[Procès citoyen du faux « suffrage universel »] La vidéo du DÉBAT

22/01/2017 | 23 commentaires

[Pro­cès citoyen du faux « suf­frage uni­ver­sel » (élire des maîtres au lieu de voter les lois)]
La vidéo du DÉBAT au théâtre Soum-Soum (à Paris le 9 décembre der­nier) est publiée 🙂

Je n’ai pas eu le temps de répondre comme il aurait fal­lu à toutes les ques­tions & objec­tions, et je vous invite donc à vous exer­cer à y répondre vous-mêmes, bien sûr 🙂

—–

Rap­pel de la confé­rence qui avait pré­cé­dé ce débat : 

[Vidéo et texte] L’antidote uni­ver­sel au capitalisme,
ce sera un peuple deve­nu consti­tuant, capable de conduire lui-même LE PROCÈS DE L’ÉLECTION :

http://​bit​.ly/​2​i​Q​r​0V9

—–

N’ou­bliez pas de créer et ani­mer vous-même vos propres ate­liers consti­tuants, quo­ti­dien­ne­ment, obstinément 🙂

Étienne.

Fil Face­book cor­res­pon­dant à ce billet :
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​4​8​9​9​0​6​0​1​0​2​317

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Étienne

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23 Commentaires

  1. Aquablue03

    Bon­soir ,
    excel­lente soi­rée très construc­tive , dans le sens qu’une plu­ra­li­té d’i­dées nou­velles per­mettent d’é­vi­ter des erreurs , et de prou­ver une fois de plus qu’un cer­veau col­lec­tif très  » pro­duc­tif  » fait pro­gres­ser plus vite !
    J’ appré­cie ! Bonne nuit

    Réponse
  2. Ronald

    Ce qui est posi­tif, c’est que fina­le­ment, on tourne tou­jours autours des mêmes ques­tions d’une confé­rence à l’autre. Le nombre et de type de pro­blèmes sou­le­vés reste assez limi­té, et l’on est rare­ment pris au dépour­vu. En outre, glo­ba­le­ment il y a peu de réelles objec­tions. Les cri­tiques que l’on peut asso­cier au tirage au sort peuvent sou­vent être appli­quées aus­si au sys­tème actuel, et reviennent sou­vent à dire que l’on ne résout pas l’in­té­gra­li­té des problèmes.

    Les quelques points sur les­quels je vou­drais ajou­ter des précisions :

    00:45 : Inter­ve­nant 1 : La majo­ri­té des Fran­çais étaient anal­pha­bètes au moment de la Révo­lu­tion française.
    Le pour­cen­tage d’al­pha­bé­ti­sa­tion dans l’his­toire reste une ques­tion sans fin. Car pen­dant long­temps, on n’a pas tenu de sta­tis­tiques sur la ques­tion. On doit sou­vent uti­li­ser des manières détour­nées et uti­li­ser des sources sujettes à dis­cus­sion (registres de mariages, etc). Car qu’est-ce qu’être alpha­bé­ti­sé ? Est-ce être capable de signer ? De lire ? D’é­crire ? De lire, écrire et com­prendre un texte plus ou moins com­plexe ? Et puis, il y a des varia­tions selon le sexe, la géo­gra­phie, … Ce qu’on sait c’est que l’al­pha­bé­ti­sa­tion en France a pris tout le XVIIIè et le XIXè siècle. Si on veut don­ner un chiffre (avec beau­coup de réserves) , à la Révo­lu­tion, il y a aurait envi­ron la moi­tié des hommes qui étaient alphabétisés.
    Un article sur le sujet :
    http://​www​.per​see​.fr/​d​o​c​/​a​h​e​s​s​_​0​3​9​5​-​2​6​4​9​_​1​9​7​4​_​n​u​m​_​2​9​_​3​_​2​9​3​505

    1:30 : Inter­ve­nant 1 : Les riches de tout les pays se sont ligués pour mener la guerre à la France révolutionnaire.
    Erreur his­to­rique très cou­rante. Dans les faits, c’est la France qui à décla­ré la Guerre de la Pre­mière Coalition.

