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Rendez-vous ce soir, mardi 28 janvier 2025, à 21h, pour un atelier constituant lexical, avec Démocraties directes sur X

Rendez-vous ce soir, mardi 28 janvier 2025, à 21h, pour un atelier constituant lexical, avec Démocraties directes sur X

Ren­dez-vous ce soir, mar­di 28 jan­vier 2025, à 21h, pour un ate­lier consti­tuant lexi­cal : il s’a­git d’une réflexion sur la défi­ni­tion offi­cielle et expli­cite des mots les plus impor­tants uti­li­sés dans une consti­tu­tion d’origine citoyenne. Je vous pro­pose d’y pré­voir les mots démo­cra­tie, État, repré­sen­tant, RIC, consti­tu­tion, jour­na­liste, liber­té d’ex­pres­sion, mon­naie, suf­frage uni­ver­sel, citoyen, sou­ve­rai­ne­té, sub­si­dia­ri­té, volon­té géné­rale, Chambre de contrôle, état de droit, vote blanc,…

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« Masterclass » de Démocratie Directe ! | Étienne Chouard et Yohan du Canard Réfractaire chez Idriss Aberkane, 14 janvier 2025

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  https://​www​.you​tube​.com/​l​i​v​e​/​T​D​a​Z​c​a​f​8​Q​k​4​?​s​i​=​_​s​R​t​h​g​Z​U​2​X​y​z​t​VSn Retrans­crip­tion (à relire) :     Trans­crip­tion (début): Idriss Bon­soir tout le monde, cette ren­contre au som­met entre Johan du Canard réfrac­taire et Étienne Chouard, deux as de l’é­du­ca­tion popu­laire, un sujet qui nous fas­cine et bien enten­du, alors là en plus, vous avez une sorte d’in­cep­tion en matière de conscience consti­tu­tion­nelle et sur­tout de conscience consti­tuante, le vrai sujet, à savoir qu’É­tienne Chouard a…

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For­mat grille – For­mat articles complets

Pierre-Alain Bruchez lance un référendum en Suisse et montre la différence entre un pays démocratique et un pays purement oligarchique

Les amis Pierre-Alain Bru­chez – auteur du livre Le RIC L’ins­tau­rer en France, le pré­ser­ver en Suisse – et Antoine André du média TheS­wiss­Box Conver­sa­tion viennent d’a­ni­mer une superbe émission :

La pre­mière par­tie de la vidéo est utile pour com­prendre la situa­tion en France et en Suisse, ain­si que la dif­fé­rence entre un pays démo­cra­tique et un pays pure­ment oligarchique.

Ils montrent éga­le­ment que mal­gré cer­tains avan­tages consé­quents du sys­tème suisse, celui-ci reste per­fec­tible, notam­ment au niveau de l’ou­ver­ture des ini­tia­tives à la matière légis­la­tive (pro­po­si­tion et abro­ga­tion), ain­si qu’au niveau du finan­ce­ment des cam­pagnes des ini­tia­tives et des vota­tions qui sont mal­heu­reu­se­ment dépour­vues d’aide publique et de pla­fon­ne­ment. Les res­sources finan­cières des ini­tia­teurs ne devraient pas être une condi­tion de réus­site d’une initiative.

La seconde par­tie de la vidéo pré­sente le réfé­ren­dum en cours de déclen­che­ment au sujet d’une nou­velle loi fédé­rale suisse, le Mantelerlass.

Pierre-Alain Bru­chez exprime des pré­oc­cu­pa­tions concer­nant cette loi : selon lui, bien que cette légis­la­tion vise à favo­ri­ser la tran­si­tion vers des éner­gies renou­ve­lables, elle pour­rait para­doxa­le­ment por­ter atteinte à l’intégrité des pay­sages natu­rels suisses, en par­ti­cu­lier en favo­ri­sant l’ins­tal­la­tion de grands parcs solaires en pleine nature.

Alpe Furgge mit Solarmodulen mantelerlass

Cette ini­tia­tive doit col­lec­ter les 50 000 signa­tures néces­saires pour lan­cer un vote popu­laire avant fin décembre. Elle est sou­te­nue par des orga­ni­sa­tions influentes comme la Fon­da­tion Franz Weber, mais manque encore de nom­breuses signa­tures, donc si vous vou­lez par­ti­ci­per, il faut invi­ter les citoyens suisses à signer la péti­tion. Toutes les infor­ma­tions néces­saires, y com­pris les détails sur la manière de contri­buer à cette ini­tia­tive, sont dis­po­nibles sur ce site dédié au réfé­ren­dum stopp​-au​-man​te​ler​lass​.ch qui dénonce notamment :

  • La pri­mau­té de la pro­duc­tion d’énergie sur tout autre intérêt.
  • La construc­tion de parcs éoliens et solaires dans des pay­sages pro­té­gés ins­crits aux inven­taires fédé­raux (IFP, ISOS).
  • La sup­pres­sion de l’obligation de pré­ve­nir ou com­pen­ser les atteintes.
  • La construc­tion de parcs éoliens et solaires dans des bio­topes d’importance can­to­nale, régio­nale ou local.
  • Les pro­cé­dures faci­li­tées pour défri­cher des forêts pour construire des parcs éoliens.
  • Les sub­ven­tions publiques des ins­tal­la­tions de pro­duc­tion d’énergie renou­ve­lable à hau­teur de 60%.
  • Et que mal­gré toutes ces mesures, il n’est pas cer­tain que nous pour­rons rem­pla­cer les éner­gies fos­siles et le nucléaire pour assu­rer l’approvisionnement éner­gé­tique de la Suisse.

Une vidéo plus courte (15 minutes) expose ce pro­jet de référendum :

Cette inter­view par Raphael du média Actions Suisse sou­ligne les com­plexi­tés de la tran­si­tion éner­gé­tique en Suisse. Pierre-Alain Bru­chez a insis­té sur la néces­si­té d’adopter des mesures qui res­pectent à la fois l’objectif de réduc­tion des émis­sions de CO2 et la pré­ser­va­tion des pay­sages natu­rels. Il a pro­po­sé des solu­tions alter­na­tives, telles que l’installation de pan­neaux solaires sur les toits des bâti­ments urbains plu­tôt que dans des espaces naturels.

Le RIC contre la tyrannie : direct avec Clémence Houdiakova de Tocsin Media

Sou­lè­ve­ment des peuples, à bas la tyran­nie ! sur @Tocsin_Media, le 21 nov 2023
Mer­ci à Clé­mence @Hou­dia­ko­va qui m’a invi­té ce matin à par­ler un peu du RIC et de démo­cra­tie vraie (c’est à par­tir de 1:18:20).
Pour creu­ser l’immense sujet de conver­sa­tion poli­tique qu’est LE TIRAGE AU SORT à la place de l’élection : ouvrir le dos­sier sur le tirage au sort.

Nous trai­tons des arnaques de l’ar­ticle 11 (le pré­ten­du réfé­ren­dum d’i­ni­tia­tive pré­ten­du­ment par­ta­gée) et des annonces déma­go­giques d’Em­ma­nuel Macron. Nous abor­dons éga­le­ment en détail le conflit d’in­té­rêt des élus en matière de rédac­tion de la Consti­tu­tion et la néces­si­té que les citoyens se l’ap­pro­prient. Je men­tionne éga­le­ment les tra­vaux du Label RIC qui mettent en lumière notam­ment la dif­fé­rence entre les pro­po­si­tions de RIC des citoyens et celles des politiciens.

Voir l’é­va­lua­tion de mon RIC par le label : vous pour­rez le com­pa­rer à l’é­va­lua­tion du RIP de Nico­las Sar­ko­zy.

 

Si vous vou­lez (enfin) AGIR per­son­nel­le­ment pour résis­ter à la tyran­nie et pour qu’advienne une vraie démo­cra­tie, rejoi­­gnez-nous sur chouard​.org/​a​gir

Seul le « hasard » nous sauvera (on n’aura jamais de démocratie sans tirage au sort). C’est ce vendredi soir 3 nov 2023 à 21h30.

Ouvrir la vidéo

Le tirage rau sort est la seule pro­cé­dure démo­cra­tique, éga­li­taire et incorruptible.

Aucune démo­cra­tie n’est pos­sible sans tirage au sort des représentants,
parce que le tirage au sort est la seule pro­cé­dure qui AFFAIBLIT les repré­sen­tants, la seule tech­nique qui EMPÊCHE les repré­sen­tants de deve­nir des maîtres, la seule façon de dési­gner des repré­sen­tants qui pro­tège la sou­ve­rai­ne­té pleine et entière des citoyens, seuls légis­la­teurs en démocratie.

Il est temps, pour l’humanité en quête de liber­té par rap­port à ses maîtres « élus », de conduire libre­ment LE PROCÈS DE L’ÉLECTION.

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Et si vous vou­lez (enfin 🤗) AGIR per­son­nel­le­ment pour résis­ter à la tyran­nie et pour qu’advienne une vraie démo­cra­tie, rejoi­­gnez-nous sur https://​www​.chouard​.org/​a​gir

Pour creu­ser l’immense sujet de conver­sa­tion poli­tique qu’est LE TIRAGE AU SORT à la place l’élection, allez voir 

https://​www​.chouard​.org/​d​o​s​s​i​e​r​s​/​t​i​r​a​g​e​–​a​u​–​s​o​rt/

Modernocratie — ou La destinée démocratique de la Suisse, par Thomas Wroblevski et Jacques Silberstein

Chers amis,

Je vous pré­sente ici la réflexion de Tho­mas Wro­blevs­ki, un jeune homme suisse dont je suis le tra­vail depuis plus de dix ans et dont j’ad­mire le cou­rage et la ténacité.

Il nous a pré­pa­ré un docu­ment pour pré­sen­ter son projet.
J’es­père qu’il vous don­ne­ra envie de l’ai­derl’ai­der : il en a bien besoin et il le mérite ample­ment (les dou­leurs vives et inces­santes que lui inflige son état de san­té sont une vraie tor­ture et je suis admi­ra­tif du dévoue­ment durable de ce jeune homme au bien com­mun mal­gré ses immenses difficultés).

Bonne lec­ture.

Étienne


Modernocratie
ou La destinée démocratique de la Suisse

 

Abstract

La Moder­no­cra­tie une démarche citoyenne qui tend à impo­ser la démo­cra­tie, au sens éty­mo­lo­gique du terme, en rem­pla­ce­ment, à terme, de l’oligarchique, aus­si nom­mée « démo­cra­tie repré­sen­ta­tive ». Pour atteindre cet objec­tif stra­té­gique  Moder­no­cra­tie veux uti­li­ser le droit d’initiative suisse en trans­forment ce droit théo­rique en un pou­voir réel, un outil à la por­tée de tous. Moder­no­cra­tie veut ensuite sous­traire ce droit à tout contrôle, inven­ter une ins­ti­tu­tion supé­rieure direc­te­ment contrô­lée par le peuple. Ins­ti­tu­tion au-des­­sus de l’o­li­gar­chie com­pre­nant un droit d’initiative en toutes matières et incluant éga­le­ment un droit de révo­ca­tion des élus parjures..

D’où cela sort-il ? Quels sont les objectifs ?

Tout com­mence en 2012, dans un petit can­ton Suisse, celui de Neu­châ­tel. Beau­coup de per­sonnes savent qu’en Suisse le peuple a des pré­ro­ga­tives qu’on ne retrouve géné­ra­le­ment pas dans les autres pays dit « démo­cra­tiques ». Cela offre à la Suisse l’au­ra  d’une vraie démo­cra­tie, mais qu’en est-il réel­le­ment ? Dans la consti­tu­tion hel­vé­tique sont ins­crits le réfé­ren­dum obli­ga­toire, le réfé­ren­dum facul­ta­tif et l’i­ni­tia­tive consti­tu­tion­nelle[i]. Ces droits se retrouvent aus­si au niveau can­to­nal et com­mu­nal à quelques petites dif­fé­rences près.

Beau­coup pensent que ces pré­ro­ga­tives font de la Suisse la meilleure démo­cra­tie du monde, « une démo­cra­tie directe ou semi-directe », et il est cou­ram­ment admis que dans ce pays c’est le peuple qui décide et qui a le der­nier mot. Cer­tains y croient aus­si sûre­ment que le soleil se lève . Remettre ces croyances en doute peut même bles­ser cer­taines per­sonnes per­sua­dées que nous sommes le meilleur pays du monde. Alors pour­quoi chan­ger puis­qu’on est déjà les meilleurs ?

Soyons clairs, il n’en est rien : « la Suisse, meilleure démo­cra­tie du monde » est une image d’Épinal et la réa­li­té est bien dif­fé­rente. Pour faire une démo­cra­tie, est-ce qu’il suf­fit d’a­voir les droits d’initiative et de réfé­ren­dum ?  Nom­breux dans le monde sont les défen­seurs de la démo­cra­tie qui nous envient ces droits et en rêvent. Mal­heu­reu­se­ment, c’est un rêve qui prend fin quand nous com­pre­nons que « avoir le droit » et « avoir le pou­voir » sont deux choses très dif­fé­rentes et que la pre­mière ne sert abso­lu­ment à rien sans la seconde. Les suisses ont le droit, ils n’ont pas le pouvoir.

En sus, ces droits sont subor­don­nés aux pou­voirs exé­cu­tifs qui font un maxi­mum pour les entra­ver aus­si­tôt que cela les dérange. L’i­ni­tia­tive fédé­rale ne peut concer­ner que la Consti­tu­tion. Cela signi­fie qu’au niveau natio­nal le peuple n’a aucun impact sur le légis­la­tif . Dit autre­ment, le peuple ne peut pas déci­der des lois du pays via le droit d’i­ni­tia­tive. Pour rap­pel, la Consti­tu­tion est au-des­­sus des lois et celles qui sont mises en place reflètent une inter­pré­ta­tion des articles consti­tu­tion­nels par nos auto­ri­tés légis­la­tives, à savoir l’As­sem­blée fédé­rale dotée de deux chambres, le Conseil natio­nal et le Conseil des États. L’i­ni­tia­tive légis­la­tive existe dans cer­tains can­tons, mais elle est rare­ment utilisée.

Entre paren­thèses, mais cela doit être signa­lé, l’absence d’initiative légis­la­tive pour­rait expli­quer à quel point la consti­tu­tion suisse res­semble plus à un fourre-tout plu­tôt qu’à un texte phi­lo­so­phique qui défi­ni­rait le savoir vivre ensemble et qui limi­te­rait le pou­voir et pro­té­ge­rait le peuple. Par exemple, la consti­tu­tion fixe les taux de TVA dans l’ar­ticle 130 ! Et en plus, la loi sur ces taux n’est pas tou­jours res­pec­tée. En Suisse, nous n’a­vons pas de conseil consti­tu­tion­nel pour dénon­cer ce genre d’abus de pou­voir. Même si nous savons que les conseils consti­tu­tion­nels, tels que nous les connais­sons, par exemple en France, ne sont pas des garants de la sou­ve­rai­ne­té du peuple.

Les pré­ro­ga­tives suisses réel­le­ment exis­tantes sont de deux types : réfé­ren­dum et ini­tia­tive. Un réfé­ren­dum peut être obli­ga­toire ou facul­ta­tif. Nous allons vous les pré­sen­ter essen­tiel­le­ment dans leur ver­sion fédé­rale, lais­sant ain­si un peu dans l’ombre les variantes can­to­nales et com­mu­nales qui existent aussi.

Le réfé­ren­dum obligatoire

En cas de réfé­ren­dum obli­ga­toire, le peuple est auto­ma­ti­que­ment appe­lé à voter durant les mois qui suivent l’é­mis­sion de la loi concer­née et à la suite d’un débat public — ou plu­tôt en public. Cela signi­fie que la cam­pagne est essen­tiel­le­ment orches­trée par les auto­ri­tés elles-mêmes et par les grands par­tis au pouvoir.

Le réfé­ren­dum est obli­ga­toire lorsqu’une auto­ri­té (Conseil Fédé­ral) émet une loi qui touche à cer­taines matières comme l’adhé­sion à des orga­ni­sa­tions de sécu­ri­té (exemple FRONTEX) ou à des orga­ni­sa­tions supra­na­tio­nales (exemple UE). Il est éga­le­ment obli­ga­toire si les légis­la­teurs veulent mettre en place des lois d’ur­gence et/ou anti­cons­ti­tu­tion­nelles (exemple : loi COVID). Si une loi d’ur­gence et/ou anti­cons­ti­tu­tion­nelle est accep­tée dans les urnes, elle doit être revo­tée chaque année. Et bien sûr, si les auto­ri­tés touchent à la consti­tu­tion, le réfé­ren­dum est éga­le­ment obligatoire.

Le réfé­ren­dum facultatif

En cas de réfé­ren­dum facul­ta­tif, la pro­cé­dure est dif­fé­rente en cela qu’elle est ini­tiée par le peuple. Ce réfé­ren­dum donne au peuple le droit de s’opposer à n’im­porte laquelle des lois émises par les auto­ri­tés mais à cer­taines condi­tions. En gros, il faut que quelques per­sonnes se groupent pour for­mer un comi­té réfé­ren­daire et géné­ra­le­ment, le mini­mum légal est de cinq membres. Ce comi­té dépose à la Chan­cel­le­rie de ladite auto­ri­té un for­mu­laire de demande du réfé­ren­dum. Une fois vali­dé par la Chan­cel­le­rie, le comi­té doit s’organiser pour récol­ter les mil­liers de signa­tures manus­crites, sur papier, au niveau fédé­ral il en faut 50’000 et cela dans un délai de 100 jours. C’est moins au niveau des can­tons. Toutes les signa­tures devront être contrô­lées par les com­munes de chaque signa­taire et, lorsque c’est fait, on dit que le réfé­ren­dum a abou­ti et cela entraîne l’or­ga­ni­sa­tion de la vota­tion par les autorités.

L’initiative consti­tu­tion­nelle

Elle n’est pas en toute matière et doit par consé­quent res­pec­ter cer­taines règles, comme l’u­ni­té de la matière et de la forme (il ne faut pas mélan­ger dif­fé­rents sujets dans un même pro­jet) et elle doit aus­si res­pec­ter le droit inter­na­tio­nal sans avoir la pos­si­bi­li­té de le chan­ger. Au niveau fédé­ral, un comi­té d’i­ni­tia­tive (mini­mum cinq per­sonnes) doit pré­sen­ter le pro­jet d’i­ni­tia­tive à la Chan­cel­le­rie qui doit véri­fier que le conte­nu de l’initiative est rece­vable, nor­ma­le­ment avant la récolte des signa­tures, mais il arrive que ce soit après (comme ce fût récem­ment le cas pour les ini­tia­tives à pro­pos des trans­ports publics gra­tuits). Une fois que cela est fait, le comi­té doit s’or­ga­ni­ser pour récol­ter 100’000 signa­tures dans un délai de 18 mois. Dans les deux cas, si la récolte des signa­tures se ter­mine avec suc­cès, les auto­ri­tés sont tenues de faire voter la popu­la­tion. Cela va géné­ra­le­ment très vite pour les réfé­ren­dums, mais cela peut être beau­coup plus long pour une initiative.

