Avignon, 9 juillet 2014, Fête de la démocratie, suggestions d’ateliers constituants, avec Camille Halut

4/08/2014 | 27 commentaires

L’é­quipe de Cause Tou­jours a fil­mé, mon­té et mis en ligne (en 3 vidéos liées) notre ren­contre avec Camille près d’A­vi­gnon, à pro­pos de sa cou­ra­geuse (et emblé­ma­tique) résis­tance à Saint-André de Val­borgne (résis­tance dont je vous par­lais déjà ici et ici)..

Il me semble que Camille nous montre un che­min, un exemple vivant de ce que nous pour­rions faire nous-mêmes, cha­cun dans notre com­mune, pour don­ner vie, concrè­te­ment, à l’as­pi­ra­tion démo­cra­tique qui grandit :

Je cherche des moyens pour aider Camille et ses amis.
Nous devrions au moins faire connaître cette ini­tia­tive, en par­ler entre nous.
Peut-être même aller dans son vil­lage, pour assis­ter phy­si­que­ment à tout ça.
Si on essaie de faire la même chose chez nous, lui faire savoir, pour qu’elle sente que ses efforts font des petits.
Si vous avez d’autres idées…

Saint-André de Valborgne Saint-André de Valborgne Saint-André de Valborgne

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27 Commentaires

  1. Mic El

    À la hui­tième minute, un inter­ve­nant pro­pose que le tiré au sort ‘ne puisse pas se démettre de son mandat’.

    On voit réap­pa­raître ici la notion de ser­vice civil obli­ga­toire. à par­tir de laquelle on peut par­fai­te­ment ima­gi­ner, que si un tiré au sort ne veut pas accep­ter la charge qui lui est pro­po­sé, il peut l’é­chan­ger contre d’autre ser­vices volon­taires, à définir.

    Réponse
    • Sandy

      Ce ne sont plus des ser­vices volon­taires dans ce cas 😉

      A quoi pen­sez-vous exactement ?

      Réponse
  2. Sandy

    Bon­jour,

    le sys­tème ima­gi­né par Camille pos­tule le fait que la poli­tique se résume à une série de ques­tion sur les­quelles les citoyens pour­raient déli­bé­rer de manière indépendante.
    Mais, alors que nous fai­sons vrai­sem­bla­ble­ment face à un « sys­tème », c’est à dire à un ensemble d’élé­ments qui inter­agissent entre eux à dif­fé­rents niveaux, cer­taines ques­tions me semblent reliées entre elles. Dans ce cas, n’est-il pas néces­saire de réa­li­ser des plans qui peuvent néces­si­ter une mise en oeuvre sur une longue période ?
    Est-ce com­pa­tible avec un sys­tème de référendums ?

    Réponse
    • Sandy

      Le vote du bud­get par exemple sup­pose de défi­nir un plan vu qu’il s’a­git bien de défi­nir l’en­semble des recettes et des dépenses de la com­mune sur une cer­taine période.

      Réponse
    • etienne

      Bon­soir Sandy.
      La pro­po­si­tion de Camille de faire déli­bé­rer les citoyens eux-mêmes sur leurs pro­blèmes locaux, pro­blème par pro­blème, effec­ti­ve­ment, avec des repré­sen­tants qui s’en­gagent à les suivre (et pas à les com­man­der, c’est toute la dif­fé­rence), c’est beau­coup mieux que le réfé­ren­dum, c’est la démo­cra­tie directe qui cherche à naître (à la seule échelle qui puisse être démo­cra­tique : locale).
      Peut-être faut-il bâtir des plans, mais n’est-ce pas aux citoyens de le déci­der eux-mêmes, en adulte ?

      Réponse
      • Di girolamo

        Inté­res­sante ini­tia­tive .Inté­res­sant à faire savoir.Intéressante base de débat et réflexion.
        Il y a cette limite qu’on reste dans le cadre élec­to­ral et on a beau tout tour­ner dans tous les sens , ce cadre , tirage au sort ou pas ‚ne suf­fit pas à lui seul à faire démocratie .
        Sans renon­cer à ten­ter d’a­mé­lio­rer le cadre repré­sen­ta­tif , je pense qu’on a sur­tout besoin d’un rééqui­li­brage struc­tu­rel per­met­tant par l’in­tro­duc­tion d’une nou­velle struc­ture ins­ti­tu­tion­nelle la par­ti­ci­pa­tion de tous aux poli­tiques publiques.
        Ayant peu de temps aujourd’­hui j’en repar­le­rai plus tard. Bonne journée .

