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« Amérique Latine : attention danger ! » – Conférence à Marseille le 28 juin 2024 par Maurice Lemoine, Romain Migus et Charles Hoareau
Il se passe des tas de choses importantes (en bien et en mal) et méconnues en Amérique latine, notamment sur le plan constituant. L’Amérique du sud est le lieu d’expériences démocratiques passionnantes et nous devrions les étudier soigneusement pour progresser sur nos propres projets démocratiques. Le site les2rives.info est une mine insondable sur tout ce qui concerne l’Amérique latine. C’est une chance de pouvoir écouter et questionner ces vrais connaisseurs sur les sujets institutionnels…
SOUVERAINETÉ, populaire ou nationale, ok mais, bon sang, QUI VA L’ÉCRIRE ?!? Conférence d’Étienne Chouard à Marseille, 28 mai 2024
La vidéo de notre rencontre à Marseille fin mai, que je vous ai annoncée ici, a été préparée et publiée par RSI (mille mercis à eux), et je la republie sur ma propre chaîne pour essayer de lui donner un peu plus de visibilité, si c’est possible : https://www.youtube.com/watch?v=Klt5j04rYks Au plaisir de lire vos commentaires, ici (sur le blog), sous la vidéo YouTube, sous le tweet ou sous un des billets Facebook ou Telegram 🙂 Amitiés à tous. Étienne.…
« Les techniciens de la monnaie nous privent d’un pouvoir essentiel : gérer notre monnaie » – Entretien avec France Soir, mars 2024
Merci à l’équipe de France-Soir pour cette nouvelle invitation (voir partie 1), pour parler cette fois de l’enjeu sociétal majeur de la création monétaire publique. ENTRETIEN ESSENTIEL – Après un premier entretien sur l’actualité et la situation politique en France, l’essayiste, Etienne Chouard, nous propose un échange sur la gestion de la monnaie par les citoyens et une réflexion globale sur l’économie. Selon l’ancienne figure intellectuelle de l’opposition au traité de Lisbonne, le peuple a…
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[Abus de pouvoir médical] Les VACCINS sont-ils TOXIQUES ? L’état de la science expliqué par le docteur Michel de Lorgeril
Chers amis,
Comme vous le savez, je vis la période actuelle comme une bascule totalitaire (sous prétexte sanitaire), une frénésie scientiste liberticide, un déluge d’abus de pouvoir plus graves et impardonnables les uns que les autres, abus impunis faute de constitution (digne de ce nom).
À propos des « vaccins » (que nos prétendus « représentants » nous imposent scandaleusement), je suis en train de lire plusieurs livres absolument passionnants, d’un cardiologue, épidémiologiste et scientifique de grande renommée, Michel de Lorgeril, dont je découvre le travail que je trouve très important : enfin ! des textes scientifiques rigoureux et indépendants des labos sur les vaccins !
Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur au CNRS
Pour commencer, je vous invite à écouter deux entretiens étonnants :
Dr Michel de Lorgeril déglingue #Pfizer invité chez @frederictaddei (📽 RT France) #JeNeMeVaccineraiPas pic.twitter.com/C7ML8Ei5R4
— LE GÉNÉRAL Officiel 💎 (@LE_GENERAL_OFF) June 26, 2021
Et surtout, je vous recommande la lecture de ces trois livres PA-SSIO-NNANTS
(deux petits et un gros, pour commencer – cliquez sur l’image pour voir un résumé et lire les premières pages) :
Ça décape ! et ça instruit beaucoup…
Pour approfondir le travail de cet homme captivant, je vous recommande son blog, https://michel.delorgeril.info, très actif et où il répond très vite à tous ses lecteurs (ce qui me rend encore plus admiratif 🙂).
Bonne lecture.
Étienne.
Fil Facebook correspondant à ce billet :
Aucun puisqu’il est interdit de s’y opposer au gouvernement.
Tweet correspondant à ce billet :
[Abus de pouvoir médical] Les VACCINS sont-ils TOXIQUES ?
L’état de la science expliqué par le docteur Michel de Lorgerilhttps://t.co/CKT5ywOX01Ce type est passionnant.
Et ce qu’il explique patiemment est très important.— Étienne Chouard (@Etienne_Chouard) September 10, 2021
[Abus de pouvoir] La dangerosité des nouveaux vaccins anti-covid est un fait historique (article collectif d’une équipe autour de Laurent Mucchielli)
Bonjour à tous.
Laurent Mucchielli est un sociologue spécialiste de la violence d’État qui publie sur son blog chez Médiapart, depuis le début de 2020, un travail absolument remarquable sur « la crise sanitaire ».
C’est peu dire que son analyse est hétérodoxe et contredit de plus en plus frontalement la propagande d’État qui nous accable. Hétérodoxe au point que Médiapart lui-même a censuré un de ses récents article, intitulé « La vaccination Covid à l’épreuve des faits « Une mortalité inédite ». Cet article important a été republié à plusieurs endroits (voir les liens dans le texte ci-dessous) et je le reproduirai moi aussi plus bas. Il répond ici à cette censure : il persiste et signe avec, donc, un 3e article sur cette très importante question.
Je veux remercier ici Laurent Mucchielli pour son travail et pour son courage ; il en faut pour affronter le monstre médiatico-médicalo-politique.
Je vous invite à faire connaître ici, dans les commentaires de ce billet, tout ce qui, à votre connaissance, pourrait compléter ces informations sur la DANGEROSITÉ des « vaccins » (avec des guillemets) que l’État veut nous injecter de force à tout prix.
Bon courage à tous.
Étienne.
PS : j’ai choisi de reprendre ci la republication proposée par L’Ardeur (l’équipe de Franck Lepage) avec qui je me sens proche.
La dangerosité des nouveaux vaccins anti-covid est un fait historique (article collectif d’une équipe autour de Laurent Mucchielli)
(épisode 61)
La dangerosité des nouveaux vaccins anti-covid est un fait historique
Par Laurent MUCCHIELLI, sociologue, directeur de recherche au CNRS ; Hélène BANOUN, pharmacien biologiste, PhD, ancienne chargée de recherches à l’INSERM ; Emmanuelle DARLES, maîtresse de conférences en informatique à Aix-Marseille Université ; Éric MENAT, docteur en médecine, médecin généraliste ; Vincent PAVAN, maître de conférences en mathématique à Aix-Marseille Université ; Amine ULMILE, pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, unité de pharmacovigilance du Centre hospitalier de Cholet.
Pourquoi L’ardeur a décidé de publier cet article.
La vaccination anti-Covid, destinée à l’intégralité de la population, appliquée à marche forcée, ne fait l’objet d’aucun débat en France. Il s’agit en effet d’une idéologie politique (incarnée et promue activement par le président de la République en personne) et non d’une idée scientifique, ni d’une stratégie de santé publique. La science comme la santé publique sont des choses complexes, des séries de vérités partielles, adaptables et révisables en fonction des réalités de terrain ou d’expérience. Dans toutes les idéologies (politiques ou religieuses), le débat est au contraire posé en termes binaires et enfantins. On est pour ou contre, et le monde se divise entre amis (ici les pro-vax) et ennemis (ici les anti-vax). Que cette idéologie ait pris le pouvoir en France et qu’elle impose les termes mêmes du débat est une catastrophe à tous points de vue : intellectuel, démocratique et sanitaire.
Les influenceurs se déchaînent, certains journalistes les suivent
Dans un tel contexte, la mise en évidence d’une dangerosité vaccinale inédite associée aux quatre vaccins anti-covid anglo-saxons (Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Janssen) constitue une dissonance cognitive telle que beaucoup ne peuvent tout simplement pas l’entendre. La réalité est pourtant que l’un de ces quatre vaccins (celui d’AstraZeneca) a déjà été suspendu en février-mars 2021 dans de très nombreux pays et définitivement retiré voire interdit dans certains d’entre eux (le Danemark, la Norvège, la Suisse, l’Afrique du Sud, le Venezuela ainsi que les Etats-Unis). De fait, nous avons montré dans notre précédent article que ce vaccin était manifestement responsable du niveau de déclarations de décès particulièrement élevé au Royaume-Uni, qui l’a utilisé massivement (s’agissant du produit d’une firme suédo-britannique). Pourtant, à la fin du mois d’avril, Emmanuel Macron continuait à le recommander et cherchait à « casser la défiance » des Français à son égard, nous expliquait alors Le Monde. Position idéologique et non scientifique ou médicale, avons-nous déjà dit. Et la plupart des commentateurs s’exprimant dans le débat public s’y enferment derrière le président. Toutes ces personnes qui, pour une raison ou une autre, se sont impliquées dans la campagne gouvernementale de vaccination générale (élus, hauts fonctionnaires, médecins, journalistes, etc.), ne peuvent pas discuter tranquillement du problème posé. Ils y voient une remise en cause insupportable de l’idéologie qu’ils ont adoptée. Dès lors, au lieu de contribuer à réfléchir au problème et à l’étayer de données ou d’arguments, ils cherchent le moyen de l’évacuer purement et simplement. Et, comme l’on sait, le meilleur moyen de faire disparaître un message est de tuer le messager.
Le journal Mediapart, sur lequel l’un d’entre nous publie toute son enquête sur la gestion politico-sanitaire de cette crise depuis la fin du mois de mars 2020, a ainsi censuré notre dernier épisode (republié toutefois ici, là et ici) et ce malgré notre appel préalable au dialogue. Sa décision – cocasse pour un journal qui prétendait jusque-là défendre la liberté d’expression et les lanceurs d’alerte – a donné des ailes à la meute des influenceurs et lobbyistes qui nous dénigrent de toutes les façons possibles sur les réseaux sociaux depuis un an et demi. Cette fois-ci, non contents de voir notre travail censuré, ils ont ensuite harcelé sur Twitterl’institution (le CNRS) du premier signataire de cet article, espérant ainsi lui nuire de façon personnelle et directe. D’autres journalistes se sont empressés de le répercuter dans des articles, comme ici au Figaro, avec quelques copier-coller.
Il semble que notre lancement d’alerte du 30 juillet n’a pourtant pas été inutile. Ainsi, la Direction générale de la santé a envoyé un message d’alerte (« DGS-Urgent, n°2021–75 ») à tous les professionnels de santé le 3 août, pour leur demander de « maintenir un suivi des échecs vaccinaux ». Le lendemain (4 août), la revue Prescrirea mis à jour « de façon anticipée » sa fiche relative aux « effets indésirables connus mi-2021 des vaccins covid-19 à ARN messager », reconnaissant notamment des complications cardiaques graves jugées toutefois « très rares ». On va voir que cette « rareté » se discute (voir note 1).
Mais revenons aux arguments employés pour justifier la censure. À lire un peu l’ensemble des commentaires suscités ici et là par notre précédent article, il apparaît que toutes les personnes qui prétendent avoir de vrais arguments intellectuels n’en ont en fin de compte que deux. Ces deux arguments sont de type méthodologique. Ils visent à contester l’usage des déclarations d’effets indésirables remontés par la pharmacovigilance, et ils concluent invariablement que nous avons alarmé à tort et qu’en réalité tout va bien. Le premier argument est l’« imputabilité », le second la « mortalité attendue » (voir par exemple les verbatims de médecins collectés dans la dépêche de l’AFP écrite contre notre article). Les deux notions sont, en soi, tout à fait intéressantes et importantes à discuter. Mais leur détournement à des fins rhétoriques de protection de l’idéologie vaccinale est facile à montrer.
Imputabilité et mortalité attendue : les vrais-faux arguments du déni
Sur le papier (ou plutôt devant un écran d’ordinateur), les choses peuvent être discutées sans fin et dans un confort intellectuel rassurant. Cela s’appelle la ratiocination. Dans la vraie vie, les choses sont à la fois plus simples et plus brutales pour les personnes directement concernées par les effets indésirables des médicaments. Pour les victimes, il s’agit de savoir comment affronter ces effets parfois graves dans un contexte général de déni. Pour les soignants, il s’agit de savoir comment catégoriser et enregistrer ces effets apparus très rapidement (le plus souvent dans les 48h) après la vaccination.
Concernant l’imputabilité, notre précédent article posait déjà explicitement le problème : il est évident qu’il est très difficile de déterminer la cause exacte d’un effet indésirable grave lorsque le malade présente (ou présentait s’il est décédé) des comorbidités importantes, ou lorsque son dossier médical est insuffisamment connu. Le raisonnement vaut d’ailleurs aussi pour les morts réputés causées par la covid. Et c’est aussi pour cette même raison que, quel que soit le médicament concerné (vaccin ou autre), il ne faut jamais l’administrer uniformément mais bien au cas par cas en fonction de l’état de santé général de la personne et des éventuelles spécificités de son histoire médicale. De plus, en matière de mortalité, la preuve ultime de l’imputabilité qu’est la répétition du même symptôme à la suite de la même médication ne peut par définition pas être fournie (on ne meurt qu’une fois…). Il n’en reste pas moins qu’il existe des faits (des effets indésirables graves sont constatés dans les heures et les jours qui suivent un acte médical) et qu’il n’est pas possible de s’en débarrasser d’un revers de la main au prétexte que la causalité directe (a fortioriunique) n’est pas établie. C’est un peu comme si on voulait contester l’existence d’un homicide au motif que l’on n’a pas encore trouvé le coupable. Les déclarations de pharmacovigilance relatives aux effets indésirables graves de la vaccination sont là, il faut les interpréter et non tenter de les cacher sous le tapis.
Concernant la « mortalité attendue », l’argument utilisé par nos savants critiques nous paraît tout aussi rhétorique. Il consiste à dire au fond qu’il est normal que des gens meurent à tout âge, vaccinés ou pas, et donc qu’il n’y a pas lieu de s’interroger plus avant sur les décès. Mais aucun des utilisateurs de cet argument n’est allé vérifier réellement si cette mortalité était attendue ou pas. Par ailleurs, en quoi le fait que des gens meurent tous les jours d’un cancer invalide-t-il l’interrogation sur la responsabilité de la vaccination quand le malade en question meurt dans les heures qui suivent l’injection ? Il nous semble que l’argument sert encore une fois à évacuer la question au lieu de la problématiser.
En fin de compte, ces deux arguments sont incapables d’aider à comprendre le réel que nous avons sous les yeux et qui peut se résumer le plus souvent ainsi : un médecin constate l’apparition d’effets indésirables plus ou moins graves dans les heures qui suivent un acte vaccinal, il fait donc un signalement de ce qui lui apparaît logiquement comme étant lié d’une façon ou d’une autre à cet acte vaccinal qui vient juste d’être pratiqué. Qu’y a‑t‑il de compliqué à comprendre dans cette situation très concrète de la vie quotidienne ? Rien en réalité.
Enfin, et de manière très révélatrice, nos critiques semblent n’avoir lu que la première partie d’un article qui en comportait deux. La première était consacrée aux données françaises de pharmacovigilance. La seconde fournissait des comparaisons avec la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, les États-Unis et la communauté européenne. Et, dans le cas des États-Unis, nous avons montré que la preuve du caractère inédit de la mortalité liée aux nouveaux vaccins anti-covid est fournie par la comparaison temporelle. On va y revenir ici en détail. Puis on étudiera les données suisses, qui convergent elles aussi vers le constat d’une mortalité vaccinale inédite liée à ces nouveaux vaccins anti-covid.
La comparaison confirme que nous avons affaire à un événement historique
Que l’on pense que la comptabilité des effets indésirables par la pharmacovigilance les exagère ou au contraire les minimise (ce qui est communément admis en pharmacovigilance), le problème ne varie guère d’une année sur l’autre. Et les mêmes problèmes d’interprétation des déclarations se posent pour d’autres vaccins, ceux contre la grippe saisonnière par exemple. Or la mortalité associée en Occident à la vaccination anti-covid du fait des 4 vaccins ADN ou ARN fabriqués par des firmes anglo-saxonnes constitue un fait historique inédit. Mis en graphique, à partir ici des années américaines de pharmacovigilance (VAERS) qui recense les effets indésirables associés aux vaccins depuis 1990, cela donne ceci (Figure 1) :
Que cela plaise ou non, nous avons bien affaire à un événement historique qu’il faut essayer de comprendre et non de cacher sous le tapis. Précisons qu’il ne s’agit pas là de vagues imputations déclarées des semaines voire des mois après la vaccination. Ce sont des effets qui ont été constatés principalement dans les 48h suivant immédiatement l’injection (Figure 2). Nous sommes donc bien dans la situation concrète résumée ci-dessus.