De nom­breux sites décrivent en détails les pro­cé­dures résu­mées ci-des­­sus et nous vous invi­tons à les consul­ter[ii]. Ce qu’il faut rete­nir ici, ce sont les prin­cipes de bases qui régissent l’application des outils démo­cra­tiques suisses et com­prendre qu’avoir le droit ce n’est pas avoir le pou­voir. C’est-à-dire, que si on n’a pas les moyens pra­tiques de mettre en œuvre nos droits, nous n’a­vons aucun pou­voir. Pour­quoi ? Avoir ces droits, à l’âge de 18 ans, c’est comme obte­nir un per­mis de conduire. « j’ai un per­mis de conduire, j’ai le droit de conduire des voi­tures » mais l’u­ti­li­sa­tion de ce droit de conduire est une jouis­sance exclu­si­ve­ment réser­vée à ceux qui peuvent se pro­cu­rer une voi­ture. Tout comme avoir le pou­voir de lan­cer une ini­tia­tive est  réser­vé uni­que­ment à ceux qui en ont les moyens.

La pra­tique et les faits

Toutes ces pro­cé­dures sont pour le moment très lentes et coû­teuses, en temps, en efforts, en argent.  Les pre­mières phases de déve­lop­pe­ment et de récolte de signa­tures pour les pro­jets de réfé­ren­dum et d’i­ni­tia­tives peuvent être sim­pli­fiées grâce aux tech­no­lo­gies « modernes ». La seconde phase, qui consiste en une cam­pagne auprès de l’ensemble du corps élec­to­ral, est plus com­pli­quée et sou­vent hors de prix. La trans­pa­rence est limi­tée et il n’y a pas de pla­fond pour les finan­ce­ments. Toutes les pro­cé­dures, déve­lop­pe­ment du pro­jet, récolte des signa­tures et cam­pagne sont à la charge des ini­tiants[iii] : plus ces der­niers sont riches, plus ils ont de chance de gagner dans les urnes. Si vous vou­lez inves­tir 100 mil­lions dans une ini­tia­tive, vous avez le droit, il suf­fit de les avoir ! Aucune loi, pro­ces­sus ou ins­ti­tu­tion n’existe pour assu­rer un cer­tain équi­libre entre les groupes, par­tis, ini­tiants et opposants.

Quant aux médias, ils exposent en prio­ri­té les par­tis déjà au pou­voir. Plus un par­ti a d’élus, plus il aura du temps d’antenne et des pages dans les jour­naux. Les nou­velles idées, nou­veaux venus, les petits groupes et petits par­tis, n’ont qu’un espace très réduit dans les médias. Une minute ici et trente secondes par-là ne suf­fisent pas pour pré­sen­ter conve­na­ble­ment des nou­velles idées, mais ça per­met aux médias de dire qu’ils ont invi­té tout le monde et ain­si de se défendre contre les accu­sa­tions de cen­sure. Comme si c’é­tait égal et démo­cra­tique de don­ner 3 heures aux uns et 30 secondes aux autres. Ces médias démontrent ain­si clai­re­ment qu’ils ont un par­­ti-pris, celui de leurs pro­prié­taires (qui sont fort bien repré­sen­tés au pou­voir qui décide la répar­ti­tion des sub­ven­tions publiques dont ils sont les béné­fi­ciaires). Mais si on leur pose la ques­tion « trou­­vez-vous que c’est nor­mal ? », leur réponse est « C’est le jeu démo­cra­tique… ». Impos­sible de savoir s’ils croient en leur propre « blabla ».

Par consé­quent, pour des groupes de citoyens lamb­da, c’est un véri­table par­cours du com­bat­tant, et c’est pour cela que 99% de tous ceux qui ont les droits sont de fac­to exclus des pro­ces­sus « démocratiques ». 

La suite logique qui découle de tout cela, c’est que, lorsqu’une per­sonne a une idée, par exemple sous sa douche, cette idée finit plus sou­vent dans les eaux usées plu­tôt que dans les urnes parce que cette per­sonne n’a pas l’argent et parce qu’elle tra­vaille 8 à 10 heures par jour et/ou qu’elle n’a pas la connais­sance de ses propres droits. En Suisse, on se vante du droit d’i­ni­tia­tive plus qu’on ne l’u­ti­lise. Avoir le droit ne sert à rien si on a pas les moyens de le mettre en œuvre.

Pour se faire une idée, pre­nons l’exemple de l’initiative « Mon­­naie-pleine »[iv], pro­jet issu d’un groupe de citoyens achar­nés, qui tentent, notam­ment, de confis­quer aux grandes banques d’affaires le droit de créer, ex nihi­lo , du franc suisse. Les ini­tiants du pro­jet « Mon­­naie-pleine » achètent des flyers et par­ti­cipent à quelques rares émis­sions où ils sont invi­tés, tan­dis que les banques, avec des bud­gets de cam­pagne cent fois supé­rieurs, mettent leurs lob­bys en branle-bas de com­bat, ils achètent des articles dans tous les médias pri­vés et même publics. Pour « Mon­­naie-pleine », c’é­tait une cam­pagne per­due d’a­vance, car nous savons que, pour gagner une élec­tion ou des vota­tions, il est néces­saire d’oc­cu­per les espaces média­tiques plus que les autres par­tis et oppo­sants. Pour occu­per davan­tage ces espaces, il faut de l’argent, celui qui gagne est celui qui en a le plus. Donc, très sou­vent, ce com­bat s’ap­pa­rente à celui d’une four­mi contre une paire de bottes qui fait tout pour l’é­cra­ser. Mais, nous avons jus­te­ment quelques idées pour parer à ce pro­blème, nous y reviendrons

D’autre part, l’organisation des vota­tions coûte cher aux col­lec­ti­vi­tés. Ce coût pour­rait être très for­te­ment réduit  par la voie du vote élec­tro­nique. Mais la loi fédé­rale a fait capo­ter tous les votes élec­tro­niques en rai­son de leur manque de rigueur en termes de sécu­ri­té. En pre­mier lieu, tout nou­veau sys­tème de vote se doit d’être « open-source » (source acces­sible par tous), ce qui évite les boites noires et portes déro­bées (« back­doors ») qui trans­mettent des infor­ma­tions à des orga­ni­sa­tions non invi­tées, voire qui les fal­si­fient au pro­fit de cer­tains inté­rêts. Il y a aus­si d’autres élé­ments de sécu­ri­té que nous ne cite­rons pas ici, qui sont bien réels et dont les direc­tives sur le vote élec­tro­nique tiennent compte. Dans ce domaine, la confé­dé­ra­tion sem­ble­rait sur la bonne voie et il est pos­sible de le véri­fier sur l’exemple du sys­tème de contrôle de la vac­ci­na­tion Covid-19. Tous les docu­ments et codes sont publics.

Actuel­le­ment, l’association Moder­no­cra­tie est com­po­sée de membres moder­no­crates. L’activité de l’association consiste à rendre la méca­nique suisse abor­dable par tout un cha­cun, la rendre très popu­laire, à en faire l’instrument prin­ci­pal de la gou­ver­nance du pays. Grâce à ces trans­for­ma­tions, tous les citoyens, même indé­pen­dants, auront le pou­voir d’u­ti­li­ser ces droits et ce quelle que soit la taille de leur bourse. Les moder­no­crates veulent par ce moyen faire un pas déci­sif vers une vraie  démo­cra­tie. Nous vou­lons col­lec­ti­vi­ser l’en­semble des coûts et frais liés à l’exer­cice des droits poli­tiques pour les rendre acces­sible à tout un cha­cun. Com­ment faire ?

Tout moder­no­crate peut faire une pro­po­si­tion d’initiative, fédé­rale, can­to­nale ou com­mu­nale sur une plate-forme inter­net. Les membres se concertent pour vali­der les pro­po­si­tions, les déve­lop­per en ate­lier citoyen, les revo­ter si néces­saire, les amé­lio­rer et sélec­tion­ner par de mul­tiples vota­tions internes et consen­suelles celles que l’on lance à un moment don­né. Voi­ci, en sub­stance, les trois étapes de pro­po­si­tions et de déve­lop­pe­ment qui mène­raient au consen­sus démocratique :

Étape 1 : les membres pro­posent libre­ment leurs idées sur la plate-forme. Les autres membres concer­nés par ces idées sont convo­qués pour voter, une pre­mière fois. Si une idée obtient suf­fi­sam­ment de votes posi­tifs, elle peut pas­ser à l’é­tape sui­vante, sinon elle est rejetée.

.
Étape 2 : un comi­té est for­mé démo­cra­ti­que­ment (volon­ta­riat, tirage au sort, choix de la méthode d’é­lec­tion par les membres), ce comi­té est char­gé de déve­lop­per l’i­dée de base en un texte léga­le­ment rece­vable pour une vota­tion. Un conseil juri­dique est mis à dis­po­si­tion pour aider le comi­té et pour véri­fier la léga­li­té des textes pro­po­sées. Une fois que ce tra­vail est fait, les membres concer­nés sont à nou­veau convo­qués pour voter. Si c’est non, le texte est jeté à la pou­belle, si c’est blanc, le texte repart en déve­lop­pe­ment et si c’est oui, il peut pas­ser à l’é­tape suivante.

Étape 3 : tous les membres, en rejoi­gnant Moder­no­cra­tie, doivent res­pec­ter une Charte dont le pre­mier article les engage à don­ner leur signa­ture manus­crite pour tous les pro­jets de réfé­ren­dums ou d’i­ni­tia­tive qui atteignent cette 3ème étape quelles que soient leurs inten­tions de vote : ils s’en­gagent à signer ces pro­jets, indé­pen­dam­ment de leurs opi­nions. On consi­dère effec­ti­ve­ment qu’un pro­jet qui atteint cette étape est un pro­jet qui obtient le consen­sus démo­cra­tique. Un moder­no­crate fait pas­ser la démo­cra­tie avant ses propres opi­nions car ces der­nières divisent alors que la démo­cra­tie ras­semble. La récolte de signa­ture est donc déclen­chée offi­ciel­le­ment et les membres sont convo­qués pour signer l’initiative. Il sera pos­sible pour eux de venir dans des lieux dédiés pour signer, ou de signer chez eux puis d’en­voyer le docu­ment par la poste. Ain­si, lorsque nous aurons atteint les 100’000 membres, nous pour­rons déclen­cher des réfé­ren­dums et des ini­tia­tives en seule­ment quelques jours. Si nous savons au préa­lable où sont les signa­tures, nous pour­ront les récol­ter en quelques jours seulement.

Moder­no­cra­tie per­met­tra la mise en place d’une vraie démo­cra­tie, mais à quoi ça sert ? À évi­ter les abus de pou­voir, les dic­ta­tures et tyran­nies. Une démo­cra­tie « véri­table » n’a jamais ser­vi à rien d’autre qu’à cela. La démo­cra­tie Athé­nienne en est l’exemple le plus connu, celui-ci est sou­vent contes­té par cer­tains car Athènes avait une vison de la citoyen­ne­té qui n’in­té­grait qu’une petite par­tie (15–20%) de la popu­la­tion vivant à Athènes à cette époque. Cela n’empêchait pas les citoyens libres d’A­thènes de fonc­tion­ner démo­cra­ti­que­ment entre eux, pen­dant plus de deux siècles. Le peuple peut se trom­per et la démo­cra­tie ne cherche pas à  évi­ter cela — aucun sys­tème ne le pour­rait. La dif­fé­rence est qu’en démo­cra­tie, si une erreur est com­mise, nous pou­vons reve­nir rapi­de­ment dessus.

Quand le pou­voir est trop concen­tré comme c’est le cas actuel­le­ment, il « déborde » et ceux qui le pos­sèdent en abusent, tou­jours, sys­té­ma­ti­que­ment, depuis la nuit des temps, c’est ain­si et nous le savons tous. Le pou­voir change l’Homme jusque dans les pro­fon­deurs de son cœur qui finit par se des­sé­cher et se décon­nec­ter de la vie réelle des gens. C’est là que se trouve la cause de tous nos pro­blèmes. Il y a trop pour le petit nombre qui tient les rênes et pas assez  pour le grand nombre que le petit nombre gou­verne. Pour­tant, il y a bien assez pour tout le monde et seules de vraies démo­cra­ties pour­ront résoudre les grands pro­blèmes de nos socié­tés. Quand les peuples se gou­vernent eux-mêmes, ils veillent natu­rel­le­ment à être très justes avec eux-mêmes.

Les outils de Moder­no­cra­tie per­met­tront de répar­tir le pou­voir entre les citoyens et à parts égales. Cha­cun doit prendre une part de ce pou­voir et en être res­pon­sable, pour lui-même et pour le salut de toute la socié­té. Le pou­voir ne doit plus jamais être un pri­vi­lège, une ambi­tion que l’on pour­suit et dont on fête l’ob­ten­tion : ce doit être une res­pon­sa­bi­li­té ensei­gnée dès l’é­cole et que nous devons por­ter tous ensemble. Nous devons nous occu­per de la poli­tique car, en atten­dant, c’est elle qui s’oc­cupe de nous et l’é­tat du monde est là pour témoi­gner du désastre qui en découle. Moder­no­cra­tie déra­ci­ne­ra le sen­ti­ment d’im­puis­sance du cœur des gens, par l’exemple et par l’en­sei­gne­ment. Nous devons tous faire notre part dans la poli­tique de nos socié­tés et, quand nous disons « poli­tique », nous ne par­lons pas du jeu élec­to­ral qui dégoûte tant de gens mais bien de la ges­tion des affaires col­lec­tives (ce qui n’a rien à voir) qui nous concerne tous au quo­ti­dien et tout au long de notre vie. Soit on s’oc­cupe de la poli­tique, soit on la subit.

Comme dit pré­cé­dem­ment, Moder­no­cra­tie a besoin de 100’000 membres au niveau natio­nal pour pou­voir fonc­tion­ner à plein régime ; mais que faire avant d’a­voir atteint cet objec­tif ? Au niveau can­to­nal, il suf­fi­rait d’être 5’000 à 15’000, cela dépend des can­tons, pour pou­voir agir à ce niveau et c’est encore moins au niveau des communes.

En atten­dant d’a­voir atteint ces objec­tifs, il est tout de même pos­sible d’a­gir. Reve­nons à la phase de la récolte de signa­ture. Presque tous les citoyens suisses ont une adresse cour­riel. Le solu­tion actuelle « moder­no­crate » est de deman­der à toutes les per­sonnes que nous pou­vons contac­ter par cour­riel, une pro­messe de signa­ture. Si l’on reçoit le nombre de pro­messes de signa­tures valables (avec une bonne marge de sécu­ri­té), alors l’initiative est dépo­sée offi­ciel­le­ment et l’on ren­voie à tous ceux qui en ont fait la pro­messe une demande pour rem­plir le for­mu­laire de signa­ture et le ren­voyer par poste au comi­té d’initiative (nous leur envoyons éga­le­ment une pro­po­si­tion de deve­nir membre de Moder­no­cra­tie car lorsque nous aurons suf­fi­sam­ment de membres, nous n’au­rons plus besoin de cher­cher des pro­messes). Il ne reste plus comme tra­vail pour ce comi­té qu’à faire vali­der les signa­tures dans chaque com­mune. Cette opé­ra­tion pou­vant être réa­li­sée en une seule fois puisque l’on ne serait plus accu­lés par les délais.

Par ce pro­ces­sus, la phase de la récolte de signa­tures est lar­ge­ment sim­pli­fiée et les coûts en sont mini­mi­sés. Reste la cam­pagne ! Pour la cam­pagne, la pro­blé­ma­tique, du point de vue démo­cra­tique, se situe au niveau média­tique. Comme nous l’a­vons expli­qué pré­cé­dem­ment, gagner une cam­pagne dépend de la taille du porte-mon­­naie et ceux qui gagnent sont ceux qui ont le plus d’argent. Très sou­vent, les groupes citoyens ont des moyens limi­tés et se retrouvent face à des rou­leaux com­pres­seurs média­tiques durant les cam­pagnes. Dans les « démo­cra­ties » (dites repré­sen­ta­tives), la grande majo­ri­té des médias est entre les mains d’un petit nombre d’intérêts puis­sants. Ces médias, par consé­quent, ne défendent géné­ra­le­ment pas l’intérêt du plus grand nombre. Nous sommes conscients qu’il y a un énorme tra­vail pour arri­ver à cet objec­tif d’un équi­libre hon­nête entre tenant et oppo­sants pour un accès aux médias débar­ras­sés des inté­rêts, entre autre finan­ciers. On peut cepen­dant ima­gi­ner amé­lio­rer cette situa­tion par une ou plu­sieurs ini­tia­tives, qui pour­raient réduire cette inégalité.

La situation actuelle

Tho­mas Wro­blevs­ki, le fon­da­teur de Moder­no­cra­tie, fait connaître ces idées autant que faire se peut depuis des années, mais il souffre d’une situa­tion per­son­nelle qui limite gran­de­ment les moyens pra­tiques et humains qu’il est capable d’in­ves­tir et, il faut le dire, qui sont qua­si nuls. La stra­té­gie étant quelque peu avant-gar­­diste par rap­port aux manières de faire depuis 1848, qui n’a­vaient pas tel­le­ment évo­lué, il aura fal­lu patien­ter plu­sieurs années avant d’a­voir quelques membres, par­mi les 60 ins­crits, qui s’im­pliquent direc­te­ment dans le déve­lop­pe­ment de Moder­no­cra­tie. C’est aujourd’hui le cas et cet article est l’œuvre de deux moder­no­crates. Un autre a mis en place la plate-forme sur inter­net qui a déjà per­mis à quelques membres de faire plu­sieurs pro­po­si­tions de réfé­ren­dum ou d’initiative, mais nous ne sommes pas assez nom­breux pour les faire pas­ser aux étapes sui­vantes. Nous don­ne­rons le lien qui mène à cette plate-forme. Il n’y a pas eu de sui­vi durant toutes ces années, les coti­sa­tions ont rare­ment été ver­sées et aucune cam­pagne impor­tante n’a pu être mise en place. Mal­gré tout, Tho­mas a été très actif sur les réseaux et s’est pré­sen­té à plu­sieurs élec­tions en tant que moder­no­crate pour faire connaître ces idées, nous met­trons les vidéos liées à ces cam­pagnes en annexe et en références.

