[Enfermés par nos maîtres dans un piège] Entre deux maux il faut choisir le moindre

24/04/2022 | 6 commentaires

Mon ami que j’aime tant,
 
Pri­son­niers d’un choix cor­né­lien, il me semble que, entre deux maux, il faut choi­sir le moindre.
 
Ce que nous a fait Macron depuis 5 ans — et ce qu’il va redou­bler si on ne le révoque pas, si car­ré­ment on en rede­mande… — est IRRÉVERSIBLE et gra­vis­sime : la piqûre obli­ga­toire, sur­tout des enfants, ou la guerre à la Rus­sie, notam­ment, ne per­met­tront aucun retour en arrière : ce sont des crimes impar­don­nables. Il n’y a aucune rai­son assez grave pour lais­ser faire ça, pour le légi­ti­mer par notre vote.
Par ailleurs, Macron n’au­ra, comme aujourd’­hui, AUCUN CONTRE-POUVOIR, car il les a tous sub­ver­tis, il s’est affran­chi de tout contrôle, le dan­ger est immi­nent. C’est notre pays tout entier qui est mena­cé par un agent de l’é­tran­ger, un employé des maîtres anglo-saxons, en mis­sion contre une pro­vince de l’empire.
 
Au contraire, tout ce qu’an­nonce Le Pen est RÉVERSIBLE (d’autres lois pour­ront défaire ce qu’elle aura fait), sans comp­ter que le pro­gramme de Le Pen est à 75% équi­valent à celui de Mélen­chon (le RIC n’est pas un pro­jet fas­ciste ou raciste).
Mais sur­tout, mon frère, elle en pour­ra PAS faire ce que tu redoutes (légi­ti­me­ment, et que je redoute aus­si) parce qu’elle aura contre elle d’in­nom­brables CONTRE-POUVOIRS :
• tous les médias du monde ou presque,
• le Conseil constitutionnel,
• le Conseil d’État,
• le Sénat,
• peut-être même l’As­sem­blée natio­nale car il est pos­sible qu’elle n’ait pas la majo­ri­té aux législatives,
• d’in­nom­brables magis­trats et juristes,
• qua­si­ment tous les syndicats,
• beau­coup d’associations,
• toutes les ins­ti­tu­tions de l’U­nion européenne,
• etc.

Ceci est déci­sif et emporte mon choix : un des deux can­di­dats sera mille fois plus FREINÉ que l’autre dans ses déci­sions dan­ge­reuses. Un can­di­dat est affreu­se­ment dan­ge­reux, l’autre infi­ni­ment moins.
 
Avec Macron, on n’au­ra aucun moyen de se défendre contre l’hor­reur tota­li­taire qui vient. Avec Le Pen, on aura mille moyens de s’op­po­ser à elle, et son pro­jet n’est pas totalitaire.
 
J’ai beau­coup plus peur des abus de pou­voir de Macron (qui a der­rière lui tous les enne­mis du peuple de l’o­li­gar­chie triom­phante) que des abus de pou­voir de Le Pen (qui n’a der­rière elle qua­si­ment per­sonne de puissant).
 
Et je ne deviens PAS plus « lepe­niste » pour ça, de la même façon que ceux qui vont voter Macron parce qu’ils ont affreu­se­ment peur de Le Pen ne seront PAS deve­nus pour autant des « macronistes ».
 
C’est un choix cor­né­lien, mon ami, et il ne faut pas se déchi­rer entre nous sur la déci­sion que vont prendre nos amis si elle n’est pas la même que la nôtre, car c’est un choix de merde, un choix dif­fi­cile, une trappe, un piège.
 
Sou­viens-toi que, au final, c’est le régime Macron qui compte les voix de ses adver­saires (quel scan­dale quand on y pense), et que tout cette mas­ca­rade est mani­fes­te­ment tru­quée de A à Z. De toutes façons, Macron va pro­ba­ble­ment gagner en trichant.
 
Avec toute mon amitié.
 
Étienne.


 


 
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Étienne

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6 Commentaires

  1. Étienne CHOUARD

    Les 14 mensonges de Macron lors du débat de l’entre-deux-tours contre Marine Le Pen – Generation Frexit

    https://​gene​ra​tion​frexit​.fr/​l​e​s​-​1​4​-​m​e​n​s​o​n​g​e​s​-​d​e​-​m​a​c​r​o​n​-​l​o​r​s​-​d​u​-​d​e​b​a​t​-​d​e​-​l​e​n​t​r​e​-​d​e​u​x​-​t​o​u​r​s​-​c​o​n​t​r​e​-​m​a​r​i​n​e​-​l​e​-​p​en/

    Lors du débat de mer­cre­di der­nier, Emma­nuel Macron s’est dis­tin­gué par son atti­tude hau­taine, arro­gante, agres­sive. Et aus­si par sa facul­té à don­ner des leçons à son adver­saire. Des leçons qu’il ferait bien de s’appliquer un peu à lui-même tant ses pro­pos étaient truf­fés d’erreurs, voire, car­ré­ment de men­songes. À l’image du quin­quen­nat désas­treux qu’il vient de réa­li­ser et qu’il pré­tend nous impo­ser de nou­veau. En voi­ci une rapide revue, à consul­ter impé­ra­ti­ve­ment avant de voter dans deux jours !

    MENSONGE n° 1
    Sa belle-fille s’est bat­tue avec le ministre de Macron, Nico­las Hulot, pour qu’il n’y ait pas d’éoliennes au Tou­quet, où il passe ses vacances. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais !

