Projet de constitution nationale, Étienne – Sam

Retour­ner au plan du wiki

un pro­jet de Consti­tu­tion d’origine citoyenne

 


Je reprends ici le pro­jet de consti­tu­tion (natio­nale) d’Étienne [1] dans la colonne de gauche d’un tableau, afin d’y noter, dans une colonne de droite, les com­men­taires, exemples et pro­po­si­tions alternatives :

Rédac­tionCom­men­taires, exemples et pro­po­si­tions alternatives

C’est un pro­jet que je connais bien pour y avoir contri­bué depuis son ori­gine, ou presque, direc­te­ment ou indi­rec­te­ment, au tra­vers de nom­breux entre­tiens avec Étienne. Le der­nier en date, qui remonte au mois d’août 2008, nous a fait par­cou­rir suc­ces­si­ve­ment, pour les com­plé­ter, les com­men­ter, …, ce pro­jet de consti­tu­tion natio­nale ain­si que le pro­jet de consti­tu­tion d’un par­ti bien spé­cial, le « Labo­ra­toire démo­cra­tique » (on trou­ve­ra le texte actuel de ce second pro­jet, dans le même for­mat, sur la page [2]).

 


Intention

Rem­pla­cer ‘Inten­tion’ par ‘Pré­am­bule’ ? (Sam)
Nous, simples citoyens libre­ment assem­blés, non membres des actuelles ins­ti­tu­tions et enga­gés solen­nel­le­ment à ne jamais assu­mer per­son­nel­le­ment les pou­voirs défi­nis par nous-mêmes, conscients de l’im­por­tance de nos ins­ti­tu­tions pour notre pro­tec­tion contre les abus de pou­voir, déci­dons ici de pro­po­ser nous-mêmes une nou­velle Consti­tu­tion en vue d’é­ta­blir les fon­de­ments d’une authen­tique Démo­cra­tie, pro­lon­ge­ment hon­nête du droit des peuples à dis­po­ser d’eux-mêmes.Voir le fil de dis­cus­sion du forum : Débat : « Quel Pré­am­bule pour une Consti­tu­tion nationale ? »
La pré­sente Consti­tu­tion se découpe en deux par­ties qui se dif­fé­ren­cient par leur impor­tance [leur « ordre juri­dique » : la 1ère com­mande à la 2nde] et par leur pro­cé­dure de révision : 
  • La pre­mière par­tie est le Pré­am­bule qui pro­clame les prin­cipes véri­ta­ble­ment fon­da­teurs d’une Démo­cra­tie digne de ce nom ; cette par­tie, qui doit être par­ti­cu­liè­re­ment stable, n’est révi­sable qu’à une majo­ri­té ren­for­cée (4/5e) de l’assemblée consti­tuante, révi­sion confir­mée par référendum.
  • La deuxième par­tie met en œuvre de façon détaillée les prin­cipes énon­cés dans la pre­mière par­tie ; cette deuxième par­tie, qui doit offrir de la sou­plesse aux citoyens pour adap­ter les moda­li­tés de leur sou­ve­rai­ne­té aux contraintes de l’époque, est révi­sable à la majo­ri­té qua­li­fiée (2÷3) de l’assemblée consti­tuante, révi­sion confir­mée par référendum.
Tous les numé­ros d’articles de la pre­mière par­tie com­mencent par I-…, tous ceux de la deuxième com­mencent par II-…
Aucun pou­voir consti­tué ne peut chan­ger ne serait-ce qu’une ligne à la Consti­tu­tion : seule une Assem­blée Consti­tuante, enté­ri­née par réfé­ren­dum, peut révi­ser la constitution.

Notre règle com­mune supé­rieure, fon­de­ment déci­sif d’une authen­tique Démo­cra­tie, est : « Ce n’est pas aux hommes au pou­voir d’écrire les règles du pou­voir ».