        Réponse
        • Di girolamo

          L’expérience du tirage au sort des habi­tants pour for­mer un conseil muni­ci­pal , même si on prend en compte le fait que l’initiative s’est faite rapi­de­ment « sur le pouce » a mon­tré les limites de la chose :
          ‑La mise en concur­rence de fait avec la liste exis­tante et le maire en place qui ne peut que créer des tensions
          – une faible moti­va­tion des gens à se pré­sen­ter du fait d’une culture « citoyenne » très mal en point

          On aura beau prendre plus de temps la pro­chaine fois , ces deux écueils exis­te­ront encore : on ne change pas un for­ma­tage cultu­rel aus­si faci­le­ment ; et relan­cer les gens avec trop d’insistance aura aus­si un effet néga­tif .Et puis 5 ans + 5 ans = 10 ans le temps file au galop !

          Ensuite, même si une liste de tiré au sort se consti­tue et est élue, il faut pen­ser à « l’usure du temps » aux rela­tions inter­per­son­nelles qui ne sont pas tou­jours tout le temps au beau fixe , à l’entre soi qui fata­le­ment se recons­ti­tue méca­ni­que­ment etc 

          Ce n’est donc pas la bonne méthode ; il faut mettre en œuvre autre chose si l’on sou­haite avan­cer vers la démo­cra­tie ; j’ai décrit une pro­po­si­tion dans l’article « Innom­brables expé­riences démo­cra­tiques non Athénienne »

          Réponse
          • Ana Sailland

            Hon­neur à ceux qui tentent

      • Sandy

        Bien sûr que ce sont aux citoyens d’i­ma­gi­ner ces plans, d’en dis­cu­ter puis ensuite de les voter. Mais à la dif­fé­rence de vous je ne crois pas que le seul moyen d’y par­ve­nir soit une démo­cra­tie directe.

        L’or­ga­ni­sa­tion pré­vue par Camille ne me semble pas vrai­ment adap­tée à la néces­si­té de faire des plans.

        Voter un bud­get pour une cer­taine période implique d’a­voir une idée de com­ment on va l’employer pen­dant cette période.
        Si on ne pré­voit pas le bud­get pour construire une nou­velle école par exemple, on ne peut pas 6 mois plus tard pré­sen­ter aux gens une pro­po­si­tion pour construire une nou­velle école.

        Dans l’é­qui­li­brage de chaque poste du bud­get il peut y avoir un vaste plan, une vision glo­bale de la direc­tion dans laquelle on veut faire évo­luer la com­mune. Et les marges de manoeuvre ne sont pas for­cé­ment assez grandes pour sup­por­ter des ini­tia­tives contra­dic­toires en cours de route.
        L’i­dée que l’on donne un man­dat pen­dant une cer­taine période à un groupe qui repré­sen­te­rait la volon­té géné­rale ( dont la volon­té se retrouve glo­ba­le­ment dans le vote du bud­get ) me semble plu­tôt cohérente.
        Toute l’in­tel­li­gence de la démo­cra­tie étant alors dans les contre pou­voirs qui sont don­nés aux autres citoyens pen­dant cette période.

        Donc la ques­tion qui reste en sus­pend c’est com­ment est gérée l’initiative ?
        Qui décide des ques­tions qui sont sou­mises aux citoyens, de leur calen­drier, qui décide ce qui sera déci­dé par des tirés au sort ou voté direc­te­ment par les citoyens ?
        Qui met en oeuvre ce qui est voté ou déci­dé par des tirés au sort ?

        Ici la volon­té de démo­cra­tie directe me parait deve­nir la fin en soi et toutes les autres ques­tions, être tota­le­ment zappées.

        Réponse
        • Mic El

          Si je résume bien votre pro­po­si­tion Sandy :

          « Bien sûr que ce sont aux citoyens d’imaginer ces plans », à condi­tion que ce soient des spé­cia­listes qui s’en chargent?!

          Réponse
          • Sandy

            Non.

            Pour vous, essayer d’a­voir une réflexion cohé­rente sur l’a­ve­nir de sa com­mune, ce qui est vrai­sem­bla­ble­ment ce que l’on attend des gens qui doivent voter le bud­get, c’est uni­que­ment réser­vé aux spé­cia­listes ? Et des spé­cia­listes de quoi ?

