François Bégaudeau & Gil Delannoi – Élites, pensée dominante et démocratie (ENS, 2019)

4/06/2021 | 7 commentaires


 
J’aime lire et écou­ter ces deux hommes, et je me réga­lais à l’a­vance d’un échange entre eux.

Mal­heu­reu­se­ment, Fran­çois était un peu trop ten­du ce jour-là (je ne sais pas pour­quoi) et par quelques piques il a (injus­te­ment et inuti­le­ment, je trouve) heur­té Gil, qui n’a ensuite presque plus par­lé ; et je trouve ça dommage.

Ceci dit, vous com­pren­drez, en la regar­dant, l’in­té­rêt que je porte à cette vidéo : Gil et Fran­çois y défendent des idées impor­tantes. On devrait retrans­crire au moins le plan détaillé de cet échange.

Il me semble pour­tant que toutes ces idées auraient gagné à être ana­ly­sées et cor­ri­gées par un défen­seur ardent :
• d’un pro­ces­sus consti­tuant popu­laire permanent,
• d’une pro­cé­dure élec­to­rale dont les élec­teurs n’au­raient rien à craindre (parce qu’ils en maî­tri­se­raient l’ins­ti­tu­tion grâce à un entrai­ne­ment pratique),
• et des ver­tus intrin­sèques du tirage au sort en poli­tique et en économie,
sui­vez mon regard 🙂

J’es­père que, un jour, la chance me sera don­née de débattre de cette manière avec Fran­çois et avec Gil, que je res­pecte et appré­cie tous les deux.

Étienne.


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Étienne

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7 Commentaires

  1. Quéguiner

    MODELE AGRICOLE et SOCIÉTÉ : Une solu­tion concrè­te­ment réa­li­sable mais qui n’in­té­resse personne.….
    Vous êtes-vous déjà posé la ques­tion de com­ment se fabrique la matière vivante dans notre belle période pla­né­taire actuelle ?
    Par quels méca­nismes la matière miné­rale inerte est assem­blée de telle manière qu’elle devient à la fois la matière por­teuse du vivant, car­bu­rant néces­saire au fonc­tion­ne­ment de la matière du vivant et prin­ci­pal élé­ment sta­bi­li­sa­teur de la com­po­si­tion atmosphérique ?
    Nous avons aujourd’­hui des élé­ments de réponses à ces ques­tions. Des élé­ments qui matchent par­ti­cu­liè­re­ment bien aux évo­lu­tions de notre réa­li­té maté­rielle actuelle.
    Ces méca­nismes de fabri­ca­tion et de fonc­tion­ne­ment du vivant, tout simples et à l’œuvre sur la pla­nète entière sont notre com­mun vital.
    Le vivant actuel se déve­loppe sur une règle « natu­relle » générale :
    déve­lop­pe­ment indi­vi­duel maxi­mum sans conscience du com­mun, ni atten­tion à la réa­li­té maté­rielle impo­sée à l’en­semble du vivant

    si un brin d’herbe par­mi tous les autres acquiert la pos­si­bi­li­té de colo­ni­ser toute la pla­nète en détrui­sant l’en­semble du vivant, c’est ce qui arrive !
    l’hu­main est issu du même moule que ce brin d’herbe.…
    Le monde actuel cor­res­pond à l’application de cette règle par l’ensemble du vivant et ce depuis quelques mil­liards d’années…

    Le truc, c’est que nous sommes aujourd’hui conscients de l’impasse bio­lo­gique dans laquelle cette règle nous a mené.
    nous sommes conscients
    • du rôle nour­ri­cier et pro­tec­teur de l’atmosphère,
    • que les végé­taux assemblent, en uti­li­sant l’énergie du soleil, le car­bone miné­ral inerte de l’atmosphère pour en faire la matière car­bo­née vivante,
    • que les bac­té­ries du sol assemblent, en uti­li­sant l’énergie pro­duite par les végé­taux, l’azote miné­ral inerte de l’atmosphère pour en faire la matière azo­tée du vivant,
    • que les cham­pi­gnons et les racines pré­lèvent, en uti­li­sant l’énergie et la matière vivante pro­duite par végé­taux et bac­té­ries, les miné­raux du sol pour les rendre uti­li­sables par le vivant.
    • que nos méthodes de pro­duc­tion actuelles per­turbent le fonc­tion­ne­ment de cette machine à fabri­quer le vivant, désta­bi­lise la com­po­si­tion atmo­sphé­rique et ins­talle ain­si une pénu­rie ali­men­taire glo­bale et une pol­lu­tion pour l’ensemble du vivant planétaire…..

