[Chez Sputnik, en défense ardente des #GiletsJaunesConstituants] Évidemment que nous ne sommes pas en démocratie !

4/01/2019 | 24 commentaires

Sput­nik a écrit un article sur cet entre­tien :
Étienne Chouard : « Évi­dem­ment que nous ne sommes pas en démo­cra­tie ! » https://​fr​.sput​nik​news​.com/​f​r​a​n​c​e​/​2​0​1​9​0​1​0​3​1​0​3​9​5​2​3​5​5​0​-​e​t​i​e​n​n​e​-​c​h​o​u​a​r​d​-​d​e​m​o​c​r​a​t​i​e​-​r​e​f​e​r​e​n​d​u​m​-​g​i​l​e​t​s​-​j​a​u​n​es/

Donc, évi­dem­ment que nous ne sommes pas en démo­cra­tie, et ren­dons-nous à l’é­vi­dence : en 2019, heu­reu­se­ment qu’il y a des médias russes pour sau­ver la liber­té d’ex­pres­sion en France…

Mer­ci @sputnik_fr, mer­ci @RTenfrancais

Étienne.

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​6​8​3​0​1​8​7​2​8​2​317

Pour m'aider et m'encourager à continuer, il est désormais possible de faire un don.
Un grand merci aux donatrices et donateurs : par ce geste, vous permettez à de beaux projets de voir le jour, pour notre cause commune.
Étienne

Catégorie(s) de l'article :

24 Commentaires

  1. Pimpin

    Bon­jour.
    Je ne suis pas d’ac­cord, nous sommes en démo­cra­tie, le pro­blème c’est que les citoyens ne savent pas s’en servir.
    Une élec­tion c’est une délé­ga­tion de pou­voir sur une période limi­tée. On n’é­lit pas des maîtres, on délègue pro­vi­soi­re­ment du pou­voir à des employés !
    La dif­fé­rence est fondamentale.
    Une délé­ga­tion de pou­voir impose une pro­cé­dure pré­cise en 3 points : choix des can­di­dats, contrôle tout au long de la délé­ga­tion, et enfin sanction.
    Cela demande du tra­vail d’in­for­ma­tion, et force est de consta­ter que les élec­teurs ne font pas ce tra­vail, il faut dire pas aidés par les médias qui pra­tiquent plus la dés­in­for­ma­tion que l’information.
    Les élec­teurs choi­sissent au der­nier moment sur des cri­tères futiles, ne suivent pas vrai­ment ce qui se fait, et au final choi­sissent tou­jours ceux qui prônent la même poli­tique dont ils ont pu consta­ter les échecs, par paresse, manque d’in­té­rêt, manque de temp ou peur de leur propre pou­voir et de ses conséquences.
    Si ce sys­tème fonc­tionne mal, c’est de la faute des élec­teurs, pas du système.

    Réponse
    • Sophie

      Bien sûr que nous ne sommes pas en démo­cra­tie : pour mémoire éty­mo­lo­gi­que­ment, c’est le pou­voir au peuple. Aujourd’­hui la consti­tu­tion enlève le pou­voir au peuple par un fake dans l’ar­ticle 3 : « La sou­ve­rai­ne­té natio­nale appar­tient au peuple qui l’exerce par ses repré­sen­tants  » . Sauf que les repré­sen­tants en ques­tion nous ne les avons pas choi­si et nous ne les choi­sis­sons pas!! L’E­lec­tion ne nous laisse en rien le choix : on nous impose des can­di­dats ; pire, les par­tis poli­tiques nous les infligent ! Quel est le pour­cen­tage offi­ciel de la popu­la­tion qui adhère à un par­ti et quand bien même, qui adhère plei­ne­ment aux idées que ces repré­sen­tants défendent ?
      Quant à ce qui est de la délé­ga­tion, il m’ar­rive de par le poste que j’oc­cupe dans l’en­tre­prise dans laquelle je tra­vaille de délé­guer ma signa­ture et/ou mon pou­voir : Mais quand je délègue, je connais la per­sonne à qui je délègue, je connais preuves à l’ap­pui de son expé­rience et de ses com­pé­tences. J’ai confiance et j’ai connais­sance des actes de mon délé­gué en amont de ses actes. Mais , force est de consta­ter que je n’ai pas de moyens (sauf des usines à gaz) de contre­dire ou de m’op­po­ser une fois que mon délé­gué à signé à ma place. Quels moyens avons nous si ce n’est la dénon­cia­tion et des pro­cé­dures inter­mi­nables ? Autant dire aucun.
      Aus­si vous par­lez « d’employés  » en par­lant de nos élus : pen­sez vous HONNETEMENT, SINCEREMENT que nos élus se com­portent comme des employés ? Quand nous rendent-ils des comptes ? A quand les entre­tiens indi­vi­duels?! Quelles sanc­tions sont appli­quées lors­qu’ils dérogent aux lois ? Vous vou­lez par­ler de l’af­faire Cahu­zac, Benalla…Eclats de rires !
      Enfin, vous vous en pre­nez aux élec­teurs. Oui je vous rejoins, nous sommes fau­tifs de lais­ser faire et de nous lais­sez faire par ceux qui pro­fitent abu­si­ve­ment des pou­voirs qu’ils se sont octroyés en écri­vant eux même les règles du pou­voir. Effec­ti­ve­ment il y a eu renon­ce­ment de l’é­lec­to­rat par dégout de la poli­tique mais sur­tout par dégoût des poli­ti­ciens ou pro­fes­sion­nels de la poli­tique. Dites vous bien que les petites gens ‑dont je fais hum­ble­ment par­tie- sont en train de prendre conscience à quel point ils se sont lais­sés abu­sés, moi la pre­mière. Nous ne pou­vons qu’ob­ser­ver que ces pro­fes­sion­nels agissent dans leur propres inté­rêts et non dans l’in­té­rêt com­mun ? Est-ce le man­dat que nous leur avions confié ? Non je ne crois pas.
      Pour finir, peu importe à qui incombe la faute, le constat est sans appel : le sys­tème élec­to­ral tel qu’il est aujourd’­hui fait 1 % d’heu­reux et 99% de mécon­tents voire de mal­heu­reux ? Est-ce pour cela que nous élisons ?
      Bien à vous