    7 :30. Le dis­cours de Gre­go­ry illustre un pro­blème récur­rent depuis des années dans les débats sur le tirage au sort. Dans le feu du débat, les inter­ve­nants (mais tu le fais aus­si) ne pré­cisent pas dans quel contexte d’u­ti­li­sa­tion il font le remarque. Est-ce le tirage au sort de la consti­tuante ? De l’as­sem­blée légis­la­tive ? De jury citoyen ? Au niveau local ? Etc. L’un des débat­teur pense à un ins­ti­tu­tion, et un autre à une autre, c’est un dia­logue de sourds et per­sonne ne com­prend plus rien.
    Ain­si, la remarque de Gre­go­ry que les tirés au sort peuvent être appro­chés par le groupe Bil­de­berg pour y être coop­tés n’est valable que pour des man­dats longs tels que dépu­té, membre de l’exé­cu­tif ou fonc­tion­naire admi­nis­tra­tif. C’est beau­coup moins envi­sa­geable pour des groupes tirés au sort pour une ques­tion unique sur un temps limi­té (Consti­tuant, panel citoyen, jury d’as­sise). D’ailleurs, je ne sais pas pour­quoi les gens veulent tou­jours ima­gi­ner des situa­tions pires que la réa­li­té : il y a déjà eu plu­sieurs assem­blées consti­tuantes tirées au sort, et – alors qu’il y a eu des pro­blèmes – nulle part on n’a signa­lé que les membres avaient été appro­chés pour être cor­rom­pus. Cela dit, il est vrai que pour une assem­blée telle que l’as­sem­blée légis­la­tive, où les membres tra­vaillent sur la longue durée et à de nom­breuse déci­sions, le pro­blème de la cor­rup­tion est réel. Je pense que par sou­ci de sim­pli­ci­té, hors contexte d’a­te­liers consti­tuants, il vaut mieux en res­ter à débattre avec le public du tirage au sort de la Consti­tuante, qui est déjà un sujet assez vaste.

    11:55. Tu dis « il faut que tout pou­voir ait quelque chose à craindre ».
    Le prin­cipe du « checks and balances » est-il tou­jours bon ? Je vou­drais sou­mettre à la réflexion de tous le cas suivant :

    Au cours de son pre­mier man­dat (1933−1936), Frank­lin Roo­se­velt décré­ta, avec l’ap­pui du Congrès, une série de loi qui ren­for­çaient l’in­ter­ven­tion­nisme d’État et le pou­voir des sala­riés au sein des entre­prises. C’est le New Deal. La Cour Suprême blo­qua les réformes en les décla­rant incons­ti­tu­tion­nelles. À juste titre, la Consti­tu­tion des USA pro­té­geant très for­te­ment la libre entre­prise. Roo­se­velt est réélu en 1936 (on peut esti­mer dès lors que la popu­la­tion était favo­rable à ses mesures). Il veut remettre en selle ses pro­jets. Aux USA, le pré­sident a le pou­voir de nom­mer les juges de la Cour Suprême. Roo­se­velt menace alors les juges de les faire démis­sion­ner et de les rem­pla­cer par d’autres plus coopé­rants. La Cour s’in­cline et déclare conformes à la Consti­tu­tion les lois qu’elle avait inva­li­dées l’an­née précédente.

    D’où : est-il nor­mal que des juges décident de la consti­tu­tion­na­li­té de loi dans un sens ou l’autre selon qu’ils se sentent per­son­nel­le­ment mena­cés ? Les pou­voirs doivent-il pou­voir exer­cer une pres­sion les uns sur les autres ? Ne vaut-il pas mieux que cha­cun soit réel­le­ment indé­pen­dant et tout-puis­sant dans son domaine ? Mais c’est alors au risque de blo­cages prolongés…

    PS : j’ai pris volon­tai­re­ment un cas où le coup de force ins­ti­tu­tion­nel vient d’un « gentil ».

    Sur le New Deal : http://​meda​rus​.org/​N​M​/​N​M​T​e​x​t​e​s​/​n​m​_​0​5​_​0​2​_​n​e​w​_​d​e​a​l​.​htm

    22:30. « Je pense qu’il y a beau­coup de gens qui ne veulent pas la démocratie »
    Pour essayer d’é­clai­rer cette ques­tion, le CEVIPOF a intro­duit des ques­tions sur le sujet dans sa série de son­dages « com­prendre 2017 ». Cer­taines sont posées pour la pre­mière fois à ma connaissance :

    Vague 7 – module populisme :
    https://​www​.enef​.fr/​a​p​p​/​d​o​w​n​l​o​a​d​/​1​4​6​0​8​8​8​7​8​2​5​/​E​N​E​F​_​v​a​g​u​e​7​_​o​c​t​o​b​r​e​_​2​0​1​6​.​p​d​f​?​t​=​1​4​7​7​3​8​6​833