    Du coup trois options s’offrent à nous, du moins tant que nous sommes dans cette période pla­né­taire rela­ti­ve­ment stable qui est la notre actuellement :
    • Conti­nuer à appli­quer col­lec­ti­ve­ment la règle jusqu’au bout : les maitres du monde actuels (grands diri­geants mon­diaux et grands mar­chands) et le mar­ché en sont l’aboutissement ultime et l’humanité en accepte les consé­quences, en conscience ou non, de grès ou de force.
    • Agir indi­vi­duel­le­ment en fonc­tion de cette prise de conscience et de cette com­pré­hen­sion du fonc­tion­ne­ment de notre envi­ron­ne­ment impo­sé : démarche per­son­nelle, locale et plus ou moins indi­vi­duelle pour ten­ter de s’extraire de l’impasse
    • Agir col­lec­ti­ve­ment en fonc­tion de cette prise de conscience et cette com­pré­hen­sion du fonc­tion­ne­ment de notre envi­ron­ne­ment maté­riel impo­sé : uti­li­ser les moyens que nous met­tons en com­mun, pour réunir les com­pé­tences et apprendre à pro­duire nos affaires en res­pec­tant et en uti­li­sant, voire en amé­lio­rant le fonc­tion­ne­ment de la machine à fabri­quer la matière vivante
    Pour cette troi­sième option, Il y a un tra­vail col­lec­tif à réa­li­ser : Il nous faut une ferme qui tire sa fer­ti­li­té d’une aug­men­ta­tion de la vie du sol, qui pro­duit nour­ri­ture, éner­gies, maté­riaux de construc­tion et maté­riaux à manufacturer.
    Cet axe de déve­lop­pe­ment, qui concerne uni­que­ment nos besoins maté­riels de base (se nour­rir, se loger, se chauf­fer, se vêtir,….) bou­le­verse l’é­co­no­mie en relo­ca­li­sant le quo­ti­dien. Il bou­le­verse aus­si le poli­tique en don­nant de l’im­por­tance à l’é­che­lon local. C’est une vraie solu­tion à l’en­semble des pro­blèmes envi­ron­ne­men­taux et socié­taux. Cet axe de déve­lop­pe­ment assure éga­le­ment une tran­si­tion pro­gres­sive, sur 30 à 40 ans, au rythme de la trans­mis­sion des terres agricoles.….
    Nous avons 28 mil­lions d’hectares uti­li­sés par l’agriculture en France actuel­le­ment, il suf­fit d’approvisionner 4 per­sonnes à l’hectare pour sub­ve­nir aux besoins de 112 mil­lions de Fran­çais. Nous sommes 70millions actuellement…..
    Nous avons 5 mil­liards d’hectares culti­vés aujourd’hui à l’échelle de la pla­nète, il suf­fit d’approvisionner 2 per­sonnes par hec­tare pour sub­ve­nir aux besoins de 10 mil­liards d’humains…
    Le pro­blème n’est pas maté­riel, n’est pas quantitatif.
    Le pro­blème est de prendre conscience de la réa­li­té maté­rielle qui est la nôtre,
    et si le choix est fait d’une action collective,
    De réunir les com­pé­tences néces­saires sur une ferme
    De lais­ser la tran­si­tion s’opérer au rythme de la trans­mis­sion des terres agricoles
    De lais­ser s’organiser la socié­té humaine qui va avec ces nou­velles méthodes de production
    Rien qu’on ne sache faire ou qu’on ne puisse apprendre, ni rien d’abstrait ni de maté­riel­le­ment irréaliste….
    Rien qui péna­lise ce qui ne relève pas du quo­ti­dien maté­riel de base (tech­no­lo­gies éla­bo­rées, liber­té de l’esprit et des relations)
    Uto­pique tant qu’on n’a pas réa­li­sé une pre­mière ferme
    Les obs­tacles sont
    • dans la dif­fi­cul­té d’une prise de conscience collective
    • dans notre peur du chan­ge­ment, nos idées pré­con­çues et autres blo­cages intellectuels
    • dans les résis­tances de l’écosystème tech­ni­co­fi­nan­cier mar­chand qui se ver­rait bien ache­ver la finan­cia­ri­sa­tion du monde en y incluant l’air, l’eau, la nour­ri­ture et la santé….
    Voi­là, une autre façon de voir les choses, peut-être moins répan­due, ce qui n’est pas vrai­ment sûr, mais cer­tai­ne­ment beau­coup moins orga­ni­sée que la vision mar­chande de notre monde…..