Source : https://openvaers.com/covid–data/mortality
Comme nous l’avions indiqué dans notre précédent article, la base de données américaine recense les effets indésirables des médicaments depuis 1990. Il est donc possible de comparer cette mortalité des nouveaux vaccins anti-covid à celle de tous les autres vaccins administrés depuis 31 ans dans ce pays. La première analyse que nous en avions faite comporte une erreur de calcul qui nous avait amené à estimer que la campagne vaccinale anti-covid était responsable d’environ 36% du total des décès associés à la vaccination depuis 1990. Nous n’avions pas vu en effet qu’il existait des doubles comptages dans les résultats affichés. Nous avons donc refait le calcul et le résultat est plus impressionnant encore. Aux États-Unis, après l’actualisation du 30 juillet 2021, ce sont 10 672 décès qui sont remontés en pharmacovigilance comme associés à la vaccination depuis 1990, sur la totalité des vaccins utilisés. Parmi eux, 2 842 sont associés au vaccin anti-covid de Moderna, 2 768 à celui de Pfizer, 545 à celui de Janssen et 28 dont la marque de vaccin n’est pas connue. Le total des quatre donne un total de 6 183 décès, ce qui équivaut à près de 58% du total de la mortalité associée à un vaccin quel qu’il soit depuis 31 ans. Ceci est bien un événement historique inédit. L’interprétation est ouverte au débat. Mais le fait, lui, ne peut pas être évacué.
Le détail des décès, hospitalisations et incapacités permanentes aux Etats-Unis
Les décès associés à la nouvelle vaccination anti-covid sont évidemment les effets indésirables les plus graves. Mais, comme on le résume dans le tableau 1 ci-dessous, les données américaines donnent aussi à voir des invalidités graves (près de 7 000 fin juillet), des morts fœtales (près de 300) et des hospitalisations (près de 28 000).
Tableau 1 : effets indésirables les plus graves des vaccins anti-covid aux USA
Morts | Hospitalisations | Invalidités permanentes | Anomalies congénitales / morts fœtales | |
Pfizer | 2 768 | 13 790 | 3 453 | 140 |
Moderna | 2 842 | 11 182 | 2 725 | 133 |
Janssen | 545 | 2 639 | 632 | 16 |
Inconnu | 28 | 112 | 23 | 1 |
Total | 6 183 | 27 723 | 6 833 | 290 |
Total vaccins depuis 1990 | 10 672 | 63 050 | 18 443 | 325 |
% vaccins covid | 57,9 % | 44 % | 37 % | 89,2 % |
Source : VAERS
Il est par ailleurs possible d’observer la répartition par tranches d’âges de ces effets indésirables graves associés à la vaccination anti-covid. Le tableau 2 ci-dessous en donne la répartition pour tous les cas où l’âge est connu. On y observe sans surprise que les effets les plus graves (décès et invalidités permanentes) sont logiquement concentrés aux âges les plus avancés, c’est-à-dire sur les personnes les plus fragiles. 63% des cas concernent ainsi les personnes âgées de plus de 60 ans. Toutefois, on note qu’un quart des cas concernent les personnes âgées de 40 à 59 ans, et que près de 12% des cas concernent même les jeunes adultes (18−39 ans).
Tableau 2 : répartition par classes d’âge des effets indésirables les plus graves des vaccins anti-covid aux USA
Morts (1) | Hospitalisations | Invalidités permanentes (2) | Total en % de 1 + 2 | |
Moins de 18 ans | 20 | 937 | 49 | 0,6 |
18–29 ans | 76 | 1 894 | 405 | 3,9 |
30–39 ans | 139 | 2 305 | 793 | 7,5 |
40–49 ans | 228 | 2 746 | 1 074 | 10,4 |
50–59 ans | 472 | 3 749 | 1 351 | 14,6 |
60–79 ans | 2 485 | 10 426 | 2 480 | 39,8 |
Plus de 80 ans | 2 335 | 4 229 | 550 | 23,1 |
Total | 5 755 | 26 286 | 6 702 | 12 477 (100%) |
Source : VAERS
Mortalité, létalité : la comparaison prouve la dangerosité inédite de ces vaccins à ARN messager
Dans notre précédent article, nous indiquions que les données de la VAERS permettent de comparer la mortalité associée aux vaccins anti-covid à la mortalité vaccinale globale aux États-Unis depuis 30 ans. Nous venons de confirmer et même d’amplifier le constat : à elle seule et en seulement 6 mois, la vaccination anti-covid représente donc 58% de la totalité de la mortalité vaccinale depuis 31 ans. Nous avions également fait la comparaison avec les vaccins contre la grippe saisonnière (influenza seasonal) et constaté que, sur la même période, ces vaccins sont associés à 1 106 décès (soit 6,66% du total de la mortalité vaccinale globale). Il faut donc conclure que, aux États-Unis, en 6 mois, la vaccination anti-covid a contribué à tuer 9 fois plus de personnes que la vaccination anti-grippe en 31 ans.
Certains commentateurs honnêtes nous ont reproché à juste titre d’avoir discuté la mortalité mais pas la létalité, faute de fournir des données sur l’ampleur des vaccinations autres que covid ces dernières années. Nous avons donc cherché cette information qui est publiée sur le site du Center for Disease Control and Prevention. On y constate (sans surprise) que les États-Unis sont un pays qui vaccine énormément contre la grippe saisonnière ces dernières années. De 23,3 millions de doses injectées en 1990–1991, l’on est passé à 193,8 millions en 2020–2021. Au cours des 4 dernières années (2017−2020), près de 650 millions de vaccins contre la grippe ont été réalisés. Et 194 déclarations de décès ont été enregistrées dans la base. Cela donne donc une létalité potentielle extrêmement faible de 1 décès pour 3,3 millions d’injections. La vaccination anti-grippe saisonnière n’est donc pas dangereuse pour les populations.
Mais voici la comparaison avec les vaccins anti-covid : en 2021, en six mois, environ 165 millions de personnes ont été entièrement vaccinées aux Etats-Unis. Et nous avons vu que 6 183 décès ont été déclarés. Cela donne donc une létalité potentielle extrêmement forte de 1 décès pour 27 000 injections. En d’autres termes, la létalité potentielle des nouveaux vaccins anti-covid est environ 120 fois supérieure à celle des vaccins anti-grippe saisonnière.
Les données de la pharmacovigilance suisse confirment l’alerte
Alertés par un article publié par le pasteur Martin Hoegger sur le blog de l’économiste Liliane Held-Khawam, nous avons également exploré le site de l’agence suisse de pharmacovigilance (Swissmedic). Les données mises à disposition permettent de faire des calculs équivalents à ceux que nous avons fait pour les États-Unis. En voici les principaux résultats.
Du 1erjanvier au 21 juillet 2021, plus de 4,5 millions de personnes ont reçu ces nouveaux vaccins en Suisse. Et la pharmacovigilance fait remonter 2 782 effets non graves (soit environ 1 cas sur 1 600), 1 537 effets graves (soit environ 1 cas sur 3 000) et 128 morts (soit environ 1 cas sur 35 000, ce qui est cohérent avec ce que nous avons constaté pour d’autres pays européens).
Hoegger a ensuite fait avec les données suisses le même raisonnement et le même type de calcul que nous. Il a comparé cette mortalité associée aux nouveaux vaccins anti-covid à celle des précédents vaccins contre la grippe saisonnière. Il a ainsi constaté que, en 9 ans (de 2011 à 2019), 99 événements indésirables graves ont été déclarés, ainsi que 2 décès. Partant du constat officiel qu’environ 14% de la population suisse a été vaccinée contre la grippe en 2018–2019, et en appliquant ce taux à toute la période, il estime donc qu’environ 10,5 millions de vaccinations anti-grippe ont été effectuées en Suisse en 9 ans. Cela donnerait donc un taux infime de 1 décès pour plus de 5 millions de vaccinations anti-grippe.
Par comparaison, la vaccination anti-covid a concerné environ 4,5 millions de personnes en Suisse au 21 juillet, pour 128 décès associés, ce qui donne un taux de 1 décès pour 35 000 vaccinations, soit une létalité potentielle environ 140 fois supérieure à celle des vaccins contre la grippe saisonnière. Voici à nouveau un constat, qu’il faut interpréter et non dissimuler.
Conclusions
Comme écrit à la toute fin de notre précédent article, la mortalité associée aux vaccins anti-covid est manifestement inédite dans l’histoire de la médecine moderne. Et toutes les ratiocinations autour de la question de l’imputabilité ou de la mortalité attendue ne sont que des diversions servant à masquer une réalité qui dérange l’ordre établi. Ceci n’est pas sans rappeler la controverse sur l’hydroxychloroquine où la discussion méthodologique des doctus cum libro(« Comment, vous n’avez pas randomisé en double aveugle ? mais ça ne vaut rien alors ! ») servait à éviter d’avoir à aller voir sur le terrain (médical) si ce traitement précoce permettait ou non de réduire le nombre et/ou la sévérité des maladies. La réalité de terrain est que ces nouveaux vaccins provoquent incroyablement plus d’effets indésirables plus ou moins graves que les autres vaccins destinés à la population générale, et qu’il faut une forte dose d’aveuglement idéologique ou d’hypocrisie pour ne pas le reconnaître. En Allemagne, le débat a au moins le mérite d’exister entre médecins et scientifiques (un exemple ici). En France, l’idéologie l’interdit et le pouvoir exécutif veille à ce qu’elle s’impose sans partage. Comme le disait déjà Roland Gori en 2019, dans le contexte du mouvement des Gilets jaunes, le président de la République ne gouverne pas les Français, il les soumet.
Voir et entendre tellement de journalistes et d’« experts » (ou supposés tels) disserter sur la méthodologie de la pharmacovigilance a quelque chose que l’on imagine difficilement supportable pour les personnes qui subissent ces effets indésirables. Cette population qui obéit au terrible chantage qui lui est fait (vaccine-toi sinon tu ne pourras plus travailler, tu ne pourras plus aller au restaurant, au cinéma, au musée, au concert ou au parc d’attractions, tu ne pourras plus voyager, etcetera), qui s’en soucie ? Qui la protège ? Personne. Elle doit s’auto-organiser. C’est ainsi que, parallèlement au Réseau des victimes d’accidents vaccinaux constitué en 2018 par des victimes du vaccin contre l’hépatite B, un groupe baptisé « Recensement effets indésirables vaccin Covid Officiel » s’est créé sur Facebook mi-juillet et a rassemblé 200 000 abonnés en à peine trois semaines. Mais qui sait s’il ne sera pas censuré par Facebook cette fois-ci ? Comme les innombrables témoignages qui se multiplient sur les réseaux sociaux. Rappelons aussi à tous que le portail officiel de signalement des « événements sanitaires indésirables », destiné aussi bien aux soignants aux malades, se trouve ici.
Concluons. L’examen des données disponibles suggère clairement qu’une mortalité vaccinale inédite est en train de se développer partout en Occident, en lien avec l’usage des nouveaux vaccins anti-covid. Le débat est ouvert sur l’interprétation, mais le fait est là, sous nos yeux. Et cette mortalité vaccinale n’est que la pointe émergée de l’iceberg des effets indésirables graves. Même réduite à ses plus élémentaires principes de déontologie (primum non nocere), l’approche de cette question en termes de santé publique devrait donc conduire à suspendre d’urgence la campagne vaccinale, à étudier beaucoup plus en détail les données de cette pharmacovigilance (en particulier selon les classes d’âge et en fonction des différents facteurs de risque) et, au terme d’une analyse bénéfices/risques méticuleuse, à déterminer à quelles catégories bien précises de la population il est possible de proposer la vaccination sans risque que les effets secondaires graves soient plus nombreux que les formes graves de la Covid dont elle est censée les protéger. Par cet article, comme par le précédent, nous appelons donc solennellement les gouvernements des pays occidentaux à suspendre immédiatement cette campagne vaccinale afin que, dans le cadre d’enquêtes parlementaires, des comités scientifiques et médicaux indépendants du pouvoir exécutif puissent analyser les données de pharmacovigilance dont nous disposons à l’échelle mondiale et les exposer à l’ensemble des citoyens en toute transparence.
Note :
(1) La « rareté » est une notion bien vague. Est-ce 1 pour 1 000 ? Un pour 10 000 ? S’agissant de la plus grande opération de vaccination de toute l’histoire, la question est importante aussi bien sur le plan scientifique que sur celui de la santé publique (et de son éthique). De ce dernier point de vue, nous avons vu (cet article et le précédent) que, dans les pays occidentaux, la mortalité vaccinale présumée des nouveaux vaccins anti-covid est probablement de l’ordre de 1 décès pour 30 000 vaccinations intégrales. Pour 30 millions de vaccinations, cela fait donc 1 000 décès. Pour 300 millions, 10 000 décès. Etcetera. Est-ce assumable éthiquement ? Par ailleurs, sur le plan scientifique, la question est également importante. En effet, indépendamment même de toute autre question méthodologique (transparence des protocoles, représentativité de l’échantillon, sincérité des analyses, etc.), les essais cliniques des industriels ont porté sur des populations de 30 000 (Moderna) à 44 000 personnes (Pfizer), ce qui peut paraître important vu de loin. En réalité, divisé en deux groupes (un groupe vacciné, un groupe placebo), cela donne des populations vaccinées d’environ 15 000 à 22 000 personnes. De sorte que des effets indésirables très graves (a fortiori mortels) survenant dans 1 cas sur 30 000 peuvent ne jamais y avoir été constatés.
Étienne : je vous propose maintenant de publier ici l’article de Laurent Mucchielli (assez important pour avoir été) censuré par Médiapart :
La vaccination à l’épreuve des faits : une mortalité inédite Volet 2

par Laurent Mucchielli, initialement sur Médiapart.
La pharmacovigilance des vaccins anti-covid est déniée car elle menace l’idéologie de la vaccination intégrale portée par les industries pharmaceutiques, les gouvernements et les principaux médias. Cette vaccination de masse conduit pourtant à une mortalité inédite dans l’histoire de la médecine moderne. Il y a urgence à la suspendre pour évaluer la balance bénéfice/risque au cas par cas.
Épisode 59 (actualisé au 01/08/2021)
Dans le précédent épisode de notre mini-série sur la vaccination, nous avions montré que les données épidémiologiques les plus facilement disponibles à l’échelle mondiale suffisent à prouver que la vaccination ne protège pas de la contamination et de la transmission du Sars-Cov‑2, en particulier de l’actuel variant Delta (ou indien), ce qui contredit massivement les déclarations répétées des représentants du pouvoir exécutif français relatives à la « protection vaccinale ». Aux États-Unis, le directeur du NIAID, Antony Fauci, vient du reste de le reconnaître publiquement, recommandant même le port du masque en intérieur par les personnes vaccinées. Autre exemple : en Angleterre, les touristes français doivent subir une quarantaine même s’ils sont vaccinés. Il est donc déjà clair que la vaccination n’est pas la solution miracle annoncée pour endiguer l’épidémie et que le chantage formulé par l’exécutif français (vaccination générale ou reconfinement) est fondé sur un mensonge. Un second mensonge répété à plusieurs reprises tant par le président de la République, le premier Ministre que le ministre de la Santé (et d’autres élus adoptant des postures sanitaires autoritaires, à l’image du maire de Nice M. Estrosi) est probablement la prétendue quasi-disparition (« à 96% ») des formes sévères de la Covid grâce à la vaccination. En Israël, un des pays où la population est la plus vaccinée au monde, les autorités viennent ainsi de décider de fermer les frontières du pays aux touristes vaccinés, indiquant non seulement que la vaccination ne protège pas de la contamination et de la transmission, mais également que la majorité des personnes hospitalisées pour des formes graves sont désormais des personnes vaccinées. Tout ceci suggère clairement qu’un gouffre sépare le marketing des industriels (repris par la propagande politique) des réalités de santé publique. Et c’est également au fond de ce gouffre qu’est pour le moment oubliée la question des effets indésirables les plus graves de la vaccination anti-covid, sujet de ce nouvel épisode.