    Vague 9 – module démocratie
    https://​www​.enef​.fr/​a​p​p​/​d​o​w​n​l​o​a​d​/​1​4​8​9​8​0​6​1​5​2​5​/​E​N​E​F​_​v​a​g​u​e​9​_​d​e​c​e​m​b​r​e​_​2​0​1​6​.​p​d​f​?​t​=​1​4​8​1​7​0​7​181

    Mais il faut rela­ti­vi­ser : au vu des résul­tats don­nés à la page 88 de l’en­quête de jan­vier 2017, les son­dés ne com­prennent, semble-t-il, rien : il y a des gens qui veulent à la fois un sys­tème démo­cra­tique, diri­gé par des experts, par un lea­der fort, et par l’armée … :
    http://www.cevipof.com/fr/le-barometre-de-la-confiance-politique-du-cevipof/resultats‑1/vague8/

    24:34. « C’est quoi ton pré­nom ? » : c’est le fameux Jean-Robert Lom­bard qui joue le père Blaise dans Kaamelott !

    Bonne jour­née.

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    • Aquablue03

      Mer­ci pour ce lien inté­res­sant ! Le constat que j’en retire est que dans les 11 dépar­te­ments en crois­sance zéro d’al­pha­bé­ti­sa­tion sont situés dans des régions de concen­tra­tion oli­garque (cher­cher l’er­reur) pour la majo­ri­té et dans des sites dif­fi­ciles d’ac­cès où la vie était plus rude !
      Signer un papier fai­sant office d’acte de mariage ou arrêt de mort car­ré­ment n’est pas à comp­ter par­mi les gens dits :  » sachant lire et écrire » .
      Cette étude est trop super­fi­cielle , même si des­si­ner des traits est un signe d’ap­ti­tude au gra­phisme ! On pour­rait dire dans ce cas que les égyp­tiens étaient beau­coup plus en avance que nous , ce qui est d’ailleurs vrai !
      Signer un acte de mariage à cette époque était une façon (pour moi ) d’as­su­rer aux mariés ées que les biens ter­riens et autres res­te­raient dans la famille ! Ce n’est pas une preuve notoire , mais nota­riée plu­tôt que tout allait dans leur sens !
      Mer­ci de m’a­voir per­mis de l’écrire !

      Réponse
    • Aquablue03

      Morte de rire , mon ordi me dit que la page est une erreur !

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  3. etienne

    Les médias de La Banque nous poussent vers le piège Macron.

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    • joss

      Et comme par hasard, il n’est pas pos­sible de trou­ver une pré­sen­ta­tion du véri­table pro­gramme de M. Macron par ses soins devant les « patrons » à la Fon­da­tion Concorde !
      Dommage 🙁

      Réponse
  4. Aquablue03

    Bon­jour,
    La France sera bien­tôt atteinte de la macro­nite aigüe des peoples ! Sa banque pré­fé­rée n’é­tant pas la nôtre , il nous reste l’an­ti­dote du bon tirage au sort .….
    en route , mais encore loin de l’ar­ri­vée .….. mais qui sait entre  » le lièvre et la tor­tue  » , La Fon­taine nous apprend la sagesse de la constance !
    Bonne journée

    Réponse
  5. etienne

    EMPLOI FICTIF – La femme de Fillon a déclaré ne s’être jamais impliquée dans la vie politique de son mari !


    https://www.lesriches.info/25–01-2017/emploi-fictif-la-femme-de-fillon‑d%C3%A9clar%C3%A9-ne‑s%C3%AAtre-jamais-impliqu%C3%A9e-dans-la-vie-politique

    « Le Nou­vel Obs révèle dans un article daté du mer­cre­di 25 jan­vier que la femme de Fran­çois Fillon s’est confiée au quo­ti­dien régio­nal « le Bien Public » en novembre 2016 et qu’elle a dit qu’elle ne s’est « jamais » « jusqu’à pré­sent, impli­quée dans la vie poli­tique de [son] mari ». 

    Cette décla­ra­tion de Péné­lope Fillon est une nou­velle bombe dans l’af­faire Fillon puis­qu’elle contre­dit tout l’ar­gu­men­taire bri­co­lé par le can­di­dat à la pré­si­den­tielle pour essayer de démi­ner l’ac­cu­sa­tion d’emploi fic­tif lan­cée par le Canard Enchaîné. 

