Participation au Forum Mondial de la Démocratie – « Le populisme en question(s) », au Conseil de l’Europe, demain 9 nov 2017, à Strasbourg, sur le thème « Démocratie participative : un antidote au populisme ? »

8/11/2017 | 11 commentaires

Juste un mot pour vous signaler que je suis en route pour Strasbourg, où j’expliquerai demain l’idée des ateliers constituants populaires au Forum Mondial de la Démocratie organisé par le Conseil de l’Europe :

Le « laboratoire » où j’interviens est intitulé « N°5 : Démocratie participative : un antidote au populisme ? » et il est annoncé ici :

https://www.coe.int/fr/web/world-forum-democracy/2017-lab-participatory-democracy-an-antidote-to-populism-

Les inscriptions sont fermées et je crains que rien de tout cela ne soit filmé…

Mais je vous promets que je ferai de mon mieux pour défendre le populisme contre les démophobes, pour critiquer nos prétendues démocraties représentatives et pour exprimer la montée de l’exigence populaire en matière constituante.

Il faudra commencer par consacrer quelques minutes pour déconstruire tous les mots menteurs de ces fichus intitulés démophobes 🙂

Bien à vous tous.

Etienne.

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Étienne

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11 Commentaires

  1. Ana Sailland

    Communisme = favorable aux communs
    Capitalisme = favorable au capital
    etc

    Donc logiquement, populisme = favorable au peuple.

    Quand ce mot est il devenu « discours visant à nourrir les bas bas instincts du peuple, pour se faire aimer de lui »
    Je ne sais.

    Si nous inventions demophile, les maîtres en feraient vite un vilain mot …

    ;;;;;;;;;

    Ceci dit, je constate que dans l’ambiance actuelle de défiance croissante des «  »citoyens » » vis a vis des maîtres élus ( guillemets pour citoyens mais pas pour maîtres ) sont lancés plusieurs débats dont on peut craindre qu’il ne soient destinés qu’à dire « vous voyez, on cherche, mais c’est difficile » ou à faire des propositions genre référendum d’initiative parlementaire ( article 11), ou proposer une assemblée du peuple purement consultative ( prête à parier ) ( cf mur de Loic Blondiaux )

    Pessimiste ? Ptetr.

    Réponse
  2. Barbe

    Bonjour Etienne
    Pour ton passage en Alsace, je t’accueille avec plaisir à la maison (étape gastronomique garantie) : on a fait connaissance à la foire éco-bio de Colmar et le soir tu as dû filer au restaurant.
    Il va donc falloir reprendre le fil de notre discussion.
    bien à toi
    B

    Réponse
  3. ève

    Quand le maître se sent menacé , mutiné , il invite le subordonné à la verticalité !
    Très chouette image , sauf que la bête à couronne à une réputation maléfique, prudence donc… !
    Bonne journée

    Réponse
  4. Arturo

    Courage Etienne!

    Il parait en effet que les ateliers ne sont pas filmés; par contre, cet après-midi (aujourd’hui jeudi 9 novembre) de 14h30 à 18h30, il sera possible de suivre l’assemblée dans l’hémicycle: http://webtv.coe.int/index.php?EventID=12&language=FR.

    Je trouve un peu dommage que le tirage au sort n’ait pas trouvé sa place parmi les quelques mots qu’ils t’ont laissé proposer pour ta présentation sur le programme:

    Partout sur terre, les élus présentent l’élection comme le fondement de la démocratie alors que l’élection est par essence antidémocratique (!) et qu’elle tient les peuples strictement à l’écart du pouvoir : élire des maîtres au lieu de voter les lois. Les électeurs qui s’insurgent contre l’escroquerie parlementaire sont discrédités par les démophobes (ennemis du peuple) par l’accusation de « populisme » (qui signifie pourtant « défense du peuple »), comme si populisme égalait démagogie…L’idée des ateliers constituants est de nous entraîner à écrire nous-mêmes les articles d’une constitution digne de ce nom, afin d’être prêts — le jour venu.

    Moi à ta place, et quitte à n’être plus jamais invité, je aurais profité de l’occasion pour dire à tout ce beau monde qu’ils font erreur sur les mots et que ce système qu’ils ont donné en appeler démocratie s’appelle depuis toujours aristocratie élective.

    C’est d’ailleurs ce que je fais dans un court texte publié dans lesakerfrancophone.fr que t’as peut-être déjà lu (vu que tu reprends de temps en temps leurs articles): http://lesakerfrancophone.fr/sur-la-signification-du-mot-democratie.

    Réponse
  5. Lannehard

    Courage Etienne, j’ai confiance en ta pensée bien construite. Quels que soient tes mots, quelqu’un les entendra et les comprendra. Parle pour lui. Et à bientôt pour lire tes commentaires. Merci pour tout !