Sortir du déni, observer froidement les données de la pharmacovigilance
Dans un autre précédent épisode de notre enquête, nous avons montré comment et pourquoi la plupart des journalistes français travaillant dans les médias mainstream ont trahi certains principes déontologiques de base de leur profession, n’exerçant plus leur rôle de contre-pouvoir pour devenir au contraire de simples relais de la communication gouvernementale. En cause notamment, la fin du journalisme d’investigation, remplacé par un fact-checking de bureau qui n’est plus qu’un simulacre de journalisme. S’agissant de la sécurité des vaccins anti-covid, le pseudo-journalisme va ainsi chercher à dénier la réalité des effets indésirables, dans la droite ligne du discours gouvernemental. Un exemple parmi de nombreux autres est fourni par les fact-checkers du groupe de télévision TFI-LCI qui, depuis janvier 2021, s’évertuent à dénier toutes conséquences médicales négatives de la vaccination (le dernier article en ce sens est à lire ici). L’argument est toujours le même, et il est bien connu. Sur tous les sites de pharmacovigilance du monde, on trouve en effet les mêmes précautions d’interprétation indiquant que les déclarations d’effets indésirables imputées à tel ou tel médicament ne sont qu’une présomption de causalité (imputabilité). Cette présomption est cependant considérablement renforcée lorsque les décès surviennent très rapidement après la vaccination, ce qui est le cas comme on le verra avec les données américaines (la très grande majorité des décès déclarés sont survenus dans les 48h).
Par ailleurs, ces réserves d’interprétation sont à appliquer à la pharmacovigilance de manière générale, et on verra que la comparaison avec d’autre médicaments montre qu’il se passe bel et bien quelque chose d’inédit pour ces vaccins génétiques anti-covid. Comme d’habitude, les journalistes sont aveuglés par leur dépendance au pouvoir politique et aux sources institutionnelles directement liées au ministère de la Santé, et ils font preuve d’un esprit critique à géométrie extrêmement variable. Les mêmes précautions valent en effet, par exemple, pour le comptage des morts imputables à la Covid (morts de la Covid ou avec la Covid ?), sujet sur lequel on n’a pourtant quasiment jamais lu d’article critique dans la presse. Autre exemple saisissant de parti-pris : à la fin du mois de mars 2020, il avait suffit de 3 cas de décès (liés en réalité à des auto-médications surdosées) remontés par la pharmacovigilance pour déclencher en France une tempête politico-médiatique sur le thème de la dangerosité de l’hydroxychloroquine. En d’autres termes, pour la plupart des journalistes, les statistiques sanitaires sont indiscutables quand elles vont dans le sens de la narration officielle, mais elles deviennent soudainement discutables lorsqu’elles contredisent cette même narration. Cette malhonnêteté intellectuelle devrait sauter aux yeux.
En outre, nous allons voir que, dans certains pays (comme la France mais également les États-Unis), les remontées d’informations de pharmacovigilance sur la sécurité des vaccins anti-covid sont principalement le fait de médecins et non de malades. Et nous verrons également qu’elles corroborent largement celles des pays (comme les Pays-Bas) où la déclaration est principalement le fait des malades. Nous verrons même qu’il existe des recherches qui ont testé rétrospectivement la fiabilité de ces déclarations, et qui indiquent un haut niveau de fiabilité.
À distance de ces jeux de représentations et de ces arguments d’autorité, nous allons donc ici observer froidement les données de la pharmacovigilance concernant la sécurité des vaccins anti-covid. Et nous allons le faire dans plusieurs pays afin d’échapper au tropisme français. On verra alors que, en réalité, les mêmes constats peuvent être faits un peu partout dans les pays occidentaux.
Dernière précision avant d’entamer l’examen des chiffres : loin d’exagérer les problèmes, ces chiffres sont au contraire à considérer comme des minima sous-évaluant la réalité. En effet, la pharmacovigilance fonctionne presque partout de façon passive (et non pro-active) : les centres dédiés à la collecte des effets indésirables des médicaments attendent que les professionnels de santé et les particuliers leur signalent les problèmes. Si pour une raison ou une autre (oubli, incertitude, auto-censure, manque de temps ou négligence des médecins généralistes ou hospitaliers, isolement du malade qui meurt seul à domicile, ignorance du dossier médical de la personne décédée par le médecin établissant le certificat de décès, problèmes informatiques divers et variés, etc.) les médecins ou les malades ne remplissent pas le formulaire de déclaration d’incident, ce dernier ne sera jamais connu. Dès lors, la sous-estimation de l’état réel des problèmes est à la fois permanente et massive. Les premières études françaises, au début des années 2000, estimaient qu’environ 95% des effets indésirables des médicaments n’étaient pas rapportés. Même si on peut éventuellement faire l’hypothèse que la sous-déclaration concerne surtout les effets indésirables les moins graves, tout ce qui suit doit donc non seulement être pris très au sérieux, mais de surcroît regardé comme constituant très probablement une euphémisation de la réalité des problèmes de sécurité posés par les vaccins anti-covid (comme pour tout autre médicament).
En France, les rapports de l’agence du médicament
En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) publie un « suivi hebdomadaire des effets indésirables des vaccins » dont nous avons épluché les rapports détaillés sur chacun des quatre vaccins utilisés en France. On va systématiquement y observer ce qui est dit sur les effets « graves » (par opposition aux effets non-graves qui sont les petites réactions locales immédiates à l’injection).
Concernant le vaccin d’AstraZeneca, l’ANSM indique que 7,2 millions de doses avaient été administrées au 08 juillet 2021, majoritairement dans la population ciblée par les recommandations vaccinales des plus de 55 ans, mais « on note néanmoins 623 doses tracées comme administrées chez des patients de moins de 16 ans ». À la même date, plus de 22 071 évènements indésirables ont été déclarés, exclusivement par des professionnels de santé (on se souvient qu’il leur était réservé en priorité au début, conformément à la Recommandation de la Haute Autorité de Santé du 2 février 2021), dont 5 191 événements « graves » (soit près d’un quart du total). Comme l’indique le tableau ci-dessous, ces cas graves concernent toutes les tranches d’âge mais sont concentrés entre 30 et 74 ans. Parmi ces 5 191 événements graves, un quart a nécessité une hospitalisation, 247 ont engagé le pronostic vital, 121 ont entraîné des invalidités ou incapacités et 170 ont conduit à la mort.

Source : CRPV d’Amiens – CRPV de Rouen, Enquête de pharmacovigilance du vaccin VAXZEVRIA®
Concernant le vaccin de Pfizer, plus de 42,5 millions de doses avaient été administrées au 1er juillet 2021 (dont 700 000 à des jeunes de 16 à 18 ans) et 31 389 cas effets/évènements indésirables déclarés, principalement par les professionnels de santé. Parmi eux, 8 689 événements « graves » survenus à partir de l’âge de 30 ans (27,7% du total des événements indésirables), dont 2 551 mises en jeu du pronostic vital, 460 invalidités ou incapacités et 761 décès.

Concernant le vaccin de Janssen, l’ANSM indique que 608 489 injections ont eu lieu au 08 juillet 2021, dont 7% de personnes âgées de 16 à 49 ans et même 407 enfants âgés de 0 à 15 ans, « contrairement aux recommandations nationales de réserver ce vaccin aux plus de 55 ans » ! À la même date, 243 évènements indésirables ont été déclarés, principalement par des professionnels de santé. Parmi ces événements, on note 39 hospitalisations, 4 pronostics vitaux engagés, 1 invalidité ou incapacité et 7 décès.

Source : CRPV de Grenoble et CRPV de Lyon, Enquête de pharmacovigilance du vaccin JANSSEN®
Concernant le vaccin de Moderna, l’ANSM indique que 5,2 millions de doses avaient été administrées au 08 juillet 2021, dont près de 53 000 à des mineurs. À la même date, environ 6 000 évènements indésirables avaient été déclarés, dont 14,4% de cas graves et autant de « cas inattendus » (on ignore hélas ce que recouvre cette catégorie), signalés ici presque autant par les particuliers que par les professionnels de santé. Sur les 1 050 événements graves, on note 312 hospitalisations, 50 mises en jeu du pronostic vital, 25 incapacités ou invalidités et 44 décès (dont quelques cas de morts fœtales). Les principaux problèmes constatés parmi ces cas graves sont de type hématologiques/vasculaires (thromboses, AVC, embolies pulmonaires), neurologiques (paralysies faciales, convulsions généralisées), cardiaques (troubles du rythme, myocardites), à quoi s’ajoutent « 28 morts subites inexpliquées ».

Source : CRPV de Lille, CRPV de Besançon, Enquête de pharmacovigilance du VACCINE MODERNA
De quels effets indésirables s’agit-il précisément ?
Au 8 juillet 2021, au terme d’environ 6 mois de campagne vaccinale, la pharmacovigilance française du vaccin AstraZeneca rapporte un total de près de 43 000 effets/évènements indésirables, dont 9 637 (22,5%) classés comme « graves ». Ces derniers sont des réactions immédiates à la vaccination, des affections du système nerveux (paralysies notamment), des problèmes vasculaires (thromboses, AVC notamment), des problèmes respiratoires graves et cardiaques graves, enfin des problèmes cutanés très importants, des affections hématologiques et des troubles graves de la vision et/ou de l’audition.

CRPV d’Amiens ‐ CRPV de Rouen, Enquête de pharmacovigilance du vaccin VAXZEVRIA®
La même analyse peut être faite sur les 4 vaccins qui ont des effets indésirables graves en partie différents (surtout neurologiques et nerveux pour le Moderna et le Janssen, davantage cardiaques pour le Pfizer).
Enfin, si l’on additionne les conséquences les plus graves, mentionnés précédemment pour chacun des 4 vaccins, l’on parvient au tableau ci-dessous qui livre le constat de plus de 15 000 événements indésirables graves, parmi lesquels près de 1 800 hospitalisations, plus de 2 800 mises en jeu du pronostic vital et près de 1 000 morts potentiellement liés à la vaccination anti-covid. Le tout en seulement 6 mois.
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Ce que dit la pharmacovigilance dans d’autres pays occidentaux
Au Royaume Uni, le ministère de la santé indique que, le 14 juillet 2021, ont été administrées environ 20 millions de premières doses et 12 millions de deuxièmes doses du vaccin Pfizer/BioNTech, 25 millions de premières doses et 23 millions de deuxièmes doses du vaccin AstraZeneca (cette firme pharmaceutique étant domiciliée à Londres), et environ 1,3 million de premières doses du vaccin Moderna. Au total, plus de 46 millions de personnes ont reçu au moins une dose et plus de 35 millions deux doses. Le rapport de pharmacovigilance du 22 juillet commence par indiquer que les vaccins sont sûrs et fait tout pour appeler à la vaccination générale. Le début du rapport officiel signale que les vaccins ont des effets indésirables de court terme qui sont très peu graves. Par exemple, pour la Pfizer, « les effets indésirables les plus fréquents dans les essais étaient la douleur au site d’injection, la fatigue, les maux de tête, les douleurs musculaires, les frissons, les douleurs articulaires et la fièvre ; ceux-ci ont été signalés chacun chez plus de 1 personne sur 10. Ces réactions étaient généralement d’intensité légère ou modérée et se sont résorbées en quelques jours après la vaccination ». Certes, le ministère précise aussi avoir enregistré quelques 325 000 signalements d’effets indésirables (dont les deux tiers pour l’AstraZeneca). Mais dans le détail, il précise que « l’écrasante majorité des rapports concernent des réactions au site d’injection (douleur au bras par exemple) et des symptômes généralisés tels que syndrome « grippal », maux de tête, frissons, fatigue (fatigue), nausées (envie de vomir), fièvre, étourdissements, faiblesse, douleurs musculaires et rythme cardiaque rapide. Généralement, ceux-ci surviennent peu de temps après la vaccination et ne sont pas associés à une maladie plus grave ou plus durable ». En un mot : tout va bien. Comme en France, le gouvernement anglais martèle du reste dans son rapport que « les vaccins sont le meilleur moyen de protéger les gens contre le COVID-19 et ont déjà sauvé des milliers de vies. Tout le monde doit continuer à se faire vacciner lorsqu’on lui demande de le faire, sauf indication contraire ». Et pourtant. Une fois passée l’introduction à la gloire de la vaccination, la seconde partie du rapport détaille les effets indésirables : chocs anaphylactiques, paralysie de Bell (paralysie faciale), thromboses (71 décès de ce type avec l’AstraZeneca), troubles menstruels et saignements vaginaux, myocardites et péricardites (surtout avec le Pfizer), réactions cutanées sévères (surtout avec le Moderna), syndromes de Guillain Barré (surtout avec l’AstraZeneca) et enfin des « événements à l’issue fatale », c’est-à-dire des morts. Dans le détail, à la date donc du 14 juillet 2021, l’agence britannique reconnaît 999 morts que les déclarations lient à l’injection du vaccin AstraZeneca, 460 à celle du Pfizer et 31 autres, ce qui porte le total à près de 1 500 morts.
Aux Pays-Bas, le centre de pharmacovigilance (bijwerkinden centrum – LAREB) fait un point mensuel sur la vaccination et ses effets indésirables, ces derniers étant principalement signalés par les citoyens. Dans sa dernière actualisation du 4 juillet 2021, il faisait état de 16,5 millions de doses administrées, principalement le Pfizer (11,8 millions de doses, contre 2,8 millions pour AstraZeneca, 1,3 million pour Moderna et 600 000 pour Janssen). À cette date, 93 453 déclarations d’effets indésirables avaient été remontées concernant les conséquences de la vaccination anti-covid, parmi lesquels les thromboses dans le cas des vaccins AstraZeneca et Janssen. Enfin, le centre comptait 448 décès rapportés comme liés à la vaccination, concernant principalement des personnes âgées et principalement le vaccin Pfizer.
En Europe, le site de pharmacovigilance de l’Agence européenne du médicament est particulièrement difficile à manier informatiquement, le chargement des données concernant les vaccins anti-Covid est compliqué à trouver et extrêmement long à réaliser, quand il fonctionne. Deux chercheurs français les ont cependant étudiées patiemment à la fin du mois de juin et présenté dans cette vidéo. À la fin du mois de juin, la pharmacovigilance européenne avait déjà enregistré environ 9 000 décès liés à la vaccination uniquement pour le vaccin de Pfizer, notamment du fait de complications cardiaques, pulmonaires ou cérébro-vasculaires, inclues des morts par Covid (un comble pour les vaccins anti-covid…). Par ailleurs, ces données livrent également un deuxième constat très préoccupant, qui est le fait que ces risques d’effets indésirables graves concernent non seulement les personnes âgées de plus de 65 ans, mais aussi les nourrissons et les adolescents (12−17 ans). En d’autres termes, les vaccins génétiques anti-covid utilisés en Europe présentent des risques d’effets indésirables graves (pouvant aller jusqu’à la mort) dans des catégories de la population qui ne sont nullement menacées par la Covid. Les professionnels de santé du collectif ReinfoCovid et de la Coordination Santé Libre ont ainsi montré que, en dessous de l’âge de 45 ans, la balance bénéfice/risque est très défavorable à la vaccination génétique anti-covid. Concernant les enfants et les adolescents, elle relève même d’une forme de violence sur mineurs qu’il serait par conséquent criminel de généraliser. C’est du reste l’occasion de rappeler que l’OMS elle-même déconseille la vaccination des jeunes, n’en déplaise au gouvernement français et à ses serviteurs (parmi lesquels l’Académie de médecine dont on se souvient du communiqué du 25 mai 2021).
