[Abus de pouvoir médical] Le cas d’Israël étudié par Pierre Chaillot (statisticien remarquable)

11/09/2021 | 8 commentaires

Chers amis,

Je tra­vaille très atten­ti­ve­ment toutes les ana­lyses de Pierre Chaillot depuis presque un an (sur sa for­mi­dable chaine Déco­der l’é­co), et il me semble que sa réflexion — avec ses puis­santes démons­tra­tions — est la plus impor­tante de toutes pour résis­ter au coup d’É­tat en cours : la mala­die COVID-19, qui sert de fon­de­ment unique à toutes les déci­sions liber­ti­cides et catas­tro­phiques sur terre, n’est pas plus grave que d’ha­bi­tude, elle n’a entraî­né nulle part de sur­mor­ta­li­té signi­fi­ca­tive. Nous consta­tons certes plus de morts en valeur abso­lue parce que nous sommes plus nom­breux et parce que nous sommes plus vieux. Mais pas d’hé­ca­tombe extra­or­di­naire : en valeurs rela­tives et par tranches d’âge, presque par­tout, la mor­ta­li­té dimi­nue (!)… La panique dans les hôpi­taux ne vient pas d’un virus x ou y mais de la dévas­ta­tion (volon­taire !) des ser­vices publics de san­té depuis 60 ans, par les poli­tique ultra­li­bé­rales de ceux-là mêmes qui pré­tendent aujourd’­hui « défendre le ser­vice public »…

Les démons­tra­tions de Pierre n’ont jamais été cor­rec­te­ment contre­dites par per­sonne, alors qu’elles détruisent à elles seules tout le nar­ra­tif ter­ro­riste gou­ver­ne­men­tal et donc aus­si le fon­de­ment pseu­do-scien­ti­fique des déci­sions liber­ti­cides qui nous accablent. Nous devrions tous connaître ce tra­vail de Pierre et l’in­té­grer dans nos propres analyses.

Ces recherches essen­tielles de presque un an se pro­longent ici avec l’é­tude (hété­ro­doxe) du cas exem­plaire d’Is­raël. Accro­chez vos cein­tures, ça remue.

Étienne.


Des chiffres et des faits : les leçons à tirer d’Israël

ANALYSE

Nous sommes en sep­tembre 2021, cela fait plus de 18 mois que la France, comme beau­coup de pays, vit au rythme des nou­velles mesures dites sani­taires. Pour impo­ser ces mesures, dif­fé­rents chiffres sont uti­li­sés. Nous en avons beau­coup par­lé sur cette chaîne. Nous refe­rons un bilan de la situa­tion fran­çaise et euro­péenne dans une pro­chaine vidéo. Les médias fran­çais suivent avec beau­coup d’attention la situa­tion en Israël, en par­ti­cu­lier concer­nant les dif­fé­rentes injec­tions et le fameux « passe sani­taire ». Israël fait par­tie des tout pre­miers pays à impo­ser ce passe et à injec­ter une troi­sième dose de Pfi­zer à toute sa popu­la­tion, mal­gré les réti­cences de l’OMS et l’absence totale d’étude sur le sujet.

Pour écrire cet article, j’ai télé­char­gé les don­nées dis­po­nibles en ligne sur l’office sta­tis­tique israé­lien. Vous trou­ve­rez les liens en fin de l’article, et tous mes cal­culs réa­li­sés et gra­phiques sont consul­tables en ligne. Je vous invite évi­dem­ment à tout véri­fier par vous-même. Il faut télé­char­ger les don­nées et ensuite quelques mul­ti­pli­ca­tions et gra­phiques sur un logi­ciel comme Excel suf­fisent à retrou­ver ces résultats.

Nous allons com­men­cer par voir qu’il n’y a abso­lu­ment pas de pro­blème de mor­ta­li­té glo­bale déce­lable en Israël depuis 2020, c’est-à-dire depuis que l’Occident a com­men­cé à média­ti­ser les per­sonnes décé­dées ou malades d’une infec­tion res­pi­ra­toire et dont la cause est attri­buée à la Covid-19. La mor­ta­li­té a tou­jours aug­men­té en Israël en période hiver­nale et est res­tée en 2020 à des niveaux com­pa­rables aux années pré­cé­dentes. Ain­si, toutes les mesures prises n’ont jamais pu être moti­vées par un impact mesu­rable sur la mor­ta­li­té. Il n’y a pas plus d’Israéliens qui décèdent qu’avant. Il n’y a jamais eu d’hécatombe.

