Avec Marc et Léo, et avec vous, mercredi 29 octobre 2025 à 17h30, on va étudier le cas de LA JUSTICE et DES JUGES.
Je propose de suivre ces étapes :
1) VOCABULAIRE : il faudrait définir POLITIQUEMENT les mots JUSTICE et JUGE
À mon avis, il faut intégrer le pouvoir populaire dans la définition : il ne faut pas instituer un corps de juges au sein d’un peuple de justiciables, sinon on risque une grande injustice — de la même façon qu’il ne faut pas instituer un corps armé à l’intérieur d’un peuple désarmé sinon on risque une vraie tyrannie.
2) ÉTAT DES LIEUX de ce qui ne fonctionne pas dans « la justice » :
. partialité des juges rendant souvent une « justice de classe » (forte avec les faibles et faible avec les forts) : incroyable sévérité judiciaire contre les grévistes ou contre les Gilets jaunes, mais immense clémence avec les politiciens, par ex.
. politisation (syndicat de la magistrature, « mur des cons », éviction d’un candidat (comme Fillon) pour laisser la voie libre à leur candidat (comme Macron),
. juges constitutionnels (Conseil constitutionnel) au service secret des multinationales (entretiens secrets nommés « Portes étroites ») et s’autonomisant rapidement (dès la mort de de Gaulle) pour mettre en place un gouvernement des juges arbitraire, dangereux et inconstitutionnel (concepts flous et arbitraires, ou même carrément obscurs comme « bloc de constitutionnalité », « objectifs à valeur constitutionnelle », etc.),
. justices exorbitantes du droit commun (comme le droit commercial, le droit administratif…),
. lenteur de la justice (budgets insuffisants)
. complaisance coupable des juges avec les politiciens (jamais punis autrement qu’avec sursis)
. Scandaleuse complexité et complexification du droit qui rend inaccessible la règle « nul n’est censé ignorer la loi » puisque même les professionnels n’y arrivent plus
. Soumission de la moitié des magistrats (dits du « Parquet ») au gouvernement : les juges du Parquet sont SUBORDONNÉS au Ministre de la Justice, ce qui viole à la fois deux grands principes : la séparation des pouvoirs et l’indépendance des magistrats.
. Irresponsabilité de fait des magistrats : ce sont des juges qui jugent les juges, ce qui aboutit à une totale impunité des juges, y compris ceux qui sont pédocriminels…
. Absence totale (sauf dans les Cours d’Assises) des simples citoyens dans le travail et dans le contrôle de la justice.
. Absence de moyens pour inquiéter les autres pouvoirs (les parlementaires, les fonctionnaires et les technocrates européens, par exemple) sont protégés par des immunités,
. Aucune règle, aucun organe, aucun juge indépendant, ne permet au peuple d’attaquer lui-même ses représentants et de mettre en cause LE DROIT (règlements scélérats, lois scélérates, traités scélérats, jugements scélérats…).
Autrement dit, aucun organe ni aucune procédure populaire ne permet de GARANTIR L’EXERCICE RÉEL du DROIT DE RÉSISTANCE À L’OPPRESSION, c’est-à-dire un droit contre le droit abusif.
. Autres problèmes à chercher ensemble…
3) Description d’un IDÉAL :
il faudrait formuler en termes courants ce que chaque citoyen est en droit d’attendre des juges et de la justice.
Il faudrait aussi proposer les grandes lignes d’une ORGANISATION des personnels et procédures de la justice qui permette de régler les problèmes décrites dans le point 2.
Placer des citoyens tirés au sort dans toutes les juridictions ?
4) Description des ARTICLES de constitution qui rendraient possible l’idéal formulé dans le point 3.
J’ai hâte de réfléchir à tout ça avec vous 🙂
Étienne.



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