces­saire pour laquelle oeuvre Franck Lepage, il y a une conscience indi­vi­duelle à réveiller, celle de la valeur que cha­cun d’entre nous accorde aux mots, que nous avons tous en com­mun, quoi­qu’on dise.

    Chaque fois que l’on débat vive­ment sur un sujet avec quel­qu’un, ou quand on écoute des gui­gnols média­tiques se cou­per rageu­se­ment la parole, il se passe tou­jours la même chose : les gens s’é­crasent mutuel­le­ment les points de vue, parce qu’ils ne mettent pas du tout la même chose der­rière les mots.

    Alors, ils s’é­charpent pour rem­por­ter le pom­pon de la définition…

    C’est le prin­cipe d’une prise de pouvoir.

    Comme nous, les mots peuvent perdre des litres de sens en cas de bles­sure. ou avoir le sens conta­mi­né par des injonc­tions ou injec­tions (pour res­ter méta­pho­rique ) déci­dées par l’i­déo­lo­gie ambiante – poli­tique et marchande.

    Le sens, comme le sang dans nos corps est en per­pé­tuelle cir­cu­la­tion. A moins de col­ler un ‑isme au cul d’un mot, isme qui le fige en ins­ti­tu­tion assez rapi­de­ment et lui fait dire fina­le­ment le contraire de ce qu’il pré­tend fixer, les mots seront vivants tant que la langue sera vivante.

    Et per­sonne n’en aura tout à fait le même vécu.

    La vie des mots dans nos dic­tion­naires intimes condi­tionnent gran­de­ment nos exis­tences, que nous en ayons ou non conscience en fait.

     » Les mots savent de nous des choses que nous igno­rons d’eux  » (René Char)

    Consul­ter son dic­tion­naire intime, en com­pa­gnie d’autres per­sonnes est une aven­ture neuve, extra – ordinaire.

    L’ex­pé­rience d’une Prise de Sens
    autour d’une table révèle d’a­bord que per­sonne ne met la même chose der­rière un mot, et ça c’est assez drôle et curieux, mais ce n’est pas la seule source d’étonnement.

    L’exercice res­taure la saine curio­si­té de l’autre parce qu’on n’en attend pas moins de lui à notre égard, le goût de la réflexion ( jeu de miroir ) revient au galop, l’ex­pres­sion devient natu­rel­le­ment poétique.

    Il s’a­git de res­tau­rer la sin­gu­la­ri­té que l’é­cole publique nous a ren­trée dans le corps, lorsque nous étions enfants, avant que nos esprits ne se fassent enfer­mer dans des boîtes plus ou moins confortables.

    En quoi consiste la connais­sance de soi et des autres ?
    Com­ment géné­rer un bain de culture com­mune alors que per­sonne n’est au même endroit et que les points de vue (de fait) divergent sur une même vaste réalité ?
    Notre richesse indé­nia­ble­ment liée à cette diver­si­té exige-t-elle le consen­sus, la pen­sée unique ?
    Com­ment vivre la vraie sin­gu­la­ri­té, appré­cier celle des autres et entrer dans l’ex­tra­or­di­naire consi­dé­ra­tion réci­proque ? sans quoi il n’y a pas un pet d’a­mour envi­sa­geable entre les gens.
    Com­ment lais­ser l’e­go à la porte ?
    Com­ment culti­ver la Paix réelle ?

    Ce sont là des ques­tions de poète sans doute, ou d’a­dulte, qui ne lâche pas la main de l’en­fant qu’il a été.

    Si nous vou­lons un autre monde, il va nous fal­loir l’in­ven­ter. Sans se faire trop d’illu­sions, c’est-à-dire, sans comp­ter sur les pro­fes­sion­nels de la poli­tique et l’é­du­ca­tion pré­vue pour le bétail humain… parole de maî­tresse défroquée.

    Si nous vou­lons faire l’ex­pé­rience de cette pers­pec­tive, je pro­pose d’en­trer par une impro­bable petite porte dans l’u­ni­vers expan­sif du Verbe – créa­teur de réalité(s).
    Cette porte est petite parce qu’à la taille des enfants avec qui vous pou­vez venir. »

    Camille Case

    Réponse
  4. Étienne CHOUARD

    Camille Case :

    « Tous les jeu­dis midi du mois de juillet

    À la Dalle en Pente, la mer­veilleuse can­tine des tan­ne­ries de Barjols,
    je pro­pose de par­ta­ger le déjeu­ner autour d’une Prise de Sens, un exer­cice très simple, et pré­ven­tif, acces­sible même à vos enfants de plus de 8 ans, qui connecte les gens et ouvre l’es­prit sans frac­tu­rer les crânes.

    Venez seul.e, en famille ou entre amis, avec un car­net, un sty­lo et 10€ pour l’a­ni­ma­tion. ( un pot de miel ou une idée de ser­vice à échanger)

    8 par­ti­ci­pants maxi.
    De pré­fé­rence sur inscription. »

    Camille Case

    Réponse
  5. Étienne CHOUARD

    Camille Case :

    « Le ven­dre­di 19 juillet à 19h, je fais l’ou­ver­ture du fes­ti­val des trou­bades d’E­lias à Barjols.
    Bienvenue »

    Réponse

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