  3. Patrick

    Et pour payer tes « artistes » (sans talent) a faire ce qu’il veulent sans ce sou­cier que ce qu’ils font plaise à qui que ce soit pour payer le tra­vail que ça demande) ? quel esclave tra­vail à leur place ?
    C’est vrai­ment … tes pro­po­si­tions eco­no­mique Etienne
    Je t’e­coute sou­vent, et c’est incroyable à chaque fois tu arrive à me surprendre

    Réponse
    • Ronald

      Etienne, si on veut mani­fes­ter notre sou­tient à Camille, je pense qu’une pre­mière action pas trop dif­fi­cile, ce serait de se coti­ser pour aider ce pauvre mon­sieur qui vient de se faire incen­dier sa voi­ture (0:47). Qu’en pen­sez vous ?

      Réponse
  4. Jacques Roman

    POUR UN INSTRUMENT EFFECTIF DE DÉMOCRATIE ACTIVE

    Voir avant-pro­jet de sta­tuts de l’ « Asso­cia­tion géné­rale des citoyens et rési­dents fran­çais » sous 

    http://www.1789plus.org//forum/index.php?sid=2d6742783d018739320e3b09965fef3

    Ceux que cela inté­resse sont cor­dia­le­ment invi­tés à par­ti­ci­per à ce pro­jet et aux autres pro­jets pro­po­sés par 1789PLUS. 

    Dès que nous serons 50 ins­crits (23 seule­ment pour le moment), un ccor­don­na­teur per­ma­nent sera élu et un pro­jet de règle­ment sera pro­po­sé aux par­ti­ci­pants dans la pers­pec­tive de la mise en place d’une pro­cé­dure de rédac­tion plei­ne­ment démocratique.

    Mer­ci d’avance.

    Jacques Roman (coor­don­na­teur pro­vi­soire du projet1789PLUS)

    Réponse
    • Ana Sailland

      Très ins­truc­tif en effet

      Réponse
  5. Di girolamo

    Voi­là 4 ans que je suis seul en pro­cès au tri­bu­nal admi­nis­tra­tif que j’ai sai­si parce que les élus locaux et régio­naux n’ap­pliquent pas la loi et les règles qu’ils ont mis eux mêmes en place pour enca­drer les Conseils Locaux de Déve­lop­pe­ment , struc­tures offi­cielles de démo­cra­tie participatives .

    Les élus ont fait corps entre eux quelque soit leurs cou­leurs poli­tiques , d’au­tant que le per­son­nage cen­tral que je mets en cause est dépu­té maire + autres man­dats, intouchable . 

    Je sais que j’ai rai­son : la loi n’est pas appli­quée. 4 ans d’at­tente parce que les tri­bu­naux admi­nis­tra­tifs sont satu­rés ; et au bout du compte pas sûrde gagner . 

    Le plus démo­ra­li­sant dans l’his­toire c’est le dés­in­té­rêt des « citoyens » pour ce genre de com­bat : quand il s’a­git de gueu­ler contre tel ou tel pro­blème ça va , mais défendre la démo­cra­tie par­ti­ci­pa­tive , celle qui oblige élus et citoyens à réflé­chir et déci­der ensemble concrè­te­ment , là il n’y a plus personne ;
    sur ce blog c’est idem : j’ai fait des pro­po­si­tions struc­tu­rantes d’un nou­veau mode de gou­ver­nance. Aucune réponse , aucun avis sur cette question .
    Etienne que j’ai inter­ro­gé sur l’an­cien blog est aux abon­nés absent.

    Cela fait que même si je gagne contre la région rhône alpes et le Syn­di­cat mixte ardèche verte , ça n’ap­por­te­ra rien , parce que les citoyens sont comme les élus , rigou­reu­se­ment comme les élus .

    Réponse
    • EFFAB

      En quoi consiste ces « pro­po­si­tions struc­tu­rantes d’un nou­veau mode de gou­ver­nance » ? tout en sachant, per­ti­nem­ment, que telle réflexion peut s’im­bri­quer et se com­plé­men­ter à d’autres et que nul n’est indis­pen­sable face au temps qui passe et aux néces­si­tés quo­ti­diennes et si multiples.
      A vous lire, DI GIROLAMO

      Réponse
      • Ana Sailland

        Aus­si envie d’en savoir plus 🙂

        Réponse
        • Di girolamo

          EFFAB Mon pre­mier mou­ve­ment a été de te dire
          oui
           » nul n’est indis­pen­sable face au temps qui passe et aux néces­si­tés quo­ti­diennes et si multiples

          et oui  » telle réflexion peut s’imbriquer et se com­plé­men­ter à d’autres »

