Tout ça est bouleversant, une fois encore : ÇA CHANGE TOUT à la compréhension des faits sanitaires depuis un an.
C’est étonnant, ce que ce jeune homme apporte au débat public à lui tout seul.
Merci à lui.
Étienne.
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Description lue sous la vidéo :
« Voilà, le message prend, on commence enfin à entendre dans les médias qu’il faut peut-être arrêter de faire peur aux gens avec des nombres de morts, mais plutôt regarder ce qu’il se passe en France, et dans le monde sur la pyramide des âges.
Les médias sont en train de découvrir que tous ces morts viennent peut-être du fait que la France, et tout le monde occidental, prend un sérieux coup de vieux.
Et donc que toute période épidémique fait plus de morts.
Depuis décembre, au moment où j’ai mis ma première vidéo, des chercheurs, des mathématiciens ou de gens curieux se sont mis à triturer les chiffres dans tous les sens et il se trouve que l’on tombe tous sur les mêmes conclusions. Je remercie en particulier ceux qui ne me croyaient pas et qui sont revenus vers moi avec beaucoup d’honnêteté pour me dire qu’ils trouvaient finalement les mêmes résultats, voire qu’ils avaient trouvé encore pire. Je remercie aussi tous ceux qui ont pris contact pour que l’on bosse ensemble, j’essaye de répondre à tout le monde, mais je n’ai que 7 nuits par semaine.
Dans cette vidéo je vais vous montrer un résultat qui, pour moi, met un terme à toute la psychose qui se passe en ce moment. Je vais vous montrer que l’année 2020 fait partie d’un cycle de 3 ans qui se répète tout le temps en démographie. L’année 2020 est ce que l’on appelle une année moisson, elle fonctionne avec 2018 et 2019.
L’année 2020 c’est l’année de la grande panique, parce qu’on a cru que l’on vivrait éternellement. On a enfermé tout le monde depuis 1 an, non pas parce qu’une maladie a tué des gens plus jeunes qu’avant, mais au contraire parce que les français ont vécu plus vieux. Ils ne sont pas décédés bien gentiment au fur et à mesure du temps en 2018 et 2019. Ils ont survécu et sont décédés plus tard en 2020, mais un peu trop en même temps, alors ça se voit et ça fait peur.
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Méthode de correction de la pyramide des âges :
Pour les corriger, il me faut 2 choses.
Le nombre de décès par âge et par jour.
La population des années 2016 à 2020 chaque jour de l’année.
Il va falloir les calculer.
Sur le site de l’Insee, je trouve la population pour chaque âge au 1er janvier de chaque année. Par exemple, au 1er janvier 2015, nous avons X personnes vivantes nées en 1980. Cette population va évoluer toute l’année, certains vont décéder, d’autres vont partir à l’étranger et d’autre qui n’étaient pas là vont arriver en France.
Au bout d’un an de tous ces mouvements, nous arrivons à la population Y au 1er janvier 2016 des personnes nées en 1980.Ainsi, pour estimer la population de chaque jour, je considère que la population évolue régulièrement pour passer de X à Y entre le premier janvier 2015 et le 1er janvier 2016.
Pour les puristes, je n’ai pas fait ça pour les plus âgés, parce que c’est moins précis que la méthode de soustraction des décès. Je remarque qu’à partir de 95 ans, la différence entre 2 années s’explique quasi exclusivement par le nombre de décès. Visiblement, on déménage moins à partir de 95 ans. En plus on sait qu’à cet âge, les périodes épidémiques jouent beaucoup sur la population. Il est donc de mon point de vue plus raisonnable de faire baisser la population au fur et à mesure des décès. Après, vous pourrez tester les 2 méthodes…
J’ai donc maintenant calculé la population pour chaque âge à chaque jour de l’année depuis 2015.
Je peux reprendre mon nombre de décès de chaque jour et je le divise par le nombre de personnes de chaque jour.
J’obtiens alors le taux de mortalité de chaque jour à chaque âge.
Maintenant je multiplie ce taux de mortalité par la population de 2020 à cette date pour estimer le nombre de décès que nous aurions eu avec la population de 2020 au lieu de celle du jour en question.
Pour l’effet moisson, je mets en 2015, la pyramide de 2017.
En 2016, celle de 2018.
En 2017 celle de 2019.