Dans un deuxième temps, nous ver­rons ce qu’il se passe au niveau de la mor­ta­li­té en période vac­ci­nale. Nous ver­rons qu’en Israël, comme pour tous les pays sur les­quels nous dis­po­sons de don­nées (comme nous l’avons mon­tré dans la vidéo ou l’article réca­pi­tu­lant toutes les don­nées euro­péennes), la mor­ta­li­té aug­mente pen­dant les périodes où des injec­tions de masse sont réa­li­sées. Pour les plus âgés, le doute sub­siste entre cor­ré­la­tion et cau­sa­li­té, car les injec­tions ont lieu en période hiver­nale pen­dant laquelle la mor­ta­li­té habi­tuelle est éle­vée éga­le­ment. En revanche, il est très inha­bi­tuel d’observer une hausse de mor­ta­li­té chez les jeunes. Nous ver­rons que cette mor­ta­li­té supé­rieure à l’habitude cor­res­pond envi­ron à 3,8 décès pour 100 000 injec­tions com­plètes sur la période pour les 20–29 ans, 2,3 pour les 30–39 ans et 1,4 pour les 40–49 ans, alors que pour ces tranches d’âges, la mor­ta­li­té en période Covid-19 est indé­tec­table. Ces tra­vaux ont été repris à la suite de l’analyse réa­li­sée par le Dr A. Hen­rion-Caude et le Dr S. Oha­na et retrouvent les mêmes résultats.

Nous ver­rons enfin s’il existe un lien entre les injec­tions et le nombre de cas posi­tifs remon­tés par les tests des labo­ra­toires. D’abord, nous ver­rons que le nombre de tests varie énor­mé­ment. Il est donc tout à fait nor­mal d’avoir plus de cas posi­tifs lorsque l’on aug­mente le nombre de tests. De la même manière, le type de tests a chan­gé cet été avec la stra­té­gie du cri­blage. En France, comme ailleurs, ce chan­ge­ment de mesure avec plus de variants consi­dé­rés posi­tifs induit néces­sai­re­ment que la posi­ti­vi­té aug­mente sans que cela signi­fie qu’une mala­die se pro­page. Enfin, la mise en place du Green Pass en Israël implique, comme en France, que les per­sonnes n’ayant pas reçu d’injection font bien plus de tests que celles qui ont reçu deux injec­tions. Dès lors, on s’attend à avoir bien plus de cas posi­tifs en pro­por­tion chez ceux qui n’ont pas de Green Pass. Nous ver­rons que si nous pre­nons en consi­dé­ra­tion ces biais, les don­nées israé­liennes ne nous montrent pas de dif­fé­rence notable entre les per­sonnes consi­dé­rées vac­ci­nées et celles n’ayant pas reçu d’injection. Pour Israël, la part des per­sonnes consi­dé­rées vac­ci­nées et posi­tives aux tests réa­li­sés pour la Covid-19 est la même que la part des per­sonnes consi­dé­rées vac­ci­nées dans la popu­la­tion générale.

La mortalité globale en Israël : une situation complètement normale

Israël, comme l’écrasante majo­ri­té des pays occi­den­taux voit sa popu­la­tion aug­men­ter régu­liè­re­ment et vieillir. Ain­si, début 2011 il y décé­dait en moyenne 3 300 per­sonnes par mois. Ce nombre a aug­men­té régu­liè­re­ment d’environ cinq par mois pour atteindre plus de 4 000 à la mi-2021. Plus de 85 % des décès consta­tés viennent de per­sonnes de plus de 60 ans.

Pour pré­ci­sion, toute cette ana­lyse a pour but de mesu­rer les impacts de la mala­die Covid-19. Ain­si tous les décès du 30 avril 2021 sont reti­rés de l’analyse de façon à reti­rer ceux dus à la tra­gé­die de Méron.

Figure 1 : Nombre de décès men­suels en Israël

Si l’on cor­rige de l’évolution de la popu­la­tion et de la pyra­mide des âges, on constate que la situa­tion récente d’Israël, du point de vue de la mor­ta­li­té est com­plè­te­ment normale.

Figure 2 : Décès en Israël stan­dar­di­sés par âge, en popu­la­tion du 1er jan­vier 2021

Note de lec­ture : sur ce gra­phique sont repré­sen­tés les décès chaque mois, rame­nés à 30 jours et stan­dar­di­sés en popu­la­tion de jan­vier 2021. Par exemple, sur 30 jours Israël a comp­ta­bi­li­sé 5304 décès en jan­vier 2021. En rame­nant la popu­la­tion de jan­vier 2017 à celle de jan­vier 2021, il y aurait eu 5374 décès.

Le détail du cal­cul d’une stan­dar­di­sa­tion par âge est dis­po­nible dans cette vidéo.