      Réponse
      • Pimpin

        Vous avez oublié un prin­cipe fon­da­men­tal de la délé­ga­tion : si les per­sonnes ne font pas l’af­faire, on les vire. Or voi­là plus de 35 ans main­te­nant que les élec­teurs délèguent leur pou­voir à des gens qui appliquent la même poli­tique avec les mêmes résul­tats désastreux.
        Dans ces condi­tions com­ment ne pas com­prendre que ces élus ne tiennent pas compte de l’a­vis des élec­teurs, puisque quoi qu’ils disent, quoi qu’ils fassent les élec­teurs leur font à nou­veau confiance le coup d’a­près ou le sui­vant ? Com­ment ne pas com­prendre qu’ils se conduisent en patron et non pas en employé ? C’est vrai­ment de la faute des élec­teurs qui se font rou­ler dans la farine à chaque fois.
        La poli­tique mon­dia­liste et euro­péiste actuelle ne fonc­tionne pas, c’est évident après quelques dizaines d’an­nées. Il faut donc en chan­ger et pour cela arrê­ter de voter pour des gens qui la soutiennent.
        Ce n’est jamais simple de virer des gens qui n’ont pas fait ce qu’on atten­dait d’eux, ni d’en prendre de nou­veaux dont on ne sait pas avec cer­ti­tude ce qu’ils feront vrai­ment. Mais il faut le faire, et chan­ger encore la fois sui­vante s’il le faut, jus­qu’à ce qu’ils com­prennent qui est vrai­ment le chef.

        Réponse
      • Pimpin

        Ce n’est pas la répu­blique qu’on doit accu­ser mais les hommes. Ce n’est pas l’ou­til qui est res­pon­sable, c’est l’u­ti­li­sa­teur. A savoir les poli­tiques au pou­voir qui ont été pla­cés là par les élec­teurs. Il faut bien que les Fran­çais le com­prennent, le bul­le­tin de vote est une arme redou­table, il faut juste qu’ils l’u­ti­lisent, qu’ils n’aient pas la flemme ou la peur de s’en servir.

        Réponse
  2. MANCHERON Denis

    De nou­veau mer­ci Etienne

    Réponse
  3. joss

    Un point à ne pas oublier, des RIC à tous les niveaux, càd : natio­nal, régio­nal et
    communal.
    En Suisse, les citoyens votent tous les 4 mois à tous les niveaux.

    Réponse
  4. Jean Molliné

    Mer­ci pour tout ceci mon­sieur Chouard.

    J’ai­me­rai tou­te­fois appor­ter un élé­ment de réflexion à pro­pos d’un point que vous avez évo­qué, et redit dans l’en­tre­tien avec Rup­tures : l’i­dée de l’ap­pli­ca­tion par télé­phone en séance directe sui­vie par les repré­sen­tés et le fond vert ou rouge pour vali­der le man­dat en cours du repré­sen­tant. Vous par­lez en effet de négo­cia­tion. Il me semble qu’il y a là un ques­tion­ne­ment à appro­fon­dir, parce que ça sous-entend « négo­cia­tion avec le pou­voir ». Dès lors, ça veut méca­ni­que­ment dire que ce pou­voir n’est pas déte­nu par les repré­sen­tés, et donc qu’on est pas en démocratie.
    La ques­tion à appro­fon­dir est donc, me semble-t-il, la défi­ni­tion du pou­voir : qui l’exerce ? Dans quel péri­mètre ? Avec quelles pré­ro­ga­tives ? Avec quelle limites à ces pré­ro­ga­tives ? Avec quelles sanc­tions si ces pré­ro­ga­tives sont outre­pas­sées par celui en charge de ce pouvoir ?