    Je dirais que, par for­ma­tage idéo­lo­gique ou déci­sions réflé­chies, nos gou­ver­nants ont fait leurs choix…
    • gigan­tisme, concen­tra­tion et dépen­dance à l’argent pour la production
    • finan­cia­ri­sa­tion du com­mun et du vivant
    • adap­ta­tion for­cée des popu­la­tions et du vivant à un envi­ron­ne­ment arti­fi­ciel et pollué
    • dépen­dance pri­maire des popu­la­tions à la finance

    De toute part, expri­mé de dif­fé­rentes manières, plus ou moins expli­cites, les chan­ge­ments sont deman­dés et plus ou moins atten­dus…. Le tout dans un fata­lisme désa­bu­sé devant la puis­sance du sys­tème des­truc­teur et anes­thé­siant qui s’est ins­tal­lé pro­gres­si­ve­ment sans qu’on en mesure cor­rec­te­ment les conséquences….

    La concen­tra­tion du pou­voir et des moyens d’action aug­mente, la misère et les désordres envi­ron­ne­men­taux aug­mentent en proportion….ça sent la révo­lu­tion dans le sang si nous ne sommes pas capables de pro­po­ser une alter­na­tive, pour le com­mun maté­riel de base, au sys­tème mar­chand…. Une alter­na­tive plus orga­ni­sée et moins nébu­leuse avant les pro­chaines élections…

    La terre agri­cole est l’épicentre actuelle du combat….
    Qu’on le veuille ou non, qu’on en soit conscient ou non, la ligne de front des dif­fé­rents com­bats, envi­ron­ne­men­taux, socié­taux, éco­no­miques et moné­taires se situe sur les terres agricoles.

    Envi­ron­ne­ment, bio­di­ver­si­té, rési­lience et san­té des popu­la­tions, par­tage des richesses, la conver­gence des luttes se situe sur la ferme capable de s’installer sur les énormes sur­faces agri­coles mises en vente dans les cinq années à venir….
    Et ce n’est pas qu’une affaire de paysans….
    L’é­vo­lu­tion « natu­relle » de la situa­tion nous mène vers la tech­no­lo­gie, la finan­cia­ri­sa­tion, la concen­tra­tion des pou­voirs et des moyens d’action…
    Se don­ner un choix entre la carte tech­no­lo­gique et la carte du vivant comme moyen de gérer le com­mun vital et de s’adapter à notre envi­ron­ne­ment maté­riel impo­sé (par le soleil et le cycle pla­né­taire de la matière) n’est pas natu­rel, demande un rai­son­ne­ment et une démarche active….

    Les élec­tions régio­nales à venir peuvent être l’occasion de deman­der la mise en œuvre des moyens maté­riels pour un type de ferme plus adap­té à la réa­li­té maté­rielle qui nous entoure : 

    une ferme école des savoir-faire fon­da­men­taux : 50ha dont 10ha de cam­pus et 40ha de ferme
    • mettre au point cette agri­cul­ture qui tire sa fer­ti­li­té d’une aug­men­ta­tion de la vie du sol.
    • mettre au point les méthodes qui per­mettent de cou­vrir nos besoins à par­tir de sa production.
    • Mettre au point les méthodes d’organisation du tra­vail sur cette ferme.
    habi­tat et bâti­ments de tra­vail, légers, clairs, confor­tables, auto­nomes, de dimen­sion évolutive.
    low tech pour l’utilisation des maté­riaux locaux, l’au­to­no­mie des habi­tants et de la production.
    méthodes de gou­ver­nance hori­zon­tale pour l’au­to­ges­tion du groupe de tra­vail sur la ferme
    iti­né­raires tech­niques pour super­boos­ter rapi­de­ment la vie du sol sur les zones cultivées.