Nous n’a­vons pas suf­fi­sam­ment de membres et notre objec­tif actuel­le­ment est de faire connaître autant que pos­sible la Moder­no­cra­tie, qui, en Suisse, per­met­tra réel­le­ment d’ins­ti­tuer la puis­sance poli­tique du peuple. Les sta­tuts n’existent pas encore, ils doivent être rédi­gés col­lec­ti­ve­ment mais nous ne sommes pas encore assez nom­breux dans le groupe de tra­vail. Une fois que cela sera fait, nous pour­rons éta­blir l’as­so­cia­tion léga­le­ment. Nous pré­voyons de choi­sir un pre­mier pro­jet d’i­ni­tia­tive à déclen­cher selon nos méthodes, nous cher­che­rions des pro­messes de signa­tures pour ce pro­jet que nous lan­ce­rions au niveau fédé­ral. Une fois que nous aurons obte­nu suf­fi­sam­ment de pro­messes, envi­ron 150’000 pour 100’000 signa­tures néces­saires, nous déclen­che­rons l’initiative et convo­que­rons les signa­taires pour qu’ils viennent signer l’i­ni­tia­tive. Sachant au préa­lable où sont les signa­tures, nous pen­sons pou­voir les récol­ter en quelques jours seule­ment. Nous pro­po­se­rons à chaque signa­taire de rejoindre Modernocratie.

Note de Thomas sur une stratégie de contournement de la puissance financière des médias.

Lors de la seconde phase d’une ini­tia­tive qui abou­tit (qui a réus­si la pre­mière phase, celle de la récolte des signa­tures), Tho­mas pro­pose ceci :

Nous pou­vons envi­sa­ger une stra­té­gie de cam­pagne pour ne pas nous faire écra­ser par les « rou­leaux com­pres­seurs ». La meilleure façon pour ne pas se faire écra­ser, c’est sim­ple­ment de ne pas se trou­ver en des­sous. Tho­mas pense qu’il sera très posi­tif de sim­ple­ment boy­cot­ter la cam­pagne média­tique offi­cielle ou de limi­ter for­te­ment notre par­ti­ci­pa­tion à celle-ci. La solu­tion rési­de­rait peut-être dans l’i­dée de ne pas jouer avec les règles des puis­sants, qui ne sont jamais à notre avan­tage, et de créer un nou­veau jeu, avec des règles plus démo­cra­tiques et équi­tables. Nous pré­sen­te­rions les pro­jets et orga­ni­se­rions nos cam­pagnes à par­tir de la récolte de signa­tures jus­qu’au début de la cam­pagne offi­cielle et nous ne par­ti­ci­pe­rions pas à cette der­nière. En ne met­tant pas nos moyens de cam­pagne face à ceux des oppo­sants, notre com­mu­ni­ca­tion devien­drait plus visible et plus com­pré­hen­sible car elle ne serait pas noyée dans les attaques nove-lin­­guis­­tiques et média­tiques de « l’autre camp ». Nous pour­rions pré­sen­ter le pro­jet sans devoir nous défendre des attaques de qui­conque. Moder­no­cra­tie n’é­tant qu’un outil et pas un groupe d’o­pi­nions, elle est ni pour ni contre et donc elle mon­tre­rait objec­ti­ve­ment le pro­jet, avec ses par­ti­sans et oppo­sants, ceux et celles qui sont des moder­no­crates et sans don­ner des consignes de vote. Signer une ini­tia­tive ce n’est pas une pro­messe de voter oui et ceux des moder­no­crates qui se posi­tion­ne­raient comme oppo­sants à un pro­jet qu’ils signent auront leur place, dans les comi­tés d’i­ni­tia­tive, dans les ate­liers de déve­lop­pe­ment ain­si que durant la campagne.

Tho­mas Wroblevski
et
Jacques Silberstein

 ______________

Notes :

[i]      Consti­tu­tion fédé­rale de la Confé­dé­ra­tion suisse du 18 avril 1999 (État le 13 février 2022)
https://​www​.fed​lex​.admin​.ch/​e​l​i​/​c​c​/​1​9​9​9​/​4​0​4​/​f​r​#​a​138

[ii]     Admin​.ch : https://​www​.bk​.admin​.ch/​b​k​/​f​r​/​h​o​m​e​/​d​r​o​i​t​s​–​p​o​l​i​t​i​q​u​e​s​/​i​n​i​t​i​a​t​i​v​e​s​–​p​o​p​u​l​a​i​r​e​s​.​h​tml
et  ch​.ch : https://​www​.ch​.ch/​f​r​/​s​y​s​t​e​m​e​–​p​o​l​i​t​i​q​u​e​/​d​r​o​i​t​s​–​p​o​l​i​t​i​q​u​e​s​/​i​n​i​t​i​a​t​i​v​e​s​/​i​n​i​t​i​a​t​i​v​e​–​f​e​d​e​r​a​l​e​/​#​p​a​s​–​d​i​n​i​t​i​a​t​i​v​e​–​l​e​g​i​s​l​a​t​i​v​e​–​f​e​d​e​r​ale

[iii]    Façon romande de dénom­mer les ini­tia­teurs d’un pro­jet d’initiative

[iv]     https://​www​.riti​mo​.org/​L​e​–​p​r​o​j​e​t​–​d​–​u​n​e​–​m​o​n​n​a​i​e​–​p​l​e​ine,
https://​www​.swiss​com​mu​ni​ty​.org/​f​r​/​n​o​u​v​e​l​l​e​s​–​e​t​–​m​e​d​i​a​s​/​r​e​v​u​e​–​s​u​i​s​s​e​/​a​r​t​i​c​l​e​/​m​o​n​n​a​i​e​–​p​l​e​i​n​e​–​u​n​e​–​i​n​i​t​i​a​t​i​v​e​–​p​o​p​u​l​a​i​r​e​–​e​x​i​g​e​a​nte


Vous pou­vez aider Tho­mas, ici…


Charte des modernocrates

La pré­sente charte est modi­fiable. Elle est à consi­dé­rer comme un iti­né­raire indi­quant l’ac­cès au réseau
Moder­no­cra­tie à toutes les per­sonnes dési­reuses de deve­nir membre de ce lob­by popu­laire inédit. C’est une
pro­po­si­tion de l’at­ti­tude idéale à adop­ter pour que le réseau puisse se consti­tuer dans la durée et sur des bases
stables. L’o­pi­nion per­son­nelle est une chose pri­vée et il est de la res­pon­sa­bi­li­té de cha­cun de convaincre autrui
qu’il est néces­saire de concré­ti­ser une idée plu­tôt qu’une autre et c’est à cela que sert la plate-forme internet,
véri­table « ago­ra » en ligne. En se ras­sem­blant AUTOUR des outils démo­cra­tiques plu­tôt que der­rière une
ligne idéo­lo­gique par­ti­cu­lière nous devien­drons capables de nous entendre sur le fond sans être pol­lués par la
forme. Nous pour­rons cibler la puis­sance poli­tique issue de la somme de cen­taine de mil­liers d’individualités
sur des ini­tia­tives, des réfé­ren­dums, des élec­tions, des cam­pagnes, etc. Tous les groupes citoyens ayant un
pro­jet devant abou­tir à une vota­tion popu­laire se retrouvent sys­té­ma­ti­que­ment confron­tés, sou­vent fatalement,
aux pro­blèmes des moda­li­tés (les 100’000 signa­tures, cam­pagnes aux moyens inégaux). C’est pour cela que la
Moder­no­cra­tie peut deve­nir le déno­mi­na­teur com­mun entre tous les citoyens vou­lant agir dans l’in­té­rêt général.
Les grands pro­blèmes sont plus faci­le­ment réso­lus par un grand cer­veau collectif.

  1. Les membres donnent leur signa­ture à tous les pro­jets ayant trou­vés le consen­sus à tra­vers les
    dif­fé­rentes étapes internes de vote et de déve­lop­pe­ment de la plate-forme (ini­tia­tives, référendums,
    motions …etc.) indé­pen­dam­ment de leurs opi­nions per­son­nelles. La liber­té de vote est garan­tie, chaque
    membre peut déci­der selon sa conscience durant les jours de vota­tions officielles
  2. Afin de garan­tir l’in­dé­pen­dance et la trans­pa­rence du réseau, il est néces­saire que ce der­nier puisse
    aler­ter en cas d’ap­pa­rence de conflit d’in­té­rêt. En consé­quence, les membres font connaître leur(s) lien(s)
    avec d’autre(s) orga­ni­sa­tions poli­tiques (par­tis poli­tiques, syn­di­cats, lobbys…etc).
  3. La parole de tous est res­pec­tée par tous, à tous les sujets et à tout ins­tant. Per­sonne ne juge de la valeur
    des opi­nions d’au­trui. Une ques­tion appelle une réponse. Les membres écoutent pour com­prendre, pas
    pour répondre. Les membres échangent pour trou­ver des solu­tions, ils ne débattent pas pour avoir
    raison.
  4. La bien­veillance est une valeur fon­da­men­tale dans la Moder­no­cra­tie, les membres ne nuisent pas à
    autrui et ne cherchent jamais à le faire. Les mal­en­ten­dus doivent engen­drer des dia­logues au lieu de
    pro­vo­quer des conflits. La dis­cri­mi­na­tion est interdite
  5. Afin de pré­ser­ver le réseau de la foi aveugle, les membres com­prennent intel­lec­tuel­le­ment ce qu’ils
    entre­prennent au sein de la moder­no­cra­tie. Ils sont auto-res­­pon­­sables et par­tagent leurs idées, leurs
    cri­tiques, qu’elles soient posi­tives ou néga­tives. Ils font part des pro­blèmes qu’ils observent au sujet du
    fonc­tion­ne­ment de l’organisation.
  6. Les membres font part aux admi­nis­tra­teurs de tout chan­ge­ment légal du point de vue des droits
    poli­tiques (droit de vote, éli­gi­bi­li­té, coor­don­nées personnelles).
  7. Les membres sont ponc­tuels et versent leur coti­sa­tion dans les délais pour garan­tir la constance du
    finan­ce­ment par­ti­ci­pa­tif et l’in­dé­pen­dance du réseau.
  8. Les moder­no­crates ne res­pec­tant pas la pré­sente charte peuvent être exclus du réseau pour une durée à
    déter­mi­ner ou à tout jamais

Références

Sur le plan de la lit­té­ra­ture, il faut signa­ler l’ouvrage suivant :

Vers la démo­cra­tie directe de Chris­tian Laurut
N° ISBN : 9781521548820
https://​www​.the​boo​ke​di​tion​.com/​f​r​/​v​e​r​s​–​l​a​–​d​e​m​o​c​r​a​t​i​e​–​d​i​r​e​c​t​e​–​p​–​3​6​9​0​1​8​.​h​tml

dont voi­ci un court extrait de l’avant-propos :

Le terme « Démo­cra­tie Directe » est un pléo­nasme néces­saire. Pléo­nasme d’abord, parce que le mot démo­cra­tie signi­fie déjà en lui-même un sys­tème d’organisation sociale dans lequel le peuple pos­sède direc­te­ment le pou­voir. Néces­saire ensuite, parce que le terme démo­cra­tie a été détour­né de sons sens ini­tial, après la révo­lu­tion de 1789, par une mino­ri­té oli­gar­chique qui en a construit un syno­nyme trom­peur dénom­mé démo­cra­tie repré­sen­ta­tive. Cette « démo­cra­tie repré­sen­ta­tive » n’a rien d’une démo­cra­tie. C’est en réa­li­té une oli­go­cra­tie, à savoir un sys­tème qui éta­blit le pou­voir d’un groupe res­treint sur l’ensemble du peuple. La vraie démo­cra­tie, elle, n’a encore jamais été ins­ti­tuée dans aucun pays.

Autre réfé­rences

Télé­vi­sion et Radio

Presse, jour­naux et magazines

Sites, vidéos, et audios sur internet


 

Le #15 de la Gazette des Amis du RIC est paru 🙂

Les principales actualités, vidéos et actions utiles à l’instauration du RIC pour une démocratie digne de ce nom, par la Convergence RIC.

Le sommaire

Le RIC dans la presse
• La presse nationale
• La presse locale

Invi­ta­tions à l’action
• Actua­li­té et besoins de Pla­te­forme RIC
• Opé­ra­tion RIC cherche des volontaires
• Le RIC recrute !
• Deuxième péti­tion offi­cielle pour le RIC constituant
• Péti­tion pour le droit de veto contre les lois comme la réforme des retraites
• Autres pro­po­si­tions d’actions

Vidéos
• Benoit explique le RIC consti­tuant en 10 minutes
• Micro-trot­­toir sur le RIC par un média local
• Vidéo explo­sive : Etienne Chouard est l’invité d’Eric Morillot avec Greg Tabibian
• Mar­cel Gilet Jaune : RIC Consti­tuant, sou­ve­rai­ne­té, matu­ri­té et conscience politique
• « Qui contrôle la Consti­tu­tion est le sou­ve­rain » avec Cla­ra Egger et Raul Magni Berton
• His­toire de l’instauration du RIC en Suisse : une ins­pi­ra­tion pour la France ?

Infos utiles
• Quelles dif­fé­rences entre les asso­cia­tions pour le RIC ?
• Éva­lua­tions du Label RIC
• Par­le­ment des enfants : des élèves ron­chi­nois ont rédi­gé un pro­jet de loi pour la démocratie

Cahier de vacances

Agen­da

Actions numé­riques
• Consul­ta­tion pour défi­nir le RIC vou­lu par les Français
• Péti­tions pour le RIC
Pro­duc­tions artistRIC
• Yaka­fo­kon ins­taure le RIC
• Illus­tra­tions de Culture-RIC
• Tracts pour le RIC

Ouvrir le numé­ro 15

Gazette 15 WP

Concert de soutien à Julian Assange, 3 juillet 2023 à 19h30, à La Maroquinerie – 23, rue Boyer 75020 Paris

Affiche concert de soutien Assange 3 juillet 2023

Adresse de la billet­te­rie :
https://​www​.lama​ro​qui​ne​rie​.fr/​f​r​/​a​g​e​n​d​a​/​v​i​e​w​/​1​4​8​0​/​c​o​n​c​e​r​t​–​d​e​–​s​o​u​t​i​e​n​–​a​–​j​u​l​i​a​n​–​a​s​s​a​n​ge/

Com­mu­ni­qué de presse des organisateurs : Communiqué concert de soutien Assange 3 juillet


Fils Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :
https://​www​.face​book​.com/​E​t​i​e​n​n​e​C​h​o​u​a​r​d​O​f​f​i​c​i​e​l​/​p​o​s​t​s​/​p​f​b​i​d​0​2​G​m​9​x​3​J​t​g​C​j​h​5​7​i​J​M​J​p​B​L​n​o​o​H​d​9​G​b​G​j​U​z​X​m​k​W​B​9​Q​R​j​4​Z​E​Y​L​8​1​G​E​x​g​m​9​3​Z​v​z​w​f​j​f​Q1l
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​p​f​b​i​d​0​C​j​z​V​n​b​n​u​j​D​V​1​e​k​p​8​L​D​E​v​D​W​G​t​8​E​G​J​i​a​B​C​U​1​n​y​Q​L​z​R​b​L​T​q​9​y​N​c​8​7​C​5​b​K​Q​N​c​U​y​9​b​P​Xgl


Tweet cor­res­pon­dant à ce billet :
https://​twit​ter​.com/​E​t​i​e​n​n​e​_​C​h​o​u​a​r​d​/​s​t​a​t​u​s​/​1​6​7​4​0​2​7​9​3​0​1​2​7​5​9​3​4​7​6​?​s​=20


Tele­gram cor­res­pon­dant à ce billet :
https://t.me/chouard/755


Camille Case, poétesse et diseuse remarquable, nous invite à travailler ensemble sur les mots qui nous importent : « Place nette » et « Prise de sens »

Objet : déve­lop­per un réseau d’a­mis qui reçoivent des artistes chez eux le temps d’une soi­rée, ou pro­gramment des poètes et cher­cheurs qui ont des choses à dire, dans des salles de spec­tacles, des cafés, des lieux asso­cia­tifs actifs pour les recevoir.

Chers amis,

Je vou­drais aujourd’­hui vous par­ler de Camille Case, poé­tesse éton­nante, diseuse bou­le­ver­sante, une sla­meuse, et aus­si une cher­cheuse en matière de mots, à tra­vers un spec­tacle inter­ac­tif qu’elle appelle « Place nette » et des réflexions de groupe qu’elle appelle des ate­liers de « Prise de sens ».

Vous savez com­bien j’at­tache d’im­por­tance au fait (poli­tique) de remettre à l’en­droit tous les mots impor­tants — que les domi­nants ont mis métho­di­que­ment à l’en­vers, ce qui nous empêche lit­té­ra­le­ment de pen­ser — et donc de résister.

Cette cap­ti­vante artiste acti­viste réflé­chit sur les mots avec des outils qui me sont presque incon­nus, que je découvre et qui m’in­té­ressent beau­coup, et je sens que je dois l’ai­der car ses réflexions, ses expres­sions et ses méthodes me semblent pro­met­teuses et puissantes.

Alors, je vous signale son exis­tence et son tra­vail, elle vit à Bar­jols (83 Var), je vous trans­mets sa bio, quelques unes de ses vidéos, et j’in­siste sur­tout sur son appel : nous devrions l’in­vi­ter à venir tra­vailler chez nous, avec nous, dans notre quar­tier, dans notre immeuble, dans notre vil­lage, pour qu’elle nous aide à tra­vailler ensemble sur le sens com­mun des mots que nous uti­li­sons pour pen­ser et pour nous par­ler.

J’es­père que sa poé­sie vous ins­pi­re­ra comme elle m’inspire 🙂

Étienne.