          Dans un second temps, après réflexion , je pense qu’on peut aus­si dire le contraire :
          Tout homme est indis­pen­sable face au temps qui passe et aux néces­si­tés quo­ti­diennes et si multiples
          Toutes les réflexions ne peuvent pas for­cé­ment s’imbriquer et se com­plé­ter à d’autres ;

          Mais reve­nons à nos mou­tons : il me semble qu’une des carac­té­ris­tiques de nos « démo­cra­ties » c’est de lais­ser l’expression des uns et des autres s’exprimer …. mais d’être orga­ni­sées pour ne pas les prendre en compte. Par exemple sur ce blog on peut tout dire (excep­té tenir des pro­pos répré­hen­sibles devant la loi, pro­pos racistes, dif­fa­ma­tions etc) mais nos dires , nos avis , nos ana­lyses , nos pro­po­si­tions , tournent dans le grand manège du « causes tou­jours » qui carac­té­rise notre sys­tème de gouvernance.
          A par­tir de là les « citoyens » (guille­mets bien épais) ont trois options
          – voter pour des hommes et par­tis des­quels ils se sentent proches
          – Mili­ter au sein d’associations, mou­ve­ments, par­ti­ci­per à des manifs, péti­tions etc
          – Aller à la pêche à la ligne
          On peut aus­si réunir les options.
          Mais d’une manière ou d’une autre on a un état d’un côté qui dirige et gère la nation et de l’autre des « citoyens »(re guille­mets bien épais) . Le lien ne s’opère que par le pro­ces­sus élec­to­ral et des sub­ven­tions aux associations.
          L’état est au des­sus et gère l’équilibre d’un rap­port de force d’acteurs diver­si­fiés qui de fait consti­tuent un espace pri­vé de divers lob­bys . l’état ne choi­sit pas entre ces lob­bys , il ne choi­sit pas entre les éco­lo­gistes et les indus­triels , il per­met à tous de s’exprimer et gère un équi­libre qui par la force des choses penche vers la force : ceux qui sont les plus riches et les plus puissants.
          Ce mode d’organisation place l’état dans une situa­tion de ges­tion­naire « neutre » garant du bien public, ce bien public se confon­dant ain­si avec cette neu­tra­li­té gestionnaire.
          Ce fonc­tion­ne­ment asso­cié à un rap­port de force tou­jours dés­équi­li­bré donne des poli­tiques conser­va­trices et de court terme , l’état gérant mais ne choi­sis­sant pas d’options socié­tales fortes ; ce n’est donc pas un pla­ni­fi­ca­teur , un vision­naire dérou­lant un pro­jet mais le ges­tion­naire d’une méca­nique sociétale

          Quand aux guille­mets des citoyens ils sont de plus en plus épais du fait de cette sépa­ra­tion entre l’état et la société.
          Il n’y a selon moi qu’une option pour cas­ser ce type de régime poli­tique libé­ral : celle consis­tant à orga­ni­ser et struc­tu­rer au sein de l’espace public , ados­sé aux ins­ti­tu­tions déci­sion­nelles exis­tantes , des struc­tures par­ti­ci­pa­tives offi­cielles per­met­tant aux diverses expres­sions d’être réel­le­ment prises en compte et de peser sur les déci­sions et poli­tiques publiques .
          De ce fait le fos­sé Etat/ citoyens se com­ble­rait grâce à la mise en place d’une démo­cra­tie cog­ni­tive où les acteurs n’agissent plus seule­ment en lob­bys mais en citoyens exer­çant leur citoyenneté.

          Mais ce pro­ces­sus par­ti­ci­pa­tif offi­ciel, ins­ti­tu­tion­nel n’est pas accep­té par les élus qui sont jaloux de leur pré­ro­ga­tives et « légi­ti­mi­té » (gros guille­mets) , pas plus qu’il ne l’est par les mili­tants qui sont jaloux de leur posi­tion de contre pouvoirs.
          On reste donc dans le cadre libé­ral d’une socié­té écla­tée gérée par un état « neutre » (c’est fou comme pour par­ler main­te­nant, il faut mettre des guille­mets partout !)
          Je posi­tionne ci-des­sous en copie col­lé mes com­men­taires pré­cé­dents sur une amorce de ce que pour­rait être ce type d’outil par­ti­ci­pa­tif qui pour­rait com­men­cer à se mettre en place en dehors, à côté du cadre exis­tant de l’élection.