    Mettre les moyens publics (admi­nis­tra­tion, finance) pour réunir sur un même site les com­pé­tences déve­lop­pées par la socié­té civile ces der­nières années pour créer une exploi­ta­tion céréa­lière auto­nome, agro­fo­res­tière, bio, sans tra­vail du sol, en poly­cul­ture polyélevage.
    Les arbres y sont choi­sis et posi­tion­nés en fonc­tion de pro­duc­tion visée et de la vie du sol.
    L’é­le­vage y est choi­si (bovins, volailles, abeilles comme point de départ), dimen­sion­né (une vache de race mixte et sa suite sur 3ha, x poules oeufs et viande par ha, 2 à 5 essaims par hec­tares), orga­ni­sé (un pas­sage de bovins tous les deux ans mini­mum, un pas­sage de volaille à chaque inter­cul­ture) en fonc­tion des besoins de la vie du sol.
    La ferme pro­duit nour­ri­ture, éner­gie, maté­riaux de construc­tion et maté­riaux à manu­fac­tu­rer en fonc­tion de besoins locaux
    Objectif :
    apprendre à appro­vi­sion­ner 4 per­sonnes à l’hectare y com­pris les habi­tants de la ferme pour le quo­ti­dien maté­riel de base
    Mon­trer à quoi res­semble la vie et le tra­vail sur cette ferme
    Ima­gi­ner à quoi res­semble la vie sur une com­mune rurale orga­ni­sée pour le quo­ti­dien maté­riel de base autour de fermes de ce type
    Ima­gi­ner à quoi res­semble la vie dans une ville entou­rée et appro­vi­sion­née par une telle campagne
    Ima­gi­ner à quoi res­semble la gou­ver­nance locale et natio­nale dans un pays restruc­tu­ré par une telle orga­ni­sa­tion, appro­vi­sion­né au quo­ti­dien par de telles fermes

    Se don­ner un choix….

    Réponse
    • Lucien Schweitzer

      @quéguiner Solu­tion réa­li­sable qui ne peut inté­res­ser que les VRAIS ECOLOGISTES , ceux qui étu­dient les sciences de la nature sur notre pla­nète , de la consé­cra­tion du vivant en toutes matières depuis les mil­liards d’an­nées avant celle de l’homme que nous sommes devenus…
      <> Jean Ros­tand bio­lo­giste fran­çais 1894–1977 .

      Réponse
  2. Joh

    C’est un concours de gôgôl­chias­se­rie ? Alors le type qui veut don­ner le pou­voir au peuple mais le méprise parce qu’il veaute RN (il dit encore FN et avoue mater la télé ! Si si !) et n’a­dore pas les mos­quées. Ouch !
    Il en est encore au cli­vage D/G ! Et fous la paix aux gj !

    Réponse
  3. Dominique Gagnot

    1 – Le pou­voir ne peut pas aller au peuple de manière démo­cra­tique. Fran­çois Bégau­deau a par­fai­te­ment expli­qué pourquoi. 

    2 – Comme l’a évo­qué Gil Delan­noi, si rien ne se passe l’homme dis­pa­rai­tra avant le capi­ta­lisme. En effet, « la recherche sys­té­mique de pro­fits conduit à orga­ni­ser le pillage des res­sources ter­restres et humaines, et la des­truc­tion de la bio­sphère ». (Ça c’est de moi ;).

    3 – Donc, le seul espoir d’arrêter la course folle des capi­ta­listes (du haut à droite) est dans le rap­port de force armé. 