D’a­bord, quelques courtes vidéos :

Extrait Quart d’heure Fémi­nin :

Camille Case dans le Métro :

HORS CASE N°1 :  avec Caro­line Bentz au piano :

HORS CASE N°2 :  avec Vincent Pom­me­reau  et son orches­trum (clip) :

Tes ailes :

Tra­vail avec les enfants à par­tir de l’œuvre de Michel Oce­lot, père de Kiri­kou et ami très proche (inter­ven­tion en classe entière) :

En plein confi­ne­ment : voyage iti­né­rant en Camil­lon sup­por­té par plus de 200 contributeurs :
https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/prise-de-sens-4cff2dc7-d1c7-4ca5-8832–7a50e977095c/tabs/news


BIO Camille Case : PLACE NETTE et PRISE de SENS :

BIO Camille Case PLACE NETTE et PRISE de SENS 1
BIO Camille Case PLACE NETTE et PRISE de SENS 2
BIO Camille Case PLACE NETTE et PRISE de SENS 1

 


Site web :
https://​camil​le​case​.com/

Pages Face­book :
https://​www​.face​book​.com/​s​l​a​m​c​a​m​i​l​l​e​c​ase
https://​www​.face​book​.com/​c​a​m​i​l​l​e​c​a​s​e​.​s​lam

Presse :
Le monde de Camille Case (La Dépêche, 19 août 2016)
La prise de sens, un nou­vel outil édu­ca­tif (Pres­sen­za, 4 nov 2022)
Camille Case – Sla­mer comme on res­pire : par néces­si­té… (Bigorre Mag)

Radio :
Camille Case, poé­tesse (Inter­view pour rdwa​.fr 107.5 FM)

Livres :
https://​camil​le​case​.com/​b​o​u​t​i​que


Calen­drier :

Jeu 12 juillet 2023 à Bar­jols : ate­lier d’e­cri­ture au Cercle de l’A­ve­nir à 18h

Dim16 juillet à Jouques, salon du livre /atelier et extrait spectacle
Dim 23 juillet a Bar­jols  »place nette » à 16h (festival#1 des trou­bades d’Elias)

Dim 30 juillet « place nette » à Ampus

Dimanche 6 juillet a Bar­jols Camille case et le col­lec­tif de  »la Foule » texte et musique croi­sés en impro

Spec­tacle et Prise de Sens à domi­cile / rdv

Contact 06 84 33 12 25

« Pour donner le pouvoir au peuple (et empêcher la guerre) ? Il faut mettre les MÉDIAS hors de portée des RICHES » – Étienne Chouard sur Anti | thèse

Som­maire :
00:00 Intro
02:57 En lutte contre les politiciens
07:53 Accu­sa­tion d’ex­trême droite
10:50 La Shoah et les Antifa
23:03 Réforme des retraites
31:16 La Ve Répu­blique, une pri­son politique
36:32 La bas­cule totalitaire
41:01 Les racines du capitalisme
44:05 Élec­tion vs démocratie
48:08 Le tirage au sort
52:40 Com­munes libres et représentation
1:01:06 Les par­tis politiques
1:04:21 Deve­nir des adultes politiques
1:15:50 Les médias
1:20:33 Reprendre le contrôle de la monnaie
1:41:50 Écrire la constitution
1:49:59 Le wokisme
1:53:37 La guerre en Ukraine
2:09:36 « Les cen­seurs contre la Répu­blique » (Bric­mont)
2:12:47 Le « com­plo­tisme », un ana­thème anti­dé­mo­crate contre les vrais journalistes


Fils Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :

https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​p​f​b​i​d​0​b​j​D​z​i​R​C​Y​s​M​Z​6​h​Q​R​J​2​5​V​d​i​T​D​s​y​o​f​A​f​n​b​i​x​8​u​7​F​h​X​C​j​u​e​8​v​c​P​S​D​M​m​n​L​j​g​P​J​1​N​v​P​6​YYl

https://​www​.face​book​.com/​E​t​i​e​n​n​e​C​h​o​u​a​r​d​O​f​f​i​c​i​e​l​/​p​o​s​t​s​/​p​f​b​i​d​0​s​U​z​8​e​9​4​r​Y​1​f​v​N​5​z​L​Q​Z​T​7​W​B​B​i​o​4​v​c​M​N​d​r​j​B​Z​1​M​a​F​s​M​W​u​B​M​6​R​c​5​U​8​m​w​h​7​x​2​f​M​j​C​U​R7l


Tweet cor­res­pon­dant à ce billet :


Tele­gram cor­res­pon­dant à ce billet :

 

Je vous lis l’un des livres les plus importants pour moi : « Le mythe du déficit » de Stephanie Kelton (2021)

Chers amis,

Je viens vous lire quelques pas­sages impor­tants d’un des trois livres qui comptent le plus pour moi : l’in­tro­duc­tion et les deux pre­miers cha­pitres du livre de Ste­pha­nie Kel­ton qui s’in­ti­tule « Le mythe du défi­cit » édi­té en 2021 par « Les liens qui libèrent ».

4e de couverture :

Le mythe du déficit

« Nous gérons notre éco­no­mie comme une per­sonne d’un mètre quatre-vingts qui se déplace cour­bée en deux en per­ma­nence sous un pla­fond qui est à deux mètres cin­quante, parce qu’on l’a convain­cue que, si elle ten­tait de se redres­ser, elle subi­rait un ter­rible trau­ma­tisme crânien »

De nom­breuses convic­tions se sont enra­ci­nées dans l’i­ma­gi­naire col­lec­tif au sujet de la ques­tion du défi­cit. Ste­pha­nie Kel­ton décons­truit l’i­dée que les États doivent tenir leurs bud­gets comme des ménages, que le défi­cit prouve que l’É­tat dépense trop, que la dette publique est insur­mon­table, que les défi­cits de l’É­tat évincent l’in­ves­tis­se­ment éco­no­mique ou que les pro­grammes de pres­ta­tion sociale sont finan­ciè­re­ment insou­te­nables… Elle démontre au contraire avec brio que le défi­cit bud­gé­taire n’ap­pau­vrit pas l’É­tat, que la dette n’est pas un far­deau et que le juste niveau de dépense publique s’é­va­lue à par­tir du taux d’in­fla­tion et du niveau réel des ressources.

Cette explo­ra­tion modi­fie pro­fon­dé­ment notre com­pré­hen­sion de nom­breuses ques­tions cru­ciales : la pau­vre­té, l’i­né­ga­li­té, la créa­tion d’emplois, l’ex­ten­sion des sys­tèmes de san­té ou le chan­ge­ment cli­ma­tique. Car aujourd’­hui toute pro­po­si­tion ambi­tieuse se heurte inévi­ta­ble­ment à la for­te­resse inex­pug­nable de la ques­tion du défi­cit. Sté­pha­nie Kel­ton pro­pose donc d’i­ma­gi­ner de nou­velles poli­tiques pour pas­ser du récit du manque à celui de la possibilité…

 

Sté­pha­nie Kel­ton est pro­fes­seure d’é­co­no­mie et de poli­tiques publiques à l’U­ni­ver­si­té de Sto­ny Brook. Émi­nente figure de la théo­rie moné­taire moderne, elle conseille de nom­breux déci­deurs publics et ins­ti­tuions et est recon­nue comme une figure mon­tante de la nou­velle géné­ra­tion d’é­co­no­mistes hété­ro­doxes. The Défi­cit Myth a, dès sa sor­tie, connu un immense suc­cès aux États-Unis.

Cri­tique de Place des Libraires :

La Théo­rie moderne de la mon­naie et la nais­sance de l’é­co­no­mie du peuple
Un livre ico­no­claste, véri­table phé­no­mène figu­rant sur la liste des best-sel­­lers du New York Times pen­dant de longues semaines. Saluée par la cri­tique comme l’une des plus brillantes éco­no­mistes hété­ro­doxes, figure de proue de la Théo­rie moderne de la mon­naie (TMM) – la nou­velle théo­rie éco­no­mique la plus impor­tante depuis des décen­nies –, Sté­pha­nie Kel­ton livre une ana­lyse radi­cale qui ren­verse toutes nos idées reçues sur le défi­cit, et au-delà, sur la pen­sée éco­no­mique contemporaine.

En plus du son que je vous ai enre­gis­tré (dans la vidéo ci-des­­sus), je repro­duis ci-des­­sous le plan détaillé du livre.

J’es­père ain­si vous don­ner l’en­vie d’a­che­ter ce livre, de le lire en entier (tout y est essen­tiel) et de le faire connaître autour de vous.

Som­maire : 

Intro­duc­tion : Un pare-chocs de choc

  1. Rien à voir avec le bud­get familial

MYTHE 1 : L’É­tat doit tenir son bud­get comme une famille.
RÉALITÉ : À la dif­fé­rence d’une famille, l’É­tat fédé­ral amé­ri­cain émet la mon­naie qu’il dépense.

La mon­naie a des émet­teurs et des utilisateurs

Le monde à l’en­vers de Mar­ga­ret That­cher : I&E —> D

Com­ment dépense l’é­met­teur de mon­naie ? D —> I&E

Pour­quoi l’É­tat se donne-t-il la peine de taxer et d’emprunter ?

Le rôle de l’emprunt dans la TMM

Res­ter dans les clous

Nos limites réelles

  1. L’im­por­tant, c’est l’inflation

MYTHE 2 : Les défi­cits prouvent que l’on dépense trop.
RÉALITÉ : Pour savoir si l’on dépense trop, regar­dez l’inflation.

Les idées cou­rantes sur l’inflation

Com­ment nous com­bat­tons l’in­fla­tion aujourd’hui

Une foi contestée

Infla­tion et chô­mage : l’ap­proche de la TMM

  1. La dette publique (qui n’existe pas)

MYTHE 3 : De toute façon, nous sommes tous endet­tés jus­qu’au cou.
RÉALITÉ : La dette publique ne crée pas le moindre far­deau financier.

Elle est énO OOO OOO OOO OOO rme !

La Chine, la Grèce et Ber­nie Madoff

Nous pour­rions la rem­bour­ser demain matin

Une vie sans la dette ?

  1. Leur défi­cit est notre excédent

MYTHE 4 : Les défi­cits de l’É­tat évincent l’in­ves­tis­se­ment pri­vé, ce qui nous appauvrit.
RÉALITÉ : Les défi­cits bud­gé­taires aug­mentent notre for­tune et notre épargne collective.

Deux seaux

Le taux d’in­té­rêt est une variable déter­mi­née par les pou­voirs publics

  1. « Gagner » dans le com­merce mondial

MYTHE 5 : Le défi­cit com­mer­cial signi­fie que l’A­mé­rique perd.
RÉALITÉ : Le défi­cit com­mer­cial de l’A­mé­rique est son excé­dent en pro­duits réels.

L’Oncle Sam secoué comme un prunier

Trois seaux

Pas de plein emploi, pas de juste commerce

La posi­tion spé­ciale du dol­lar américain

Les degrés de sou­ve­rai­ne­té monétaire

Des bois (de Bret­ton Woods) aux flammes du libre-échange

Adieu, guerre com­mer­ciale – bon­jour, paix commerciale ?

  1. Vous y avez droit !

MYTHE 6 : Les pro­grammes qui paient des pres­ta­tions sociales, comme la Social Secu­ri­ty et Medi­care, sont finan­ciè­re­ment insou­te­nables. Nous ne pou­vons plus nous les offrir.
RÉALITÉ : Du moment que l’É­tat fédé­ral s’en­gage à effec­tuer les paie­ments, il pour­ra tou­jours se per­mettre de finan­cer ces pro­grammes. L’im­por­tant est la capa­ci­té de notre éco­no­mie, sur le long terme, à pro­duire les biens et ser­vices réels dont leurs béné­fi­ciaires auront besoin.

Qui appelle-t-on « ayant droit » ?

La grande erreur de la Social Security

D’autres pro­grammes sociaux sont aus­si en danger

Com­ment il faut par­ler des droits aux pres­ta­tions sociales

  1. Les défi­cits qui comptent

Le défi­cit de bons emplois

Le défi­cit d’épargne

Le défi­cit de santé

Le défi­cit d’éducation

Le défi­cit d’infrastructures

Le défi­cit climatique

Le défi­cit de démocratie

  1. Construire une éco­no­mie pour le peuple

Le volet des­crip­tif de la TMM

Le volet pres­crip­tif de la TMM

Les dépenses obli­ga­toires automatiques

Des garde-fous pour les ajus­te­ments bud­gé­taires discrétionnaires

Pou­­vez-vous ima­gi­ner une éco­no­mie du peuple ?

Remer­cie­ments

Notes

Mer­ci de le faire connaître si vous trou­vez comme moi que c’est un livre essen­tiel. Il me semble que tous les mili­tants poli­tiques se voient offrir avec ce livre une colonne ver­té­brale finan­cière qui va leur per­mettre de répondre à cette objec­tion téta­ni­sante récur­rente qui revient tout le temps. « Mais Mon­sieur, vous êtes un déma­gogue, com­ment allez vous finan­cer vos pro­jets ? ». On se fait clouer le bec sys­té­ma­ti­que­ment avec cette objec­tion qui n’est pas rai­son­nable du tout. Elle n’est pas aus­si rai­son­nable que ce qu’elle pré­tend être. Et le fait de creu­ser la ques­tion que nous n’a­vons pas besoin de l’argent des riches pour finan­cer nos acti­vi­tés et finan­cer le bien com­mun, le fait que nous ayons bien creu­sé cette idée, va nous rendre plus forts, rendre nos bagarres poli­tiques plus fortes.

Et donc, il me semble que ça jus­ti­fie que vous en par­liez autour de vous, que vous fas­siez connaître cette lec­ture peut-être, et puis sur­tout que vous le lisiez. Vous ne le regret­te­rez pas, ce sera un de vos livres les plus importants.

C’est la pre­mière fois que je m’en­re­gistre pour vous pro­po­ser un frag­ment de livre audio, alors n’hé­si­tez pas à me don­ner vos retours, vos sug­ges­tions, vos conseils, pour amé­lio­rer les suivants.

Pour un son de meilleure qua­li­té à l’a­ve­nir, il m’a été sug­gé­ré d’u­ti­li­ser un enre­gis­treur audio por­table Tas­cam DR. Un grand mer­ci aux dona­teurs qui me per­mettent d’in­ves­tir dans ce matériel.

Ami­tiés à tous.

Étienne.

Jeudi 15 juin 2023, sur la radio Ligne droite, je parle de DÉMOCRATIE et de MONNAIE avec Didier Maïsto

Redif­fu­sion :

Demain matin, jeu­di 15 juin 2023, 8h30, je par­le­rai à la radio de démo­cra­tie et de monnaie.

Ce sera avec Didier Maïs­to, et je suis heu­reux de ça.

https://​twit​ter​.com/​L​i​g​n​e​_​_​D​r​o​i​t​e​/​s​t​a​t​u​s​/​1​6​6​8​9​8​2​7​3​5​8​2​8​8​3​6​3​5​6​?​s​=20


Extraits :

https://​www​.face​book​.com/​L​a​M​a​t​i​n​a​l​e​L​i​g​n​e​D​r​o​i​t​e​/​v​i​d​e​o​s​/​2​1​7​5​1​5​0​1​4​4​9​0​7​77/

https://​www​.face​book​.com/​L​a​M​a​t​i​n​a​l​e​L​i​g​n​e​D​r​o​i​t​e​/​v​i​d​e​o​s​/​7​8​6​1​4​6​4​5​2​9​8​2​5​83/

 

Étienne.

DEBRIEFING France Soir – Retraites, monnaie, finance, indépendance des pouvoirs et de la presse

Mer­ci à l’é­quipe France Soir et à Xavier Azal­bert pour cette nou­velle invitation :
« Une bonne consti­tu­tion devrait empê­cher l’accaparement des médias par les plus riches »

DEBRIEFING – Retraites, mon­naie, finance, indé­pen­dance des pou­voirs et de la presse : Étienne Chouard revient dans cet entre­tien sur les sujets et les enjeux pro­fonds qui agitent la France.

La ques­tion de la liber­té d’expression est abor­dée : com­ment lui per­mettre de sur­vivre ? Les médias, hélas, ne semblent plus garan­tir son exer­cice : “au lieu de média­ti­ser, ils cen­surent et ne font pas­ser que la pro­pa­gande du pou­voir”, selon le pro­fes­seur d’économie et de droit à la retraite.

Chouard évoque par ailleurs la charte de Munich et le deve­nir du métier de jour­na­liste. Peut-on ima­gi­ner la mise au point d’une “pro­tec­tion consti­tu­tion­nelle” pour ce der­nier, “d’origine citoyenne” ?

L’objectif serait de per­mettre aux jour­na­listes d’exercer leurs enquêtes et autres fonc­tions en toute séré­ni­té et de se tenir à l’écart de l’influence ou de la domi­na­tion des inté­rêts finan­ciers et politiques.

“Maxi­mi­ser la ver­tu et mini­mi­ser le vice”, qui “existent en tout indi­vi­du”, est tou­jours pos­sible, selon Chouard. Est-ce là un espoir réduit à peau de cha­grin de nos jours, en ce qui concerne les dérives inquié­tantes de la sphère média­tique (invi­si­bi­li­sa­tion de cer­taines thé­ma­tiques, censures…) ?

Afin de gar­der l’es­poir d’une évo­lu­tion favo­rable à l’a­ve­nir, l’au­teur de « Écrire nous-mêmes la consti­tu­tion » (aux édi­tions Tal­ma) cite Étienne de la Boé­tie : “Soyez donc réso­lus à ne plus ser­vir et vous serez libre.”

Ce nou­veau débrie­fing avec Étienne Chouard ouvre une série de plu­sieurs entre­tiens à venir en sa compagnie.

Voir les temps forts de l’en­tre­tien (6 minutes)

Dr Martin au Parlement européen – 20 minutes essentielles : le Covid et sa longue préparation criminelle

Notre espèce humaine a vrai­ment un sacré pro­blème avec le contrôle des pou­voirs, par­tout sur terre.
Ici, c’est la suc­ces­sion d’in­vrai­sem­blables abus de pou­voir scien­ti­fiques, depuis 1965 jus­qu’au « covid-19 », qui laisse pantois.

Nous avons besoin de bonnes ins­ti­tu­tions pour que tous ces déci­deurs « au nom de la science » aient peur de quelque chose et ne puissent jamais deve­nir comme ici des cri­mi­nels pla­né­taires à l’a­bri de toute sanction.

Si vous avez des idées d’ar­ticles uni­ver­sels pour rendre dura­ble­ment impos­sibles de telles tra­gé­dies, je suis preneur.

Bon vision­nage et bon revisionnage 🙂
Étienne.
PS : mer­ci à Exca­li­bur tra­duc­tion pour son tra­vail d’in­té­rêt général.


