Pétition pour la réintégration des 15 000 soignants « suspendus » (« vaporisés » aurait dit Orwell dans « 1984 »)

5/06/2022 | 2 commentaires

Péti­tion pour la réin­té­gra­tion des 15 000 soi­gnants « suspendus » :
https://www.leslignesbougent.org/petitions/pour-la-reintegration-des-15–000-soignants-suspendus-8410

Faute de consti­tu­tion, les des­potes se foutent pas mal de nos cris de colère, même légi­times. Mais j’ai quand même signé cette péti­tion, avec ce commentaire :

La révol­tante TORTURE DES OPPOSANTS poli­tiques dans le sys­tème de soin est conforme à la logique de des­truc­tion de l’hô­pi­tal public, crime per­pé­tré depuis 50 ans par nos pré­ten­dus « repré­sen­tants » — deve­nus par cor­rup­tion des fana­tiques du mar­ché : leur objec­tif (inavouable à la télé) est de faire de tous les ser­vices publics des « centres de pro­fit » : « starve the beast » (« affa­mer la bête »… en par­lant de l’É­tat) est leur slo­gan, qui résume leur pro­gramme anarcho-capitaliste.

La construc­tion arbi­traire et déli­bé­rée d’une épou­van­table « DETTE PUBLIQUE », abso­lu­ment non néces­saire et tota­le­ment rui­neuse, a été, depuis POMPIDOU, l’ou­til cen­tral per­met­tant tous les CHANTAGES, rabâ­chés par ceux qu’on appelle frau­du­leu­se­ment des éco­no­mistes (alors que ce sont des employés de banque, des col­la­bo­ra­teurs des usuriers).

Diag­nos­ti­quer « l’er­reur des res­pon­sables », leur incom­pé­tence, c’est refu­ser de voir à la fois leur tra­hi­son et, pré­ci­sé­ment, leur irresponsabilité.
Ce à quoi nous avons affaire est un COMPLOT (stric­to sen­su, et ultra docu­men­té, depuis des décen­nies) contre le concept même de ser­vice public : en pri­vant ceux qui tra­vaillent de leurs pro­tec­tions (ser­vices publics, droit du tra­vail, ins­ti­tu­tions de soli­da­ri­té), les com­plo­teurs livrent les tra­vailleurs sans défense à leurs exploiteurs.

Mais, si nous sommes gou­ver­nés par nos pires enne­mis, et sans défense contre leurs félo­nies, c’est parce que nous n’a­vons pas de constitution.

Et cette absence de consti­tu­tion digne de ce nom découle logi­que­ment, fata­le­ment, de NOTRE PROPRE DÉMISSION du pro­ces­sus constituant.

Si l’on veut pro­té­ger nos ser­vices publics, il fau­dra apprendre à ins­ti­tuer NOUS-MÊMES la puis­sance poli­tique qui nous manque pour nous défendre contre nos représentants.

Étienne Chouard.

 


 
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