Comme tous les autres pays de l’hémisphère nord, Israël constate plus de décès pen­dant l’hiver que pen­dant l’été. Pen­dant cette période froide, tous les pays de l’hémisphère nord voient la mor­ta­li­té aug­men­ter en même temps. Cette hausse de mor­ta­li­té ne concerne que les plus de 50 ans. Les jeunes ne sont pas concer­nés par des hausses de mor­ta­li­té l’hiver. La mor­ta­li­té des jeunes n’est pas constante. Elle est tel­le­ment faible que le moindre évè­ne­ment exté­rieur peut la faire varier. Sur ce gra­phique sont repré­sen­tés en bleu pâle, la mor­ta­li­té men­suelle pour 100 000, avec un lis­sage à trois mois en bleu fon­cé. Les poin­tillés repré­sentent les bornes d’un inter­valle de confiance à 99 %, repré­sen­tant une mor­ta­li­té consi­dé­rée « normale ».

À l’inverse, pour les plus anciens, la mor­ta­li­té est net­te­ment plus impor­tante, sta­bi­li­sant les sta­tis­tiques. La forte mor­ta­li­té hiver­nale est donc net­te­ment visible et bien supé­rieure à tout impact extérieur.

Dans toutes nos ana­lyses par âge, nous nous limi­te­rons aux plus de 19 ans. D’une part, les moins de 19 ans ont reçu peu d’injections, mais sur­tout la mor­ta­li­té des 0–19 ans est avant tout condi­tion­née par la mor­ta­li­té à zéro an. La mor­ta­li­té à zéro an est de loin la plus éle­vée dans tous les pays déve­lop­pés jusqu’à arri­ver aux âges avan­cés de la vie. Ain­si, c’est le nombre de nais­sances qui influe sur la mor­ta­li­té de cette tranche d’âge, bien plus que tout évè­ne­ment exté­rieur. Nous n’avons pas de sta­tis­tiques par âge dis­tin­guant les zéro an des autres âges avant 19 ans.

Figure 3 : Taux de mor­ta­li­té men­suel par tranche d’âge

Nous rap­pe­lons comme nous l’avons mon­tré dans l’article ana­ly­sant tous les pays euro­péens, qu’il n’y a pas de dépla­ce­ment visible de la mor­ta­li­té. La hausse des décès l’hiver ne vient en aucun cas de quelque chose qui se dépla­ce­rait ou se trans­met­trait à l’échelle de la pla­nète. Les hausses de mor­ta­li­té, sué­doise, por­tu­gaise ou israé­lienne sont synchronisées.

Cette hausse de mor­ta­li­té dans l’hémisphère nord peut être déca­lée de plu­sieurs semaines ou mois selon les années. Elle semble dépendre des condi­tions météo­ro­lo­giques, nous revien­drons sur cet aspect dans d’autres tra­vaux. Ce déca­lage tem­po­rel rend inex­ploi­table le décou­page des années au 1er jan­vier car il coupe en deux la période de forte mor­ta­li­té hiver­nale, lais­sant par­fois plus de décès l’année pré­cé­dente, comme en 2011–2012, ou l’année sui­vante comme en 2016–2017.

Il est alors plus per­ti­nent de com­pa­rer les années entre juillet et juin pour englo­ber la tota­li­té de la période hivernale.

Note de lec­ture : En consi­dé­rant que la popu­la­tion d’Israël entre juillet 2020 et juin 2021 est res­tée constante au niveau de jan­vier 2021, il y a alors 49 979 décès sur la période. En rame­nant la popu­la­tion d’Israël entre juillet 2017 et juin 2018, il y a 50 195 décès sur la période.

Ce gra­phique per­met de consta­ter que, mal­gré l’hécatombe mon­diale de Covid-19 annon­cée en mars-avril 2020, la mor­ta­li­té consta­tée en Israël entre juillet 2019 et juin 2020 cor­res­pond à un record abso­lu de sous-mor­ta­li­té. La mor­ta­li­té consta­tée entre juillet 2020 et juin 2021 n’est pas un record, mais reste basse pour la décen­nie, comme ce que nous avions consta­té pour la tota­li­té des pays d’Europe pour les­quels nous dis­po­sons de données.

Ain­si, à aucun moment n’est visible une aug­men­ta­tion signi­fi­ca­tive des décès en Israël. Il n’y a pas d’hécatombe, ni même la moindre aug­men­ta­tion inhabituelle.

Si nous repas­sons en don­nées brutes et que nous com­pa­rons les décès toutes causes aux décès attri­bués à la Covid-19, nous obser­vons qu’une frac­tion des décès a été attri­buée à la Covid-19, sans pour autant que l’augmentation des décès soit inhabituelle.

Aupa­ra­vant, ces hausses de mor­ta­li­té étaient attri­buées aux virus grip­paux, aujourd’hui, ils sont attri­bués aux coro­na­vi­rus. En repré­sen­tant cette fois-ci le nombre de décès hors Covid-19 et le nombre de décès Covid-19, on découvre que toute la sur­mor­ta­li­té hiver­nale habi­tuelle est doré­na­vant attri­buée à la Covid-19. Nous avions déjà mon­tré ce résul­tat pour tous les pays que nous avons pu étu­dier jusqu’à aujourd’hui.