En 2018 celle de 2020. »
Fil Facebook correspondant à ce billet :
https://www.facebook.com/etienne.chouard/posts/10158954290402317
D’ailleurs les statistiques de l’INSEE, publiées il y a 2 ou 3 semaines, montraient que les décès en 20 étaient plus moins ou égaux à 19
Pas étonnant que Etienne (et pas que lui ! ) apprécie fortement ! … on se souvient des appréciations qui ont été les siennes (et les nôtres !) à l’adresse de François Bégaudeau, de Louis Fouché, par exemple. – Une suggestion : plutôt que d’entendre « personnes fragiles du seul fait de l’âge atteint » , entendre, et surtout retenir : personnes fragilisées par le mode de vie, et de pensées, qui a été le leur. – Vieillir en santé (vieillir tout en restant « jeune ») est à la portée de toute bonne volonté. – « S’il est possible de tromper tout le monde pendant un temps, il est impossible de tromper tout le monde tout le temps ! »
J’étais tombé sur la même conclusion l’année passée en calculant la moyenne d’âge des décès des plus de 65 ans en Belgique. Ceux décédés avec covid avaient une moyenne de 85ans et ceux décédés en 2019 avaient une moyenne de 84ans !
Conclusion : pour les plus de 65ans, on vit en moyenne un an plus longtemps si on décède avec covid !
Ceci n’est pas un complot (Bernard Crutzen)
https://vimeo.com/504845318
« Comment les médias racontent le Covid ». Un film de Bernard Crutzen sur le traitement médiatique de la crise par les médias belges francophones. Ce qu’ils disent, comment ils le disent, et ce qu’ils taisent. Avec une attention particulière à la notion de « complot » Partagez largement, il faut faire bouger les lignes !
Bravo à Etienne pour avoir su dénicher, comme toujours, les bonnes sources iconoclastes et la bonne perspective qui en découle.
Pour juger des chiffres d’une population donnée, son évolution, il faut en effet tenir compte de sa composition. C’est ce que font tous les sondeurs en corrigeant les biais inévitables issus des différences de composition de leurs populations.
C’est ce qu’a fait l’auteur sous pseudo, pour le corona virus, dans une série d’articles depuis décembre 2020 et dont le plus illustratif (15 janvier 2021) portait le titre sans fard « Grippe(2017) vs Covid(19), qui est vraiment le plus mortel ? »
https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/grippe-vs-covid-qui-est-vraiment-230193
On y tient compte de la pyramide d’âge, paramètre caractéristique, et de son évolution entre les deux périodes.
On peut alors comparer valablement la forte épidémie de grippe en 2017 et l’épidémie covid-19 en 2020. Le résultat est sans appel. La cause d’un tel résultat est évidemment l’arrivée aujourd’hui à l’âge critique de la classe du baby-boom de la Libération, une discontinuité bien connue après le baby-crunch qui le précédait.
Ceci explique au passage pourquoi les corona-virus antérieurs n’ont pas eu le même effet, mais prédit inversement ce même effet pour des virus grippaux à venir, car le baby-boom a concerné toute une génération. On risque donc de reparler de mesures sanitaires dans les années à venir mais, espérons-le, sans la panique actuelle.
Il semble bien que Macron aurait mieux fait d’inviter à son conseil scientifique les statisticiens des populations parmi ses fonctionnaires de l’INSEE, au lieu des médecins en poste à l’académie ou ailleurs qui n’ont vu là qu’une occasion de prendre enfin le pouvoir, par le sanitaire. Un tel privilège était réservé jusque là aux économistes, par leur propre discipline. Des deux côtés, ils nous avaient pourtant prévenus : « il ne s’agit pas de sciences exactes »…
On a ainsi eu droit à « la crise sanitaire », durant laquelle les autorités médicales nous ont baladés au moins autant que les économistes en vue l’avaient fait durant « la crise financière ».
Cela n’enlève nullement, en cas d’alerte sérieuse, leur utilité aux mesures sanitaires et aux confinements éventuels mais, à mortalité spécifique (à la pyramide d’âge) doivent au moins correspondre mesures et confinements spécifiques eux-aussi, et non pas le traitement indifférencié de toutes les générations. Invoquer à cet égard l’égalité des citoyens, en temps de crise sanitaire, reviendrait au même titre à appeler indifféremment les citoyens au front, en temps de guerre, vieillards et enfants compris.
NB (pour Etienne): je réponds ici sous mon ancien pseudo et une nouvelle adresse e‑mail, mais c’est toujours moi !