Enfin, aux États-Unis, où la pharmacovigilance (comme la transparence des données d’administration publique de manière générale) est beaucoup mieux organisée et plus contraignante que dans beaucoup de pays européens, des données très précises peuvent être exploitées sur le site de la Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS). Et, contrairement à l’argument des industriels, répétés en boucle par les journalistes français (à l’image des fact-checkers déjà cités), ces données sont très largement fiables. Six chercheurs anglais viennent ainsi d’analyser un échantillon de 250 déclarations de décès attribués aux vaccins anti-covid dans la VAERS. Il en résulte que les deux tiers des déclarations ont été faites par des médecins et qu’elles sont fiables à 86%. Or le constat qui ressort des données américaines est plus saisissant encore. En recherchant dans ces données les décès liés à la vaccination, il est possible non seulement d’avoir un comptage détaillé pour chaque vaccin anti-covid, mais de surcroît de pouvoir comparer ces résultats avec ceux de tous les autres vaccins administrés depuis plus de 30 ans dans ce pays. Au 16 juillet 2021, date à laquelle 160 millions d’Américains avaient été intégralement vaccinés, les vaccins anti-covid sont liés à plus de 6 000 décès, 91% d’entre eux étant attribuables aux seuls vaccins de Moderna et Pfizer (deux entreprises pharmaceutiques/biotechnologiques américaines, Janssen étant la filiale belge d’une autre entreprise pharmaceutique américaine, Johnson & Johnson). Nous avons reconstitué le tableau ci-dessous qui donne le détail de ces chiffres.

Source : VAERS, calcul réalisé sur les données datant du 16 juillet 2021
Ces décès sont en outre survenus principalement dans les 48h qui ont suivi la vaccination, ce qui renforce considérablement la présomption de causalité. Par ailleurs, ces fichiers permettent donc de comparer cette mortalité des vaccins anti-covid à la mortalité vaccinale globale dans ce pays depuis 30 ans (concernant des centaines de vaccins). Ce fichier donne un total de 16 605 décès pour l’ensemble des vaccins sur toute la période. À elle seule et en seulement 6 mois, la vaccination anti-covid représente donc 36% de la totalité de la mortalité vaccinale dans ce pays depuis 30 ans. Par comparaison, dans la même base de données, nous avons compté le nombre de morts occasionnés par l’administration des différents vaccins contre la grippe saisonnière (influenza seasonal). En 30 ans (1990−2020), ces vaccins ont occasionné 1 106 décès, ce qui représente 6,66% du total de la mortalité vaccinale depuis 30 ans. Une autre façon d’exprimer ces résultats est donc de dire que, aux États-Unis, en 6 mois, la vaccination anti-covid a contribué à tuer 5 fois plus de personnes que la vaccination anti-grippe en 30 ans. Ceci confirme d’une autre façon encore que nous sommes bien en présence de vaccins d’un nouveau genre, dont la dangerosité est inédite. Ajoutons enfin que cette dangerosité doit tout particulièrement interroger lorsqu’elle concerne des personnes jeunes et qui ne sont donc pas sérieusement menacées par la Covid. Or, 23,2% du total des morts américains imputés aux vaccins anti-covid et dont l’âge est connu avaient moins de 65 ans.
Conclusion
La question des effets indésirables graves des vaccins anti-covid fait l’objet d’un déni et d’un silence de la part du gouvernement et des principales agences sanitaires (Agence nationale de sécurité du médicament, Haute autorité de santé, Haut conseil de santé publique, etc.). Tout se passe comme s’il s’agissait d’un véritable tabou, en France comme dans la plupart des autres pays occidentaux. L’importance de ces effets apporte en effet une contradiction trop flagrante et dévastatrice pour l’idéologie de la vaccination intégrale qui guide des gouvernements ayant choisi de s’abandonner dans les bras de l’industrie pharmaceutique. Cette dernière est ainsi au cœur de toute la gestion d’une épidémie qui constitue pour elle une aubaine inédite dans l’histoire : quel produit commercial breveté a pour marché potentiel la totalité de l’humanité, renouvelable chaque année qui plus est ? Patrons et actionnaires de ces firmes pharmaceutiques et biotechnologiques sont en train de devenir immensément riches. Au vu de la façon dont ces industries ont travaillé (dans l’urgence, pour générer un maximum de profits, sans tester les personnes les plus à risque — âge et comorbidités —, à grand renfort de formules de type publicitaire), notamment aux États-Unis et en Angleterre, pour mettre au point ces nouveaux vaccins génétiques (ADN ou ARN), on pouvait ainsi dès le départ redouter que ces produits ne soient pas de très bonne qualité. Mais la réalité dépasse ces craintes et montre que ces vaccins ont davantage d’effets indésirables plus ou moins graves qu’aucun autre avant eux. Nous avons vu ainsi qu’aux Pays-Bas l’on parvient à un taux de 2,7 morts pour 100 000 vaccinés (16,5 millions de vaccinés, 448 morts). En France et aux États-Unis, ce taux monte à environ 3,7 morts pour 100 000 vaccinés. Et en Grande-Bretagne, ce taux grimpe même à 4,3 morts pour 100 000 vaccinés, très probablement en raison de la prépondérance du vaccin AstraZeneca que l’on sait depuis le mois de mars 2021 être le plus dangereux des quatre vaccins couramment utilisés en Occident (en particulier du fait des nombreuses thromboses qu’il provoque et qui commencent à être documentées dans la littérature scientifique médicale, voir par exemple ici et là), ce qui n’est guère surprenant lorsque l’on connaît les conditions dans lesquelles il a été fabriqué en Chine. Au passage, nous avons également signalé que ce fut le premier vaccin administré en France, dès février 2021, aux professionnels de santé. De là une des raisons rationnelles probables de la grande réticence à la vaccination anti-covid que manifestent une partie d’entre eux.
Cette mortalité vaccinale (qui n’est que la pointe émergée de l’iceberg des effets indésirables graves) est donc inédite, elle est particulièrement grave et sa dissimulation l’est plus encore. Soyons clair : dissimuler d’une façon ou d’une autre un tel danger est tout simplement criminel vis-à-vis de la population. Même réduite à ses plus élémentaires principes de déontologie (primum non nocere), l’approche de cette question en termes de santé publique devrait conduire à suspendre d’urgence la campagne vaccinale, à étudier beaucoup plus en détail les données de cette pharmacovigilance (en particulier selon les classes d’âge et en fonction des différents facteurs de risque) et, au terme d’une analyse bénéfices/risques méticuleuse, à déterminer à quelles catégories bien précises de la population il est possible de proposer la vaccination sans risque que les effets indésirables graves soient plus nombreux que les formes graves de la Covid dont elle est censée les protéger. Tout autre approche ne relève pas de la santé publique mais de postures idéologiques ou d’un marketing commercial. Et l’histoire a déjà montré (sur le tabac, sur les pesticides, sur la pollution aux hydrocarbures, etc.) que ces postures et ce marketing étaient responsables de véritables crimes contre les populations civiles. Qu’ils soient commis au nom du Bien ne devrait en aucun cas aveugler sur leur réalité et leur nature. Toutes celles et ceux qui s’y adonnent pourraient être désormais considérés comme complices de cette nouvelle mortalité vaccinale qui semble inédite dans l’histoire de la médecine moderne.
Laurent Mucchielli
À propos des auteurs : Laurent MUCCHIELLI (sociologue, directeur de recherche au CNRS), Hélène BANOUN (pharmacien biologiste, PhD, ancienne chargée de recherches à l’INSERM), Emmanuelle DARLES (maîtresse de conférences en informatique à Aix-Marseille Université), Éric MENAT (docteur en médecine, médecin généraliste), Vincent PAVAN (maître de conférences en mathématique à Aix-Marseille Université) & Amine UMLIL (pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, unité de « pharmacovigilance/CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques)/Coordination des vigilances sanitaires » du Centre hospitalier de Cholet). Contact : [email protected]
Étienne : un autre article a été publié en défense de Laurent Mucchielli et je le trouve vraiment important, ce qui me conduit à le reproduire aussi ici. C’est passionnant, vous allez voir :
Contre la censure de Mediapart, pour Laurent Mucchielli
Par Boris, le 15 août 2021.
Cette décision, en plus d’être absurde, montre surtout à quel point les analyses de Mucchielli sur le journalisme étaient justes.
On pouvait seulement espérer que cela s’applique moins à Mediapart. La décision du journal douche tout espoir. Ou naïveté.
Le 4 août, la rédaction de Mediapart a décidé de censurer un billet de Laurent Mucchielli en le « dépubliant ». Initialement publié le 30 juillet et mis à jour le 1er août, Laurent Mucchielli et cinq coauteurs interrogeaient les effets secondaires de la vaccination, et notamment la mortalité, « inédite » selon eux, au terme d’une démonstration basée sur les remontées de pharmacovigilance française, européenne, et américaine.
La censure du billet n’est sans doute pas très grave pour l’avenir du texte, car ses auteurs ont d’autres ressources pour le publier (le texte a déjà été republié ici, là et ici). Par cette dépublication, Mediapart confirme cependant les critiques formulées au début du billet censuré contre un certain journalisme, que dénonce personnellement Laurent Mucchielli depuis des mois :
« La plupart des journalistes français travaillant dans les médias mainstream ont trahi certains principes déontologiques de base de leur profession, n’exerçant plus leur rôle de contre-pouvoir pour devenir au contraire de simples relais de la communication gouvernementale. En cause notamment, la fin du journalisme d’investigation, remplacé par un fact-checking de bureau qui n’est plus qu’un simulacre de journalisme ».
Mediapart, suppôt du pouvoir ? Le journal, bien sûr s’en défend : il a été « pionnier dans la mise au jour de l’impéritie gouvernementale et présidentielle face à la pandémie, avec nos révélations inaugurales sur le mensonge d’État à propos de la pénurie de masques ». Excusez du peu, voilà du journalisme de guerre !
On verra cependant que c’est plus compliqué, car si Mediapart fait bien preuve d’un anti-macronisme de bon aloi de ce côté-ci de l’échiquier politique, le journal n’a jamais défendu une autre gestion de crise, et ne s’est jamais opposé aux différentes mesures de contrôle et d’enfermement de la population, bien au contraire.
Mais revenons au début.
Pourquoi la rédaction de Mediapart a‑t‑elle censuré l’enquête de Laurent Mucchielli et ses confrères ?
La panique
La première raison, sans doute, c’est la panique.
Le billet de Laurent Mucchielli semble avoir été relayé de nombreuses fois sur les réseaux sociaux, et – comble de l’horreur ! – l’extrême droite, à travers la figure de Gilbert Collard, l’aurait également relayé. Sans doute également le petit monde journalistique parisien s’est mis en branle et a fait pression sur les journalistes de Mediapart, en les interrogeant sur leur nécessaire réaction à venir. En effet, le service de « fact-checking » de l’AFP a publié le jour même de la dépublication un article évoquant l’Affaire Mucchielli, mais sans le contredire sur le fond, puisque l’un des deux experts interrogés affirme que les chiffres de décès sont « des signaux, pas des cas avérés ». Soit exactement ce qu’écrivent Mucchielli & Co.
Mais bon, Mediapart s’est senti piégé, et sous la pression du marigot parisien, par mimétisme, ses journalistes se sont crus obligés d’intervenir.
La seconde raison, ultime disqualification valant anathème pour l’éternité, c’est la qualification de « fausse nouvelle ». Terme attribué sans autre forme de procès, comme c’est la coutume. Voici en quelques points résumé l’argumentaire de Mediapart, publié dans ce billet de blog :
- Laurent Mucchielli et ses co-auteurs sont un peu « fantaisistes » dans leurs calculs, car ils « additionnent tous les effets indésirables déclarés après une vaccination ».
- Or, ce n’est pas bien, parce que « le lien entre ces effets et le vaccin n’est pas toujours formellement établi ».
- Comme l’explique avec patience et pédagogie Mediapart, « il ne suffit pas de déclarer un effet survenu peu de temps après la vaccination pour qu’il soit considéré comme indésirable et imputable au vaccin : le lien de cause à effet doit être étayé ».
- Pfff, et voilà comment on aboutit à une fausse information, alors que c’était pourtant simple de faire confiance à l’ANSM, qui fait toujours son travail d’enquête, qui a justement permis de ne distribuer AstraZeneca qu’aux personnes âgées après plusieurs décès chez les moins vieux, puis de tout refourguer aux pays
pauvresen développement dans le cadre du dispositif Covax. C’est une bonne idée, puisque s’y trouvent principalement des populations jeunes, la cible préférée du vaccin d’Astra Zeneca. Mais revenons à nos moutons. - D’ailleurs, la cellule investigation de Mediapart a fait un travail d’enquête acharné : « concernant les cas de décès déclarés par des proches de personnes ayant reçu une injection de Pfizer-BioNTech en France, l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a répondu en mai à Mediapart que les données ne permettaient pas « de conclure qu’ils sont liés à la vaccination ». L’ANSM l’a dit à Mediapart, Mediapart a confiance, il n’y a donc pas de danger avec les vaccins.
Deux poids deux mesures
Détail amusant : comme justification à leur raisonnement, les journalistes de Mediapart renvoient à une « mise au point de pharmacologues ».
Faisons à notre tour du « fact-checking » : en guise de mise au point, le lien renvoie vers… un article de Yahoo ! actualités non signé ! En termes de sources et de rigueur, on peut faire mieux pour un journal « dont même ses critiques reconnaissent le sérieux informatif » ! Et en termes de pharmacologues, au nombre de deux, on se la pose là : il s’agit en l’occurrence de Matthieu Molimard, chef de Service de Pharmacologie Médicale au CHU de Bordeaux, qui affirmait en mars qu’« une fois bien vacciné, tous vaccins confondus », il n’y avait plus de risque de transmettre le Covid. On sait ce qu’il en est… Pas avare d’affirmations péremptoires, il affirmait encore sur son compte Twitter : « Il n’y a AUCUN exemple de vaccin qui a induit des effets indésirables à long terme qui ne s’étaient pas manifestés dans les 2 mois après la vaccination ». Le professeur Molimard avait sans doute oublié le Dengvaxia de Sanofi, mais il a une excuse : cela concernait principalement des enfants philippins (600 au moins en sont morts), et les Philippines… c’est loin.
L’autre « pharmacologue » de l’article est Michael Rochoy, en réalité médecin généraliste à Outreau. S’il a bien été un jour interne en pharmacologie, Michael Rochoy est surtout membre des groupuscules extrémistes « Du côté de la science » et « Stop Postillon », collectif dont il est co-fondateur (ce que l’article de Yahoo ! ne signale pas). Ces deux groupuscules n’ont cessé d’avoir une parole extrêmement anxiogène, notamment à l’attention des syndicats d’enseignants SNUipp-FSU et SNES-FSU, de s’inquiéter du trop-plein de libertés laissées aux Français, et de prôner des mesures toujours plus renforcées dans les écoles, en prônant par exemple de séparer chaque enfant avec des vitres en plexiglas, ou en militant très tôt pour le port du masque en école primaire. Sur les vaccins, « Du côté de la science » s’est distingué en tentant de montrer que la responsabilité du vaccin Astra Zeneca dans la survenue des thromboses était sans doute liée à une erreur d’aiguillage, et n’avait rien à voir avec la composition du vaccin… Bref, deux « pharmacologues » fiables et impartiaux, pour une mise au point digne des plus grands « fact-checkers ».
Autre deux poids deux mesures, il semble que toutes les fausses informations ne se valent pas. Gageons qu’il y en a au moins deux concernant cette crise qui ne seront jamais censurées :
- Si j’écris sur mon blog que les masques sont très efficaces en population générale pour stopper l’épidémie, il est fort probable que je ne serai jamais inquiété. C’est pourtant une fausse information, puisque l’une des conditions d’efficacité du masque est qu’il soit bien porté, et bien manipulé. « S’il est mal utilisé, un masque ne parviendra pas à réduire efficacement le risque de transmission », écrivait l’OMS en janvier 2020, et d’ajouter que le danger principal était « d’augmenter le risque de transmission associé à un usage et à une élimination inappropriés ». Mais le Sars-Cov‑2 est une maladie tellement bizarre que les masques semblent efficaces pour tout le monde, même les enfants, et que les risques de contamination secondaires ont disparu. La dissonance cognitive est telle que les journalistes n’arrivent pas à tirer les conclusions des clusters liés à l’utilisation de masques de type FFP2 mais à l’ergonomie moindre (les masques KN95), ou aux résultats de fit-testing pour les masques FFP2.