Vocabulaire

  • État : orga­ni­sa­tion admi­nis­tra­tive char­gée des pou­voirs et res­pon­sa­bi­li­tés délé­gués par la sou­ve­rai­ne­té populaire.
  • Mon­naie scrip­tu­rale : écri­ture comp­table consta­tant une dette dans les livres d’une banque ; mon­naie tem­po­raire, vouée à la des­truc­tion au moment du rem­bour­se­ment. Ce sont tous les ins­tru­ments de paie­ment autres que la mon­naie fidu­ciaire. (Défi­ni­tion à revoir…)
  • Mon­naie fidu­ciaire : billets et pièces ; mon­naie per­ma­nente et émise sans contre­par­tie d’endettement. Syno­nyme : mon­naie centrale.

 

PREMIÈRE PARTIE, PRÉAMBULE : PRINCIPES FONDAMENTAUX DE NOTRE DÉMOCRATIE

Nous, citoyens, iso­lons les règles les plus impor­tantes de la Démo­cra­tie dans une par­tie dis­tincte, d’une part pour mon­trer que nous, Peuple sou­ve­rain, nous savons fort bien les prin­cipes qui nous pro­tègent le mieux des tyrans, et d’autre part pour évi­ter qu’un mou­ve­ment de foule éphé­mère puisse nous en priver.

Article I‑0 : Création monétaire réservée à la puissance publique

Les citoyens inter­disent ici solen­nel­le­ment à leur repré­sen­tants légi­times de concé­der le droit réga­lien fon­da­men­tal de créa­tion moné­taire à des orga­nismes pri­vés : seul l’État, contrô­lé par les citoyens, peut créer la mon­naie, per­ma­nente ou tem­po­raire, dont les hommes ont besoin pour échan­ger les richesses qu’ils ont créées.

La perte de la sou­ve­rai­ne­té moné­taire entraîne de fac­to l’abandon de toute souveraineté.

Tout repré­sen­tant convain­cu d’avoir direc­te­ment ou indi­rec­te­ment contri­bué à vio­ler ce prin­cipe sera pour­sui­vi pour haute trahison.

De cette façon, plus per­sonne ne pour­ra, par trai­té par exemple, contraindre l’État à emprun­ter la mon­naie dont il a besoin pour les inves­tis­se­ments du pays.

La mon­naie n’est pas une mar­chan­dise. La mon­naie doit res­ter un outil d’échange.
Il est du rôle de l’État d’éviter que la mon­naie ne devienne rare ou sur­abon­dante, ou un objet de spéculation.

Article I‑1 : Autorité du préambule

Les prin­cipes pro­cla­més dans ce Pré­am­bule s’im­posent à toute autre règle sur notre ter­ri­toire, y com­pris celles de la pré­sente Consti­tu­tion en cas de doute.

Aucun trai­té ne peut contre­dire vala­ble­ment ces principes.

Voir le fil du forum : Débat : « Les prin­cipes fon­da­men­taux, décla­rés en tête de la Consti­tu­tion, devraient pri­mer sur toute autre règle »

 

Article I‑2 : Honnêteté des Constituants

Les Consti­tuants sont for­cé­ment des volon­taires, tirés au sort et réunis en conclave.

Les Consti­tuants sont inéli­gibles aux fonc­tions qu’ils instituent.

(… des volon­taires) par­rai­nés par x citoyens ?

(« en conclave ») : iso­lés des influences exté­rieures, y com­pris et sur­tout des experts).
(inéli­gibles) : à vie ?)

La par­faite hon­nê­te­té des Consti­tuants est une condi­tion majeure pour que la Démo­cra­tie puisse naître, évo­luer et survivre.
L’Assemblée Consti­tuante doit être com­po­sée de membres tota­le­ment dés­in­té­res­sés. (Il faut évi­ter que les consti­tuants n’écrivent pas des règles pour eux-mêmes ou pour leurs proches)

Voir les fils de dis­cus­sion du forum : Débat : « Ce n’est pas aux hommes au pou­voir d’é­crire les règles du pou­voir » et Débat : « Quelle Assem­blée Constituante ? »

Article I‑3 : Révisions constitutionnelles

Toute révi­sion de la Consti­tu­tion impose la réunion d’une Assem­blée Consti­tuante confor­mé­ment à l’art. I‑2.