Fil Tele­gram à suivre : https://t.me/ExcaliburTraduction/196


On avait décou­vert ce spé­cia­liste des bre­vets (David E Mar­tin) — et son entre­prise M Camen 2021, dans cette pre­mière vidéo (avec Rei­ner Fuell­mich) qui avait beau­coup tour­né :

https://​www​.face​book​.com/​w​a​t​c​h​/​?​v​=​9​9​2​5​7​6​8​7​4​8​2​3​246


Et j’ai aus­si trou­vé ici un long réca­pi­tu­la­tif de la car­rière de David E Mar­tin et de sa pre­mière vidéo :

Dr David Mar­tin et son travail :

  • Pré­sident de M‑CAM Inter­na­tio­nal Risk Management
  • Le plus grand sous­crip­teur mon­dial d’ac­tifs incor­po­rels uti­li­sés en finance dans 168 pays
  • Leurs sys­tèmes de sous­crip­tion com­prennent l’en­semble du cor­pus de tous les bre­vets, demandes de bre­vets, sub­ven­tions fédé­rales, dos­siers d’ap­pro­vi­sion­ne­ment, dos­siers d’ad­mi­nis­tra­tion en ligne
  • Ils suivent ce qui se passe, qui est impli­qué dans ce qui se passe et sur­veillent les inté­rêts thé­ma­tiques des clients et leur propre uti­li­sa­tion commerciale
  • Ils main­tiennent trois indices d’ac­tions mon­diales qui sont les indices d’ac­tions à grande et moyenne capi­ta­li­sa­tion les plus per­for­mants au monde
  • Leur métier est de sur­veiller l’in­no­va­tion dans le monde, notam­ment son impor­tance économique

Sur le coro­na­vi­rus du SRAS :

  • Ils ont exa­mi­né plus de 4 000 bre­vets déli­vrés autour du coro­na­vi­rus du SRAS
  • Fait un exa­men com­plet du finan­ce­ment des mani­pu­la­tions de coro­na­vi­rus qui ont don­né lieu au SRAS
  • Ils ont pris la séquence de gènes signa­lée qui aurait été iso­lée en tant que nou­veau coro­na­vi­rus, comme indi­qué par le Comi­té inter­na­tio­nal sur la taxo­no­mie des virus de l’OMS, et les a exa­mi­nés par rap­port aux dos­siers de bre­vets dis­po­nibles au prin­temps 2020.
  • Ils ont trou­vé plus de 120 élé­ments de preuve bre­ve­tés sug­gé­rant que la décla­ra­tion d’un nou­veau coro­na­vi­rus est entiè­re­ment fausse. Il n’y avait pas de nou­veau coro­na­vi­rus, il existe d’in­nom­brables modi­fi­ca­tions très sub­tiles des séquences de coro­na­vi­rus qui ont été télé­char­gées. Mais il n’y avait pas un seul nou­veau coro­na­vi­rus identifié
  • Ils ont trou­vé des enre­gis­tre­ments de bre­vets de séquences attri­buées à la nou­veau­té allant à des bre­vets qui ont été deman­dés dès 1999

Pre­mières recherches :

  • Jus­qu’en 1999, l’ac­ti­vi­té bre­vet autour du coro­na­vi­rus était uni­que­ment appli­quée aux sciences vétérinaires
  • Le pre­mier vac­cin jamais bre­ve­té contre le coro­na­vi­rus a été recher­ché par Pfi­zer et com­pre­nait spé­ci­fi­que­ment la pro­téine de pointe « S » – la même chose que nous nous sommes pré­ten­du­ment pré­ci­pi­tés dans l’in­ven­tion. La pre­mière demande a été dépo­sée le 28 jan­vier 2000
  • L’i­dée que nous sommes mys­té­rieu­se­ment tom­bés sur la manière d’in­ter­ve­nir sur les vac­cins n’est pas seule­ment ridi­cule, elle est incré­dule. Timo­thy Mil­ler, Sha­ron Klep­fer, Albert Paul Reed et Elaine Jones, le 28 jan­vier 2000, ont dépo­sé ce qui a fina­le­ment été déli­vré sous le nom de bre­vet amé­ri­cain 6372224, qui était le vac­cin contre le virus de la pro­téine de pointe pour le coro­na­vi­rus canin.
  • Les pre­miers tra­vaux jus­qu’en 1999 étaient lar­ge­ment axés sur les vac­cins pour ani­maux. Les deux qui ont reçu le plus d’at­ten­tion étaient pro­ba­ble­ment les tra­vaux de Ralph Baric sur les lapins et la car­dio­myo­pa­thie du lapin qui était asso­ciée à des pro­blèmes impor­tants chez les éle­veurs de lapins ; et le coro­na­vi­rus canin dans les tra­vaux de Pfi­zer pour déve­lop­per des can­di­dats cibles de vac­cins « S » et à pro­téines de pointe
  • Des preuves évi­dentes indiquent que ni le concept de coro­na­vi­rus du vac­cin, ni le prin­cipe du coro­na­vi­rus lui-même en tant qu’agent patho­gène d’in­té­rêt en ce qui concerne le com­por­te­ment de la pro­téine de pointe, n’ont rien de nou­veau du tout, en fait, il a 22 ans sur la base des dépôts de brevets
  • Antho­ny Fau­ci et le NIAID ont décou­vert que la mal­léa­bi­li­té du coro­na­vi­rus était un can­di­dat poten­tiel pour les vac­cins contre le VIH
  • Le SRAS n’est pas une pro­gres­sion natu­relle d’une modi­fi­ca­tion zoo­né­tique du coro­na­vi­rus. En 1999, Antho­ny Fau­ci a finan­cé des recherches à l’U­ni­ver­si­té de Caro­line du Nord à Cha­pel Hill. À par­tir de la demande de bre­vet dépo­sée le 19 avril 2002, le NIAID a construit un coro­na­vi­rus infec­tieux à répli­ca­tion défec­tueuse ciblé sur l’é­pi­thé­lium pul­mo­naire humain. En d’autres termes, nous avons créé le SRAS et nous l’a­vons bre­ve­té avant qu’il n’y ait jamais eu une pré­ten­due épi­dé­mie en Asie, qui a sui­vi cela de plu­sieurs mois. Ce bre­vet amé­ri­cain 7279327 énonce clai­re­ment dans le séquen­çage très spé­ci­fique des gènes que nous connais­sions le récep­teur ACE, le domaine de liai­son ACE‑2, la pro­téine de pointe S1 et d’autres élé­ments de Covid-19
  • Cela a été conçu et pour­rait être syn­thé­ti­que­ment modi­fié dans un labo­ra­toire en uti­li­sant des tech­no­lo­gies de séquen­çage de gènes, en pre­nant un code infor­ma­tique et en le trans­for­mant en un agent patho­gène, ou un inter­mé­diaire de l’agent pathogène
  • Au début, cette tech­no­lo­gie était finan­cée exclu­si­ve­ment comme un moyen par lequel nous pou­vions exploi­ter le coro­na­vi­rus comme vec­teur pour dis­tri­buer le vac­cin contre le VIH

Épi­dé­mie de SRAS 2002 – 2003 :

  • L’or­ga­ni­sa­tion de Mar­tin a été invi­tée à sur­veiller les vio­la­tions du trai­té sur les armes bio­lo­giques et chi­miques au début des années 2000
  • Évé­ne­ments liés à l’an­thrax en sep­tembre 2001 – L’or­ga­ni­sa­tion de Mar­tin fai­sait par­tie d’une enquête qui a don­né lieu à une enquête du Congrès sur les ori­gines de l’an­thrax et le com­por­te­ment inha­bi­tuel autour du médi­ca­ment cipro­floxa­cine de Bayer, qui était uti­li­sé comme trai­te­ment poten­tiel de l’empoisonnement à l’an­thrax. Tout au long de l’au­tomne 2001, ils ont com­men­cé à sur­veiller un nombre énorme d’a­gents patho­gènes bac­té­riens et viraux qui étaient bre­ve­tés par le NIH, le NIAID, l’U­SAM­RIID et d’autres agences inter­na­tio­nales. Leur pré­oc­cu­pa­tion était que le coro­na­vi­rus était consi­dé­ré non seule­ment comme un agent mani­pu­lable poten­tiel à uti­li­ser comme vec­teur de vac­cin, mais aus­si comme un can­di­dat d’arme biologique.
  • Le pre­mier rap­port public de M‑CAM à ce sujet a eu lieu avant l’é­pi­dé­mie de SRAS à la fin de 2001
  • Déçu d’être assis ici 20 ans plus tard, après avoir sou­li­gné 20 ans plus tôt qu’il y avait un pro­blème qui se pro­fi­lait à l’ho­ri­zon en ce qui concerne le coronavirus
  • L’é­pi­dé­mie de SRAS est « pré­su­mée » : le coro­na­vi­rus n’est pas nou­veau dans la condi­tion humaine ni dans les 2 der­nières décennies
  • L’é­pi­dé­mie pré­su­mée de SRAS qui a eu lieu en Chine en 2002–2003 a don­né lieu à un dépôt pro­blé­ma­tique en avril 2003 par le CDC américain
  • Ils ont dépo­sé un bre­vet sur l’in­té­gra­li­té de la séquence géné­tique de ce qui est deve­nu le coro­na­vi­rus du SRAS, une vio­la­tion de la sec­tion 101 de l’ar­ticle 35 USC – vous ne pou­vez pas bre­ve­ter une sub­stance naturelle
  • Il s’a­gis­sait du bre­vet 7220852, avec des bre­vets déri­vés dont 46592703p, 7776521
  • Ces bre­vets cou­vraient éga­le­ment les moyens de détec­tion du coro­na­vi­rus par RT-PCR
  • Ceci est pro­blé­ma­tique car si vous pos­sé­dez à la fois le bre­vet sur le gène lui-même, et sur sa détec­tion, vous avez un avan­tage astu­cieux pour pou­voir contrô­ler à 100% la pro­ve­nance non seule­ment du virus lui-même et de sa détec­tion. Vous avez un contrôle scien­ti­fique et des mes­sages complet
  • Ce bre­vet recher­ché par le CDC aurait été jus­ti­fié par leur équipe de rela­tions publiques comme étant recher­ché pour que cha­cun soit libre de recher­cher le coro­na­vi­rus. C’est un men­songe car l’of­fice des bre­vets a reje­té à deux reprises le bre­vet sur la séquence du gène comme non bre­ve­table – l’of­fice des bre­vets a trou­vé 99,9% d’i­den­ti­té avec le coro­na­vi­rus déjà exis­tant dans le domaine public. Suite au rejet de l’exa­mi­na­teur des bre­vets, et après avoir dû payer une amende d’ap­pel en 2006 et 2007, le CDC a annu­lé le rejet de l’of­fice des bre­vets et a fina­le­ment obte­nu en 2007 le bre­vet sur le coro­na­vi­rus du SRAS
  • Chaque décla­ra­tion que le CDC a faite selon laquelle cela était dans l’in­té­rêt public est fal­si­fiable par leur propre pot-de-vin ver­sé à l’of­fice des bre­vets. Ils ont payé des frais sup­plé­men­taires pour gar­der leur appli­ca­tion privée
  • Tout cela est dis­po­nible dans les archives publiques des bre­vets que tout membre du public peut consulter

Véri­fi­ca­teurs de faits :

  • Les véri­fi­ca­teurs des faits ont décla­ré à plu­sieurs reprises que le nou­veau coro­na­vi­rus SARS-CoV‑2 est dis­tinct du bre­vet CDC
  • La séquence du gène dépo­sée par le CDC en 2003, 2005 et 2006, a une iden­ti­té dans 89 à 99 % de la séquence che­vau­chant le SARS-CoV‑2
  • La dési­gna­tion prin­ci­pale du coro­na­vi­rus du SRAS et la sous-clade SARS-CoV‑2 doivent se che­vau­cher d’un point de vue taxonomique

Motifs pour RICO :

  • Le 28 avril 2003, Sequoia Phar­ma­ceu­ti­cals dans le Mary­land a dépo­sé le bre­vet amé­ri­cain 7151163 sur des agents anti­vi­raux de trai­te­ment et de contrôle des infec­tions par le coro­na­vi­rus. C’é­tait 3 jours après que le CDC a dépo­sé le bre­vet sur le coro­na­vi­rus du SRAS
  • Sequoia Phar­ma­ceu­ti­cals et fina­le­ment Ablynx Phar­ma­ceu­ti­cals sont deve­nus des par­ti­ci­pa­tions exclu­sives de Pfi­zer, Cru­cell et John­son & Johnson
  • Com­ment aurait-on un bre­vet sur un trai­te­ment pour une chose qui a été inven­tée 3 jours plus tôt ?
  • Le bre­vet Sequoia sur le trai­te­ment des coro­na­vi­rus a été déli­vré et publié avant que le bre­vet CDC sur le coro­na­vi­rus ne soit auto­ri­sé. La seule façon dont Sequoia pou­vait connaître les infor­ma­tions conte­nues dans le bre­vet CDC est par des moyens d’i­ni­tiés, car CDC avait payé pour le gar­der secret. C’est la défi­ni­tion de l’as­so­cia­tion de mal­fai­teurs, du racket et de la col­lu­sion. Ce n’est pas une théo­rie, c’est une preuve. Ceci est un cas RICO
  • Le sché­ma RICO éta­bli en avril 2003 pour le pre­mier coro­na­vi­rus s’est dérou­lé selon le même calen­drier avec le SARS-CoV‑2. Moder­na a obte­nu la séquence de la pro­téine de pointe par télé­phone auprès du centre de recherche sur les vac­cins du NIAID avant la défi­ni­tion de la nou­velle sous-clade. Com­ment trai­­tez-vous une chose avant de l’a­voir réellement ?

73 bre­vets cou­vrant tous les nou­veaux aspects du SRAS-CoV‑2 ultérieur :

  • Le 5 juin 2008 – à peu près au moment où la DARPA s’in­té­res­sait acti­ve­ment au coro­na­vi­rus en tant qu’arme bio­lo­gique – Ablynx, qui fait main­te­nant par­tie de Sano­fi, a dépo­sé une série de bre­vets ciblant ce qu’on nous a dit être de nou­velles carac­té­ris­tiques du SARS-CoV ‑2. Ils ont ciblé le site de cli­vage poly­ba­sique du SRAS-CoV, la nou­velle pro­téine de pointe et le domaine de liai­son au récep­teur ACE‑2. Ceux-ci sont pré­ten­du­ment nou­veaux pour le SRAS-CoV‑2, et tous ont été bre­ve­tés le 5 juin 2008. Les bre­vets ont été déli­vrés entre le 24 novembre 2015 (bre­vet amé­ri­cain 9193780 ; il est sor­ti après le mora­toire sur la recherche sur le gain de fonc­tion , après l’é­pi­dé­mie de MERS au Moyen-Orient), sui­vie en 2016, 2017, 2019 par une série de bre­vets cou­vrant non seule­ment des brins d’ARN mais aus­si des sous-com­­po­­sants de brins de gènes, tous déli­vrés à Ablynx et Sanofi.
  • Cru­cell, Rubius The­ra­peu­tics, Chil­dren’s Medi­cal Cor­po­ra­tion et de nom­breux autres, dont Lud­wig Maxi­mi­lian’s Uni­ver­sität à Munich, Pro­tein Science Cor­po­ra­tion, Dana Far­ber Can­cer Ins­ti­tute, Uni­ver­si­ty of Iowa, Uni­ver­si­ty of Hong Kong, Chi­nese Natio­nal Human Genome Cen­ter à Shan­ghai, tous iden­ti­fiés dans les dépôts de bre­vet allant de 2008 à 2017, chaque attri­but qui aurait été publié de manière unique par la publi­ca­tion de réfé­rence unique « The Novel Bat Coro­na­vi­rus », l’ar­ticle qui a été régu­liè­re­ment uti­li­sé pour iden­ti­fier le nou­veau virus.
  • Si vous consi­dé­rez réel­le­ment ce qu’ils rap­portent comme étant nou­veau, vous trou­vez 73 bre­vets déli­vrés entre 2008 et 2019 qui contiennent les élé­ments pré­ten­du­ment nou­veaux dans le SRAS-CoV‑2. Plus pré­ci­sé­ment, le site de cli­vage poly­ba­sique, le domaine de liai­son au récep­teur ACE‑2 et la pro­téine de pointe.
  • Il n’y a pas eu d’é­pi­dé­mie de SRAS parce que nous en avions conçu tous les élé­ments. En 2016, un article de Ralph Baric a été finan­cé pen­dant le mora­toire sur le gain de fonc­tion, affir­mant que le coro­na­vi­rus du SRAS était sur le point d’é­mer­ger chez l’homme. À cette époque, non seule­ment il était prêt pour l’é­mer­gence humaine, mais il a été bre­ve­té pour une exploi­ta­tion com­mer­ciale 73 fois.
  • Fuell­mich : Ralph Baric a don­né un clip vidéo dans lequel il a dit au public qu’on pou­vait gagner beau­coup d’argent avec ça. Mar­tin : Oui, nous le pou­vons, et il a gagné beau­coup d’argent en fai­sant cela.
  • La cita­tion pré­fé­rée de Mar­tin sur la pan­dé­mie de Covid-19 – décla­ra­tion faite en 2015 par Peter Das­zak ; d’E­co­Health Alliance, qui a relayé le finan­ce­ment du NIAID au labo­ra­toire de Wuhan, plus tard le seul Amé­ri­cain envoyé avec l’OMS pour enquê­ter sur le même labo­ra­toire ; décla­ra­tion rap­por­tée dans une publi­ca­tion de la Natio­nal Aca­de­mies Press le 12 février 2016 : « Nous devons accroître la com­pré­hen­sion du public sur la néces­si­té de contre-mesures médi­cales telles qu’un vac­cin pan-coro­­na­­vi­­rus. Un moteur clé est les médias et l’é­co­no­mie sui­vra le bat­tage média­tique. Nous avons besoin uti­li­ser ce bat­tage média­tique à notre avan­tage pour abor­der les vrais pro­blèmes. Les inves­tis­seurs réagi­ront s’ils voient un pro­fit à la fin du processus.
  • Peter Das­zak, la per­sonne qui cor­ro­bo­rait de manière indé­pen­dante la non-théo­­rie chi­noise de non-fuite de labo­ra­toire parce qu’il n’y avait pas de fuite de labo­ra­toire, il s’a­gis­sait d’une mili­ta­ri­sa­tion inten­tion­nelle de pro­téines de pointe à injec­ter aux gens pour les rendre accro à un pan- vac­cin contre le coro­na virus. Cela n’a rien à voir avec un agent patho­gène qui a été libé­ré et chaque étude lan­cée pour essayer de véri­fier une fuite de labo­ra­toire est un faux-fuyant
  • Il n’y a rien de nou­veau ; zéro. 73 bre­vets sur tout ce qui est cli­ni­que­ment nou­veau, tous déli­vrés avant 2019
  • Le bre­vet 7279327 sur la nature recom­bi­nante du coro­na­vi­rus ciblant les pou­mons a été trans­fé­ré de l’UNC Cha­pel Hill au NIH en 2018. En ver­tu de la loi Bayh-Dole, le gou­ver­ne­ment amé­ri­cain a déjà un droit d’en­trée : si le gou­ver­ne­ment amé­ri­cain a payé pour la recherche, ils sont en droit d’en béné­fi­cier. Alors pour­quoi, en 2017 et 2018, le NIH a‑t‑il dû s’ap­pro­prier le bre­vet sur lequel il avait déjà des droits, déte­nu par l’UNC Cha­pel Hill ? Pour­quoi dépo­ser un cer­ti­fi­cat de cor­rec­tion pour s’as­su­rer qu’il était juri­di­que­ment exé­cu­toire, cor­ri­geant une erreur typo­gra­phique ? Sur le bre­vet unique requis pour déve­lop­per le man­dat du NIH par­ta­gé entre l’UNC Cha­pel Hill et Moder­na en novembre 2019, lorsque l’UNC Cha­pel Hill, le NIAID et Moder­na ont com­men­cé le séquen­çage d’un vac­cin à pro­téine de pointe – un mois avant qu’une épi­dé­mie ne se produise ?
  • Nous connais­sons 117 bre­vets avec le méca­nisme de ciblage des récep­teurs ACE‑2 pour le coro­na­vi­rus du SRAS. C’est dans des publi­ca­tions remon­tant à 2008, dans des confé­rences sur la mili­ta­ri­sa­tion qui ont eu lieu en Slo­vé­nie, dans toute l’Eu­rope et dans l’in­fra­struc­ture de la DARPA. On le sait depuis 2013, son iso­le­ment et son amplification.