- Si j’écris sur mon blog que les vaccins sont efficaces pour stopper les contaminations, fausse information dommageable en termes de santé publique, mais diffusée largement et avec insistance par le gouvernement, il est probable que je ne serais pas plus inquiété. Blanquer peut l’affirmer et justifier ainsi « d’évincer » des élèves à la rentrée (ce qui se fait déjà dans les centres de loisirs durant cet été), tout comme la préfecture de l’Isère dans ce récent communiqué, en toute impunité.
N’est pas censuré pour des « fake news » qui veut.
Mediapart donne par contre la parole à nombre de pourvoyeurs de fausses informations (mais estampillées « vu à la télé »), en relayant par exemple des chiffres impossibles sur la mortalité du Covid en 2020[1], ou en accordant du crédit à Antoine Bristielle, qui n’a jamais produit ses données, et dont les études sont sujettes à caution.
Pharmacovigilance ou pharmacodélinquance ?
C’est très bien de faire confiance au système de pharmacovigilance, comme le font les journalistes de Mediapart avec cette sérénité du devoir accompli, mais l’ANSM est-elle bien cette amie qui vous veut du bien ?
Contrairement à nos journalistes, on peut peut-être en douter : l’agence sur laquelle s’appuie Mediapart pour disqualifier le billet de Mucchielli vient juste, dans l’affaire du Mediator, d’être jugée coupable de « blessures et homicides involontaires », et d’être condamnée à 303 000 euros d’amende. Pas de quoi fouetter un laboratoire pharmaceutique. Le tribunal a également donné son avis sur cette agence, dans son jugement rendu le 29 mars 2021 (c’est loin déjà) : l’ANSM « a failli dans son rôle de gendarme du médicament », son « imprudence » et ses « négligences » ont été mortelles, et ont contribué à « renforcer la défiance des citoyens envers les autorités de santé » (Le Monde, 30 mars 2021).
Pas la défiance de Mediapart apparemment.
Mais l’ANSM (elle s’appelait alors l’Afssaps) a‑t‑elle changé depuis l’affaire du Mediator, médicament dénoncé pendant des années par la revue Prescrire, et qui a éclaté grâce à la pneumologue Irène Frachon, devenue malgré elle lanceuse d’alerte ?
Dans un article publié le 29 mars 2021, France Info pose la question. La réponse est claire : c’est non.
Interrogée, Catherine Hill, membre du conseil scientifique de l’Afssaps à l’époque du Mediator (et que l’on a appris à connaitre durant cette crise du Covid), critique justement le système de remontées basé sur le « principe d’imputabilité » et le fait qu’il faille prouver le lien de cause à effet. Exactement le principe dans lequel croit Mediapart :
« Les signalements qui remontent via les soignants et les patients sont certes facilités et plus nombreux, mais, selon l’épidémiologiste [Catherine Hill], leur traitement repose trop sur le “principe de l’imputabilité”, à savoir la recherche d’un lien de cause à effet connu entre le médicament et un symptôme observé. Si ce lien n’est pas déjà établi dans la littérature scientifique, il est écarté au bénéfice du doute. Un doute qui, en l’occurrence, profite toujours au médicament. “Avec le système actuel, on dézingue les remontées. La preuve, on continue à avoir tout un tas d’emmerdements”, fustige-t-elle. » (France Info, 29 mars 2021)
Un tas d’emmerdements ? J’espère qu’elle ne parlait pas des vaccins…
Alors que l’ANSM est également poursuivie depuis 2016 dans le cadre de l’affaire de la Dépakine (près de 3000 enfants malformés) pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires », l’agence de sécurité du médicament a‑t‑elle eu un rôle plus glorieux dans le scandale plus récent du Levothyrox ? Que nenni : après que son directeur a défendu la nouvelle formule du médicament aux côtés de Merck, l’ANSM n’a rien trouvé de mieux que de recourir à la loi sur le secret des affaires pour dissimuler partiellement le document d’autorisation de mise sur le marché du Levothyrox. Dans un article de Libération de juin 2021, le Docteur Philippe Sopena concluait sur cette affaire : « Au final, c’est un exemple caricatural de ces liens confus entre les Big pharma et les autorités sanitaires […], l’Agence n’a pas joué son rôle. La ministre a soutenu l’Agence, et au final ce sont les malades qui trinquent. Quant aux grands médecins qui ont dit que tout cela n’était dû qu’à un effet nocebo, ils feraient bien de reconnaître leurs erreurs ».
On peut d’autant plus douter que l’ANSM ou les autres agences de pharmacovigilance étrangères fassent du zèle, puisqu’en cas de problème avéré, ce sont les États qui paieront la facture, et non les laboratoires pharmaceutiques. Or en France, toujours selon l’article de France Info, l’ANSM fait « office d’airbag entre le sommet de l’Etat et les scandales sanitaires ». « Ce n’est pas une autorité indépendante, elle est sous la tutelle de la direction générale de la santé », rajoute l’ex-député PS Gérard Bapt, qui a présidé la mission d’information parlementaire sur le Mediator, en 2011.
Mediapart est bien placé pour connaître l’indulgence de l’ANSM face à l’industrie pharmaceutique, puisque le journal avait, à la suite du Figaro, dénoncé le scandale de l’essai clinique Biotrial en 2016. Mais c’est si loin, et c’était d’autres journalistes.
2016, c’était aussi l’année où sortait le livre de Dominique et Philippe Courtois, Le livre noir de la médecine : patient aujourd’hui, victime demain. Dans un entretien donné à L’Usine nouvelle, ce dernier dénonçait l’ANSM, cette « alarme qui ne sonne jamais ». Et pour cause : « Citez-moi un seul scandale sanitaire révélé par l’agence du médicament ! Il n’y en a aucun », rappelait-il. À chaque fois, ce sont les victimes qui ont porté plainte, saisi la justice. Hormis le cas du Mediator, où Irène Frachon a donné l’alerte, ni les organismes de contrôle ni les médecins n’ont joué leur rôle de vigie. Ni les journalistes, pourrait-on rajouter.
C’est vrai qu’on ne peut pas mener une enquête d’un an et demi sur la sexualité de Juan Branco, et faire une enquête sur les données de pharmacovigilance. Il faut choisir : il n’y a pas le temps pour tout.
Alors que les médias se focalisent sur les procès intentés aux laboratoires pharmaceutiques, on oublie que les médecins sont parmi les premiers responsables de ces scandales, notamment en détournant de leur usage les médicaments ou en prescrivant massivement des produits dangereux : c’est massivement le cas dans la crise des opioïdes, qui implique non seulement les laboratoires pharmaceutiques, les médecins, mais aussi les cabinets de conseil comme MacKinsey, très influent sur la stratégie vaccinale française car si proche du gouvernement, si proche du Conseil constitutionnel, si proche d’Emmanuel Macron… On oublie également le rôle des médecins dans les scandales du Mediator prescrit comme coupe-faim, l’antiacnéique Diane 35 prescrit comme pilule contraceptive, etc.
En partie pour cette raison, ils ne sont pas les plus pressés pour remonter les effets secondaires des produits qu’ils prescrivent, ou qu’ils inoculent !
En particulier, les médecins généralistes signalent très peu d’évènements indésirables médicamenteux : en 2019, ils signalaient moins de 6% des événements indésirables, les spécialistes en signalant la moitié. Les patients, historiquement quasiment absents des remontées, semblent prendre depuis peu une part plus active au système, avec – attention les yeux – 13% des remontées en 2019 (ANSM, Rapport d’activité 2019, p. 65).
Le médecin Martin Winckler, par ailleurs ancien rédacteur à la revue Prescrire, souligne un problème de fond, en plus du poids des laboratoires pharmaceutiques tout au long de la formation et de la carrière médicale : « les médecins ne sont pas formés à la pharmacovigilance ».
Au lieu de censurer le billet de blog de Laurent Muchielli, les « spécialistes santé » de la rédaction (Rozenn Le Saint, Caroline Coq-Chodorge…) feraient mieux d’interroger les infirmières et infirmiers de terrain, au lieu de s’accrocher aux données impersonnelles de pharmacovigilance et de n’interroger que les directeurs d’établissements médicaux et les médecins, qui ne passent plus de temps avec les patients.
Il y a quelques jours, une amie infirmière m’a rapportée ce cas : un patient de 94 ans fait brusquement un prurit suintant sur le haut du corps, doublé d’une grande fatigue l’empêchant de se lever ; il commence même à faire une escarre aux fesses. Mon amie signale le cas par téléphone au médecin traitant, et explique que rien n’a changé dans le traitement de la personne âgée, hormis l’injection d’une seconde dose de vaccin contre le Covid. Aucun lien pour le médecin qui n’aura pas vu le patient : il diagnostiquera une allergie au soleil comme cause du prurit. Problème : le patient, très peu mobile, n’a pas vu le soleil de la semaine…
Des remontées comme celle-ci, j’en ai plusieurs fois par semaine, quand il ne s’agit pas de cas plus graves. Une personne rencontrée sur un marché m’a raconté le décès d’une amie de 38 ans par hémorragie il y a quelques semaines. Aucun lien avec le vaccin pour cette jeune femme par ailleurs en bonne santé : la 2e dose avait eu lieu huit heures avant. Bien plus que le quart d’heure réglementaire pour observer une « allergie ».
Par idéologie, foi dans la nécessité des vaccins, esprit missionnaire, ou simplement fatigue de l’épidémie, les médecins taisent et dissimulent des liens de cause à effets entre vaccins et effets secondaires bien plus souvent qu’à l’accoutumée. Cela n’est sûrement pas systématique, mais sans doute trop fréquent.
En réalité, l’ANSM et ses interprétations des données de pharmacovigilance ne sont pas fiables. Il est donc tout à fait nécessaire que des personnes comme Laurent Mucchielli, qui s’appuie sur une équipe de scientifiques compétents, analyse ce genre de données. Les contester sur le fond est toujours possible, mais ce n’est pas la voie qui a été choisie.
Il n’est pas interdit de penser que si Irène Frachon alertait aujourd’hui sur les vaccins, elle serait censurée de la même manière par Mediapart. Triste et dangereuse époque.
Un anti-macronisme qui voile une absence de critique sur le fond des mesures pour contrer l’épidémie
Mediapart assure avoir été « pionnier dans la mise au jour de l’impéritie gouvernementale et présidentielle face à la pandémie, avec nos révélations inaugurales sur le mensonge d’État à propos de la pénurie de masques », et dit défendre une « politique de santé résolument démocratique, reposant sur la confiance dans la population avec un débat ouvert, une large transparence, une pédagogie des enjeux ».
En réalité, Mediapart n’a jamais dénoncé les principes sous-jacents de la gestion de crise, pas plus que les interprétations officielles et dominantes. Loin de critiquer les confinements, Mediapart a souvent simplement critiqué leur mise en œuvre autoritaire, permettant effectivement de faire preuve d’un anti-macronisme primaire. L’anti-macronisme est justifié pour d’innombrables raisons, mais en l’occurrence, la critique de la gestion sanitaire, qui est une gestion par des mesures de police largement partagée dans le reste du monde, ne peut se contenter de se focaliser sur la figure de Macron ou du gouvernement. Mediapart ne s’oppose pas non plus au passe sanitaire, et semble accepter cette gestion numérique de la population pourvue qu’elle soit menée avec « pédagogie », comme au Danemark. Y a‑t‑il de quoi être consterné par notre époque ? Oui, bien sûr, surtout si on est un « débouté du QR code » semblent penser certains journalistes, pour qui le vrai scandale c’est que ça ne marche pas à tous les coups, révélation des dysfonctionnements de l’administration française. Ah…si les trains pouvaient arriver à l’heure ! Et moi qui croyais que c’était d’être débouté de la vie normale qui était consternant, débouté de la piscine avec ses enfants, débouté des transports en commun pour aller voir des amis… Et bien moi, je suis consterné par ce journalisme.
Un climat d’intimidation et de stigmatisation des voix dissidentes
Ce n’est pas la première fois que des billets sont censurés sur Le Club. Dans les cas que j’ai observés, la censure démontre souvent une incompréhension et une incompétence de la part des modérateurs, qui se fient souvent aux sites de « fact-checking » auto-proclamés, et pratiquent leur métier en dilettantes. C’est arrivé récemment à Enzo Lolo, et plus anciennement à Gabas, dont j’avais rapporté la mésaventure.
Mais à forte dose, et surtout quand elle s’applique à des universitaires et des professionnels de santé[2] qui ont le courage de publier en leur nom propre (Enzo Lolo et Gabas sont a priori des pseudonymes), cette censure participe d’un climat d’intimidation et de stigmatisation des voix dissidentes. Renforcé ici quand c’est le fait de la rédaction du journal, et non celui de modérateurs incompétents[3].
Dans un article de Reporterre publié le 24 avril, La discussion du Covid-19 est placée sous couvre-feu, Célia Izoard dénonçait le « système d’exclusion discursif » particulièrement prégnant depuis le début de la crise, permettant « de valider certains discours et d’en exclure d’autres », de faire le partage « entre la parole recevable et la parole irrecevable ».
Elle rappelait les propos de Stefan Baral, épidémiologiste à la Johns Hopkins University, qui dans un article du New Statesman, décrit le « “climat de peur très élevé qui règne dans la communauté scientifique” touchant les idées allant à l’encontre des positions adoptées par les gouvernements occidentaux (…) et l’Organisation mondiale de la santé. » Et de citer l’exemple de cette épidémiologiste qui, pour avoir contesté le bienfondé du confinement, fut accusée sans fondement d’être « financée par ou affiliée à des groupes d’extrême droite ou de faire de la pseudo-science ». Reprenant l’exemple de John Iannidis, qui a également contesté l’utilité des confinements (crime de lèse-majesté), Célia Izoard analyse :
« Évidemment, quand un ponte de la discipline est ainsi attaqué, cela terrorise, par ruissellement, la grande masse des jeunes chercheurs non titulaires qui n’oseront pas compromettre leur carrière en suggérant des pistes de recherche non orthodoxes. “Ce climat délétère crée un cercle vicieux, écrit Maxime Langevin, polytechnicien et doctorant en mathématiques. Certaines questions scientifiques ne peuvent être posées sans susciter un tollé, dissuadant les scientifiques d’étudier ces questions et de s’exprimer dessus, justifiant encore plus le climat — l’opinion publique imaginant que si ces questions n’ont jamais été posées, c’est très certainement que la réponse donnée par le point de vue dominant doit être évidente”. »[4]
C’est exactement ce qui arrive à Laurent Mucchielli depuis le début de cette crise.
Sociologue profondément de gauche, il s’est engagé très tôt contre la gestion policière de la crise qui l’a dès le début profondément choqué, contrairement à d’autres à la colonne vertébrale éthique et morale plus molle. On peut critiquer certaines de ses positions, mais combien se sont battus avec la même énergie, et se sont mis autant en danger sur le plan de la carrière, pour faire valoir une vision défendant une gestion de crise par le sanitaire, en protégeant les libertés et sans accepter ce management par la peur ?
En septembre 2020, Laurent Mucchielli tentait de publier une tribune dans le JDD, sous le titre « Il est urgent de changer de stratégie sanitaire face à la Covid-19 ». Signée par près de 300 scientifiques, la tribune, déjà, était censurée, sans raison.
Peu avant, Le Parisien publiait cependant une autre tribune co-signée avec 34 chercheurs, universitaires et médecins : « Covid-19 : nous ne voulons plus être gouvernés par la peur ». Comme en réponse à cette demande inqualifiable, L’Express, inventaire de l’expression « rassuristesTM » (et depuis revendue à de nombreux médias), le qualifiera de cet adjectif dans un dossier à charge en octobre 2020, avec un reproche principal piquant de la part de journalistes : douter du gouvernement. « Quand on interroge les « rassuristes », on découvre une défiance généralisée face aux décisions, mais aussi aux chiffres, du gouvernement. Mucchielli, Toussaint et Toubiana ne s’en cachent pas : leur but est de dénoncer la politique des autorités sanitaires, en démontant les mesures visant à contenir l’épidémie ». Oui, Mucchielli a bien participer à cette volonté de douter, de remettre en cause, de réfléchir à la pertinence des mesures telles que le confinement. Cela aurait aussi pu être le travail des journalistes.