L’Assemblée Consti­tuante rédige une ou plu­sieurs pro­po­si­tions, les vote à la majo­ri­té adé­quate (4÷5 pour révi­ser la pre­mière par­tie, 23 pour révi­ser les autres par­ties) et les sou­met obli­ga­toi­re­ment au référendum.

Article I‑4 : Source et contrôle des pouvoirs

A rédi­ger.Pour être légi­time, tout pou­voir doit éma­ner du Peuple, qui désigne des repré­sen­tants pour la conduite quo­ti­dienne des affaires de la Nation ; mais le Peuple reprend l’exercice direct du pou­voir quand il le juge utile, par les dif­fé­rentes pro­cé­dures d’initiative populaire.

Contre la ten­dance natu­relle des repré­sen­tants à s’autonomiser et à fuir les res­pon­sa­bi­li­tés, la Consti­tu­tion ins­ti­tue des contrôles, per­ma­nents et impor­tants, détaillés ci-après.

La confiance du Peuple ne sau­rait être accor­dée sans une impor­tante réserve de défiance.

Article I‑5 : Séparation des pouvoirs

Le pou­voir légis­la­tif éla­bore les lois sans les exé­cu­ter ; le pou­voir exé­cu­tif uti­lise la force publique pour appli­quer les lois sans jamais les écrire si peu que ce soit ; le pou­voir judi­ciaire tranche les conflits ; le pou­voir média­tique garan­tit une infor­ma­tion hon­nête et res­pec­tueuse des droits de l’homme ; les pou­voirs tra­vaillent sous le contrôle per­ma­nent des citoyens qui sont tou­jours l’arbitre ultime.

Les assem­blées déter­minent libre­ment leur ordre du jour, sous réserve des ini­tia­tives popu­laires de l’art. I‑12 qui s’imposent de droit dans les débats.

La confu­sion des pou­voirs, comme le pou­voir sans contrôle citoyen, rendent légi­time l’insurrection populaire.

L’État pro­tège les citoyens « don­neurs d’alerte » contre l’intimidation des plus grands acteurs économiques.

Les pou­voirs doivent être sépa­rés pour être affaiblis.

Voir le fil de dis­cus­sion du forum : Débat : Sépa­ra­tion des pouvoirs

Article I‑6 : Rotation des charges

Abso­lu­ment aucun pou­voir ne doit res­ter long­temps dans les mêmes mains : ni par­le­men­taire, ni gou­ver­ne­men­tal, ni judi­ciaire, ni médiatique.

Les man­dats doivent être courts et non renouvelables.

Voir le fil de dis­cus­sion du forum : Débat : « Les man­dat devraient être non renou­ve­lables (ou peu) »

Article I‑7 : Responsabilité des acteurs publics

Tout agent public et tout élu doit être révo­cable à tout moment pour les fautes qu’il aurait pu com­mettre. La pro­cé­dure de révo­ca­tion doit être équi­table, publique, contra­dic­toire et sujette à recours.

Tout man­dat doit pré­voir une pro­cé­dure de red­di­tion des comptes, de contrôle et de sanction.

Tout organe de contrôle élu ou nom­mé doit être lui-même sous contrôle d’un organe tiré au sort, à man­dat court et non renouvelable.

En der­nier res­sort, l’arbitrage du Peuple, direc­te­ment consul­té à la majo­ri­té, est souverain.

Voir le fil de dis­cus­sion du forum : Débat : « Les élus devraient rendre des comptes à la fin de leur man­dat (impé­ra­tif) »

Article I‑8 : Droit de parole publique pour tous

Tout citoyen dis­pose d’un droit de parole publique, à tout moment et à tout propos.