Nou­velle normalité :

  • Le scé­na­rio a été écrit pour la pre­mière fois le 6 jan­vier 2004 par Merck, lors d’une confé­rence inti­tu­lée « SRAS et bioterrorisme »
  • Merck a intro­duit la notion de ce qu’ils ont appe­lé « la nou­velle nor­ma­li­té », qui est deve­nue une cam­pagne de marque adop­tée par l’OMS, le Conseil mon­dial de sur­veillance de la pré­pa­ra­tion, qui était le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion au sein duquel le direc­teur chi­nois de (leur ?) Centre de contrôle des mala­dies, le Dr Elias de la Fon­da­tion Gates et Antho­ny Fau­ci se sont assis ensemble. La pre­mière intro­duc­tion de la cam­pagne « nou­velle nor­ma­li­té », qui visait à ame­ner les gens à accep­ter un vac­cin uni­ver­sel pan-grippe, pan-coro­­na­­vi­­rus, a été adop­tée le 6 jan­vier 2004.

Évé­ne­ments anté­rieurs au Covid-19 :

  • Moder­na savait qu’elle allait être pla­cée en tête de file en ce qui concerne le déve­lop­pe­ment d’un vac­cin en mars 2019. À ce moment-là, pour des rai­sons qui ne sont pas trans­pa­rentes, ils ont modi­fié une série de dépôts de bre­vets reje­tés pour faire spé­ci­fi­que­ment réfé­rence à un libé­ra­tion volon­taire ou acci­den­telle de coro­na­vi­rus. Ils ont modi­fié 4 demandes de bre­vet échouées pour com­men­cer le pro­ces­sus de déve­lop­pe­ment d’un vac­cin contre le coro­na­vi­rus. Ils ont com­men­cé à faire face à un pro­blème qu’ils avaient, à savoir qu’ils s’ap­puyaient sur une tech­no­lo­gie qu’ils ne pos­sé­daient pas. Deux socié­tés cana­diennes, Arbu­tus et Acui­tas, détiennent en fait le bre­vet sur l’en­ve­loppe de nano­par­ti­cules lipi­diques néces­saire pour admi­nis­trer l’in­jec­tion du frag­ment d’ARNm. Ces bre­vets ont été déli­vrés au Cana­da, aux États-Unis et par­tout dans le monde. Moder­na savait qu’elle ne déte­nait pas les droits et a com­men­cé à négo­cier avec Arbu­tus et Acui­tas pour obte­nir une réso­lu­tion de la tech­no­lo­gie LNP dis­po­nible à mettre dans un vac­cin. En novembre, ils ont conclu un accord coopé­ra­tif de R&D avec l’UNC Cha­pel Hill concer­nant l’in­tro­duc­tion de la pro­téine de pointe à l’in­té­rieur du LNP, de sorte qu’ils avaient en fait un vac­cin can­di­dat avant qu’un agent patho­gène ne se promène.
  • Leur pro­cé­dure régu­lière est simi­laire à celle d’autres socié­tés phar­ma­ceu­tiques où elles conservent les demandes et modi­fient conti­nuel­le­ment les demandes pour pro­fi­ter des pre­mières dates de prio­ri­té disponibles.
  • De 2016 à 2019, à cha­cune des réunions du conseil consul­ta­tif du NIAID, Antho­ny Fau­ci a déplo­ré qu’il ne pou­vait pas trou­ver un moyen de faire accep­ter le vac­cin uni­ver­sel contre la grippe, qui était sa cible pré­fé­rée pour ame­ner la popu­la­tion à s’en­ga­ger dans ce processus.
  • En mars 2019, dans les dépôts de bre­vet modi­fiés de Moder­na, nous voyons qu’il y a une épi­pha­nie qui dit « Et s’il y avait une libé­ra­tion acci­den­telle ou inten­tion­nelle d’un patho­gène res­pi­ra­toire ? » La phrase est exac­te­ment réci­tée dans le livre A World at Risk , qui est le scé­na­rio éla­bo­ré par l’OMS en sep­tembre 2019 – des mois avant qu’il y ait un patho­gène pré­su­mé – qui dit « Nous avons besoin d’une expé­rience mon­diale coor­don­née d’une libé­ra­tion d’agent patho­gène res­pi­ra­toire, qui d’i­ci sep­tembre 2020 doit mettre en place une capa­ci­té uni­ver­selle de ges­tion des rela­tions publiques, de contrôle des foules et d’ac­cep­ta­tion d’un man­dat uni­ver­sel pour les vac­cins. » Le lan­gage d’une libé­ra­tion inten­tion­nelle d’un agent patho­gène res­pi­ra­toire a été écrit dans le scé­na­rio qui « doit être ache­vé d’i­ci sep­tembre 2020 ».
  • Ceci est la décla­ra­tion uni­fiée du Glo­bal Pre­pa­red­ness Moni­to­ring Board. Il y a un cer­tain nombre de per­sonnes qui s’en sont attri­bué le mérite, puis se sont reti­rées du mérite.

Pas un vaccin :

  • Toute affir­ma­tion selon laquelle ce patho­gène est d’une manière ou d’une autre unique ou nou­veau s’ef­fondre sur les séquences de gènes réelles qui sont publiées dans le dos­sier de bre­vet. Plus fla­grant, nous avons Peter Das­zak lui-même décla­rant que nous devons créer un bat­tage média­tique public pour ame­ner le public à accep­ter la contre-mesure médi­cale d’un vac­cin pan-coro­­na­­vi­­rus. Ce qui rend cela le plus ridi­cule, c’est que l’OMS a décla­ré que le coro­na­vi­rus était un inté­rêt mort – que nous avions éra­di­qué le coro­na­vi­rus en tant que pré­oc­cu­pa­tion. Alors pour­quoi, après l’a­voir éra­di­qué en 2007 et 2008, avons-nous com­men­cé à dépen­ser des mil­liards de dol­lars dans le monde pour un vac­cin contre une chose qui avait été éra­di­quée par décla­ra­tion en 2008 ?
  • Cela a été consi­dé­ré comme une arme bio­lo­gique très mal­léable. En 2005, c’é­tait incon­tes­ta­ble­ment une arme de choix. L’illu­sion dans laquelle nous conti­nuons de voir des per­sonnes bien inten­tion­nées se faire pié­ger, ce sont des conver­sa­tions sur la ques­tion de savoir si nous avons un vac­cin contre un virus. N’é­taient pas. Nous injec­tons une séquence d’ARNm de pro­téine de pointe qui est le résul­tat d’une simu­la­tion infor­ma­tique, non déri­vée de la nature, d’une séquence connue et bre­ve­tée depuis des années.
  • La nature ridi­cule de l’his­toire selon laquelle c’est en quelque sorte pro­phy­lac­tique ou pré­ven­tif va à l’en­contre de 100% des preuves. Les preuves montrent à 100 % qu’au­cune entre­prise phar­ma­ceu­tique n’a fait d’ef­forts pour com­battre le virus. Il s’a­git d’in­jec­ter aux gens la pro­téine de pointe S1 connue pour être nocive.
  • L’his­toire de cou­ver­ture est que si vous obte­nez une expres­sion de pro­téine de pointe, vous allez avoir un sou­la­ge­ment symp­to­ma­tique géné­ral. Mais il n’y a jamais eu d’in­ten­tion de vac­ci­ner une popu­la­tion telle que défi­nie par l’u­ni­vers de la vac­ci­na­tion. Lors­qu’An­tho­ny Fau­ci a déses­pé­ré­ment ten­té de faire publier cer­tains de ses vac­cins à « ARN syn­thé­tique », ses propres bre­vets ont été reje­tés par l’Of­fice des bre­vets. Cita­tion de l’Of­fice des bre­vets :« Ces argu­ments sont convain­cants dans la mesure où un pep­tide anti­gé­nique sti­mule une réponse immu­ni­taire qui peut pro­duire des anti­corps qui se lient à un pep­tide ou à une pro­téine spé­ci­fique, mais ils ne sont pas convain­cants en ce qui concerne un vac­cin. La réponse immu­ni­taire pro­duite par un vac­cin doit être plus qu’une simple réponse immu­ni­taire, mais doit éga­le­ment être pro­tec­teur. Comme indi­qué dans l’ac­tion du bureau pré­cé­dente, l’art recon­naît le terme « vac­cin » comme un com­po­sé qui pré­vient l’in­fec­tion. Le deman­deur n’a pas démon­tré que le vac­cin ins­tan­ta­né­ment reven­di­qué répond même aux normes les plus basses énon­cée dans la spé­ci­fi­ca­tion, sans par­ler de la défi­ni­tion tech­nique stan­dard pour être opé­ra­tion­nelle en ce qui concerne. Par consé­quent, les reven­di­ca­tions 5, 7 et 9 ne sont pas opé­ra­tion­nelles car le vac­cin anti-VIH [sur lequel il tra­vaillait] n’est pas une uti­li­té brevetable.
  • Antho­ny Fau­ci lui-même s’est fait dire par l’Of­fice des bre­vets lui-même que ce qu’il pro­po­sait comme vac­cin ne répon­dait pas à la norme bre­ve­table, à la norme juri­dique ou à la norme clinique.
  • Le Dr Mar­tin a sou­le­vé ces ques­tions à par­tir de 2002, après la peur de l’an­thrax, et la tra­gé­die est que nous sommes main­te­nant assis dans un monde où nous avons des cen­taines de mil­lions de per­sonnes à qui on injecte une séquence infor­ma­tique sti­mu­lant les agents patho­gènes, qui est ven­du sous ce que l’Of­fice des bre­vets, la pro­fes­sion médi­cale et la FDA dans ses propres normes cli­niques ne sug­gé­re­raient pas comme un vac­cin. Mais en uti­li­sant ce terme, nous sou­met­tons main­te­nant des cen­taines de mil­lions de per­sonnes à ce qui était connu pour être en 2005 une arme biologique

Pro­blèmes de détection :

  • Il n’existe pas de variante alpha, bêta, gam­ma ou del­ta. Ce qui est déses­pé­ré­ment recher­ché, c’est un degré auquel les indi­vi­dus peuvent être contraints d’ac­cep­ter quelque chose qu’ils n’ac­cep­te­raient pas autre­ment. Il n’y a eu, dans aucune des études publiées sur ce qui aurait été la variante del­ta, une popu­la­tion R0 cal­cu­lée, qui est le taux de répli­ca­tion réel. Ce qui a été esti­mé, ce sont des simu­la­tions infor­ma­tiques. Si vous regar­dez GISAID, la source publique de télé­char­ge­ment de l’une des nom­breuses varia­tions, il n’y a eu aucune capa­ci­té à iden­ti­fier une séquence de gènes cli­ni­que­ment alté­rée qui a ensuite une varia­tion expri­mée cliniquement.
  • Cela a été un pro­blème tout au long de la pré­ten­due pan­dé­mie : nous n’a­vons aucune preuve qu’une alté­ra­tion de la séquence géné­tique ait eu une quel­conque signi­fi­ca­tion cli­nique. Il n’y a pas eu un seul article publié par qui que ce soit qui ait éta­bli que tout ce qui est nou­veau depuis novembre 2019 se dis­tingue cli­ni­que­ment de tout ce qui est anté­rieur à novembre 2019.
  • Le pro­blème avec les 73 bre­vets décrits pré­cé­dem­ment est qu’ils contiennent tous ce qui a été signa­lé comme étant nou­veau en décembre 2019 et jan­vier 2020. Même si nous devions accep­ter qu’il existe des pneu­mo­nies idio­pa­thiques, qu’il existe un ensemble de symp­tômes induits par des agents patho­gènes, nous ne pas un seul élé­ment de preuve publié qui nous indique que tout ce qui concerne la sous-clade SARS-CoV‑2 se dis­tingue cli­ni­que­ment de tout ce qui était connu et publié avant novembre 2019, dans 73 bre­vets datant de 2008.
  • Il n’y a aucune preuve que la « variante Del­ta » soit en quelque sorte dis­tincte de toute autre chose sur GISAID. Le fait que nous recher­chions une chose ne veut pas dire qu’il y a une chose, parce que nous regar­dons des frag­ments de choses. Si nous choi­sis­sons n’im­porte quel frag­ment, je pour­rais dire que je regarde ce sous-brin d’ADN ou d’ARN, ou même une pro­téine, et je pour­rais par­cou­rir le monde en disant « Oh mon Dieu ! Crai­gnez la variante Oméga ! »
  • La façon dont nous séquen­çons actuel­le­ment les génomes est un pro­ces­sus de com­po­si­tion, un entre­la­ce­ment. Pour cette rai­son, nous n’a­vons aucun point de réfé­rence pour savoir si oui ou non la chose que nous recher­chons est en fait dis­tincte, même au sens cli­nique ou génomique.
  • Si vous regar­dez les articles qui ont iso­lé la variante Del­ta et posez la ques­tion « La variante Del­ta est-elle autre chose que la sélec­tion d’une séquence dans un chan­ge­ment sys­té­ma­tique d’une autre séquence déjà divul­guée ? » – la réponse est qu’il s’a­git sim­ple­ment d’une modi­fi­ca­tion du moment où vous démar­rez et arrê­tez ce que vous appe­lez un cadre de lec­ture. Il n’y a rien de roman.
  • Nous exa­mi­nons en fait les séquences publiées et réa­li­sons que selon l’en­droit où vous cou­pez la chaîne de séquence, vous aurez la même chose ou une chose dif­fé­rente, basée sur rien de plus que sur l’en­droit où vous déci­dez d’a­na­ly­ser le clip.
  • Dans la demande de bre­vet [pour le bre­vet amé­ri­cain 7279327], lors­qu’ils parlent des brins d’ADN qu’ils appellent des numé­ros d’i­den­ti­fi­ca­tion de séquence, ils disent spé­ci­fi­que­ment que l’or­ga­nisme est une séquence arti­fi­cielle, ce qui signi­fie que ce n’est pas une séquence qui a une règle basée sur la nature, pas mani­feste pour une pro­téine déri­vée natu­relle par­ti­cu­lière ou une séquence d’ARNm qui a été iso­lée. Cha­cun d’eux est en fait une séquence syn­thé­tique arti­fi­cielle. Si vous regar­dez cha­cune d’elles, les séquences sont conti­guës dans de nom­breux cas mais se che­vauchent dans d’autres, où il s’a­git sim­ple­ment d’une déter­mi­na­tion capri­cieuse qui dit que quelque chose fait ou ne fait pas par­tie d’un cadre de lec­ture ouvert, ou fait par­tie d’une séquence oli­go­nu­cléo­ti­dique particulière.
  • C’est impor­tant parce que si nous allons exa­mi­ner ce qui est injec­té à des indi­vi­dus, nous avons besoin de la séquence exacte – pas d’une sorte de simi­laire à. Si vous regar­dez les envi­ron­ne­ments régle­men­taires de la FDA, de l’Eu­rope et du reste du monde, pour des rai­sons qui ne peuvent être expli­quées, la séquence exacte à l’in­té­rieur des injec­tions d’ARNm semble insai­sis­sable. Même si on peut nous dire qu’il y a des essais cli­niques et d’autres choses en cours, nous n’a­vons aucun moyen de véri­fier qu’une séquence com­plète est, a été ou pour­rait être fabri­quée dans l’en­ve­loppe LNP qui est injec­tée. Dès 2002, tout au long des dépôts de bre­vets en 2003 et des dépôts de mili­ta­ri­sa­tion qui ont com­men­cé en 2008, des frag­ments sont iden­ti­fiés, mais sans spé­ci­fi­ci­té, nous n’a­vons donc pas d’ex­tré­mi­tés ter­mi­nales directes des frag­ments. Nous avons des frag­ments avec des vides hypo­thé­qués, dans les­quels n’im­porte quoi pour­rait être placé.
  • L’une des rai­sons pour les­quelles les véri­fi­ca­teurs de faits ne véri­fient pas réel­le­ment les faits en matière de bre­vets est que les séquences réelles ne sont pas repré­sen­tées sous une forme numé­rique qui faci­lite cette com­pa­rai­son. Le groupe de Mar­tin a dû prendre des images du papier dac­ty­lo­gra­phié sou­mis et les coder pour faire sa propre éva­lua­tion. Vous devez recons­truire manuel­le­ment les séquences de gènes et les com­pa­rer à ce qui est télé­char­gé. C’est là que vous décou­vrez que la ques­tion de la nou­veau­té était quelque chose qui n’a pas été abor­dé – c’é­tait une illu­sion fabriquée.
  • Si ce que nous recher­chons est quelque chose que nous avons déci­dé qu’il vaut la peine de recher­cher, alors nous le trou­ve­rons dans un tas d’en­droits. Et si nous avons déci­dé que nous ne cher­chons plus une chose, alors nous ne la trou­vons pas, parce que nous ne la cher­chons pas.
  • Mar­tin a exa­mi­né cha­cune des sou­mis­sions régle­men­taires à la FDA pour déter­mi­ner quel était l’é­ta­lon-or pour obte­nir l’au­to­ri­sa­tion d’u­ti­li­sa­tion d’ur­gence, et quel frag­ment de SARS-CoV‑2 était le frag­ment offi­ciel qui était la norme com­pa­ra­tive. Le pro­blème est que vous ne pou­vez pas obte­nir une seule norme. Alors qu’est-ce que tu trouves réel­le­ment ? Si je cherche CCACGCTTTG, est-ce que j’a­joute le brin G sui­vant, ou est-ce que je vais – non non, le bit sui­vant est GTTTAGTTCG ? Là où je choi­sis de com­men­cer et de m’ar­rê­ter, je peux dire « Je l’ai trou­vé ! » ou « Je ne l’ai pas trou­vé », et je n’ai pas trou­vé de cor­res­pon­dance que j’ai pro­je­tée sur les don­nées, car j’ai choi­si de regar­der les don­nées d’une manière que je ne pou­vais pas trou­ver de correspondance.