Ce climat de censure auxquels participent les médias au même titre que les plateformes numériques privées (Facebook, Google, etc.) participe à ce consensus autour de l’épidémie et de sa gestion. Mais en interdisant toute voix dissidente, ce consensus n’est-il pas pipé ? C’est justement ce que pense Maxime Langevin, qu’a relayé Laurent Mucchielli : « l’apparition d’un consensus scientifique fiable » est empêchée par la pratique de l’auto-censure et de l’anathème sur tout objet de discussion jugé non discutable : les masques, le confinement, les vaccins, le passe sanitaire…
Un boulevard pour l’extrême droite
Enfin, il ne faut pas s’étonner si ce climat oppressant laisse le champ libre à l’extrême-droite, à qui les médias et partis se réclamant « de gauche » ont laissé un boulevard.
Les Patriotes de Florian Philippot ont ainsi pu s’imposer en tête de nombreux cortèges contre la vaccination obligatoire et le passe faussement dit sanitaire, puisqu’ils manifestent quasiment seuls depuis des mois contre des mesures absurdes, comme le port du masque en extérieur. Le 21 décembre 2020, lorsque le gouvernement avait lancé son premier ballon d’essai sur le passe numérique à travers le projet de loi « instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires », seuls les partis de droite et d’extrême droite s’étaient offusqués.
Les médias tels Sud Radio, Valeurs actuelles, n’ayant pas grand-chose à perdre car déjà en marge, en ont profité pour remplir le vide de la critique de la gestion de crise, alors même que Charlie Hebdo, le Canard enchainé, France Inter et ses (pathétiques) humoristes d’État, Libération, Le Monde, Mediapart, etc., applaudissaient le confinement, réclamaient la fermeture des écoles, et critiquaient le gouvernement lorsque les mesures de privation de liberté n’étaient pas prises assez tôt. Au contraire, si l’on ne prend que les principaux médias journalistiques, il aura fallu écouter ou regarder Sud Radio, lire Valeurs actuelles ou Le Figaro pour avoir des opinions divergentes interrogeant et s’inquiétant des mesures liberticides et absurdes telles que le confinement, le couvre-feu, ou le passe sanitaire[5]… Le monde à l’envers ?
Il aura fallu des mois pour que les partis dits de gauche (le Parti socialiste n’est pas inclus sous cette dénomination) s’indignent des mesures de police, un an pour que François Ruffin crie « Je n’obéirai plus » à l’Assemblée. Il aura fallu plusieurs longs mois pour que des universitaires prennent le risque de dénoncer publiquement le risque démocratique que fait peser aujourd’hui la gestion autoritaire et technocratique de l’épidémie, qualifiée de « syndémie »[6].
Heureusement, Mediapart peut s’appuyer sur le Club et l’extraordinaire vivier de contributeurs anonymes ou non qui publient sur leurs blogs des textes parfois d’excellente qualité. C’est dans le Club que des hommes et des femmes « de gauche » ont ainsi pu s’exprimer dès le début de la crise, tel le juriste Paul Cassia qui a produit très tôt des billets remarquables sur les errances du Conseil constitutionnel ou du Conseil d’État, et Laurent Mucchielli, qui s’est emparé rapidement des questions posées par la gestion gouvernementale de cette crise, ce qui lui est maintenant reproché. Sans oublier des militants ou militantes déterminées, à l’instar d’Elisa et son blog de Zazaz.
L’attrait de Mediapart tient principalement à ces voix complémentaires et parfois dissonantes qui permettent de connaitre des aspects abordés par aucun autre média.
La censure d’un billet de Laurent Mucchielli par la Rédaction de Mediapart est donc bien hypocrite : ses billets apportent un pluralisme bienvenu qui contribue à l’attrait du média, puisque la confusion existe pour beaucoup entre Le Club et la rédaction. Confusion sans doute très favorable à Mediapart. Mucchielli est un des seuls, avec Enzo Lolo et quelques autres qu’il me reste à découvrir, à apporter une expertise discordante et fouillée. Il faut leur répondre sur le fond, ce qui pourrait être stimulant, et non balayer leurs arguments d’un revers de main ou par des « mises au point » bancales ou fallacieuses.
La question maintenant reste entière, la rédaction de Mediapart reconnaîtra-t-elle son erreur et republiera-t-elle le billet de Mucchielli, ou cédera-t-elle au « biais des coûts irrécupérables » ?
Mais par-dessus tout, les journalistes de Mediapart auront-ils le courage de refaire du journalisme en allant sur le terrain pour interroger à la source les « données » ? Pour questionner ce que cette crise dit de la gestion techno-totalitaire anticipée par Günther Anders, Aldous Huxley, ou Bertrand Russell, vers laquelle se dirigent nos sociétés ?
Boris.
Notes
[1] J’ai envoyé mon billet à Rozenn le Saint, qui n’y a jamais répondu. À sa décharge, je ne sais pas si elle est joignable à travers la messagerie interne de Mediapart.
On sait que la manipulation ne se fait pas principalement via les fausses informations : il est beaucoup plus simple de mentir par omission. Ainsi, Mediapart n’a jamais évoqué certains travaux, tels ceux de Dominique Labbé et Dominique Andolfatto, dont Laurent Mucchielli s’est fait l’écho sur son blog, ou a négligé pendant longtemps les questionnements liés aux tests PCR et leur valeur Ct, le suivi épidémique à travers les eaux des égouts par les sapeurs-pompiers de Marseille (France Soir était le premier média à les interroger et à relayer leurs travaux). J’ai interpelé en février 2021 la rédaction de Mediapart sur le rapport à venir de la délégation sénatoriale à la prospective (voir mon billet « Le moment Tchernobyl de la démocratie et des libertés ») : je n’ai jamais reçu de réponse, et Mediapart ne s’est jamais fait l’écho de ce rapport pourtant révélateur.
[2] Les auteurs sont Laurent MUCCHIELLI, sociologue, directeur de recherche au CNRS, Hélène BANOUN, pharmacien biologiste, PhD, ancienne chargée de recherches à l’INSERM, Emmanuelle DARLES, maîtresse de conférences en informatique à Aix-Marseille Université, Éric MENAT, docteur en médecine, médecin généraliste, Vincent PAVAN, maître de conférences en mathématique à Aix-Marseille Université, Amine ULMILE, pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, unité de pharmacovigilance du Centre hospitalier de Cholet.
[3] Pour ma part, je crois que le travail de modérateur ou modératrice demande une solide culture juridique, ainsi qu’une excellente capacité à chercher des informations ou à les vérifier, ainsi qu’une bonne connaissance historique. Bref, à mille lieux des CV des modérateurs d’aujourd’hui. L’exigence devrait être la même que pour les relecteurs employés jadis dans les rédactions : un excellent niveau de français, et une intelligence du texte.
[4] Cela s’est vu par exemple avec l’étude Co-ki, qui interrogeait les effets secondaires du masque sur les enfants. Menée auprès de plus de 25000 personnes, les résultats de l’étude ont été retardés pendant des mois, jusqu’à une 4e version. Fait exceptionnel, l’éditeur de Research Square s’était fendu d’une note, dont voici un extrait : « The limitations of the study include sampling bias, reporting bias, and confounding bias as well as lack of a control group. The use of masks, together with other precautionary measures, significantly reduces the spread of COVID-19 and is considered safe for children over the age of two years old ». Malgré les résultats de l’étude, impossible de contredire la doxa…
[5] et bien sûr France Soir, non classé sur l’échiquier politique. Ne regardant pas la télé, je ne saurais parler des autres médias.
[6] La « syndémie » est un terme utilisé pour décrire un cadre conceptuel visant à comprendre les maladies ou problèmes de santé et la façon dont ils sont exacerbés par le milieu social, économique, environnemental et politique dans lequel vit une population (Andermann). En réalité, de nombreuses maladies sont des syndémies : l’asthme, l’obésité, la tuberculose, le VIH, même la grippe dans certains cas… la liste est longue. Ce n’est donc absolument pas une exclusivité du Covid.
Étienne : pensez, s’il vous plaît, à faire connaître ici, dans les commentaires de ce billet, tout ce qui, à votre connaissance, pourrait compléter ces informations sur la DANGEROSITÉ des « vaccins » (avec des guillemets) que l’État veut nous injecter de force à tout prix.
Fil Facebook correspondant à ce billet :
Aucun puisque Facebook ferme désormais tous les comptes de ceux qui s’opposent au gouvernement des multinationales…
Tweet correspondant à ce billet :
La dangerosité des nouveaux vaccins anti-covid est un fait historique (article collectif important autour de Laurent Mucchielli)https://t.co/4zX2CY6uVI@LMucchielli est un spécialiste de la VIOLENCE D’ÉTAT, particulièrement légitime et utile en ces temps de bascule totalitaire.
— Étienne Chouard (@Etienne_Chouard) September 9, 2021
Fil Telegram (très récent et plutôt orienté « bascule totalitaire » ces temps-ci) correspondant à ce site :
https://t.me/chouard
Le #5 de la Gazette des Amis du RIC (août 2021) est paru 🙂
Chaque mois, les principales actualités et actions des personnes œuvrant pour l’instauration du RIC et d’une démocratie digne de ce nom.
Sommaire
Les invitations à l’action
• Pétition : Obtenir le RIC pour pouvoir voter sur le pass sanitaire !
• Atelier d’écriture d’un « PCPP »
• Rejoignez et faites connaître le Telegram du RIC
• Répondez à la consultation sur les principes du RIC
Vidéos
• En démocratie… Comment serait gérée la crise sanitaire ?
• Premières auditions démocratiques du MCP
• Appel aux militants de la France Insoumise
• Témoignage et audition de Raul Magni-Berton
Infos utiles
• Mise à jour du classement des propositions de RIC
• Synthèse des stratégies d’instauration du RIC
• Outils d’organisation utiles pour les acteurs du RIC
• Le RIC en chiffres, pour mesurer nos avancées
Agenda
• Événements locaux
• Événements numéRIC
Les productions artistRIC
• Salut RIC – Rue de la Forge
• LES GILETS JAUNES – Paco Jola-bi et Fred Gillig
• Par le Peuple, pour le Peuple ! RIC ! – PIANOMAD
Tweet correspondant à ce billet :
…
Publication Facebook correspondant à ce billet :
…
Rendez-vous avec Clara Egger mercredi prochain 25 août 2021 à 21h
Super sujet : et si on était vraiment en DÉMOCRATIE, qu’est-ce qui changerait dans les mairies ?
Live Facebook :
« Si les Français avaient l’initiative et le dernier mot sur les décisions prises, qu’est-ce qui serait différent dans nos communes et dans les politiques locales ?
Clara Egger détaillera dans ce live la situation démocratique de la France, et ce qui serait différent si nous avions une vraie souveraineté populaire. »
PS : Clara était malade et a dû repousser le live de samedi 21 août à mercredi 25 août à 21h
Discussion sur les enjeux démocratiques avec Jacques Cheminade (juillet 2021)
Vous trouverez dans cet échange quelques idées originales. C’est toujours intéressant de réfléchir avec Jacques, je trouve. Cet homme est réfléchi, cultivé, déterminé, il pense le bien commun depuis des décennies, c’est un des premiers parmi nous (depuis plus de 30 ans) à s’être battu contre ce qu’il appelle « le cancer financier ».
Sur la fin de l’échange, il m’est apparu que nous n’allons pas être d’accord, enfin pas d’emblée en tout cas, sur la politique monétaire capable d’émanciper le peuple des usuriers. Ce serait bien que nous prenions le temps, un jour prochain, de confronter nos idées à ce sujet, toujours avec une bienveillance constructive.
Fraternellement.
Étienne.
Rediffusion du rendez-vous qui a eu lieu le 16 juillet à 21h sur Discord avec Jacques Cheminade sur les enjeux démocratiques :
▶️ Pour passer à l’action : https://www.chouard.org/agir
▶️ Pour s’abonner : https://www.chouard.org/abonnement
Le site de Jacques Cheminade : https://jacquescheminade.fr
Merci à Samy et à son groupe Discord pour l’organisation : https://t.co/028rKuac63
Appel à signer la pétition : instituer le RIC pour pouvoir voter sur le pass sanitaire
Le Mouvement Constituant Populaire initie un appel à signer cette pétition rassembleuse pour le RIC qui a déjà plus de 300 000 signatures, afin de faire avancer la cause et pouvoir un jour avoir le droit de décider de voter sur les sujets importants, comme le pass sanitaire.
Le RIC est le meilleur moyen de pouvoir décider nous-mêmes sur les sujets importants comme le passe sanitaire. Cette décision aura un impact très important sur la liberté des citoyens au quotidien… alors elle devrait être prise – démocratiquement – par référendum… plutôt qu’être prise par une minorité de dirigeants comme aujourd’hui…
Si nous avions le RIC, cette question serait tranchée par les citoyens, légitimement…
« À force de sacrifier l’essentiel pour l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel. » (Edgar Morin)
En savoir plus sur le Mouvement Constituant Populaire : le mouvement qui se dédit à l’instauration d’un Processus Constituant Populaire Permanent tel le RIC Constituant… et à donner aux citoyens les clés de leur destin.
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Source : Le MCP appel à signer la pétition : Obtenir le RIC pour pouvoir voter sur le pass sanitaire
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instituer le RIC pour pouvoir voter sur le pass sanitairehttps://t.co/vaVS8kuJPE— Étienne Chouard (@Etienne_Chouard) August 14, 2021
[Abus de pouvoir, fake-news officielles] Les chiffres de la DREES — qui justifient les persécutions des opposants politiques en France — sont grossièrement FAUX : « Efficacité de la vaccination : Il manque plus de la moitié des décès ! » par Pierre Chaillot
Description :
Le 13 juillet 2021, la DREES, la direction réalisant les statistiques pour le ministère de la santé a sorti une étude récapitulant les données connus des résultats de tests Covid-19 pour les vaccinés et les non-vaccinés en France.
Cette étude a été complétée le 23 juillet 2021 par une autre étude ajoutant cette fois-ci les données d’hospitalisations et de décès liées à la Covid-19.
Cette dernière étude est utilisée en ce moment par le gouvernement et les médias pour justifier la politique vaccinale, puisqu’elle affirme notamment que :
- Les non-vaccinés représentent près de 85 % des entrées hospitalières, que ce soit en hospitalisation conventionnelle ou en soins critiques.
- Les patients complètement vaccinés comptent pour environ 7 % des admissions, une proportion cinq fois plus faible que celle observée en population générale (35 % en moyenne durant la période d’étude).
– À tout âge, la part de patients vaccinés entrant à l’hôpital est nettement inférieure à celle qu’ils représentent dans l’ensemble de la population.Seulement, comme l’a relevé @NiusMarco sur Twitter et détaillé Patrice Gibertie dans un article, les données utilisées pas la DREES posent un énorme problème : il manque la moitié des décès Covid-19 français.
Dans cette vidéo, nous allons détailler les données de l’étude pour comprendre d’où viennent les données, comment la DREES a pu retirer la moitié des décès de son analyse et ce que cela signifie pour les conclusions de l’étude.
Sources :
• Étude DREES sur les tests :
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_drees_suivi_de_la_crise_sanitaire_.pdf
• Étude DREES sur les hospitalisations / décès :
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/2021–07–23_-_sivic-sidep-vacsi_premiers_resultats_-_drees‑2.pdf
• Géodes pour les données SIVIC :
https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=indicator&view=map2
• Fichier public des personnes décédées :
https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/fichier–des–personnes–decedees/
• Étude anglaise sur la mortalité Covid vaccinés / non vaccinés :
https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1001354/Variants_of_Concern_VOC_Technical_Briefing_17.pdf
• Données israéliennes sur la mortalité Covid :
https://data.gov.il/dataset/covid–19/resource/8a51c65b–f95a–4fb8–bd97–65f47109f41f?filters
De mon point de vue, Pierre Chaillot (Décoder l’éco) est un service public à lui tout seul 🙂
• Voyez sa page sur AgoraVox (avec presque tous ses articles de fond) :
https://www.agoravox.fr/auteur/azyx1986
• son compte Tweeter : https://twitter.com/decoder_l
• et sa page sur Odysee : https://odysee.com/@decoderleco:c
[Abus de pouvoir] Et nous devrions faire confiance à la « science » de l’industrie pharmaceutique ? par William Engdahl (Le Saker francophone)
Chers amis,
Les articles étrangers que ces jeunes gens nous traduisent et nous signalent, comme ici les analyses de William Engdhal, sont presque toujours passionnants et importants.