En Israël, comme par­tout en Europe, on ne peut pas trou­ver de jus­ti­fi­ca­tion aux poli­tiques res­tric­tives mises en place sur la base d’une aug­men­ta­tion inha­bi­tuelle des décès uni­que­ment due à un nou­veau virus. Il n’y a pas d’hécatombe.

La mortalité en période vaccinale : une corrélation parfaite

Nous remar­quons en Israël, deux périodes dis­tinctes de hausse de mor­ta­li­té l’hiver dernier.

Une pre­mière hausse de décès en octobre, et une deuxième en jan­vier. Nous avions déjà remar­qué que la hausse des décès en octobre a eu lieu en même temps dans tous les pays pra­ti­quant en masse les injec­tions anti­grip­pales. En France, pour laquelle nous avons accès aux don­nées des déli­vrances de médi­ca­ments, nous avions pu voir une pro­por­tion­na­li­té qua­si par­faite entre le nombre d’injections et la hausse de mortalité.

En Israël, nous pou­vons voir que le minis­tère de la San­té pro­meut éga­le­ment ces injec­tions, en par­ti­cu­lier pour les plus de 65 ans.
On note que cette aug­men­ta­tion n’est visible que pour les âges aux­quels l’injection est recom­man­dée : à par­tir de la tranche des 70–79 ans et toutes celles au-dessus.

Figure 6 : Taux de mor­ta­li­té par tranche d’âge

Cette période d’octobre 2020 est d’ailleurs la seule pen­dant laquelle Israël a pré­sen­té une mor­ta­li­té totale stan­dar­di­sée dif­fé­rente de l’habitude. Tout le reste de la période est com­pa­rable à la décen­nie. Nous ne pou­vons mal­heu­reu­se­ment pas explo­rer plus loin ce sujet, n’ayant pas accès au nombre d’injections anti­grip­pales réa­li­sées sur la période. Nous ne pou­vons conclure qu’une cor­ré­la­tion tem­po­relle par­faite pour tous les pays réa­li­sant en masse ces injec­tions. Les pays plus rétifs à ces injec­tions (comme la Fin­lande) n’ont pas cette hausse de mor­ta­li­té d’octobre 2020.

Pas­sons main­te­nant aux injec­tions contre la Covid-19 [la deuxième période de hausse de mortalité].

Les gra­phiques ci-des­sous repré­sentent le nombre d’injections reçues pour chaque tranche d’âge ain­si que le nombre de décès consta­tés pour chaque mois.

Figure 8 : nombre d’injections et taux de mor­ta­li­té pour 100 000 par tranche d’âge



Toutes les tranches d’âge, sans excep­tion, ont pré­sen­té une hausse de mor­ta­li­té les mois d’injections. Nous obser­vons que les plus âgés ont reçu mas­si­ve­ment des injec­tions en jan­vier et pré­sentent un pic de mor­ta­li­té en jan­vier. Les plus jeunes ont reçu des injec­tions plus tard, à par­tir du mois de février et pré­sentent un pic de mor­ta­li­té en février. Ce lien est un fort indice de cau­sa­li­té sup­plé­men­taire entre les injec­tions et la hausse de la mortalité.

Pour les per­sonnes âgées de plus de 60 ans, les injec­tions de jan­vier ont lieu pen­dant la période de forte mor­ta­li­té hiver­nale. Il est ain­si dif­fi­cile de dis­tin­guer une mor­ta­li­té cau­sée par les injections.

Pour les ama­teurs de modé­li­sa­tion, si vous repré­sen­tez le taux de mor­ta­li­té en fonc­tion du taux d’injection, vous obte­nez une cor­ré­la­tion loga­rith­mique qua­si­ment par­faite, avec un R² de 0,95. Cette cor­ré­la­tion qua­si par­faite est réa­li­sée en regar­dant le nombre de décès chaque mois, cinq jours après les injections.

Figure 9 : taux de mor­ta­li­té pour 100 000 en fonc­tion du nombre d’injections

Il en a fal­lu bien moins à cer­tains cher­cheurs peu scru­pu­leux pour publier un article encore en ligne sur le pres­ti­gieux jour­nal Nature, qui vante les mérites du confi­ne­ment en oubliant sciem­ment que la mor­ta­li­té hiver­nale dimi­nue au prin­temps avec ou sans confi­ne­ment. Nous en avons réa­li­sé une ana­lyse dans cette vidéo. Ici c’est comme si nous nous ser­vions de ces gra­phiques pour prou­ver qu’en hiver 2020–2021, il n’y avait eu qu’une mor­ta­li­té post-vac­ci­nale pour les plus de 60 ans.