    Pour rap­pel, le jour­nal sati­rique accuse la femme de Fran­çois Fillon. Elle aurait été rému­né­rée par un emploi fic­tif. En effet, elle aurait per­çu 500 000 euros en huit ans en la qua­li­té d’at­ta­chée par­le­men­taire sauf que selon le Canard Enchaî­né elle n’a jamais exer­cé cette fonction. »

    Réponse
    • etienne

      Mathilde Mathieu (Media­part) : « Mon­sieur Fillon n’est mal­heu­reu­se­ment pas le seul dépu­té à employer sa femme… »

      Réponse
    • etienne

      Le culot des candidats « élus »…

      « Autant dire que les pires gou­ver­ne­ront. » (Alain)

      Réponse
  6. etienne

    Pour­ri­ture ban­caire (pléo­nasme)]

    Les banquiers véreux enfin rattrapés par la justice espagnole

    Cinq ex-diri­geants de la banque Nova­Caixa­Ga­li­cia, condam­nés à deux ans de pri­son pour s’être accor­dé de géné­reux para­chutes dorés en pleine crise, ont été incar­cé­rés. Contre toute attente. […]

    Lire la suite :

    http://www.lemonde.fr/m‑moyen-format/article/2017/01/23/les-banquiers-vereux-enfin-rattrapes-par-la-justice-espagnole_5067695_4497271.html

    Source : Le Monde

    Réponse
  7. Aquablue03

    Bon­soir ,
    Qu’ils rendent l’argent et s’ils ne l’ont pas , leurs faire les poches .….toutes les poches !
    Mais je suis sure que déjà tout est à l’a­bri .…. ET INTOUCHABLES !
    On va enfin savoir de quel côté est cette justice !
    .….
    Bonne nuit et bonne fin de semaine !

    Réponse
  8. etienne

    [« Com­pé­tence et res­pon­sa­bi­li­té des ‘élus’ »]

    Espagne : le grand gâchis des autoroutes

    « En Espagne, c’est le scan­dale d’un gas­pillage à près de six mil­liards d’eu­ros qui agite le débat public, celui des auto­routes fantômes. »

    http://​www​.fran​cet​vin​fo​.fr/​m​o​n​d​e​/​e​s​p​a​g​n​e​/​e​s​p​a​g​n​e​-​l​e​-​g​r​a​n​d​-​g​a​c​h​i​s​-​d​e​s​-​a​u​t​o​r​o​u​t​e​s​_​2​0​1​3​1​3​2​.​h​tml


    Espagne : le grand gâchis des autoroutes

    Réponse
  9. etienne

    Audrey Ver­non :

    Les poli­ti­ciens : « c’est la loi du capi­ta­lisme, ce n’est pas ma faute »

    Réponse
  10. etienne

    Palantir, l’encombrant ami américain du renseignement français

    La start-up numé­ro un du big data pour­suit son irré­sis­tible ascen­sion. Son co-fon­da­teur, Peter Thiel, est aujourd’­hui conseiller numé­rique de Donald Trump. Quant à sa filiale fran­çaise, elle vient de signer un contrat de 10 mil­lions d’eu­ros avec la DGSI.

    Dans Le Sei­gneur des anneaux de Tol­kien, le palan­tir est une pierre magique qui per­met de voir par­tout, tout le temps. Une boule de cris­tal elfique qui offre un pou­voir consi­dé­rable. Dans le monde des hommes, Palan­tir est une entre­prise qui ambi­tionne de voir par­tout, tout le temps. 

    C’est l’une des « licornes » de l’économie numé­rique, valo­ri­sée à 20 mil­liards de dol­lars. Juste der­rière Uber et Airbnb. Devant Snap­chat. Pour­tant, son nom n’évoquera rien chez les pro­fanes. Comme ses petits cama­rades de l’économie cali­for­nienne, Palan­tir veut chan­ger le monde. A quelque détails près. Palan­tir ne conçoit pas de pro­duits ver­nis de cool des­ti­nés au plus grand nombre. Palan­tir ne vous inonde pas de noti­fi­ca­tions push. Palan­tir ne se répand pas dans la presse. Palan­tir rechigne à être intro­duit en bourse. Pour faire simple, Palan­tir veut voir sans être vu.