    Ce que je vais dire pour­ra paraître très anar­chiste, et je ne le nie­rai pas, mais il me semble que dans une démo­cra­tie, le pou­voir est dans les main du peuple, et pas ailleurs : le gou­ver­ne­ment n’est, et ne doit être, que l’ap­pa­reil admi­nis­tra­tif à qui le pou­voir donne des consignes et des direc­tives. Le gou­ver­ne­ment ne décide pas, il exé­cute, point barre. Le seul qui peut avoir cer­taines déci­sions à prendre serait à la rigueur le chef de l’É­tat lors­qu’il négo­cie avec des chefs d’É­tat étran­gers dans le cadre de rela­tions bila­té­rales ou mul­ti­la­té­rales, et encore dans cer­taines limites étroites que le peuple doit défi­nir et pré­ci­sé­ment déli­mi­ter. Ain­si, aucun trai­té inter­na­tio­nal ne pour­rait être signé par le chef de l’É­tat sans avoir été sou­mis préa­la­ble­ment au peuple à tra­vers des débats natio­naux pen­dant un délai mini­mum. Quant aux ministres, c’est la même chose : on a pas à attendre d’eux qu’il fassent des pro­jets de lois pour pou­voir exer­cer la poli­tique qu’ils veulent, ils ne doivent avoir pour seule pré­ro­ga­tive que l’exé­cu­tion des loi défi­nies par le peuple. Et si ça ne leur plaît pas, on les révoque pour dési­gner d’autres per­sonnes en leur rap­pe­lant qu’il ne sont que des inten­dants, des admi­nis­tra­teurs en charge de mettre en œuvre notre poli­tique et en aucun cas la leur.

    J’au­rai d’autres élé­ments à sug­gé­rer dans un petit essai à paraître : http://citoyensdebout.org/2018/12/09/a‑venir-un-livre/

    Réponse
  5. Berbère

    Mer­ci Etienne, pour toute votre per­sé­vé­rance, votre bonne volonté.
    ça germe…tout dou­ce­ment, mais sûrement 🙂

    Réponse
    • Berbère

      Je viens de lire quelques lignes de cette aude ance­lin, de la g…e, pardon.
      Je ne vais pas plus loin, dégoût.
      …ça sent la fin des bourgeois…pour par­ler de la sorte de quel­qu’un qu’on ne connaît pas et dont on a abso­lu­ment pas sui­vi le tra­vail, il faut vrai­ment être aux aboies. Pauvre femme qui perd tout son crédit.

      Réponse
      • Berbère

        et je me dis…pour qui se prends-t-on pour insul­ter quel­qu’un sur son intel­li­gence et de la sorte, sans argu­ment de plus, que l’on parle d’un homme conscient ou d’un idiot ?
        C’est révoltant…et c’est peut-être, voir sûre­ment leur but…faire perdre la belle patience d’Etienne.
        Le mieux pour Etienne est d’i­gno­rer, c’est peut-être la meilleure réponse, ne don­ner aucune prise, aucun pou­voir à ce mépris…ça leur revien­dra en pleine figure, tôt ou tard. Ils cherchent à divi­ser, à gagner du temps, rien d’autre. Ils ont peur, ils ont très peur. C’est le moment de s’u­nir, de mettre le paquet ! Tenons bon ! A chaque véri­té sa Vic­toire ! le men­songe doit disparaître !

        Réponse
      • zedav

        Quelques tweet de Lan­ce­lin concer­nant Étienne :

        Le sou­lè­ve­ment des Gilets jaunes, authen­ti­que­ment popu­laire, n’a pas besoin d’une demi-por­tion intel­lec­tuelle comme lui. Ce sont cer­taines rédac­tions CAC 40 qui ont éri­gé ce type en soi-disant coque­luche. Sur le ter­rain, per­sonne ne savait qui il était, et c’é­tait tant mieux.
        Cer­tains semblent décou­vrir Chouard en 2018. Hélas nous le connais­sons trop bien et depuis trop long­temps. Ce mon­sieur est au demeu­rant un Tar­tuffe qui fit mine de décou­vrir l’antisémitisme obses­sion­nel de Soral sans se déso­li­da­ri­ser pour autant de sa soi-disant « résistance ».
        Il serait désas­treux qu’Etienne Chouard pro­fite des Gilets jaunes pour se remettre en selle. Le RIC oui, les confu­sion­nistes non.