          • Ce qu’il fau­drait mettre en place .
          Ados­sé aux divers éche­lons ter­ri­to­riaux, des Conseils Citoyens en charge de faire l’interface avec les repré­sen­tants ; un conseil citoyen com­mu­nal, un conseil inter­com­mu­nal ; un conseil à l’échelon des pays , (inter­com­mu­na­li­tés larges sur un ter­ri­toire de pro­jet ) et un conseil national .
          Mis­sions de ces conseils : 1 suivre et ana­ly­ser les poli­tiques publiques 2 infor­mer et consul­ter les citoyens lamb­da ( orga­ni­ser des réunions publiques) 3 rédi­ger un avis sur ces poli­tiques 4 étu­dier des pro­blé­ma­tiques impor­tantes enga­geant l’avenir du pays 5 Suite à ces études ‚sur des pro­blé­ma­tiques s’y prê­tant lan­cer un débat et deman­der l’organisation d’un réfé­ren­dum. Dans ce cadre ils consti­tuent un think tank natio­nal public et ont voca­tion à tra­vailler sur un pro­jet de socié­té répon­dant aux enjeux actuels.
          Ces Conseils Citoyens sont obli­ga­toires, leur mis­sions et leur fonc­tion­ne­ment sont pré­ci­sés et enca­drés par une loi ; ils sont com­po­sés de membres de droit ( tous les habi­tants ) et de membres actifs (met­tant en œuvre les mis­sions et assu­mant le fonc­tion­ne­ment ) ; les membres actifs sont tirés au sort avec un man­dat d’une durée maxi­mum de trois ans ; leur nombre est déter­mi­né et pro­por­tion­nel à l’échelon ter­ri­to­rial concerné .
          Ces Conseils dis­posent de moyens maté­riels ( local, maté­riel audio visuel etc) et humains (ani­ma­teurs , char­gés de mis­sion) Ils sont rigou­reu­se­ment indé­pen­dants des divers pou­voirs publics et pri­vés. Ils fonc­tionnent d’une manière col­lé­giales (pas de pré­si­dents ou autre grade hiérarchique)
          Concer­nant cer­taines études et débats ils tra­vaillent en col­la­bo­ra­tion avec l’assemblée natio­nale , notam­ment les com­mis­sions parlementaires.
          Aux divers éche­lons, les repré­sen­tants ont obli­ga­tion de sou­te­nir le fonc­tion­ne­ment de ces conseils et de PARTICIPER , en tant que membre de droit aux divers tra­vaux et réunions publiques qui sont organisées.
          Les Conseils Citoyens dis­po­se­ront obli­ga­toi­re­ment de temps d’antenne audio visuels. Ils pour­ront tra­vailler avec les médias qui en seront les relais et par­te­naires dans le strict res­pect de leur totale indépendance.
          • Di giro­la­mo | 8 août 2014 at 14:11 |
          (suite)
          Pour opé­rer la mise en oeuvre
          il faut
          1 Tra­vailler la for­mu­la­tion de ce pro­jet (objec­tifs pour­sui­vis, enjeux , mode de fonc­tion­ne­ment , mis­sions …) afin de le rendre visible et attrac­tif. Ce tra­vail préa­lable peut se com­men­cer ici et au local .
          2 Mobi­li­ser sur le pro­jet (socié­té civile, associations …)
          3 Expé­ri­men­ter loca­le­ment avec des com­munes ou inter­com­mu­na­li­tés ok
          4 sol­li­ci­ter des par­le­men­taires moti­vés (rares mais doivent exister )
          4 impo­ser le pro­jet lors des élec­tions pré­si­den­tielles de 2017 sur pro­messe de mise en place par les candidats.
          Rien que ça !

          Réponse
          • Ana Sailland

            Très inté­res­sant.

            ça res­semble au sché­ma de Condorcet.

            S’il s’a­git d’une démo­cra­tie déli­bé­ra­tive telle que les déli­bé­ra­tions conduisent à des déci­sions, je ne vois pas trop l’u­ti­li­té des repré­sen­tants, issus de l’an­cien sys­tème (actuel) main­te­nus en paral­lèle au sys­tème proposé.
            Certes, il y a besoin d’a­gents exé­cu­tants, mais sans pou­voir autre que celui d’exé­cu­ter, qui est un pou­voir de subordonné.
            Or je les devine dans ce mes­sage comme élé­ments cen­traux de la déli­bé­ra­tion, ou à éga­li­té de pou­voir avec l’assemblée.