    Sen­ti­nelle d’une Amé­rique traumatisée

    Créée en 2004, la start-up est un lea­der de l’analyse des don­nées, qu’elle croise, com­pare et « crunche » à l’aide de ses logi­ciels phares, Gotham et Metro­po­lis. C’est la Rolls-Royce du big data, ce terme à la mode des pros­pec­teurs en pétrole imma­té­riel. Elle a été cofon­dée par Peter Thiel, grand argen­tier de la Sili­con Val­ley, désor­mais conseiller numé­rique de Donald Trump. Son pre­mier inves­tis­seur ? In-Q-Tel, le fonds d’investissement de la CIA. Dans l’Amérique trau­ma­ti­sée de l’après-11 sep­tembre, Palan­tir pro­met de mou­li­ner des giga­oc­tets de don­nées afin d’anticiper les menaces. 

    Et, pour­quoi pas, pré­dire l’avenir. Aux Etats-Unis, dans un pays qui compte pas moins de dix-sept agences de ren­sei­gne­ment et une myriade d’a­gences fédé­rales, le mar­ché s’ouvre aus­si sûre­ment que la mer Rouge : de la NSA aux ser­vices de police de Los Angeles, les contrats pleuvent.

    Pour faire éta­lage de leurs capa­ci­tés, les « Palan­ti­rians », comme ils se nomment entre eux, offrent des démons­tra­tions gran­deur nature. En 2007, une ONG uti­lise une de leurs solu­tions mai­son pour enquê­ter sur la mort du jour­na­liste Daniel Pearl, exé­cu­té au Pakis­tan cinq ans plus tôt. Une visua­li­sa­tion plus tard, les vingt-sept indi­vi­dus impli­qués dans son enlè­ve­ment appa­raissent sur un écran. Le rôle de cha­cun d’entre eux y est détaillé, tout comme ses liens avec les autres. Plus besoin de punai­ser des pho­tos floues sur un tableau en liège avec la fébri­li­té d’une Car­rie Mathi­son : Palan­tir prend les choses en main. Comme toute grande reli­gion, la nébu­leuse entre­prise pos­sède ses mythes fon­da­teurs. Le plus connu ? Elle aurait aidé à la traque et à l’élimination d’Oussama Ben Laden. Une rumeur jamais confir­mée, jamais infir­mée non plus, qui lui garan­tit une place de choix à la droite du pou­voir régalien.

    A la table de Trump

    Au fil des ans, la petite start-up devient le plus gros pro­prié­taire ter­rien de Palo Alto, juste der­rière le cam­pus de Stan­ford, dont le dépar­te­ment de sciences infor­ma­tiques est l’un de ses plus gros pour­voyeurs en méninges. Sur­tout, elle s’ouvre au sec­teur pri­vé en lui fai­sant la danse du ventre : iden­ti­fiez les menaces internes, opti­mi­sez vos résul­tats, ayez un coup d’avance sur la concurrence. 

    En 2010, elle signe un juteux contrat avec son pre­mier client com­mer­cial, la puis­sante banque JPMor­gan. D’autres mul­ti­na­tio­nales sui­vront, de Coca-Cola à BP. En mai 2016, une enquête de Buzz­Feed révèle – docu­ments à l’appui – la san­té finan­cière pas si flo­ris­sante d’une entre­prise minée par les départs et les défec­tions de gros comptes dubi­ta­tifs. Qu’importe : Palan­tir conti­nue d’avoir la côte. En six ans, l’entreprise a amas­sé pour 340 mil­lions de dol­lars de contrats avec les auto­ri­tés américaines. 

    Alex Karp, son excen­trique patron, est deve­nu un habi­tué du forum éco­no­mique de Davos. Depuis 2011, il a éga­le­ment son rond de ser­viette aux réunions du groupe Bil­der­berg, à l’invitation d’Henri de Cas­tries, encore P‑DG d’Axa. Un client de… Palan­tir. Nom de code : Asterix.[…]

    Lire la suite :
    http://​www​.tele​ra​ma​.fr/​m​e​d​i​a​s​/​p​a​l​a​n​t​i​r​-​b​i​g​-​d​a​t​a​-​r​e​n​s​e​i​g​n​e​m​e​n​t​,​1​5​3​2​2​9​.​php
    Source : Télérama.