https://violationtracker.goodjobsfirst.org/industry/pharmaceuticals
Et nous devrions faire confiance à la « science » de l’industrie pharmaceutique ?
Par William Engdahl − Le 29 juillet 2021 – Source New Eastern Ooutlook
Source : Le Saker francophone, https://lesakerfrancophone.fr/et–nous–devrions–faire–confiance–a–la–science–de–lindustrie–pharmaceutique
L’indéboulonnable chef du NIAID, Tony Fauci, a demandé à plusieurs reprises au public de « faire confiance à la science », alors qu’il passe lui-même d’une opinion scientifique à une autre. Ce qui n’est jamais mentionné dans les grands médias occidentaux et presque partout dans le monde, c’est le bilan scientifique des principaux géants pharmaceutiques mondiaux fabricants de vaccins. En bref, il est abyssal et alarmant à l’extrême. Ce seul fait devrait empêcher les gouvernements d’imposer à leurs populations des injections expérimentales radicales et non testées, sans avoir procédé à des tests approfondis à long terme pour garantir leur sécurité.
En avril dernier, alors que le programme de vaccination américain battait son plein, le conseiller en chef de Biden pour la Covid-19, M. Fauci, 80 ans, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) depuis 1984, annonçait que les Centres américains de contrôle des maladies (CDC) et la Food and Drug Administration (FDA) avaient décidé d’ordonner une « pause » dans l’administration du vaccin Johnson & Johnson (Janssen) afin d’examiner les rapports faisant état de caillots sanguins. Il s’est avéré que six cas de caillots sanguins ont été signalés sur quelque sept millions de personnes ayant reçu le vaccin J&J. Dans ses remarques à la presse, Fauci a déclaré : « L’une des choses qui est, je pense, si bonne dans notre système ici, c’est que nous sommes régis par la science, et non par toute autre considération. » Il y a de bonnes raisons de mettre en doute sa remarque.
Cette déclaration était censée rassurer les gens sur le fait que les autorités faisaient preuve d’une extrême prudence avec les médicaments expérimentaux contre la Covid-19 qui, après tout, n’ont jamais été testés en masse sur des humains auparavant et n’ont obtenu qu’une « autorisation d’utilisation d’urgence », une approbation provisoire de la FDA. La FDA a rapidement levé la pause lorsque J&J a accepté d’imprimer sur ses paquets que son vaccin pouvait provoquer des caillots sanguins.
Pourtant, dans le même temps, les fabricants de vaccins rivaux, Pfizer et Moderna, qui utilisent tous deux un traitement génétique hyper-expérimental connu sous le nom d’ARNm, n’ont pas été freinés par « la science » malgré le fait que des centaines de milliers de réactions graves alarmantes liées aux vaccins, y compris des données officielles faisant état de plusieurs milliers de décès dus aux deux, ont été enregistrées par la base de données VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System) du CDC.
Selon le CDC, ces événements « indésirables », post-vaccinaux, comprennent l’anaphylaxie, la thrombose avec syndrome de thrombocytopénie, le syndrome de Guillain-Barré, la myocardite, la péricardite et la mort. Pour la semaine du 16 juillet, le VAERS des CDC a fait état d’un nombre alarmant de 9 125 décès signalés depuis la fin décembre suite à la vaccination pour la Covid-19. Jamais dans l’histoire un nombre aussi élevé de décès n’a été associé à un vaccin, et pourtant les médias gardent un silence assourdissant à ce sujet.
Leur bilan scientifique lamentable
La formulation de Fauci est précise et délibérément manipulatrice. Elle suggère qu’il existe une chose fixe que nous pouvons appeler « la science », comme un dogme religieux du Vatican, alors que la véritable méthode scientifique est celle du questionnement continu, du renversement des hypothèses passées par de nouvelles hypothèses prouvées, de l’ajustement permanent. Pourtant, lorsqu’il s’agit de « science », la poignée de grosse compagnies fabricants de vaccins, parfois connus sous le nom de Big Pharma, un cartel qui n’est pas sans rappeler Big Oil, ont un palmarès de fraude, de falsification délibérée de leurs propres tests, ainsi que de corruption généralisée de médecins et de responsables médicaux pour promouvoir leurs différents médicaments malgré les résultats de la « science » qui contredisent leurs affirmations de sécurité. Un regard sur les principaux géants pharmaceutiques mondiaux est instructif.
J&J
Nous commençons par la société Johnson & Johnson du New Jersey. Le 21 juillet 2021, J&J et trois autres petits fabricants de médicaments ont accepté de payer 26 milliards de dollars de dommages et intérêts à un groupe d’États américains pour leur rôle dans l’épidémie d’opioïdes en Amérique. Sur ce montant, J&J paiera 5 milliards de dollars. Le CDC estime que l’utilisation d’opioïdes hautement addictifs comme analgésiques a causé au moins 500 000 décès entre 1999 et 2019. Johnson & Johnson est accusé d’avoir poussé à l’utilisation excessive d’antidouleurs mortels et d’avoir minimisé les risques de dépendance. Ils étaient pourtant bien placés pour le connaitre.
Le même J&J est dans une énorme bataille juridique pour avoir sciemment utilisé un cancérogène dans sa célèbre poudre pour bébé. Une enquête de Reuters datant de 2018 a révélé que J&J savait depuis des décennies que l’amiante, un cancérigène connu, se cachait dans sa poudre pour bébé et d’autres produits cosmétiques à base de talc. L’entreprise envisagerait de scinder légalement sa division de poudre pour bébé en une petite société distincte qui se déclarerait ensuite en faillite pour éviter de gros versements. Le vaccin contre la Covid-19 de J&J, contrairement à celui de Pfizer et Moderna, n’utilise pas de modification génétique de l’ARNm.
Les deux fabricants mondiaux de vaccins contre la Covid-19, qui détiennent de loin le plus grand marché à ce jour, sont ceux dont Fauci fait personnellement la promotion. Il s’agit de Pfizer, en alliance avec la minuscule société allemande BioNTech sous le nom de Comirnaty, et de la société américaine de biotechnologie Moderna.
Pfizer
Pfizer, l’un des plus grands fabricants de vaccins au monde en termes de ventes, a été fondé en 1849 aux États-Unis. Cette société possède également l’un des casiers judiciaires les plus chargés en matière de fraude, de corruption, de falsification et de dommages avérés. Selon une étude canadienne datant de 2010, « Pfizer a été un « délinquant chronique », s’engageant de manière persistante dans des pratiques commerciales illégales et corrompues, soudoyant des médecins et supprimant des résultats d’essais défavorables. » C’est grave. Il convient de noter que Pfizer n’a pas encore rendu publics les détails de ses études sur le vaccin contre la Covid-19 pour un examen externe.
La liste des crimes commis par Pfizer s’est allongée depuis 2010. L’entreprise fait actuellement l’objet de poursuites judiciaires liées à des accusations selon lesquelles son médicament contre les brûlures d’estomac, le Zantac, est contaminé par une substance cancérigène. En 2009, Pfizer a reçu la plus grosse amende de l’histoire des États-Unis dans le domaine des médicaments, dans le cadre d’un accord de plaidoyer portant sur 2,3 milliards de dollars, pour avoir fait la promotion mensongère des médicaments Bextra et Celebrex et versé des pots-de-vin à des médecins complaisants. Pfizer a plaidé coupable d’avoir commercialisé quatre médicaments, dont le Bextra, « avec l’intention de frauder ou d’induire en erreur ». L’entreprise a été contrainte de retirer son antidouleur contre l’arthrite, le Bextra, aux États-Unis et dans l’Union européenne, car il provoquait des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux et de graves maladies de la peau.
Dans le but évident d’augmenter ses revenus, Pfizer a illégalement versé des pots-de-vin à des médecins pour une utilisation « non indiquée sur l’étiquette » de plusieurs de ses médicaments, ce qui a entraîné des blessures ou la mort de patients. Parmi ceux-ci figuraient le Bextra (valdécoxib), le Geodon (ziprasidone HCl), un antipsychotique atypique, le Zyvox (linézolide), un antibiotique, le Lyrica (prégabaline), un médicament contre les crises d’épilepsie, son célèbre Viagra (sildénafil), un médicament contre les troubles de l’érection, et le Lipitor (atorvastatine), un médicament contre le cholestérol.
Dans un autre procès, les filiales de Pfizer ont été contraintes de payer 142 millions de dollars et de divulguer des documents de l’entreprise qui montraient qu’elle commercialisait illégalement la gabapentine pour des utilisations non indiquées sur l’étiquette. « Les données révélées dans une série de procès américains indiquent que le médicament était promu par la société pharmaceutique comme traitement de la douleur, des migraines et des troubles bipolaires – alors qu’il n’était pas efficace pour traiter ces affections et qu’il était en fait toxique dans certains cas, selon la Therapeutics Initiative, un groupe indépendant de recherche sur les médicaments de l’Université de Colombie-Britannique. Les essais ont forcé l’entreprise à publier toutes ses études sur le médicament, y compris celles qu’elle gardait cachées. »
En 2004, Warner-Lambert, filiale de Pfizer, a été contrainte de payer 430 millions de dollars pour régler les accusations criminelles et la responsabilité civile découlant de ses pratiques commerciales frauduleuses concernant le Neurontin, sa marque pour le médicament gabapentin. Développé à l’origine pour le traitement de l’épilepsie, Neurontin a fait l’objet d’une promotion illégale pour le traitement de la douleur neurologique, et en particulier pour la migraine et le trouble bipolaire, alors qu’il n’était pas efficace pour traiter ces affections et qu’il était même toxique dans certains cas. Le Neurontin pour des utilisations non approuvées a représenté environ 90 % des 2,7 milliards de dollars de ventes en 2003.
Un rapport du New York Times a révélé en 2010 que Pfizer « …a versé environ 20 millions de dollars à 4 500 médecins et autres professionnels de la santé aux États-Unis pour des consultations et pour parler en son nom au cours des six derniers mois de 2009 ». Elle a versé 15,3 millions de dollars supplémentaires à 250 centres médicaux universitaires et autres groupes de recherche pour des essais cliniques. Dans la pratique juridique américaine, il est rare que les dirigeants d’entreprise qui commettent des actes criminels soient poursuivis. Il en résulte que les amendes judiciaires sont traitées comme des « coûts commerciaux » dans ce milieu cynique. En huit ans de malversations répétées jusqu’en 2009, Pfizer a accumulé un peu moins de 3 milliards de dollars d’amendes et de sanctions civiles, soit environ un tiers de ses revenus nets annuels.
En 2020, alors que son vaccin contre la Covid-19 était en cours de développement, Pfizer a payé 13 150 000 dollars en lobbying auprès du Congrès et de fonctionnaires à Washington, entre autres. Il faut également noter que la Fondation Bill et Melinda Gates possède des actions à la fois de Pfizer et de leur partenaire dans le principal vaccin à ARNm, l’allemand BioNTech.
Moderna
Le troisième producteur de vaccins contre la Covid-19 ayant reçu une autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) de la FDA est Moderna, de Cambridge, Massachusetts. Contrairement à J&J ou Pfizer, il n’a pas encore été poursuivi pour pratiques illégales. Peut être parce qu’avant son EUA pour son vaccin expérimental à ARNm il n’avait, en dix ans d’existence depuis 2010, pas réussi à obtenir l’approbation de la FDA pour commercialiser un seul médicament, malgré des tentatives répétées et infructueuses. Cependant, Moderna a un panneau au néon rouge qui indique « conflit d’intérêts » qui devrait donner à réfléchir.
Moderna et le NIAID de Fauci ont collaboré au développement de vaccins en utilisant la plateforme ARNm de Moderna et le NIAID de Fauci sur les coronavirus, dont le MERS, depuis au moins novembre 2015. Le 13 janvier 2020, avant même que le premier cas d’un supposé « nouveau coronavirus » de Wuhan, en Chine, ne soit détecté aux États-Unis, le NIAID de Fauci et Moderna signaient un accord de coopération actualisé qui les décrivait comme copropriétaires d’un coronavirus basé sur l’ARNm et qu’ils avaient finalisé une séquence pour l’ARNm-1273, le vaccin qui est maintenant administré à des millions de personnes pour soi-disant éviter le nouveau coronavirus. Cela signifie que le NIAID de Fauci, et peut-être Fauci personnellement (c’est autorisé aux États-Unis), allait tirer d’énormes avantages financiers de l’approbation d’urgence du vaccin Moderna, mais Fauci n’a jamais admis publiquement ce conflit lorsqu’il était conseiller de Trump, ni lorsqu’il était conseiller de Biden.
Dix jours plus tard, le 23 janvier 2020, Moderna annonçait qu’elle avait obtenu un financement du CEPI, un fonds pour les vaccins créé par la fondation de Bill Gates et le WEF de Davos, entre autres, pour développer un vaccin à ARNm contre le virus de Wuhan.
Moderna a été créé par un investisseur en capital-risque, Noubar Afeyan, ainsi que par Timothy A. Springer, professeur à Harvard, et d’autres personnes. En 2011, Afeyan a recruté Stéphane Bancel, homme d’affaires français et ancien cadre d’Eli Lilly, comme PDG. Bien qu’il n’ait aucun diplôme en médecine ou en sciences, ni aucune expérience dans la gestion d’une opération de développement de médicaments, Bancel se présente comme cotitulaire d’une centaine de brevets de Moderna liés aux différents vaccins. À partir de 2013, la petite Moderna a reçu des subventions du Pentagone pour développer sa technologie ARNm. En 2020, juste avant de recevoir l’autorisation d’utilisation d’urgence de la FDA, 89 % des revenus de Moderna provenaient de subventions du gouvernement américain. Cette entreprise est loin d’être expérimentée, mais elle tient le destin de millions de personnes entre ses mains. Comme le dit Fauci, « faites confiance à la science ».
En février 2016, un éditorial de la revue Nature reprochait à Moderna de ne pas publier d’articles évalués par des pairs sur sa technologie, contrairement à la plupart des autres sociétés de biotechnologie émergentes ou établies. L’entreprise reste ultra-secrète. La même année, en 2016, Moderna a obtenu 20 millions de dollars de la Fondation Gates pour le développement de vaccins utilisant l’ARNm.
Jusqu’à ce qu’elle reçoive l’approbation de l’EUA pour son produit « covid » à base d’ARNm en décembre 2020, Moderna n’avait cumulé que des pertes, depuis sa fondation. Puis, curieusement, à la suite d’une réunion personnelle en mars 2020 avec le président de l’époque, Trump, où Bancel a dit au président que Moderna pourrait avoir un vaccin prêt en quelques mois, l’opportunité pour Moderna est à portée de main.
Le 15 mai, Trump annonçait la création de l’opération « Warp Seed » pour mettre en place un vaccin contre la Covid-19 d’ici décembre. Le chef du groupe présidentiel était un vétéran de 30 ans de R&D de la grande firme pharmaceutique britannique GSK, Moncef Slaoui. En 2017, Slaoui avait démissionné de GSK et rejoint le conseil d’administration de nul autre que Moderna. Sous le Warp Speed de Slaoui, quelque 22 milliards de dollars de l’argent des contribuables américains ont été donnés à différents fabricants de vaccins. Moderna en fut l’un des principaux bénéficiaires, un conflit d’intérêt flagrant, mais personne ne semblait s’en soucier. Slaoui a acheminé quelque 2 milliards de dollars de fonds publics vers son ancienne société, Moderna, pour développer le vaccin à ARNm contre la Covid-19. Ce n’est que sous la critique publique que Slaoui a vendu ses actions dans Moderna, faisant des millions de bénéfices grâce au rôle de Moderna en tant que candidat principal pour le vaccin contre la Covid-19. Peu de temps après sa démission à la fin de la présidence Trump, Slaoui a été licencié par son ancienne entreprise GSK suite à des accusations de harcèlement sexuel envers une employée d’une filiale de l’entreprise.