En revanche, et à l’inverse, la sur­mor­ta­li­té obser­vée pour les 20–49 ans ne peut pas être du fait de la mor­ta­li­té hiver­nale, car ces der­niers n’y sont pas sou­mis. Les 20–49 ans sont la popu­la­tion per­met­tant de mieux mesu­rer une poten­tielle mor­ta­li­té post-vac­ci­nale. Cela ne signi­fie pas qu’elle n’existe pas pour les autres tranches d’âge, mais pour les plus âgées elle se confond avec la sur­mor­ta­li­té hivernale.

Pour les 20–49 ans, nous allons consi­dé­rer uni­que­ment la mor­ta­li­té en dehors de l’intervalle de confiance à 99 %, soit la par­tie au-des­sus ou en des­sous des poin­tillés rouges.

Figure 3 : Taux de mor­ta­li­té men­suel par tranche d’âge

Cette mor­ta­li­té sera consi­dé­rée comme rare ou anor­male. Pour les 20–29 ans la mor­ta­li­té est tota­le­ment excep­tion­nelle. Seule la guerre de 2014 pré­sente une mor­ta­li­té aus­si éle­vée. Il ne semble pas cepen­dant qu’une guerre ait écla­té en février 2021 en Israël.

Au total, cette sur­mor­ta­li­té entre février et avril 2021 cor­res­pond au décès de 31 jeunes de 20 à 29 ans (3,8 pour 100 000 dou­ble­ment injec­tés), 18 de 30 à 39 ans (2,3 pour 100 000 dou­ble­ment injec­tés) et 13 de 40 à 49 ans (1,4 pour 100 000 dou­ble­ment injec­tés). Soit 60 décès de per­sonnes d’une popu­la­tion qui n’a jamais connu de sur­mor­ta­li­té liée à la Coivd-19.

Cette sur­mor­ta­li­té arrive éga­le­ment à une période où ont été rele­vés par un uni­ver­si­taire, un nombre d’appels aux urgences lar­ge­ment supé­rieur aux années pré­cé­dentes pour des arrêts car­diaques et des syn­dromes coro­na­riens aigus. Si nous consi­dé­rons que les décès ne sont que la par­tie visible de pro­blèmes de san­té, nous avons un indice de la cause pos­sible de cette sur­mor­ta­li­té arri­vant en pleine période d’injection de masse de ces mêmes jeunes. Nous consta­tons qu’enfin l’ANSM admet que les péri­car­dites sont bien rap­por­tées post-injec­tion. L’agence annonce qu’ils sont très rares. Il serait inté­res­sant que l’on nous explique com­ment le hasard fonc­tionne pour mon­trer une si forte élé­va­tion des pro­blèmes car­diaques juste après les périodes vaccinales.

Nous rap­pe­lons ici que cette pos­sible sur­mor­ta­li­té liée aux injec­tions est du même ordre que celle éva­luée par Walach et al, uti­li­sant la phar­ma­co­vi­gi­lance des Pays-Bas. Nous en avons réa­li­sé une vidéo expli­ca­tive en expli­quant au pas­sage les biais de l’étude israé­lienne van­tant les mérites de l’injections Pfi­zer. Ain­si, quelle que soit la méthode uti­li­sée, phar­ma­co­vi­gi­lance ou étude de la mor­ta­li­té toutes causes en période d’injections, les résul­tats concordent autour de quelques décès pour 100 000 injec­tions. Ce nombre pour­rait être entre un et trois pour les plus jeunes et cer­tai­ne­ment au-des­sus pour les plus âgés, ces der­niers ayant tou­jours une mor­ta­li­té plus éle­vée quelle que soit la cause.

Il faut enfin rap­pe­ler que les décès sont la plu­part du temps le der­nier stade de la dégra­da­tion de l’état de san­té. Il est rare de consta­ter qu’un évè­ne­ment soit com­plè­te­ment binaire entre « bonne san­té » et « décès ». Consta­ter une hausse des décès n’est cer­tai­ne­ment que la seule par­tie visible d’une hausse beau­coup plus impor­tante de situa­tions inter­mé­diaires. Les AVC, myo­car­dites, embo­lies pul­mo­naires ou throm­boses non mor­telles sont invi­sibles dans cette étude. Elles sont rap­por­tées en phar­ma­co­vi­gi­lance et la hausse de mor­ta­li­té consta­tée ajoute un haut degré de cer­ti­tude à la cau­sa­li­té pour les évè­ne­ments non mor­tels également.