Ten­ta­tives précédentes :

  • La grippe n’a pas quit­té la popu­la­tion humaine. La grippe était un man­dat de vac­cin pan-grip­­pal raté d’une décen­nie qui a été déses­pé­ré­ment pro­mu par les gou­ver­ne­ments du monde entier. Ils ont échoué et ils ont déci­dé que si la grippe ne tenait pas la pro­messe publique de faire en sorte que tout le monde reçoive une injec­tion, chan­geons l’agent pathogène.
  • Vous devez créer l’illu­sion de la demande, et il n’y a rien en ce moment qui crée mieux l’illu­sion de la demande que l’ur­gence d’un évé­ne­ment que vous avez fabriqué.
  • Une par­tie de la rai­son pour laquelle il était si facile pour Mar­tin de sur­veiller et de suivre cette cam­pagne par­ti­cu­lière de coer­ci­tion et de ter­reur est qu’ils l’ont déjà fait aupa­ra­vant. Lors de la réso­lu­tion de l’é­pi­dé­mie d’an­thrax, il y avait des cen­taines de mil­liers de mili­taires au Moyen-Orient, soi-disant même pour les évé­ne­ments du 11 sep­tembre 2001, nous avions deux ins­pec­teurs des postes enquê­tant sur l’an­thrax. La plus grande attaque aux armes bio­lo­giques sur le sol amé­ri­cain, et nous avions deux ins­pec­teurs des postes. Vous ne pou­vez pas vrai­ment croire que deux ins­pec­teurs des postes sont les indi­vi­dus les plus puis­sants et les plus puis­sants de l’u­ni­vers pour arrê­ter le crime. Je n’ai rien contre les ins­pec­teurs des postes, mais je peux garan­tir que si j’en­quê­tais sur une attaque bio­ter­ro­riste, je n’au­rais pas que la Poste ait deux ins­pec­teurs des postes comme équipe d’é­lite char­gée de l’en­quête. C’é­tait mal­hon­nête, et le Congrès le savait.
  • Le groupe de Mar­tin a publié une note d’in­for­ma­tion sur chaque vio­la­tion des trai­tés sur les armes bio­lo­giques et chi­miques que les gens ont signés dans le monde. Il dit où, qui, qui finance. Donc pour eux, il n’é­tait pas dif­fi­cile de com­prendre qu’il ne s’a­gis­sait pas d’une crise de san­té publique. Il s’a­gis­sait d’une cam­pagne de mar­ke­ting oppor­tu­niste visant à atteindre un objec­tif déclaré.
  • L’ex­pli­ca­tion la plus simple est sug­gé­rée par le rasoir d’Oc­cam. Les auteurs eux-mêmes ont décla­ré qu’ils devaient ame­ner le public à accep­ter une contre-mesure contre le vac­cin pan-coro­­na­­vi­­rus, et qu’ils avaient besoin des médias pour créer le bat­tage média­tique, et les inves­tis­seurs sui­vraient là où ils voyaient un profit.

Source, en juillet 2021 : https://​blog​.denis​bi​der​.com/​2​0​2​1​/​0​7​/​d​r​–​d​a​v​i​d​–​m​a​r​t​i​n​–​w​i​t​h​–​r​e​i​n​e​r​–​f​u​e​l​l​m​i​c​h​.​h​tml


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« Le déclin et la chute de l’empire Cochrane », un nouveau livre essentiel de Peter C Gøtzsche traduit en français par Ronald Mazzoleni

Chers amis,

Ronald Maz­zo­le­ni, ami belge, méde­cin et fidèle lec­teur de ce blog depuis bien long­temps, a fait l’im­mense effort de tra­duire très soi­gneu­se­ment le der­nier livre de Peter C Gøtzsche : « Le déclin et la chute de l’empire Cochrane ».

C’est for­mi­dable de rendre dis­po­nible aux fran­co­phones ce livre impor­tant (sur la cor­rup­tion tra­gique d’une grande ins­ti­tu­tion scien­ti­fique de réfé­rence), et je remer­cie Ronald du fond du coeur.

Nous avons contac­té Peter, pour lui deman­der l’au­to­ri­sa­tion de publier, il est très heu­reux que son livre soit ain­si tra­duit en fran­çais, et il l’a publié sur son propre site.

Gøtzsche Le déclin et la chute de l'empire Cochrane traduction Ronald Mazzoleni.

Livre impor­tant à télé­char­ger gra­tui­te­ment sur cette page : scien​ti​fic​free​dom​.dk/​b​o​o​ks/

Vous pou­vez aus­si le feuille­ter ici :
[3d-flip-book id=« 28589 » ][/3d-flip-book]

Je repro­duis ci-des­­sous le plan et la pré­sen­ta­tion de l’ouvrage :


Plan du livre :

Pré­sen­ta­tion de l’ouvrage
Par le traducteur
Par l’auteur
1 Intro­duc­tion
Cochrane expulse l’une de ses per­sonnes les plus connues
2 Le déclin moral de Cochrane a com­men­cé en 2011
3 Mark Wil­son, le nou­veau direc­teur géné­ral de Cochrane, s’est mon­tré hos­tile et des­truc­teur dès le pre­mier jour
4 La des­truc­tion sys­té­ma­tique des centres Cochrane par Wilson
2013 : Wil­son tue le livre d’Alan Cas­sels sur le 20e anni­ver­saire Cochrane, qui conte­nait trop de Gøtzsche
2014 : Wil­son ruine déli­bé­ré­ment ma réputation
2015 : Mon article dans le Dai­ly Mail sur les médi­ca­ments psychiatriques
2016 : Un usage appro­prié de la poli­tique de repré­sen­tant pen­dant que Wil­son était en vacances
2017 : La TV irlan­daise sur les vac­cins contre le papillomavirus
2018 : L’en-tête était pour Wil­son plus impor­tant que la cause de la mort de jeunes gens
2018 : Mon témoi­gnage d’ex­pert dans un pro­cès néer­lan­dais pour double homicide
5 Mon élec­tion au conseil de direc­tion en jan­vier 2017 et le micro­ma­na­ge­ment stu­pide de Wilson
De graves fal­si­fi­ca­tions de pro­­cès-ver­­baux de réunions à Genève en 2017
6 Cochrane au ser­vice de l’industrie
7 L’empereur s’hu­mi­lie devant son entourage
8 Wil­son inten­si­fie le conflit à l’extrême
9 Pré­pa­ra­tifs pour le simu­lacre de procès
10 Ma réponse aux cri­tiques dans mon rap­port de 66 pages à l’avocat
2003 : Lettre du copré­sident du comi­té de pilo­tage, Jim Neilson
2017 : Quand l’empereur s’est humi­lié devant son entourage
Bur­ton a men­ti de manière fla­grante dans son rap­port à l’avocat sur les déci­sions prises à Genève en 2017
11 Réponse de Wil­son à l’avocat
12 Le simu­lacre de procès

La poli­tique de repré­sen­tant : La main ten­due de Wil­son à l’in­dus­trie pharmaceutique
L’é­loge de l’a­vo­cat à l’é­gard de ceux qui l’ont payé
Ma cri­tique des drogues psy­chia­triques a été la prin­ci­pale rai­son de mon expulsion
2015 : Le débat sur Maudsley
Notre cri­tique de l’é­tude Cochrane sur le vac­cin contre le papil­lo­ma­vi­rus a contri­bué à mon expulsion
Bur­ton a pro­ba­ble­ment orches­tré des lettres de plainte dans l’af­faire du vac­cin contre le papillomavirus
Le pathé­tique théâtre ama­teur de Burton
Accu­sa­tions de har­cè­le­ment sexuel, Me Too
Com­ment pou­­vons-nous le mettre dehors et quelles sont les conséquences ?
Le final
13 Mon expul­sion et les réac­tions dans les médias
Les ins­truc­tions de Bur­ton à l’a­vo­cat étaient frauduleuses
Le cha­ra­bia de Wil­son à ma der­nière réunion des direc­teurs de centre
Le dis­cours de haine de Bur­ton lors de l’as­sem­blée géné­rale annuelle
14 Les mois suivants
Décla­ra­tions men­son­gères du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion et appels à une enquête indépendante
Les webi­naires Cochrane ont men­ti sur les rai­sons de mon expulsion
L’a­na­lyse brillante de Ham­mer­stein sur le simu­lacre de pro­cès et Cochrane
Jos Ver­beek, rédac­teur du groupe Cochrane Work, crée un contre-mouvement
15 Mark Wil­son, le direc­teur géné­ral de Cochrane, m’a fait mettre dehors de mon poste au Danemark
Lettres et articles de sou­tien pour empê­cher mon licenciement
Le plan direc­teur va au-delà de Cochrane
16 Qui était Mark Wil­son et a‑t‑il été pla­cé dans le but de détruire Cochrane ?
17 Qui était la per­sonne que Cochrane a expulsée ?
La vie après Cochrane
Vidéos de confé­rences et d’interviews


Pré­sen­ta­tion de l’ou­vrage par le tra­duc­teur (Dr Ronald Mazzoleni)

Le recru­te­ment non plou­to­cra­tique du per­son­nel poli­tique, qu’il s’a­gisse des chefs ou des par­ti­sans, est lié à cette condi­tion évi­dente que l’en­tre­prise poli­tique devra leur pro­cu­rer des reve­nus régu­liers et assu­rés. Il n’existe donc jamais que deux pos­si­bi­li­tés. Ou bien l’on exerce « hono­ri­fi­que­ment » l’ac­ti­vi­té poli­tique, et dans ce cas elle ne peut être menée que par des per­sonnes qui sont, comme on dit, « indé­pen­dantes », c’est-à-dire par des per­sonnes qui jouissent d’une for­tune per­son­nelle, avant tout par des ren­tiers. Ou bien l’on ouvre les ave­nues du pou­voir a des per­sonnes sans for­tune et, dans ce cas, l’ac­ti­vi­té poli­tique exige rému­né­ra­tion. L’homme poli­tique pro­fes­sion­nel qui vit « de » la poli­tique peut n’être qu’un pur « pré­ben­dier » ou bien encore un « fonc­tion­naire » rému­né­ré. En d’autres termes il peut per­ce­voir ses reve­nus, soit sous la forme d’ho­no­raires ou d’é­mo­lu­ments pour des ser­vices déter­mi­nés – les pots-de-vin n’é­tant qu’une forme déna­tu­rée, irré­gu­lière et for­mel­le­ment illé­gale de cette sorte de reve­nus -, soit sous la forme d’une rému­né­ra­tion fixe en nature ou en espèces, soit sous les deux formes à la fois.
Max Weber, Le savant et le politique.

Le récit qui va suivre ne traite pas de la fon­da­tion Cochrane. Certes, la col­la­bo­ra­tion connue pour ses revues de l’information médi­cale est le cadre dans lequel se sont dérou­lé les évé­ne­ments rap­por­tés. Mais les per­son­nages, les conflits et les enjeux en ques­tion se retrouvent dans bien d’autres struc­tures simi­laires. « Le déclin et la chute de l’empire Cochrane » nous offre à voir en détail le fonc­tion­ne­ment d’une telle orga­ni­sa­tion et le cours des évé­ne­ments, qui plus est par un témoin direct habi­tué à l’analyse des conflits d’intérêts.

Cochrane est une orga­ni­sa­tion à but non lucra­tif fon­dée sous la conduite de Iain Chal­mers au Royaume-Uni en 1993. Elle a pour objet le recen­se­ment, la mise à jour et l’analyse des revues sys­té­ma­tiques des études cli­niques menées dans le domaine médi­cal. Elle sélec­tionne les études sur base de leur qua­li­té métho­do­lo­gique et vise à mini­mi­ser les biais. Ces ana­lyses sont pré­sen­tées sous forme de « revues sys­té­ma­tique » ou « méta-ana­­lyses » des don­nées scien­ti­fiques sur le sujet. Même si son centre névral­gique est en Grande-Bre­­tagne, elle a été d’emblée une orga­ni­sa­tion inter­na­tio­nale. Des cher­cheurs du monde entier y par­ti­cipent, avec des centres natio­naux dans dif­fé­rents pays. Ces centres sont ini­tia­le­ment assez indé­pen­dants les uns des autres, et mènent leur recherche propre. Peter C Gøtzsche fait par­tie dès 1993 des cofon­da­teurs. Cette même année, il met en place le Nor­dic Cochrane Centre à Copen­hague. Très actif dans la publi­ca­tion d’analyses, il est par­ti­cu­liè­re­ment minu­tieux vis-à-vis de l’influence des inté­rêts com­mer­ciaux de l’industrie phar­ma­ceu­tique sur les études publiées, y com­pris dans les méta-ana­­lyses critiques.

***

La Col­la­bo­ra­tion Cochrane est coor­don­née par un conseil d’administration (gover­ning board) qui désigne un direc­teur géné­ral. En 2012, un nou­veau direc­teur géné­ral est enga­gé : Mark Wil­son. Celui-ci va rapi­de­ment chan­ger les habi­tudes de fonc­tion­ne­ment de Cochrane. Alors que les centres régio­naux étaient très auto­nomes, il va oeu­vrer à réduire leur indé­pen­dance au pro­fit de la direc­tion géné­rale. Il tente de ren­for­cer son contrôle direct sur ceux-là, et son inter­ven­tion­nisme se heurte à plu­sieurs res­pon­sables de centres. Il cherche à déve­lop­per une culture de la hié­rar­chie et à sup­pri­mer les fonc­tion­ne­ments démocratiques.

Il met l’accent sur l’image de la fon­da­tion. Impré­gné de l’esprit du monde des affaires, pour lui les contro­verses nuisent à l’image des marques et il faut donc les étouf­fer. Une entre­prise ne peut pas per­mettre l’expression de voix diver­gentes de la direc­tion et doit être une struc­ture auto­ri­taire. Il voit la recherche comme une acti­vi­té indus­trielle qui néces­site un inves­tis­se­ment pour abou­tir à une mar­chan­dise manu­fac­tu­rée. Il ren­force la bureau­cra­tie et la pro­cé­du­ra­li­sa­tion, et accroit le nombre d’employés. Il fixe des objec­tifs chif­frés qui doivent être res­pec­tés par les centres. Tous ces chan­ge­ments vont entrai­ner des conflits à répé­ti­tion avec Gøtzsche.

Ce der­nier a en effet des opi­nions dia­mé­tra­le­ment oppo­sées. La recherche de la véri­té scien­ti­fique passe avant tout et ne peut se com­pro­mettre. Il est néces­saire que les débats d’opinions se mènent libre­ment, sans se sou­cier des mécon­ten­te­ments per­son­nels que cela peut induire, et sans se pré­oc­cu­per d’éventuels inté­rêts éco­no­miques. Les centres doivent pou­voir mener leur acti­vi­té de recherche et de publi­ca­tion de manière auto­nome. Il est aus­si un farouche par­ti­san de la sup­pres­sion de tout conflit d’intérêt au sein de l’organisation. Il a publié de nom­breux écrits cri­tiques, notam­ment contre la pres­crip­tion abu­sive des médi­ca­ments psy­chia­trique, et pour mettre en avant les effets secon­daires du vac­cin contre le papil­lo­ma­vi­rus. Cela entraîne des contro­verses, et des lettres de mécon­ten­te­ment – notam­ment de psy­chiatres – qui par­viennent jusqu’à Wilson.

Wil­son craint de frois­ser les dona­teurs et que le com­por­te­ment de Gøtzsche, loin d’améliorer l’image de Cochrane, ne lui nuise. Il lui reproche ses prises de posi­tion publiques qui lui aliènent une par­tie du milieu médi­cal et indus­triel, comme Gøtzsche le raconte dans les pas­sages rela­tifs aux médi­ca­ments psy­chia­triques et au vac­cin contre le papil­lo­ma­vi­rus. Wil­son ne peut admettre qu’un dis­cours dis­si­dent s’écarte de sa stra­té­gie de rela­tions publiques.

En 2017, pour mettre en œuvre sa vision de la fon­da­tion et se pro­té­ger des attaques de Wil­son, Gøtzsche se fait élire au conseil d’administration. Mais en vain : en 2018, à l’occasion d’une plainte de Wil­son rela­tive à la manière dont Gøtzsche s’exprimait lors de ses inter­ven­tions, il est l’objet d’une pro­cé­dure de la part du conseil d’administration de Cochrane. Un audit est réa­li­sé par un cabi­net d’avocats à la demande de l’un des co-pré­­si­­dents, Mar­tin Bur­ton. C’est ce der­nier qui mène­ra l’essentiel du « pro­cès ». Gøtzsche consacre de nom­breuses pages au dérou­lé des débats. Les mul­tiples détails de ceux-ci et les manœuvres uti­li­sées par ses adver­saires ne sont pas d’importance fon­da­men­tale mais seront enri­chis­santes pour le lec­teur qui serait ame­né un jour à se retrou­ver dans une sem­blable situation.

La réunion du conseil d’administration est pour Gøtzsche un simu­lacre de pro­cès. Elle se base sur une enquête menée par un cabi­net d’avocat exté­rieur pour affi­cher un sem­blant d’objectivité mais les échanges sont confus, les argu­ments ne sont pas étayés et il n’est pas tenu compte des élé­ments objec­tifs recueillis. Les règles sta­tu­taires sont floues, et sont inter­pré­tées de manière variable selon les membres concer­nés, lorsqu’elles sont appli­quées. On com­prend que beau­coup ne reprochent pas réel­le­ment à Gøtzsche une action spé­ci­fique qui serait contraire aux sta­tuts mais essen­tiel­le­ment une atti­tude géné­rale. Il semble qu’aucun membre n’ait réel­le­ment lu les docu­ments qu’il apporte à sa défense. Il lui est repro­ché de man­quer de soli­da­ri­té à l’intérieur de la col­la­bo­ra­tion. En effet, pour cer­tains, les diver­gences d’opinions scien­ti­fiques devraient être confi­nées à l’intérieur et ne pas être mises sur la place publique. L’expression de l’opinion de Cochrane doit paraître consen­suelle. Gøtzsche a une atti­tude peu diplo­mate qu’il recon­nait volon­tiers, ce qui va lui alié­ner plu­sieurs membres. Ses adver­saires n’hésitent pas à uti­li­ser ou contour­ner les règles selon leur inté­rêt, ce qui équi­va­lait à de la dif­fa­ma­tion. Des accu­sa­tions men­son­gères sont por­tées par Wil­son et Bur­ton. On voit cer­tains membres céder pro­gres­si­ve­ment à l’accusation par faci­li­té, par esprit de groupe, ou par crainte.

Après un long débat, la pro­cé­dure abou­tit fina­le­ment à l’exclusion de Gøtzsche de l’organisation. En réac­tion, quatre membres du conseil démis­sionnent, un grand nombre de cri­tiques internes et externes à Cochrane se mani­festent, et de nom­breuses per­son­na­li­tés quittent la col­la­bo­ra­tion. Gøtzsche tente de faire valoir son bon droit devant l’Assemblée Géné­rale mais rien n’y fait, la machi­ne­rie fini­ra de l’éliminer. De nou­velles élec­tions par­tielles auront bien lieu mais leur orga­ni­sa­tion et l’information sont contrô­lées par la direc­tion de Wil­son. Pour par­ache­ver la débâcle, sur pres­sion de la direc­tion de Cochrane, l’hôpital public qui emploie Gøtzsche au Dane­mark le licencie.

***

Pour Gøtzsche, son exclu­sion est le fruit d’une cam­pagne de mani­pu­la­tions et de men­songes de Wil­son sur l’ensemble du conseil d’administration et de la fon­da­tion. L’orgueil et la per­son­na­li­té de Wil­son le pous­saient à éta­blir un contrôle total de la struc­ture pour ser­vir son ambi­tion. Il lui a été pos­sible d’asseoir ce contrôle parce qu’il pou­vait faire pres­sion, avec l’appui de Bur­ton, sur le petit nombre de déci­deurs consti­tuant le conseil d’administration. Gøtzsche, consi­dé­rant que si Wil­son pou­vait mai­tri­ser le conseil, il ne pour­rait rien contre l’ensemble des col­la­bo­ra­teurs de Cochrane, et que lui Gøtzsche pour­rait faire contre­poids en aler­tant sur sa cause et en fai­sant appel à l’assemblée géné­rale. Ce fut en vain.
Mais ces expli­ca­tions indi­vi­duelles ne sont pas plei­ne­ment satisfaisantes.