        Lan­ce­lin fait par­tie de la meute qui aboie…remettre en selle pour aller où ? Mais Mme Lan­ce­lin, M. Chouard, contrai­re­ment à vous, ne cherche aucun poste, aucun titre, aucun reve­nu de son tra­vail mené infa­ti­ga­ble­ment depuis 13 ans. Contrai­re­ment à vous qui avez long­temps été aux ordres de la presse (des mil­liar­daires) que vous cri­ti­quez maintenant.

        Etienne « demi-por­tion » intellectuelle ?!! 

        Je rap­pelle et rap­pel­le­rai encore et encore la grande qua­li­té intel­lec­tuelle de cette « jour­na­liste » faux-ministe (c’est à dire qui mène un com­bat émi­nem­ment divi­seur visant à obte­nir tou­jours plus d’a­van­tages et de lois sexistes au pro­fit d’un sexe tout en décla­rant viser l’é­ga­li­té femmes / hommes) qui a affir­mé que la thèse déli­rante et absurde selon laquelle la plus petite taille moyenne des femmes serait due aux com­por­te­ments des hommes serait une « révo­lu­tion anthropologique ».

        Juste une petite ques­tion : Com­ment se fait-il que les média des mil­liar­daires et de l’é­tat cor­rom­pu se fassent à lon­gueur de jour­née les chantres des « dis­cri­mi­na­tions faites aux femmes » ? Seraient-ils hon­nêtes sur ce seul sujet poli­tique ? Vous avez dit bizarre ?

        Dire que le fémi­nisme est un huma­nisme (alors que c’est un sexisme comme le révèle son nom) est du même niveau de mani­pu­la­tion que de dire que le gou­ver­ne­ment repré­sen­ta­tif est une démo­cra­tie. Les deux sont pas­sés dans le sens commun.

        Réponse
  6. fab

    Bjr, aude Lan­ce­lin n’y va pas de main morte contre vous, quelle virulence :
    « … demi por­tion intellectuelle »…
    « Ce mon­sieur est au demeu­rant un Tar­tuffe qui fit mine de décou­vrir l’antisémitisme obses­sion­nel de Soral sans se déso­li­da­ri­ser pour autant de sa soi-disant « résistance »… »
    « Je vous laisse Chouard et ses copains qui font l’équation ban­quiers = juifs, entre autres salo­pe­ries de la même farine. On ne construit rien sur des bases pourries. … »
    C’est extrê­me­ment rude.
    Après sur le mot « résis­tance » pour l’autre fascho, je com­prends ce que vous vou­lez dire Etienne, mais le mot résistant/ résis­tance est plu­tôt posi­tif. Quand vous uti­li­sez ce mot ça sonne comme une défense du per­son­nage. Je pense que ce n’est pas ce que vous pen­sez pourtant.

    Réponse
    • joss

      Elle se base sur les diverses études et expé­ri­men­ta­tions du grand pro­fes­seur tar­tuffe Yan­nis Youlountas.

      Réponse
  7. Sophie

    Quel plai­sir que de ne pas avoir de compte twit­ter pour ne voir en direct se déver­ser en conti­nu des tor­rents de boues de haine et d’in­sultes sans fon­de­ment. Ces gens là n’ont donc rien d’autre à faire ? Rien de construc­tif qui puisse amé­lio­rer les condi­tions des hommes ? Pas une once de pro­po­si­tion ou de solu­tion ? Du vide et de la méchan­ce­té gra­tuite, c’est facile et ça évite sur­tout d’a­voir à tenir un argu­men­taire sur le fond des choses. J’ai mieux à faire que de lire ces gens là, je conti­nue à retrans­crire petit à petit tes paroles bien­veillantes, sin­cères et réfléchies…Ca change tel­le­ment et ça fait tel­le­ment de bien. Mer­ci Etienne

    Réponse
  8. joss

    Une conven­tion de citoyens pour­rait très bien rem­pla­cer une com­mis­sion par­le­men­taire. Elle serait sui­vie d’un réfé­ren­dum suite aux conclu­sions de la convention.

    Voir le site sciences citoyennes pour le pro­to­cole de mise en oeuvre rigou­reux contre les conflits d’in­té­rêts pos­sible (for­ma­tion, experts, tirage au sort, médias, qui par­ti­cipent aux déli­bé­ra­tions, étapes,…) :
    https://​scien​ces​ci​toyennes​.org/​c​o​n​v​e​n​t​i​o​n​-​d​e​-​c​i​t​o​y​e​ns/

    Réponse

Laisser un commentaire

Derniers articles