L’État doit garan­tir aux citoyens un média de masse et des archives en ligne ser­vant de tri­bune publique à toutes les opi­nions individuelles.

L’isè­go­ria, le droit le plus impor­tant pour les démo­crates de l’Athènes antique).

Article I‑9 : Information indépendante

L’information des citoyens doit avoir des sources mul­tiples et sur­tout indé­pen­dantes, à la fois des pou­voirs poli­tiques et des forces économiques.

Sont concer­nés par ce prin­cipe d’indépendance néces­saire, les jour­naux, la radio et la télé­vi­sion, mais aus­si les ins­ti­tuts de son­dage et les ins­ti­tuts statistiques.

Toute concen­tra­tion de la pro­prié­té des médias est com­bat­tue par la force publique.

Voir le fil de dis­cus­sion du forum : Débat : « Les médias d’in­for­ma­tion doivent être libres, poli­ti­que­ment et économiquement »

Article I‑10 : Contrôle citoyen

Une ins­ti­tu­tion de Contrôle citoyen (sou­vent renou­ve­lée, tirée au sort ou élue par­mi des non can­di­dats, hors par­tis) doit être pré­vue pour pla­cer sous la vigi­lance du Peuple TOUS les pou­voirs ins­ti­tués, sans excep­tion (y com­pris cette ins­ti­tu­tion de contrôle elle-même).Com­ment se contrôle-t-elle elle-même… 😉 ? (Sam)

Article I‑11 : Mandat représentatif

Seul le Peuple est légi­time, par réfé­ren­dum, pour défi­nir le man­dat de ses repré­sen­tants (chefs ou porte-parole), pour choi­sir leur mode de dési­gna­tion (élec­tion ou tirage au sort ou autre) et pour les contrô­ler (red­di­tion des comptes et révocabilité).

Article I‑12 : Initiative populaire

La Consti­tu­tion doit pré­voir des pro­cé­dures qui per­mettent aux citoyens, à tout moment, de prendre des ini­tia­tives et de légi­fé­rer eux-mêmes, au lieu de leurs repré­sen­tants, sur les sujets qu’ils jugent importants.

Le seuil de déclen­che­ment des ini­tia­tives n’est pas éle­vé (de l’ordre de 1%)

La Consti­tu­tion devra aus­si tem­pé­rer les mou­ve­ments de foule et les mani­pu­la­tions intel­lec­tuelles en orga­ni­sant des périodes de débats hon­nêtes avant que le Peuple tranche sur ses initiatives.

Rien n’est supé­rieur à une déci­sion prise par référendum.

Le seuil de déclen­che­ment des ini­tia­tives n’est pas éle­vé (de l’ordre de 1%)… pour ne pas rendre dis­crè­te­ment fac­tices les procédures.

Voir le fil de dis­cus­sion du forum : Débat : « Les citoyens devraient pou­voir déclen­cher eux-mêmes des réfé­ren­dums décisionnels »

Article I‑13 : Suffrage universel

Chaque homme ou femme dis­pose d’une voix. Cette voix, chaque fois que c’est pos­sible, doit pou­voir expri­mer fine­ment sa volon­té à l’aide de points, posi­tifs et négatifs.

Le vote « blanc » sert à contes­ter en bloc tous les choix offerts à un vote ; il doit être décomp­té et il doit déclen­cher l’annulation de l’élection à par­tir d’un seuil fixé dans la Constitution.

Toutes les tech­niques de vote qui ne per­mettent pas un contrôle direct par les citoyens pré­sents au bureau de vote sont anticonstitutionnelles.

Vote pré­fé­ren­tiel et à points.

Machines à voter.

Article I‑14 : La commune est l’échelle de référence de la démocratie

La com­mune est le niveau essen­tiel de l’expression et de l’action démocratique.À pré­ci­ser.

