Démocratie & institutions n°3–1 : les ENJEUX POLITIQUES de la CONSTITUTION 15 – Une Nôtre Histoire

12/04/2022 | 5 commentaires

Bon­jour,

Pour pour­suivre mon tra­vail sur « la démo­cra­tie et les ins­ti­tu­tions » avec Louis Fou­ché, je vous ai pré­pa­ré une série de 30 petites vidéos sur les enjeux poli­tiques d’une consti­tu­tion.

L’en­semble dure 50 minutes. Pour res­pec­ter le cadre de l’é­mis­sion Une Nôtre His­toire, j’ai divi­sé ce point (des enjeux poli­tiques de la consti­tu­tion) en 5 petits épi­sodes de 10 minutes. Voi­ci le premier :

0:00 Introduction

03:25 1. C’est dans la Consti­tu­tion que le pou­voir exé­cu­tif peut « décla­rer la guerre » sans deman­der la per­mis­sion (par réfé­ren­dum) à ceux qui font la faire.

5:48 2. C’est dans la Consti­tu­tion que les élus n’ont PAS de comptes à rendre,

6:48 3. C’est dans la Consti­tu­tion que les élus ne sont PAS révo­cables,

7:39 4. C’est dans la Consti­tu­tion qu’est défi­ni le man­dat (la mis­sion, la charge) des repré­sen­tants : vont-ils être nos maîtres ou bien vont-ils être nos serviteurs ?

L’é­mis­sion com­plète (c’é­tait le 6 avril à 21 h, chez Louis) est là :

 

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Étienne

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5 Commentaires

  1. Prince

    Bon­jour mon­sieur Chouard. Connais­sez vous cette publi­ca­tion d’une fonc­tion­naire ter­ri­to­riale sur la fraude orga­ni­sée à par­tir de 2016 en chan­geant les règles . Voi­ci sa publi­ca­tion :https://​you​tu​.be/​E​u​E​C​1​o​6​1​jPc.
    Mer­ci pour tout le tra­vail effec­tué depuis tant d’an­nées. Espé­rant qu’un jour nous pour­rons enfin voir cette consti­tu­tion voir le jour. Bien cor­dia­le­ment. France Prince

    Réponse
  2. Ana Sailland

    ici une allu­sion à l’ar­ticle 4 .…

    J’ai uti­li­sé deux mots gros­siers … Ques­tion de circonstance .…

    ;;;;
    ;;;;

    Si je parle des vile­nies de l’un, ça risque de favo­ri­ser l’autre, même de manière infi­ni­té­si­male, et si je parle des vile­nies de l’autre, ça risque de favo­ri­ser l’un.
    Alors jus­qu’au 24 avril, je ne puis dénon­cer ni l’une ni l’autre de ces deux taches.
    Cepen­dant, je peux encore les char­ger conjoin­te­ment, oui, ce sont bien deux taches
    Et ce que je peux dénon­cer, comme je le fais depuis au moins 17 ans, c’est ce sys­tème de ouf qui nous condamne après cam­pagnes tru­quées à devoir choi­sir entre la peste, le cho­lé­ra, ou l’abstention.
    Je ne pense pas que Michel Debré qui rédi­gea en 1958 l’an­ti­cons­ti­tu­tion de la cin­quième anti­ré­pu­blique était per­vers au point de m’in­fli­ger ça. Lui et le grand Charles ont été dépas­sés par leur pro­jet … post mor­tem. Il y a un dis­cours mémo­rable du géné­ral où il affir­mait que le pays ne devait plus être à la mer­ci des par­tis. « Tu parles Charles » c’est lou­pé. Il faut dire que quand on lit le texte consti­tu­tion­nel, on découvre que le citoyen en est qua­si absent, au contraire des par­tis, qui sont là, et bien là. Mal­adresse des morts, ou per­ver­si­té des défunts, nul ne sait, mais en atten­dant, les jeunes sup­portent le poids de cette bévue monu­men­tale. Je les ai vus à la Sor­bonne renon­cer à la rési­gna­tion, c’est réjouis­sant ; iront ils plus loin ? Jsais pas ? Plus loin qu’en 1968 ? Jsais pas. Notons au pas­sage qu’en France sug­gé­rer l’in­sur­rec­tion est interdit.
    Que faire ?
    ‑Sans pul­vé­ri­ser le sys­tème, il est pos­sible d’en exploi­ter une faille ( les légis­la­tives ) et de contraindre la tache élue ( laquelle des deux on sait pas encore ) à la « coha­bi­ta­tion », déjà vécue, et fina­le­ment moins toxique que la majo­ri­té par­le­men­taire. Les amou­reux de l’abs­ten­tion ne vont pas aimer ce para­graphe, mais j’assume.
    ‑Une abs­ten­tion mas­sive qui décré­di­bi­li­se­rait le sys­tème. Je veux bien moi, mais pour l’ob­te­nir mas­sive, il fau­drait que 48000000 de cer­veaux fusionnent, et ça c’est pas pour demain. En outre, il est tout sauf prou­vé qu’un sys­tème décri­di­bi­li­sé se saborde gen­ti­ment, bien au contraire, je le vois bien se dur­cir. N’ou­blions pas cet ancien ministre de l’é­du­ca­tion natio­nale qui deman­dait récem­ment qu’on tire à balles réelles sur la foule …
    ‑La révo­lu­tion par le jar­di­nage et l’en­traide ; j’a­dore cette idée ; sauf que pour sur­vivre il n’y a pas que le légume, il y a aus­si toutes sortes d’ou­tils qui pré­sen­te­ment sont tenus par les maîtres, qu’ils soient pri­vés ou pré­ten­dus publics. En outre, ima­gi­nez que l’en­traide et les jar­dins pota­gers deviennent si effi­caces que les super­mar­chés viennent à en souf­frir ; ne dou­tons pas qu’une loi vien­dra les inter­dire. Mal­gré mes déné­ga­tions sur ce cha­pitre, je crois à l’en­traide, à la per­cep­tion de l’u­ni­té, et à la conscience comme gou­ver­ne­ment cen­tral, et je les pense néces­saires à la sur­vie du genre humain. Mais comme sus­dit, je pense que nous ne pour­rons pas faire l’im­passe sur un com­bat poli­tique ; poli­tique au sens con du terme.
    ‑Ensuite, il y a le truc dont il est inter­dit de par­ler en France. Je n’en par­le­rai donc pas, me conten­tant de dire que la révo­lu­tion ne s’ar­rête pas quand le tyran tombe, mais com­mence au contraire à ce moment là, quand de faux sau­veurs viennent et disent « ren­trez chez vous, vous avez gagné, nous allons rédi­ger votre vic­toire » : ces gens là, il faut les hous­piller, et c’est ça la vraie révolution.
    ;;;;;;;
    Je ne vois pas trop d’autre solu­tion que ces quelques unes. Dit autre­ment, on est dans la merde. Mais n’ou­blions pas que sans révo­lu­tion inté­rieure à l’être, il ne ver­ra pas s’a­mé­lio­rer ce qui lui est exté­rieur. Car en réa­li­té, il n’y a pas de fron­tière, ce qui est au dedans est comme ce qui est au dehors et ce qui est au dehors est comme ce qui est au dedans, et tra­vailler l’un, c’est tra­vailler l’autre.

    Réponse
    • Pierre

      Par contre je n’a­vais pas pré­vu que soit publie ma pho­to lié à mon adresse mail, si à tout hasard c’est pos­sible de la reti­rer ça m’arrangerai.

      Réponse
      • Pierre

        C’est bon j’ai sim­pleent reti­ré ma pho­to sur gravatar.

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