C’est le conseil d’administration qui ini­tia­le­ment avait pour pro­jet de ren­for­cer la cen­tra­li­sa­tion du pou­voir au sein de la Col­la­bo­ra­tion et de doper la récolte de fonds et a recru­té et sélec­tion­né Wil­son pour ce faire. Toutes les déci­sions prises par le conseil d’administration le sont à la majo­ri­té. Lorsque Wil­son vou­lait pous­ser à des déci­sions à l’encontre de Gøtzsche, il a trou­vé une majo­ri­té de ses membres prêts à voter en ce sens. C’est l’ensemble du conseil qui mène le « pro­cès », et la majo­ri­té exclut Gøtzsche. Wil­son ne fait pas par­tie du conseil d’administration. Gøtzsche évo­quant Bur­ton et Wil­son parle de fri­pouilles (scoun­drel) indi­vi­duelles, mais c’est tout le vice de l’organisation qui a mené à cette situation.

Il y a en fait un conflit de valeurs et de vision du monde qui divise les acteurs du drame.

Gøtzsche se voit au ser­vice d’une cause. Il veut com­battre la cor­rup­tion et que Cochrane influe sur la prise de déci­sions poli­tiques. Wil­son, lui, veut assu­rer les ren­trées finan­cières, offrir de Cochrane une image lisse et ne pas inter­ve­nir dans le débat poli­tique. Bur­ton veut assu­rer sa carrière.

De la vont décou­ler des atti­tudes dif­fé­rentes : alors que Wil­son et Bur­ton mettent en avant le res­pect de l’autorité contre ce que Gøtzsche estime être l’esprit de Cochrane : la libre cri­tique de tous.

Il est révé­la­teur qu’au cours des débats, la copré­si­dente affirme que « l’ancien régime » est celui ou tout le monde est libre d’exprimer ses opi­nions. Il y a au sein de Cochrane une culture du sou­tien mutuel entre ses membres. Ce qu’il est repro­ché à Gøtzsche, c’est d’agir de manière per­son­nelle, de pour­suivre ses objec­tifs indé­pen­dam­ment de ceux des autres, ne pas avoir le sens du com­pro­mis, ne pas être cla­nique (club­bish). Il n’hésite pas à cri­ti­quer d’autres membres et groupes de la Col­la­bo­ra­tion s’il estime que leurs tra­vaux ont des failles scien­ti­fiques. On remar­que­ra qu’à plu­sieurs reprises, Gøtzsche s’identifie à un résis­tant face au nazisme ou au sta­li­nisme, ce qui ne peut qu’écarter toute solu­tion de compromis.

Les pro­blèmes struc­tu­rels de la Col­la­bo­ra­tion Cochrane sont de deux ordres.

Pre­miè­re­ment, il n’y a pas de pro­cé­dures bien défi­nies, notam­ment pour évi­ter les abus de pou­voir. Les ini­tia­teurs de la Col­la­bo­ra­tion, tout à leur enthou­siasme des débuts, n’avaient pas envi­sa­gé que des situa­tions de tels abus se déve­loppent. On voit que les règles ne sont pas appli­quées sys­té­ma­ti­que­ment, mais uni­que­ment quand elles servent à la répres­sion par le pou­voir. Il y a deux poids deux mesures, selon le bon vou­loir des prin­ci­paux diri­geants. Or, les règles ne sont rien sans la volon­té des indi­vi­dus de les faire respecter.

Il n’y a notam­ment pas de pro­cé­dure de des­ti­tu­tion d’un conseil d’administration dys­fonc­tion­nel ou de moyen de le contre­ba­lan­cer. L’assemblée géné­rale est impuis­sante face au petit nombre des lea­ders bien déci­dé à faire pré­va­loir ses posi­tions. Le conseil d’administration est certes élu, mais la direc­tion a tout le contrôle sur le dérou­lé des élec­tions : elle désigne son propre conseil d’administration, les centres étant dis­per­sés, ils n’ont pas une vision d’ensemble de la situa­tion et des rap­ports de force.

Secon­de­ment, il n’y a pas de modèle éco­no­mique viable. Il est basé essen­tiel­le­ment sur le béné­vo­lat. Gøtzsche part du prin­cipe que les col­la­bo­ra­teurs se sont enga­gés au nom d’un idéal, et qu’il y aura tou­jours des béné­voles pour pour­suivre le tra­vail qu’il a fait. Pour Gøtzsche, si Cochrane ne peut sur­vivre sans finan­ce­ment de l’industrie, elle doit mou­rir. Mais il est assez iso­lé sur cette posi­tion. Per­sonne en effet par­mi les col­la­bo­ra­teurs n’a de res­sources finan­cières à consa­crer à Cochrane, tout le monde est béné­vole et vit de sub­ven­tions faites pour d’autres buts. Lors de la pro­cé­dure de recru­te­ment qui a mené à l’entrée en fonc­tion de Wil­son, l’un des pro­blèmes qui se posait et que les membres du conseil d’administration de l’époque vou­laient amé­lio­rer était la récolte de fonds. Wil­son avait mis en avant ses apti­tudes dans ce domaine. Il consi­dère qu’on ne peut pas comp­ter entiè­re­ment sur le volon­ta­riat pour moti­ver les cher­cheurs, qu’il est néces­saire de gérer Cochrane comme une entre­prise, avec des tra­vailleurs qui four­nissent un pro­duit – l’analyse cri­tique – en échange d’une rému­né­ra­tion. Dans cette vision, il est néces­saire d’avoir des res­sources finan­cières pérennes pour main­te­nir une acti­vi­té au long cours. Celle-ci doivent venir soit d’acteurs publics soit d’acteurs pri­vés. Wil­son est à la recherche de spon­sors. Il lui faut donc une fon­da­tion qui a une image attrac­tive pour ceux-ci. Pour qu’une entre­prise soit finan­cée par des sub­sides, il faut soi­gner son image. Pour avoir une bonne image, il faut évi­ter les conflits, et donc il faut une ges­tion coor­don­née et cen­tra­li­sée. Il tente d’améliorer les rela­tions avec l’industrie phar­ma­ceu­tique pour assu­rer ce finan­ce­ment. Or, l’industrie comme dona­teur a des buts oppo­sés à ceux de Cochrane. Et les pou­voirs publics, eux, peuvent avoir des conver­gences avec la Col­la­bo­ra­tion, mais ont de mul­tiples inté­rêts qui pour­ront être plus prioritaires.

Cochrane se trouve ain­si dans une situa­tion où elle pour­suit plu­sieurs buts. D’une part trou­ver un mode de finan­ce­ment régu­lier, et mettre en place une cer­taine manu­fac­ture de son « pro­duit », les méta-ana­­lyses. Pour cela, il est néces­saire d’adopter un pro­fil plus entre­pre­neu­rial, et aban­don­ner le modèle d’organisation libre et décen­tra­li­sée pour une orga­ni­sa­tion plus hié­rar­chi­sée, où la stra­té­gie d’entreprise est déci­dée et clai­re­ment défi­nie. Cet objec­tif de finan­ce­ment néces­site aus­si de tenir compte des autres acteurs éco­no­miques et notam­ment les indus­tries phar­ma­ceu­tiques, qui ne sub­ven­tion­ne­raient pas une struc­ture trop cri­tique de leur acti­vi­té. Des membres de Cochrane estiment que sans membres en conflit d’intérêts, il n’est pas pos­sible de faire le tra­vail d’analyse. D’autre part, en paral­lèle, Cochrane doit pour­suivre le but pour lequel elle a été créée, c’est-à-dire ras­sem­bler les don­nées scien­ti­fiques rela­tives à la prise en charge des mala­dies et en faire des syn­thèses cri­tique. Cela néces­site de neu­tra­li­ser les biais exis­tants liés aux inté­rêts éco­no­miques, biais pré­sents tant dans les études publiées que dans le chef des cher­cheurs de Cochrane ame­nés à exa­mi­ner ces publi­ca­tions. Iné­luc­ta­ble­ment, à cer­tains moments, ces deux buts viennent à s’opposer.

Ces ques­tion­ne­ments sur le pou­voir et le finan­ce­ment n’ont émer­gé au sein de Cochrane qu’une fois la situa­tion déjà ver­rouillée. Gøtzsche, lui, a fini par fon­der un ins­ti­tut basé sur le finan­ce­ment par­ti­ci­pa­tif. Suite à la crise, d’autres membres déve­loppent une réflexion ins­ti­tu­tion­nelle. Les 4 prin­cipes que Jos Ver­beek pro­pose résument les pro­blèmes qu’il est néces­saire de résoudre :

1 Créer une culture de dis­cus­sion ouverte
2 Se recen­trer sur le coeur de Cochrane
3 Accroître la par­ti­ci­pa­tion des membres de Cochrane
4 Trou­ver un meilleur modèle éco­no­mique pour Cochrane.

Le pro­blème de Cochrane était struc­tu­rel. Gøtzsche aurait peut-être pu évi­ter l’exclusion par des solu­tions indi­vi­duelles, en amé­lio­rant des rela­tions inter­per­son­nelles, ou en ame­nant plus d’acteurs-clés sur ses posi­tions. Mais le conflit aurait resur­gi ultérieurement.

***

Le pro­blème de toute orga­ni­sa­tion qui veut agir dans la socié­té peut donc se résu­mer de la manière sui­vante. Les inci­tants à l’action sont limi­tés, d’autant si cette action implique de s’opposer à des puis­sances ins­tal­lées. Soit la moti­va­tion est intrin­sèque : les acteurs s’investissent par pas­sion, par sens de la mis­sion. Peu leur importe la rému­né­ra­tion maté­rielle. Ils sont alors voués à mener un com­bat dans la fru­ga­li­té, à moins qu’ils ne dis­posent d’une for­tune per­son­nelle préa­lable qui leur per­met de mener leur com­bat à titre gra­cieux. Dans les deux cas, le nombre de per­sonnes qui peuvent être ain­si recru­té est limi­té, et l’organisation est condam­née à res­treindre ses ambi­tions. Soit on fait appel à des inter­ve­nants dont la moti­va­tion est extrin­sèque, c’est-à-dire qu’ils sont prêts à s’engager dans l’action, mais à condi­tion de per­ce­voir une rému­né­ra­tion. Ce recru­te­ment per­met à l’organisation d’élargir ses buts. Mais se pose alors la ques­tion du finan­ce­ment. Il est pos­sible de choi­sir de recher­cher un finan­ce­ment par des acteurs pri­vés ou des acteurs publics. Mais dans les deux cas, l’organisation se met dans la main du mécène. Elle ne peut plus espé­rer avoir des buts propres mais doit en per­ma­nence faire des com­pro­mis entre ceux-ci et ceux de ses dona­teurs, buts qui ne se confondent jamais entiè­re­ment avec ceux de l’organisation.

Le moyen – le main­tien de l’organisation – devient plus impor­tant que la fin – ce pour quoi l’organisation a été ima­gi­née au départ. Deux pré­oc­cu­pa­tions s’opposent alors : la soli­da­ri­té au sein de l’organisation face à l’extérieur entre en conflit avec la néces­si­té de la libre cri­tique interne. La direc­tion cen­trale sou­haite accroitre son pou­voir déci­sion­naire et le jus­ti­fie par un sou­ci d’efficacité. Conco­mi­tam­ment, les sala­riés de l’organisation et tout ceux à qui elle per­met de sub­sis­ter sou­haitent la sta­bi­li­té et la péren­ni­sa­tion de la situa­tion. Ils sont réti­cents à toute prise de risque et toute cri­tique qui pour­rait fra­gi­li­ser l’organisation. Pro­gres­si­ve­ment la cen­tra­li­sa­tion du pou­voir s’accroit, et les ambi­tions s’éloignent de la mis­sion initiale.

***

L’opinion géné­rale est que les pro­fes­sion­nels de la science agissent pour le bien public. À l’extérieur comme à l’intérieur du monde de la recherche médi­cale, la norme atten­due est que les tra­vaux publiés soient vrais et hon­nêtes. Mais on ne peut comp­ter sur l’honnêteté que si les acteurs de la recherche ont une voca­tion dés­in­té­res­sée pour la véri­té. Et celle-ci ne peut émer­ger que si le sys­tème pro­meut la liber­té d’expression des cri­tiques et l’égal accès à l’espace de discussion.

De la manière dont la recherche cli­nique est construite, les acteurs qui cherchent à faire pré­va­loir la véri­té sont en situa­tion défa­vo­rable face à d’autres enjeux concur­rents tels que les ques­tions de pou­voir où d’accès au finan­ce­ment. Les situa­tions telles que celle de la fon­da­tion Cochrane ne peuvent que se mul­ti­plier, et la confiance de l’opinion ne peut que s’éroder face à de tels orga­nismes où la trom­pe­rie devient la norme. La recherche cli­nique rejoin­dra alors la longue liste des cor­po­ra­tions dont le public n’attend rien de positif.

Dr Ronald Maz­zo­le­ni, tra­duc­teur, février 2023.


Pré­sen­ta­tion de l’ou­vrage par l’auteur (Peter C Gøtzsche) :

Ceci est l’his­toire de la cor­rup­tion ins­ti­tu­tion­nelle et de la trans­for­ma­tion rapide d’une démo­cra­tie pros­père en une tyran­nie bru­tale. Cela explique pour­quoi l’une des orga­ni­sa­tions les plus impor­tantes de tous les temps dans le domaine de la san­té, la Cochrane Col­la­bo­ra­tion, semble main­te­nant vouée à l’é­chec parce que la mau­vaise per­sonne a été embau­chée comme direc­teur géné­ral en 2012. Il a sys­té­ma­ti­que­ment détruit Cochrane, en par­ti­cu­lier les centres Cochrane très res­pec­tés, et un conseil d’ad­mi­nis­tra­tion faible l’a lais­sé faire. En avril 2021, il est sou­dai­ne­ment par­ti sans mes­sage d’a­dieu, sept jours avant que le bailleur de fonds bri­tan­nique n’an­nonce une impor­tante coupe bud­gé­taire. Beau­coup de choses qu’il fai­sait étaient très bizarres et dif­fi­ciles à com­prendre. Quelques jour­na­listes se sont donc deman­dé : avait-il des amis puis­sants dans l’in­dus­trie de la drogue ? A‑t‑il été pla­cé pour détruire Cochrane ?

La liber­té scien­ti­fique est constam­ment atta­quée, en par­ti­cu­lier dans le domaine de la san­té, qui est domi­né par l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique et d’autres groupes d’in­té­rêts. Les per­sonnes qui disent la véri­té au Pou­voir peuvent être démis de leurs fonc­tions. Cela m’est arri­vé. La prin­ci­pale rai­son pour laquelle Cochrane m’a expul­sé était que j’a­vais démon­tré dans mes recherches que les médi­ca­ments psy­chia­triques font plus de mal que de bien (1), ce que le grand public dit éga­le­ment lors­qu’il est inter­ro­gé. Vous pou­vez télé­char­ger gra­tui­te­ment mon « Cri­ti­cal Psy­chia­try Text­book ». L’autre rai­son était que j’a­vais publié ma cri­tique de la pres­ti­gieuse revue Cochrane des essais de vac­cins contre le papil­lo­ma­vi­rus dans une revue scien­ti­fique (2).

Je crois qu’il est impor­tant de faire un film docu­men­taire à ce sujet. Je tra­vaille en par­te­na­riat avec le réa­li­sa­teur de docu­men­taires pri­mé Janus Bang, de Facts Film à Fre­de­ri­cia, au Dane­mark, qui a mon­tré plu­sieurs de ses docu­men­taires à la télé­vi­sion danoise. Il a des prises de vue remon­tant à 2015. J’ai des copies des enre­gis­tre­ments secrets du simu­lacre de pro­cès de Cochrane où je n’é­tais pas auto­ri­sé à être pré­sent et à me défendre contre les nom­breuses fausses allé­ga­tions inven­tées contre moi lors du simu­lacre de pro­cès après que le propre avo­cat de Cochrane m’ait dis­cul­pé. J’ai docu­men­té tout cela en détail dans deux livres (3,4). J’ai don­né une confé­rence en 2019 pour les méde­cins de Cross­Fit aux États-Unis à pro­pos de mon expulsion.

Cette période sombre de la science médi­cale où une ins­ti­tu­tion autre­fois digne de confiance s’est acquit­tée de sa tâche d’une manière qui reflète le fonc­tion­ne­ment de l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique doit être lar­ge­ment connue. Janus et moi pen­sons que le film sus­ci­te­ra beau­coup d’in­té­rêt. Nous espé­rons que vous sou­tien­drez le film, afin qu’il puisse être réa­li­sé. Les dons ser­vi­ront à cou­vrir les frais de pro­duc­tion. Vous pou­vez faire un don via ce lien : https://​www​.gofundme​.com/​f​/​f​i​l​m​–​a​b​o​u​t​–​t​h​e​–​l​a​c​k​–​o​f​–​s​c​i​e​n​t​i​f​i​c​–​f​r​e​e​dom.

Peter C Gøtzsche.


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Étienne Chouard : « Nous sommes dans une prison politique et tout le monde s’en fout ! » (entretien avec Nexus)

« Erre­ments de la démo­cra­tie, crise des ins­ti­tu­tions, Consti­tu­tion de 1958 « tru­quée », 3e guerre mon­diale. Dans un entre­tien de 80 minutes qu’il a accor­dé au maga­zine Nexus, Étienne Chouard parle sans masque. Cet ancien pro­fes­seur de droit et d’économie s’est sur­tout fait connaître lors de la crise des gilets jaunes en 2018 avec une idée en tête : convaincre la popu­la­tion de la néces­si­té d’un RIC, un réfé­ren­dum d’initiative citoyenne. Étienne Chouard estime en effet que le pou­voir du peuple a été volé par les poli­tiques en rai­son « d’absences » dans le texte de la Consti­tu­tion de 1958.
Une inter­view pour Nexus au micro d’Ar­mel Jou­bert des Ouches. »

Pouvoir, démocratie et liberté – TheSwissBox avec Etienne CHOUARD (EN DIRECT)

Chers amis,

Je reviens de Suisse où j’ai ren­con­tré Antoine qui tient la chaine TheS­wiss­Box.

Voi­ci l’en­re­gis­tre­ment de notre conversation.

Bien à vous tous.

Étienne.

PS : si l’un d’entre vous veut bien, tout en décou­vrant la vidéo, noter les minutes où nous trai­tons d’un nou­veau sujet impor­tant, ce sera très utile pour cha­pi­trer l’en­tre­tien.
Exemple :
12:30 Défi­ni­tion de l’é­tat de droit
Mer­ci d’avance.