            Cette pro­po­si­tion va dans le sens d’une recherche de solu­tion à la ques­tion lan­ci­nante de la démo­cra­tie à grande échelle. Donc merci.

            On fait com­ment pour affiner ?

            ( Ce week end a lieu chez moi un cam­ping pour les démo­crates locaux. Nous abor­de­rons cer­tai­ne­ment tout ça 🙂

            Mais une exten­sion est pos­sible plus tard )

          • Di girolamo

            les repré­sen­tants tels qu’ils sont et les « citoyens » avec leurs guille­mets, tels qu’ils sont , sont là .
            Et à moins d’en res­ter au concept ou de leur cou­per la tête , il faut faire avec l’exis­tant ; mais cette démarche est inté­res­sante parce qu’elle enclenche un pro­ces­sus cultu­rel et poli­tique qui fait que les repré­sen­tants du départ et les citoyens du départ vont se transformer.
            Repré­sen­tants et citoyens du fait même de réflé­chir ensemble vont réajus­ter la place et la défi­ni­tion de chacun.
            Il faut lais­ser le temps au temps . Et affi­ner la stra­té­gie , la méthode , les moda­li­tés de mise en place et d’en­ca­dre­ment de cet outil d’exer­cice de la citoyen­ne­té des citoyens élus et lambda.
            Pour affi­ner , on en reparle .

          • EFFAB

            DI GIROLAMO, la Cause des causes comme pri­son­nière du Cause toujours ^^
            Oui, faire écla­ter les guille­mets, pour­suivre pour cela cette vraie infor­ma­tion, cette édu­ca­tion popu­laire, cette éman­ci­pa­tion citoyenne et « offi­cia­li­ser » coûte que coûte cette posi­tion alter­na­tive, cette volon­té citoyenne, cette sou­ve­rai­ne­té qu’il y a à être libre en éga­li­té de droit et de principe_au sein d’une Démo­cra­tie digne de ce nom.

            Ce « rien que ça » rejoint la pen­sée chouar­dienne et, pour ma part, ce pos­tu­lat ini­tial et fon­da­men­tal d’é­li­mi­ner d’en­trée ce rap­port de force oli­gar­chique et plou­to­crate, le rame­ner en tout cas à de plus justes rapports.

            Ce « pro­ces­sus cultu­rel et poli­tique » va néan­moins à l’en­contre des volon­tés et autres conflits d’in­té­rêts de ces élites qui nous obligent et nous asser­vissent… et « lais­ser du temps au temps » c’est jus­te­ment leur lais­ser toute lati­tude pour nous emme­ner là où ils ont tout pla­ni­fier depuis belle lurette !

            Mon humble sen­ti­ment mais c’est peut-être moi qui n’ai pas très bien sai­si ce « pro­ces­sus par­ti­ci­pa­tif offi­ciel et institutionnel »…

    • Jacques Roman

      @Di Giro­la­mo

      Vous tou­chez à l’un des pro­blèmes fon­da­men­taux de ce blog (et aus­si du Forum du Plan C) :

      Beau­coup de paroles, de longs com­men­taire à la limite de l’é­lu­cu­bra­tion, et peu ou pas d’action.

      Étienne, je le lui dis en toute ami­té et en tout espoir, en est res­pon­sable. Du moins, lui seul peut réorien­ter nos débats dans le sens de l’efficacité.

      Étienne, ne per­dez plus de temps, ne lisez plus de gri­moires et secouez-vous ! JR

      Réponse
  6. Ana Sailland

    Petite annonce 😉

    Je recherche un contra­dic­teur, si pos­sible une poin­ture natio­nale, plu­tôt tenant du sys­tème actuel, pour un débat public et en public fin septembre.

    Si quel­qu’un a une réfé­rence cré­dible et courageuse .….….

    Réponse
  7. EFFAB

    Michel ROCARD ! ^^ évi­dem­ment, se munir d’un bon maté­riel vidéo cette fois pour bien immor­ta­li­ser le bouche bée de notre invi­té si besoin et cir­cons­tances étaient au détour d’un réflexion-véri­té pre­nant de cours celui-ci.

    29’50… 34’05… mais le tout est très intéressant !

    Réponse

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