Article I‑15 : Loi et volonté générale

La loi doit être l’expression de la volon­té géné­rale : les repré­sen­tants du Peuple doivent cher­cher à connaître la volon­té géné­rale et s’en faire la voix unie et puis­sante, sans jamais sub­sti­tuer leur propre volon­té à la volon­té générale.Voir le fil de dis­cus­sion du forum : Débat : « le cœur de la Démo­cra­tie : for­ma­tion, expres­sion et res­pect de la volon­té générale »
Toute nou­velle loi doit être accom­pa­gnée de la sup­pres­sion de deux autres. (prin­cipe puis­sant pour impo­ser la sim­pli­fi­ca­tion for­cée des lois en vigueur.)

 

Article I‑16 : Égalité devant la loi

Tous les citoyens sont égaux devant la loi, sans dis­tinc­tion d’o­ri­gine, de race ou de religion.

Tout citoyen a un égal accès aux charges et aux fonc­tions publiques.

Article I‑17 : Laïcité

Cha­cun est libre de pra­ti­quer la reli­gion de son choix dans sa sphère pri­vée, sans jamais pou­voir impo­ser un com­por­te­ment à autrui à tra­vers la sphère publique.

Le droit de moquer les reli­gions, comme de moquer toute autre chose, est un droit supé­rieur invio­lable. En Démo­cra­tie, il ne peut pas y avoir de délit de blas­phème : la liber­té et la publi­ci­té des opi­nions dis­si­dentes sont garan­ties au-des­sus de tout.

Article I‑18 : Subordination des pouvoirs militaires

Les pou­voirs mili­taires sont subor­don­nés aux pou­voirs civils.

Article I‑19 : Participation directe des citoyens aux choix de société

Les par­le­men­taires doivent, sur les sujets les plus impor­tants, consul­ter direc­te­ment les citoyens par réfé­ren­dum et tenir compte de cet avis dans les lois qu’ils préparent.

Aucune natio­na­li­sa­tion ou pri­va­ti­sa­tion ne peut avoir lieu sans référendum.

Article I‑20 : Contrôle des comptes de la Nation

Les Comptes de la Nation sont contrô­lés à tout moment par une Cour des Comptes puis­sante et elle-même sous contrôle citoyen, capable d’ester en jus­tice et de mettre en cause rapi­de­ment la res­pon­sa­bi­li­té des agents de l’État, quels qu’ils soient.

Article I‑21 : Contrôle constitutionnel

Le contrôle consti­tu­tion­nel est effec­tué par un organe qui doit être lui-même sous contrôle citoyen.*Débat : « L’éventuel CC ne domine pas le Parlement »

Article I‑22 : Transferts de souveraineté

Les trans­fert de sou­ve­rai­ne­té sont sous le contrôle direct des citoyens : aucun par­le­men­taire, aucun ministre, aucun juge, ne peut dis­po­ser de la sou­ve­rai­ne­té natio­nale sans référendum.

Article I‑23 : Traités

Les trai­tés doivent impé­ra­ti­ve­ment res­pec­ter la Consti­tu­tion, confor­mé­ment à l’article 1.21, et être confir­més par réfé­ren­dum pour prendre leur force juridique.

Article I‑24 : Interdiction générale de la misère

La misère est anti-consti­tu­tion­nelle. L’État sert à nous pro­té­ger tous contre cette extré­mi­té individuelle.

Article I‑25 : Textes historiques de référence

Nous recon­nais­sons plei­ne­ment et adop­tons comme nôtres les textes his­to­riques sui­vants, dont aucun prin­cipe ne doit être contre­dit par une loi, un règle­ment ou un traité :*Débat Pré­am­bule

Article I‑26 : Symboles démocratiques

Notre devise est : « Laï­ci­té, Soli­da­ri­té, Équi­té, Liberté. »

La fête natio­nale est le 14 juillet. Tous les réfé­ren­dums d’initiative popu­laire de l’année sont sou­mis au vote ce jour-là. Ce jour est férié et chô­mé et porte le nom de « jour­née du référendum ».

Voir : Débat devise nationale