Efficacité des injections : l’absence de données probantes

Les médias et poli­tiques com­mentent en per­ma­nence le nombre de tests posi­tifs, appe­lant ces der­niers des « cas de Covid-19 ». Nous avons détaillé dans une vidéo le fos­sé sépa­rant un résul­tat de test RT-PCR posi­tif et une per­sonne malade de la Covid-19. De plus, ce nombre de « cas » est évi­dem­ment dépen­dant du nombre de tests effectués.

Ain­si, mal­gré l’absence totale de sur­mor­ta­li­té cet été, Israël est pas­sé à plus de 100 000 tests effec­tués par jour avec une mon­tée en charge pro­gres­sive. Cette mon­tée en charge a natu­rel­le­ment aug­men­té le nombre de tests posi­tifs cet été, sans que cela ne signi­fie la moindre aug­men­ta­tion de malades.

Le chan­ge­ment com­plet de la mesure avec la stra­té­gie de cri­blage a éga­le­ment eu pour impact de faire remon­ter le taux de posi­ti­vi­té qui était à moins de 2% au mois de juillet et à plus de 5% en août. Les jour­na­listes et poli­tiques en ont conclu à une explo­sion du nombre de malades, alors qu’il ne s’agit que d’un chan­ge­ment de stra­té­gie de comptage.

Le der­nier biais au sujet des tests concerne le public tes­té. Depuis le début des cam­pagnes d’injections, l’efficacité de ces pro­duits est pré­sup­po­sée. Il serait impor­tant de rap­pe­ler aux diri­geants et aux méde­cins, qu’accepter des résul­tats de l’efficacité de n’importe quel pro­duit, venant de la part de la per­sonne qui sou­haite vous vendre le pro­duit, cela s’appelle au mieux de la naï­ve­té. De même qu’accélérer la dis­tri­bu­tion de ce pro­duit en empê­chant d’avoir le temps de revé­ri­fier par d’autres études indé­pen­dantes si cela fonc­tionne et que ce n’est pas dangereux.

Le fait de pré­sup­po­ser que ces injec­tions fonc­tionnent, a lan­cé un cer­tain nombre de règles et de cer­ti­tudes chez les gens qui font que les per­sonnes qui n’ont pas reçu les injec­tions sont tes­tées beau­coup plus sou­vent que les autres.

Vous avez cer­tai­ne­ment, comme moi, des col­lègues, des amis qui ont eu des symp­tômes de mala­dies post-injec­tion, comme une fatigue intense, des maux de tête ou de la fièvre. Ces symp­tômes juste après l’injection sont consi­dé­rés très fré­quents par l’ANSM. Cepen­dant, les per­sonnes tout juste injec­tées et pré­sen­tant ces symp­tômes n’ont évi­dem­ment pas ou peu fait de tests, puisque leurs maux étaient attri­bués aux suites de l’injection. Au contraire, sur la même période, les per­sonnes avec les mêmes symp­tômes, mais qui n’avaient pas fait d’injections, ont beau­coup plus sou­vent fait des tests.

Pen­dant les périodes d’injections, par­mi les per­sonnes qui font des tests, nous avons donc beau­coup plus de per­sonnes sans injec­tions que de per­sonnes déjà injec­tées. Par construc­tion, le nombre de posi­tifs va néces­sai­re­ment être plus impor­tant chez les non-injec­tés puisqu’ils sont bien plus nom­breux à faire des tests.

Pour Israël, cette période cor­res­pond à jan­vier-février 2021. Par exemple, pen­dant la semaine du 21 au 27 février 2021, 25% des 40–49 ans n’avaient pas reçu d’injection et 24% avaient reçu leur deuxième injec­tion plus de 20 jours avant et étaient donc consi­dé­rés plei­ne­ment pro­té­gés. Du côté des tests, 62 % des tests posi­tifs venaient des per­sonnes n’ayant pas reçu d’injection et 2% seule­ment de la part de celles étant consi­dé­rées pro­té­gées. Ces chiffres ont fait cou­ler beau­coup d’encre comme étant une preuve de l’efficacité des injec­tions. Cepen­dant, rien ne prouve qu’il ne s’agit pas juste d’un biais de sélec­tion des per­sonnes tes­tées comme expli­qué au-des­sus. À savoir que qua­si­ment aucune per­sonne ayant reçu deux injec­tions ne se fait tes­ter et donc ne risque pas d’être consi­dé­rée positive.