    4 – La loi du plus fort étant tou­jours la meilleure, seule l’armée la plus puis­sante de la pla­nète peut en déci­der : celle des Etats Unis. Jus­te­ment, des bruits de cou­loir disent qu’il se passe des choses là bas…

    Sinon, j’ai écrit ça : http://​bit​.ly/​c​a​p​i​t​a​l​i​sme

    Réponse
  4. Yvan BACHAUD

    Que l’on tire au moins 1000 personnes.Qu’elles ne soient pas rem­pla­cées, si elles décident de ne pas « par­ti­ci­per » du tout aux tra­vaux ni aux déci­sions ou très peu jus­qu’à la remise de leur pro­jet de Consti­tu­tion sou­mis à référendum.

    Je suis 100% contre le TAS des dépu­tés car ce serait la « pro­por­tion­nelle inté­grale » et il n’y aurait pas de poli­tique géné­rale défi­nie, de bud­get pour la France pour les 5 ans, quel 1er ministre aurait la confiance de l’assemblée ?

    De plus si on dis­pose du RIC en toutes matières , le par­ti ou la coa­li­tion qui a la majo­ri­té à l’ AN est sous contrôle conti­nu : AVANT sa publi­ca­tion au J.O, un veto peu être mis à toute loi esti­mée inap­pro­priée ou injuste et des citoyens peuvent pro­po­ser au peuple DEVENU enfin sou­ve­rain, des pro­po­si­tions alternatives.

    Le RIC révo­ca­toire n’a aucun sens. Les citoyens ont – à tous les niveaux ter­ri­to­riaux le pou­voir en der­nier ressort,donc si une mau­vaise déci­sion a été prise c’est que les citoyens n’ont pas jugé bon d’y mettre un veto. Et ils vou­draient ren­voyer des élus pour LEUR insuf­fi­sance ? C’est grotesque.

    Je suis prêt à répondre aux contradicteurs..

    Réponse
    • Lucien Schweitzer

      Mais pour cela encore fau­drait-il que le peuple puisse avoir le droit d’é­crire et de déci­der sur les trois prin­cipes fon­da­men­taux <> et en der­nier res­sort il ne l’au­ra jamais sauf s’il siège lui-même sur les bancs de l’AN à la place des par­tis poli­tiques pré­sents depuis la révo­lu­tion fomen­tée par l’a­ris­to­cra­tie bour­geoise aidé en cela par le clergé…Là où je trouve gro­tesque c’est de voire tous les pré­si­dents des répu­bliques dites démo­cra­tiques faire allé­geance la main sur la bible jurant devant dieu ? de tout faire pour la misère du peuple.

      Réponse
  5. Bachaud

    Je suis 100% pour le tirage au sort d’une consti­tuante car elle sera repré­sen­ta­tive à condition :

    Que l’on tire au moins 1000 per­sonnes. Qu’elles ne soient pas rem­pla­cées, si elles décident de ne pas « par­ti­ci­per » du tout aux tra­vaux ni aux déci­sions ou très peu jus­qu’à la remise de leur pro­jet de Consti­tu­tion sou­mis à référendum.

    Je suis 100% contre le TAS des dépu­tés car ce serait la « pro­por­tion­nelle inté­grale » et il n’y aurait pas de poli­tique géné­rale défi­nie, de bud­get pour la France pour les 5 ans, quel 1er ministre aurait la confiance de l’assemblée ?

    De plus si on dis­pose du RIC en toutes matières , le par­ti ou la coa­li­tion qui a la majo­ri­té à l’ AN est sous contrôle conti­nu : AVANT sa publi­ca­tion au J.O, un veto peu être mis à toute loi esti­mée inap­pro­priée ou injuste et des citoyens peuvent pro­po­ser au peuple DEVENU enfin sou­ve­rain, des pro­po­si­tions alternatives.

    Le RIC révo­ca­toire n’a aucun sens. Les citoyens ont – à tous les niveaux ter­ri­to­riaux le pou­voir en der­nier ressort,donc si une mau­vaise déci­sion a été prise c’est que les citoyens n’ont pas jugé bon d’y mettre un veto. Et ils vou­draient ren­voyer des élus pour LEUR insuf­fi­sance ? C’est grotesque.

    Je suis prêt à répondre aux contradicteurs..

    Réponse

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