    Réponse
  6. etienne

    [POURRITURE ABSOLUE AU PLUS HAUT NIVEAU]
    [Je suis vraiment un affreux « populiste », qui ne relaie que des infos contre l’oligarchie, et qui se « radicalise » en plus…]

    OLIGARCHIE
    L’affaire Florence Parly, ou les complaisances de l’État actionnaire

    Après la polémique sur son salaire à la SNCF et les jetons de présence perçus en tant qu’administratrice de grandes entreprises françaises, la ministre des Armées Florence Parly a dû révéler avoir perçu plus de 675 000 euros bruts de mystérieuses indemnités de licenciement d’Air France en 2014. Ce qui interroge toujours autant sur la gestion de l’État actionnaire.

    En 2016, la ministre des Armées, Florence Parly, a touché une rémunération de près de 450 000 euros bruts à la SNCF, à quoi s’ajoutaient 139 000 euros bruts de jetons de présence en tant qu’administratrice d’entreprises comme Altran, Ingenico et Zodiac. Avant cela, en 2014, elle a aussi bénéficié d’indemnités de licenciement d’Air France de 675 800 euros bruts. Ces revenus étonnamment élevés semblent en contradiction avec la limitation des rémunérations dans le secteur public adoptée il y a quelques années. Des révélations qui posent beaucoup de questions sur la manière dont sont gérés les entreprises publiques et le portefeuille de participations de l’État. Le patron de l’Agence des participations de l’État, Martin Vial, n’étant autre que l’époux de Florence Parly.

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    Explications de Mediapart :

    La ministre des armées, Florence Parly, s’y est prise à deux fois pour transmettre les renseignements que la loi lui fait obligation de donner à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Mal lui en a pris, car la voici deux fois placée sous le feu des critiques.

    Lors de sa première déclaration, déposée le 12 août dernier, une première polémique a pris de l’ampleur parce qu’elle empochait une rémunération digne du CAC 40, toute haute fonctionnaire qu’elle était du temps où elle était à la direction de la SNCF, juste avant de devenir ministre d’Emmanuel Macron.

    Mais Florence Parly n’avait alors fait état de ses revenus que sur les deux dernières années. Elle a donc été dans l’obligation de fournir le complément d’informations exigé par la HATVP sur les cinq dernières années. Et, cette fois encore, la polémique risque de repartir de plus belle, car, dans cette nouvelle déclaration, on découvre un chiffre encore plus spectaculaire : quand elle a quitté Air France en septembre 2014, juste avant de rejoindre la SNCF deux mois plus tard, Florence Parly a empoché la somme exorbitante de 675 800 euros bruts. Une somme qui soulève de très intrigantes questions.

    Lire l’intégralité de l’article et le détail des chiffres sur le site de Mediapart (abonnement)
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    Pour expliquer le licenciement de 2014, Air France et Florence Parly évoquent d’énigmatiques « désaccords stratégiques ». L’article souligne également la complaisance dont a bénéficié l’actuelle ministre de la part de son administration :

    On découvre ainsi que Florence Parly était en disponibilité pour convenances personnelles lorsqu’elle était chez Air France ; puis hors cadres lorsqu’elle était à la SNCF ; et enfin en disponibilité d’office depuis sa nomination en tant que ministre des armées. De la sorte, la haute fonctionnaire a pu naviguer d’une entreprise à l’autre, d’une entreprise privée où l’État est le principal actionnaire jusqu’à une entreprise publique, en obtenant des rémunérations considérables, puis un parachute, le tout en disposant d’une totale sécurité de l’emploi. Car, bien évidemment, Florence Parly a le loisir de reprendre son métier d’administratrice civile à la direction du budget quand elle le veut.

    OP

    Source : Observatoire des multinationales,
    http://multinationales.org/L-affaire-Florence-Parly-ou-les-complaisances-de-l-Etat-actionnaire

    Réponse
  7. joss

    Paradise Papers : Au coeur d’un scandale mondiale – Cash investigation
    httpv://www.youtube.com/watch?v=GHuMcxLtghY

    Réponse
  8. joss

    FRANCOIS RUFFIN SUR LES PARADISE PAPERS ENTRE AUTRES
    httpv://www.youtube.com/watch?v=i9ZtMA7xq3Y

    Réponse
  9. etienne

    RE-DÉCOUVRIR LA DÉMOCRATIE

    Une conversation intéressante sur les mots « POPULISME » et « DÉMOCRATIE » sur France Culture samedi dernier, dans l’émission La Suite dans les Idées de Sylvain Bourmeau :

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-suite-dans-les-idees/la-suite-dans-les-idees-samedi-18-novembre-2017

    Et si l’usage aussi sauvage qu’intempestif du mot « populisme » s’avé[rait] souvent le symptôme d’une véritable haine de la démocratie. Raison de plus pour la reconstruire proposent la philosophe Sandra Laugier, le sociologue Albert Ogien, dans leur dernier livre « Antidémocratie » :


    http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Antid__mocratie-9782707197214.html

    Voir apparaître John Dewey (un de mes chouchous) dans une discussion est un bon signe de sincérité démocratique.

    Réponse

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