Cette situa­tion a per­du­ré avec la mise en place du Green Pass, le passe sani­taire israé­lien. Dès le 21 février 2021, des direc­tives limi­tant la cir­cu­la­tion des Israé­liens n’ayant pas encore été injec­tés ont été mises en place. Le Pass vert a duré jusqu’au mois de juin 2021. Durant toute cette période, on constate bien que les cas posi­tifs concernent beau­coup moins sou­vent ceux qui ont reçu deux injec­tions puisqu’ils ne sont pas obli­gés de faire de tests pour accé­der aux lieux publics. Par exemple, pen­dant la semaine du 23 au 29 mai 2021, 15% des 40–49 ans n’avaient pas reçu d’injection et 80% avaient reçu leur deuxième injec­tion plus de 20 jours avant, et étaient donc consi­dé­rés plei­ne­ment pro­té­gés. Du côté des tests, 39% des tests posi­tifs venaient des per­sonnes n’ayant pas reçu d’injection et 61% seule­ment de la part de celles étant consi­dé­rées pro­té­gées. Le fait d’avoir autant de cas posi­tifs chez celles nor­ma­le­ment consi­dé­rées comme tota­le­ment immu­ni­sées a com­men­cé à faire par­ler. On a alors com­men­cé à dire que les injec­tions per­daient en effi­ca­ci­té devant les variants, mais que de voir moins de cas chez les dou­ble­ments injec­tées que leur part dans la popu­la­tion était la preuve que ces injec­tions fonc­tionnent. Cepen­dant, nous avons vu à tra­vers le Green Pass, que celles n’ayant pas reçu d’injection sont beau­coup plus tes­tées que les autres.

Le Green Pass a ces­sé entre mi-juin et début août en Israël. Pen­dant cette période, celles n’ayant pas reçu d’injection n’avaient pas de rai­son spé­ci­fique de se faire tes­ter. C’est la seule période pen­dant laquelle en Israël, il n’y a pas ou très peu de biais de sélec­tion des per­sonnes tes­tées. Nous pou­vons consta­ter que pen­dant toute cette période, la part des per­sonnes n’ayant pas reçu d’injection ou la part des per­sonnes étant consi­dé­rées pro­té­gées avec deux injec­tions est la même dans les cas posi­tifs et la popu­la­tion géné­rale. Pour cette rai­son, les auto­ri­tés ont conclu à une baisse de l’efficacité en quelques mois et ont donc conseillé une troi­sième dose, alors qu’il s’agit juste de la fin du biais de comp­tage. Quand il n’y a plus de biais, aucune effi­ca­ci­té des injec­tions n’est mesu­rable.

On constate éga­le­ment ensuite, que dès le retour du Green Pass au mois d’août, la part des non-injec­tées a immé­dia­te­ment réaug­men­té. Cela n’est que le signe que le Green Pass oblige les non-injec­tées à se faire tes­ter et non celles ayant reçu deux injec­tions. Le gou­ver­ne­ment israé­lien, ayant déjà com­man­dé les troi­sièmes doses et contraint sa popu­la­tion à se faire injec­ter, n’a mys­té­rieu­se­ment pas réagi à ces chiffres, en ima­gi­nant un rebond d’efficacité vac­ci­nale. Cette situa­tion du mois d’août, iden­tique au mois de mai, prouve qu’il n’y a jamais eu de baisse de l’efficacité des injec­tions, elles béné­fi­ciaient juste d’un biais statistique.

Conclusion

En résu­mé, nous avons vu qu’Israël est un pays qui n’a jamais connu de hausse de mor­ta­li­té signi­fi­ca­tive depuis le début de la panique mon­diale autour de la Covid-19. Les Israé­liens les plus âgés ont connu des hausses de mor­ta­li­té l’hiver comme les autres années.

Nous avons vu que quelques hausses de mor­ta­li­té inha­bi­tuelles ont été consta­tées chez les jeunes en période vac­ci­nale. Ces hausses repré­sentent envi­ron 60 décès sur Israël. Ce n’est pas une héca­tombe, mais suf­fi­sam­ment impor­tant pour être visible sur ces popu­la­tions qui décèdent très peu. Ces décès sont sur­ve­nus au moment où étaient enre­gis­trés des records d’urgences car­diaques pour ces mêmes âges.

Enfin, nous avons vu que si l’on enlève les biais de comp­tage dus aux res­tric­tions comme le Green Pass, les doubles injec­tions ne pré­sentent aucun impact sur les cas posi­tifs. Il n’y a donc aucun béné­fice mesu­rable pour per­sonne. Seul le fait de tes­ter en énorme majo­ri­té des non-injec­tés per­met de main­te­nir un écart statistique.

Nous avons donc de nom­breux décès remon­tés en phar­ma­co­vi­gi­lance, des décès visibles même chez les popu­la­tions jeunes et aucun impact posi­tif mesu­rable. Pen­sez-vous réel­le­ment qu’il soit rai­son­nable de conti­nuer à mul­ti­plier ces injec­tions ? Pen­sez-vous réel­le­ment que nous allons vous lais­ser tou­cher à nos enfants ?