En février 2020, le secrétaire d’État à la santé et aux services sociaux de Trump, Alex Azar, a invoqué la loi sur la préparation et l’état de préparation aux situations d’urgence (PREP) pour exempter Moderna, Pfizer, J&J et tout futur fabricant anti-covid de toute responsabilité découlant des dommages ou des décès causés par leurs vaccins contre le coronavirus de Wuhan. La protection juridique dure jusqu’en 2024. Si les vaccins sont si bons et sûrs, pourquoi une telle mesure est-elle nécessaire ? M. Azar était auparavant à la tête du géant américain de la pharmacie Eli Lilly. Il y a de sérieuses questions qui doivent être soulevées ouvertement concernant les fabricants de vaccins qui poussent pour que des formulations expérimentales génétiquement modifiées très controversées soient expérimentés sur la population.
William Engdahl
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone
Note du Saker Francophone. C’est typique de l’ultralibéralisme. Les grosses entreprises peuvent tout se permettre sans subir de conséquences à la hauteur de la gravité de leurs actes. Un individu tue ou blesse gravement quelqu’un, même involontairement, et il passe par la case prison. Une Société Anonyme le fait et s’en tire avec une amende qui la touche à peine. Pourquoi ne pas envoyer le directeur en prison ou même la dissoudre pour de tels agissements ? Mais non c’est la politique du laisser-faire, sans limites. Si bien que les méthodes pour augmenter leurs profits vont continuer à défier de plus en plus les règles, jusqu’à destruction du tissu social si l’État n’intervient pas pour y mettre le holà. Et vu l’état dans lequel est l’État on peut en douter.
Sputnik France publie aujourd’hui un article rappelant que « Interrogé lors de son procès pour fraude fiscale au sujet des versements du laboratoire sur un compte ouvert en Suisse en 1992, M.Cahuzac [un ministre de Francois Hollande], reconnaît alors qu’en 1993 « deux versements des laboratoires Pfizer » ont été faits au profit du financement politique. »
[abus de pouvoir] [injection expérimentale obligatoire chez nos enfants] Témoignage d’une médecin pédiatre texane, Angelina Farella, devant le Sénat
Bonjour à tous,
Notre immersion totale dans les pires abus de pouvoir bat son plein.
Je soumets cette vidéo (j’en ai 30 autres, plus bouleversantes les unes que les autres, je ne sais pas par où commencer) à notre cerveau collectif : est-ce que ce que dit cette dame vous semble vrai ? Est-ce qu’on a des sources irréfutables pour chaque accusation ? Ou bien est-ce une extravagance ?
Merci pour votre aide.
Pourquoi converger sur le RIC constituant avec le Mouvement Constituant Populaire (MCP) ?
Pourquoi le RIC constituant doit devenir le « cheval de bataille » d’une convergence populaire vers la DÉMOCRATIE ? Chacun d’entre nous peut participer à cette finalité en rejoignant le Mouvement Constituant Populaire : https://mouvement-constituant-populaire.fr
Le socle commun du Mouvement Constituant Populaire
Le Mouvement Constituant Populaire veut contribuer à la convergence des mouvements populaires contre l’oligarchie qui nous gouverne, en plaçant au centre de toutes les luttes la seule revendication qui puisse faire l’unité : l’avènement d’une démocratie réelle. Car nous ne sommes pas en démocratie, malgré les mensonges répétés des voleurs de pouvoir. Le mot démocratie, trop longtemps dévoyé, doit reprendre son sens : un système politique maîtrisé par le peuple, grâce à un processus constituant populaire permanent.
Il ne s’agit en aucun cas que tout le monde décide de tout et tout le temps. Il s’agit que le peuple fixe lui-même les règles de sa représentation, puisse les changer quand elles ne conviennent plus et garde toujours le dernier mot. C’est la définition de peuple souverain.
Pour faire l’union des démocrates réels, le Mouvement Constituant Populaire concentre son action sur la massification de l’éducation populaire, à travers des actions coordonnées à l’échelle nationale.
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La Gazette des Amis du RIC de juillet
Chaque mois, les principales actualités et actions des personnes œuvrant pour l’instauration du RIC et d’une démocratie digne de ce nom.
Sommaire
Les invitations à l’action
• Communiquons l’intérêt du RIC aux associations solidaires, sociales ou environnementales
• Mutualisons les compétences informatiques des collectifs pour la démocratie
Les actualités
• Vidéo retour d’expérience sur les votations citoyennes MCP de juin
• Débat sur le casier judiciaire vierge et le vote blanc
• Débat sur le RIC constituant entre un ancien député et Raul Magni-Berton
• Réponse d’un citoyen suisse aux 13 arguments les plus fréquents contre le RIC
• La Concorde Citoyenne avec Fabrice Grimal : un nouveau candidat portant le RIC
• Débat sur l’UE : la France a‑t‑elle la souveraineté sur sa Constitution ?
• Fonctionnement de RIC : témoignage de Natasha Bernal
• France-Soir : Prendre le pouvoir pour le peuple, mode d’emploi avec Etienne Chouard
• France Soir : « Il faut que les Français aient un nouveau droit politique »
• Les résultats intermédiaires de la consultation sur les principes du RIC
Agenda
Les productions artistiques
Recrutements
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UE : vidéos de la fête de la Démocratie à Paris pour l’anniversaire du Référendum de 2005 le 29 mai 2021
Mon intervention à la fête de la démocratie
Sélection :
- Pourquoi ne sommes nous pas en en démocratie ?
- La trahison de représentants politiques suite à la victoire populaire du « NON » au Traité Constitutionnel européen en 2005
- Notre impuissance politique est écrite dans la Constitution de la Ve République
- Comment instaurer une démocratie réelle dans notre pays ?
- La condition nécessaire à la lutte pour la démocratie : faire converger les citoyens et citoyennes autour de cette cause commune
- Rejoindre le MCP
En savoir plus sur le Mouvement Constituant Populaire
Voir aussi les autres interventions :
Avec Emmanuelle GAVE, Guillaume BIGOT, Philippe PASCOT, Pierre-Yves ROUGEYRON, Jean-Claude HOURCADE, Joël PÉRICHAUD, Jacques CHEMINADE, Charles GAVE, Fabrice GRIMAL, Roland HUREAUX, Gilles CASANOVA, Dominique BOURSE-PROVENCE, Jacques NIKONOFF, Pierre LÉVY, Philippe MURER, Éric GUÉGUEN, Laurent HERBLAY, David SAFORCADA, Dominique JAMET, Charles-Henri GALLOIS, Deivy MUGERIN, …
À propos de « UE : le référendum »
📝 Signez et faites signer la pétition referendum-ue.org
Les soutiens de la pétition referendum-ue.org lancent un grand appel pour un nouveau référendum sur notre appartenance à l’Union européenne.
Retrouvez leurs discours donnés lors de la Fête de la démocratie qui a eu lieu le 29 mai dernier à Paris
sur leur chaine Youtube
À voir également avec Clara Egger et Charles-Henri Gallois
Débat sur l’EU : la France a‑t‑elle la souveraineté sur sa Constitution ?
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— Étienne Chouard (@Etienne_Chouard) July 29, 2021
Comment participer à un atelier constituant facilement dès demain ?
Il n’est pas facile pour tout le monde de trouver l’occasion et la disponibilité de participer à un atelier constituant.
Pour cette raison, je vous invite à découvrir les ateliers numériques de MUMBLE CONSTITUANT : « Les ateliers de Mumble Constituant sont des réunions en ligne (tous les mardis à 20h30 sur Discord) où nous nous exerçons à l’écriture d’une Constitution complète. »
Ces ateliers ont l’avantage d’être accessibles facilement à tous, à l’aide de son smartphone, de sa tablette, ou de son ordinateur.
Rejoindre les ateliers les mardis à 20h30
Découvrir la Constitution issue des ateliers
Comment participer à un atelier ?
Les ateliers sont répartis en 3 phases : la réflexion, la rédaction et la votation
La parole est distribuée par un facilitateur désigné en début d’atelier.
À ce jour, près de 300 citoyens ont participé à cette aventure de rédaction en intelligence collective. Ce n’est pas une suite d’ateliers constituants, mais un processus constituant complet. Le travail a débuté en 2016, il est donc nécessaire de préparer un peu sa participation aux ateliers…
Conseils pour participer aux ateliers :
- Créer un compte pour accéder au logiciel d’audioconférence Discord.
Si c’est votre première connexion, venir en avance pour les réglages audio.
- Prendre connaissance des différentes productions issues des ateliers :
Constitution,
schémas,
lexique
et Travaux en cours
- Prendre connaissance des méthodes de délibération utilisées
Vous pouvez également regarder de plus près la Constitution en vigueur.
Pour rappel : Pourquoi réécrire nous-mêmes la constitution ?
Comment réécrire la constitution ?
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Comment participer à un atelier constituant facilement dès demain ?https://t.co/OEmeSyjFYB
Je vous invite à découvrir les ateliers sur le MUMBLE CONSTITUANT, réunions en ligne tous les mardis à 20h30 sur Discord, où nous nous exerçons à l’écriture d’une Constitution complète.
— Étienne Chouard (@Etienne_Chouard) July 12, 2021
Telegram correspondant à ce billet :
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Rendez-vous le 16 juillet à 21 h, pour un échange avec Jacques Cheminade sur les enjeux démocratiques
Pour suivre et participer, rendez-vous sur : https://discord.gg/zFn82Hmh9D
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Rendez-vous le 16 juillet à 21 h, avec Jacques Cheminade. https://t.co/Dbk2aac2BG
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Rendez-vous ce soir, 5 juillet 2021, 21 h, avec Clara Egger et Charles-Henri Gallois 🙂 UE : la France a‑t‑elle la souveraineté sur sa constitution ?
Lien pour le live : https://www.facebook.com/events/346407523764170/?ref=newsfeed
Notre cause commune, c’est s’instituer NOUS-MÊMES la puissance politique qui nous manque pour vivre en démocratie.
Il faut commencer par le commencement : ne pas compter sur les politiciens pour rendre au peuple le pouvoir qu’ils lui ont volé.
Étienne.
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« Vaccins » COVID-19 : témoignages de « réactions indésirables »… et de l’irresponsabilité des responsables
https://www.youtube.com/watch?v=zp_zNSEW1wc
(Activez les sous-titres en anglais, puis demandez la traduction automatique des sous-titres en français)
La vidéo a été censuré par Youtube (signe qu’elle est importante), et vous pourrez la voir sur Odysee :
Témoignages : Notre vie est un enfer depuis le vaccin !
Je trouve littéralement criminel de rendre obligatoire, directement ou indirectement, l’injection de ces poisons.
Incroyable nullité de la « pharmacovigilance ».
Je ne sais pas comment l’humanité va sortir de ce piège.
Il aurait fallu que nous soyons tous constituants dès maintenant.
Il n’en est rien.
Nous sommes entre leurs mains.
La détermination aveugle des vaccineurs est terrifiante,
la violence des fanatiques scientistes contre ceux qui contestent leurs certitudes est absolument flippante,
la docilité des masses à collaborer — et même à en rajouter dans la délation — est totalement désespérante.
Désolé, je ne sais plus quoi faire.
Étienne.
Rendez-vous avec Clara Egger (Espoir RIC 2022) demain soir, 18 juin 2021 à 19h
Rendez-vous avec Clara Egger (Espoir RIC 2022) demain soir, 18 juin 2021 à 19h ; ça va être un chouette échange, c’est sûr 🙂
L’annonce sur Facebook :
https://www.facebook.com/espoirRIC/photos/a.366224651301021/446476466609172/
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Live débat sur les votations citoyennes MCP avec Akina, Étienne Chouard, Stéphane Guyot et Philippe Pascot
« Le Mouvement Constituant Populaire avec Akina, Etienne Chouard, Philippe Pascot et Stéphane Guyot vous invitent à visionner un débat ce soir sur le sujet des votations citoyennes et à poser vos questions en live Mardi 15 juin 19h »
Pour accéder au live, se connecter à YouTube ou Facebook à 19h :
– https://www.facebook.com/mouvconstpop
– https://www.youtube.com/c/mcpofficiel
Pour poser des questions durant le live, se connecter de préférence au logiciel de discussion Discord à ce lien :
– https://discord.gg/XwtSWYX6cN
Ce live permet d’éclairer la première votation du MCP qui a lieu en juin sur les questions suivantes choisies par les membres du Maillage du MCP
1️⃣ “Êtes-vous favorable à la mise en place du ”Casier Judiciaire Vierge” pour les candidats et les élus de la République ?”
2️⃣ « Êtes-vous favorable à la prise en compte des votes blancs dans les suffrages exprimés ? »Animateur : Akina
Intervenants : Étienne Chouard, Philippe Pascot et Stéphane GuyotMontrons que les citoyens sont capables et responsables dans un modèle de société démocratique
Le MCP souhaite montrer que les citoyens français sont capables de se saisir de sujets importants pour organiser des référendums nationaux ou locaux. Il propose d’expérimenter le RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) à l’occasion de 2 votations coordonnées sur l’ensemble du territoire afin d’en maximiser la médiatisation :
1# Votation en marge des élections départementales et régionales prévues en juin 2021 ;
2# Votation posant la question sur l’inscription dans notre Constitution du RICC (Référendum d’Initiative Citoyenne Constituant), ainsi que le RIC local à l’automne 2021.Êtes-vous volontaire pour participer à la tenue de bureaux de vote citoyens cette année ?
➡️ En savoir plus sur le MCP :
https://www.mouvement-constituant-populaire.fr
L’assemblée nationale contre le peuple | 1789 | Révolution française
Description :
La chaîne qui libère
« Le mot peuple a deux sens : la nation en général ou bien la classe pauvre de cette nation. Et nous ne voulons pas représenter le peuple au second sens. »
Extrait de « L’Été de la révolution (partie 1) (Téléfilm, 1989) avec Bruno Crémer / Brigitte Fossey / Bernard Fresson » https://www.youtube.com/watch?v=M7OXuuD6Yww
—–
Parce que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir : c’est au peuple d’écrire sa constitution http://www.le-message.org/
Notre régime actuel n’est pas du tout une démocratie mais une oligarchie ploutocratique (le régime dans lequel les plus riches ont le pouvoir).
Argumentation ici : http://lavraiedemocratie.fr/
Les Gentils Virus : pour réfléchir et propager le Message de la vraie démocratie http://gentilsvirus.org/
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L’assemblée nationale contre le peuple | 1789 | Révolution françaisehttps://t.co/XOU9QPWL7H
— Étienne Chouard (@Etienne_Chouard) June 10, 2021
Appel à participer à des bureaux de vote citoyens
L’objectif de ces votations est de montrer que les citoyens sont capables de se saisir de sujets importants et d’organiser des référendums.
Pour expérimenter le RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne), le MCP cherche des volontaires pour tenir des bureaux de vote, par exemple le 20 ou le 27 juin, dans le cadre de “RIC sauvages”, appelés votations citoyennes autonomes.
Les questions posées lors de cette première votation sont issues d’une grande consultation au sein du maillage territorial du MCP :
– Êtes-vous favorable à la mise en place du “Casier Judiciaire Vierge” pour les candidats et les élus de la République ?
– Êtes-vous favorable à la prise en compte des votes blancs dans les suffrages exprimés ?
Si vous êtes intéressés, remplissez le formulaire :
Ce formulaire permettra d’optimiser l’organisation des bureaux de vote déjà prévus, de porter main forte aux organisateurs si besoin ou d’en prévoir de nouveaux.
Pour en savoir plus sur le MCP :
https://mouvement-constituant-populaire.fr/participer/maillage/
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Appel à participer à des bureaux de vote citoyens en juin :https://t.co/KqLdCxDmuM
— Étienne Chouard (@Etienne_Chouard) June 6, 2021