    MENSONGE n° 2
    La dette COVID-19 ne repré­sente bien que 165 mil­liards d’euros sur les 600 mil­liards d’euros de dette du quin­quen­nat Macron. Énorme men­teur et piètre gestionnaire.

    MENSONGE n° 3
    Le nume­rus clau­sus n’a pas été sup­pri­mé en 2018 comme il l’affirme mais en 2021. Ce n’est d’ailleurs pas une vraie sup­pres­sion puisque le nombre d’étudiants en méde­cine reste limité.

    MENSONGE n° 4
    Contrai­re­ment à ce qu’il affirme pour impo­ser sa réforme injuste et anti­so­ciale de la retraite à 65 ans, exi­gée par l’Union euro­péenne, le Conseil d’orientation des retraites estime que le sys­tème actuel n’est pas en danger.

    MENSONGE n° 5
    Le record his­to­rique de défi­cit de la balance com­mer­ciale est bien lié à la dés­in­dus­tria­li­sa­tion. Énorme échec du quin­quen­nat Macron qui montre encore qu’il est médiocre en éco­no­mie, loin du Mozart de la finance qu’il pré­tend être !

    MENSONGE n° 6
    La consul­ta­tion des maires pour les fer­me­tures de classes est une blague. Même si le maire n’est pas d’accord, la classe ferme. C’est la consul­ta­tion macro­niste : l’avis est déjà pris, je vous en informe et vous devez la fermer.

    MENSONGE n° 7
    Google ne res­pecte pas les don­nées per­son­nelles et a été condam­né. L’Union euro­péenne n’est en rien un atout sur le sujet puisqu’elle vient au contraire de déci­der le trans­fert de nos don­nées aux États-Unis.

    MENSONGE n° 8
    L’UE n’a été en rien un atout pour lut­ter contre la crise du COVID-19 :
    — retard sur le Royaume-Uni du Brexit dans le lan­ce­ment de la cam­pagne de vaccination,
    — dogme des fron­tières ouvertes,
    — sac­cage de l’hôpital public.
    LREM : le révi­sion­nisme en marche !

    MENSONGE n° 9
    Son sketch sur la Rus­sie était aus­si gro­tesque. C’est Macron qui a ven­du des armes à la Rus­sie de Pou­tine jusqu’en 2020. Une fois un prêt accor­dé, c’est la banque qui est en risque de défaut de paie­ment et elle ne peut exi­ger un rem­bour­se­ment direct. C’est tou­jours la même chose et cela ne donne pas plus de pou­voir au ban­quier qu’il soit fran­çais, russe ou alle­mand. Soit le « Mozart de la finance » est mal­hon­nête soit il ne sait tout sim­ple­ment pas com­ment fonc­tionne un prêt !

    MENSONGE n° 10
    Pour Macron, la sou­ve­rai­ne­té n’appartient pas au peuple mais uni­que­ment aux élus. Cet anti­dé­mo­crate n’a visi­ble­ment pas lu la Consti­tu­tion et son article 3 ! Pour lui, de Gaulle serait un affreux dictateur !

    MENSONGE n° 11
    Contrai­re­ment à ce que pré­tend Macron, le trai­té de libre-échange avec le Mer­co­sur n’est pas du tout enter­ré et l’UE conti­nue de pous­ser à fond cet accord qui sera un désastre pour nos agri­cul­teurs ! C’est très clair lorsque l’on se réfère à la presse brésilienne.

    MENSONGE n° 12
    Macron explique que la plus grosse baisse d’impôt serait la sup­pres­sion de la taxe d’habitation et non celle de l’ISF. Énième men­songe, une par­tie de la classe moyenne paie encore la taxe d’habitation, et sur­tout elle a été com­pen­sée par l’explosion de la taxe fon­cière ! Comme tou­jours avec Macron, ce qui est don­né dans la poche gauche est repris dans la poche droite !

    MENSONGE n° 13
    Autre énorme men­songe, la pré­ten­due réforme du tra­vail déta­ché : les coti­sa­tions sociales res­tent payées dans le pays d’origine, elle exclut le trans­port rou­tier. La seule « avan­cée » est de limi­ter son recours à 18 mois. Pro­blème : la durée moyenne du tra­vail déta­ché est en France de 33 jours. Une « réforme » cos­mé­tique et inutile qui ne change rien au pro­blème ni à la concur­rence déloyale du tra­vail détaché.

    MENSONGE n° 14
    Autre âne­rie de Macron : il confond inter­con­nexion et mar­ché de l’électricité de l’UE. La Suisse est inter­con­nec­tée au réseau euro­péen mais ne fait pas par­tie de ce mar­ché. Et elle a une élec­tri­ci­té moins chère que l’UE, dont le cal­cul est indexé sur le gaz. Elle peut béné­fi­cier à plein régime de son mix élec­trique peu coû­teux avec de l’hydraulique et du nucléaire.
    La France aurait un prix de l’électricité bien moins cher, grâce au nucléaire, si elle n’était pas dans ce mar­ché de l’UE ! Quant à sa réforme du mar­ché de l’électricité de l’UE, il faut l’unanimité et elle n’arrivera pas. Il obtien­dra au mieux une réforme cos­mé­tique et inutile qui ne chan­ge­ra pas le pro­blème, exac­te­ment comme pour les tra­vailleurs détachés.

    Ce com­por­te­ment de mytho­mane arro­gant est très inquié­tant. Cinq ans de plus serait une catas­trophe pour la France !

    Il est de salut public de faire bar­rage à Macron ce dimanche ! Tout sauf Macron !

    Charles-Hen­ri GALLOIS
    Pré­sident de Géné­ra­tion Frexit

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