Pierre Chaillot (Déco­der l’é­co)

____________________
Sources
Don­nées de popu­la­tion israé­lienne : https://www.cbs.gov.il/he/publications/LochutTlushim/2020/%D7%90%D7%95%D…
Don­nées de décès par âge :
https://www.cbs.gov.il/he/publications/LochutTlushim/2020/p‑1.xlsx
Don­nées de vac­ci­na­tion par âge :
https://data.gov.il/dataset/covid-19/resource/57410611–936c-49a6-ac3c-83…
Don­nées de cas par âge :
https://​data​.gov​.il/​d​a​t​a​s​e​t​/​c​o​v​i​d​-​1​9​/​r​e​s​o​u​r​c​e​/​9​b​6​2​3​a​6​4​-​f​7​d​f​-​4​d​0​c​-​9​f​5​7​-09…
Don­nées du nombre de tests :
our​worl​din​da​ta​.com


 

Remarque sur la source de ce texte : le seul jour­nal en France capable de publier cette impor­tante ana­lyse de Pierre Chaillot est France Soir, le jour­nal le plus détes­té par les faux jour­na­listes (tous ven­dus à 9 mil­liar­daires et aux indus­tries phar­ma­ceu­tiques). On voit là que France Soir est, en fait, com­po­sé de vrais jour­na­listes, dignes de ce nom, que c’est (à l’é­vi­dence) un des seuls rem­parts contre la bas­cule tota­li­taire scien­tiste en cours. Je consi­dère la vio­lence dont il fait l’ob­jet (de la part des domi­nants, qui veulent mani­fes­te­ment asser­vir la popu­la­tion) comme une sorte de « légion d’hon­neur » (comme une médaille de bonne résis­tance aux abus de pouvoir).

Étienne.

PS : je glisse ci-des­sous, en com­plé­ment, la vidéo de la pré­sen­ta­tion de Pierre au CSI, Conseil Scien­ti­fique Indé­pen­dant (ren­dez-vous pas­sion­nant et impor­tant, tous les jeu­di soir, pour bien s’in­for­mer sur « la crise sanitaire ») :


https://​crowd​bun​ker​.com/​v​/​c​E​a​g​e​Bup

Bonus : démons­tra­tion de l’er­reur (et de l’es­ca­lade d’en­ga­ge­ment) par le pre­mier ministre israé­lien lui-même… :


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8 Commentaires

  1. François Roby

    Article remar­quable, mais s’il faut faire une cri­tique, je dirais que la cor­ré­la­tion loga­rith­mique entre nombre d’in­jec­tions et taux de mor­ta­li­té me semble assez « artificielle ».

    En effet la cor­ré­la­tion ne peut clai­re­ment pas être une pro­por­tion­na­li­té, puis­qu’il existe une mor­ta­li­té « de base » même en l’ab­sence d’in­jec­tions. Par ailleurs il existe très peu de points pour des nombres d’in­jec­tions éle­vés, ce qui fait que la forme loga­rith­mique peut être ten­tante à la fois visuel­le­ment et même par la valeur de R qu’elle per­met d’ob­te­nir, mais des courbes obte­nues avec des points aus­si inéga­le­ment répar­tis reposent sur des bases fragiles. 

    Sur le plan médi­cal on ne voit pas pour­quoi aug­men­ter indé­fi­ni­ment le nombre d’in­jec­tions ferait qua­si­ment pla­fon­ner le taux de mor­ta­li­té à une valeur limite, on s’at­ten­drait plu­tôt à avoir une frac­tion des injec­tions qui soient létales et donc un taux de mor­ta­li­té qui croît linéai­re­ment en fonc­tion du nombre d’in­jec­tions à par­tir de la ligne de base.

    Quelle expli­ca­tion satis­fai­sante pour­rait per­mettre d’ad­mettre une linéa­ri­té entre la mor­ta­li­té et le loga­rithme du nombre d’in­jec­tions ? Le fait que les plus faibles médi­ca­le­ment par­lant soient les pre­miers à récla­mer leur dose ?

    Réponse
  2. Étienne CHOUARD

    Peut-être qu’on regret­te­ra bien­tôt l’a­par­theid d’o­ri­gine, tel­le­ment ce qu’ils sont en train de mettre en place est grave.

    « Le Nige­ria a annon­cé que ses citoyens ne pour­ront plus visi­ter les églises ou les mos­quées et n’au­ront plus accès aux ser­vices ban­caires à par­tir de la 2e semaine de sep­tembre sans preuve de vaccination.
    C’est choquant. »

    Réponse
  3. Étienne CHOUARD

    Réponse
  4. Berberis

    Il faut bien rete­nir que si toutes ces mesures sont illé­gales, ne leur reste plus que
    l’in­ti­mi­da­tion par le bluf et la pro­pa­gande – le « on dit », etc
    Le mieux reste l’in­dif­fé­rence, la meilleure façon de résis­ter et de boy­cot­ter toute cette escroquerie

    Réponse

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