    Réponse
  11. etienne

    Au cœur de l’évasion fiscale, les incontournables intermédiaires

    « Ce sont des banques, des cabi­nets d’au­dit ou des cabi­nets d’a­vo­cats. Sans eux, les entre­prises et les riches par­ti­cu­liers qui cherchent à évi­ter l’im­pôt seraient bien dému­nis. Un rap­port du groupe des Verts au Par­le­ment euro­péen met un coup de pro­jec­teur sur ces dis­crets intermédiaires. »

    Lire la suite :
    https://​www​.media​part​.fr/​j​o​u​r​n​a​l​/​e​c​o​n​o​m​i​e​/​2​4​0​1​1​7​/​a​u​-​c​o​e​u​r​-​d​e​-​l​e​v​a​s​i​o​n​-​f​i​s​c​a​l​e​-​l​e​s​-​i​n​c​o​n​t​o​u​r​n​a​b​l​e​s​-​i​n​t​e​r​m​e​d​i​a​i​res

    Source : Mediapart

    Réponse
  12. etienne

    François Fillon a bénéficié de fonds publics détournés au Sénat

    28 jan­vier 2017 par Mathilde MATHIEU

    Media­part révèle que Fran­çois Fillon, quand il était séna­teur, a empo­ché une par­tie des cré­dits théo­ri­que­ment réser­vés à la rému­né­ra­tion d’assistants, grâce à un sys­tème de com­mis­sions occultes.

    Fran­çois Fillon n’a pas seule­ment sala­rié son épouse ou ses enfants avec les fonds publics mis à sa dis­po­si­tion par le par­le­ment. À l’époque où il sié­geait au Sénat, il s’est mis dans la poche une par­tie des cré­dits théo­ri­que­ment réser­vés à la rému­né­ra­tion d’assistants, grâce à un sys­tème de com­mis­sions occultes.

    Les sommes siphon­nées entre 2005 et 2007 par l’actuel can­di­dat LR à la pré­si­den­tielle ne dépassent sans doute pas les 25 000 euros mais des juges d’instruction ont d’ores et déjà esti­mé que le stra­ta­gème uti­li­sé, par­ta­gé avec nombre de séna­teurs UMP entre 2003 et 2014, pou­vait rele­ver d’une infrac­tion pénale. Plu­sieurs élus en ayant pro­fi­té viennent même d’être mis en exa­men pour « recel de détour­ne­ments de fonds publics ». À ce stade, l’information judi­ciaire en ques­tion porte uni­que­ment sur des faits pos­té­rieurs à 2009, période à laquelle Fran­çois Fillon avait déjà quit­té le palais du Luxem­bourg pour Mati­gnon. Son cas ne fait donc pas l’objet d’investigations.

    Mais d’après des témoi­gnages et docu­ments comp­tables de l’époque, le séna­teur Fillon a bien béné­fi­cié de ce méca­nisme clan­des­tin de cap­ta­tion de fonds publics au cours de son man­dat. Com­ment cela fonctionnait-il ?

    Il suf­fit de savoir que les par­le­men­taires n’épuisent pas tou­jours l’enveloppe mise à leur dis­po­si­tion pour sala­rier des assis­tants per­son­nels. Plu­tôt que de lais­ser leurs « restes » dans les caisses du Sénat, cer­tains élus pré­fèrent alors les délé­guer à leur « groupe poli­tique » (la struc­ture qui se charge d’organiser le tra­vail col­lec­tif entre élus d’une même éti­quette). Jusque-là, rien d’irrégulier. Si l’institution tolère ce trans­fert, c’est qu’il per­met aux groupes (sub­ven­tion­nés par ailleurs) d’embaucher des col­la­bo­ra­teurs sup­plé­men­taires, donc d’améliorer le tra­vail par­le­men­taire. En théorie.

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    PAR ELLEN SALVI
    L’As­sem­blée a rému­né­ré 52 épouses, 28 fils et 32 filles de dépu­tés en 2014
    PAR MATHILDE MATHIEU

    Car entre 2003 et 2014, le sys­tème a été per­ver­ti côté UMP : des séna­teurs récu­pé­raient en douce un tiers du cré­dit qu’ils délé­guaient au groupe. Dans les cou­loirs du palais du Luxem­bourg, cette com­mis­sion por­tait même un sur­nom, désuet et euphé­mi­sé à sou­hait : « la ris­tourne ». Selon les années et les cou­rants poli­tiques aux­quels appar­te­naient les béné­fi­ciaires, ces sommes ont pu suivre divers cir­cuits, être direc­te­ment dis­tri­buées par le groupe UMP ou bien tran­si­ter par une asso­cia­tion fan­toche bap­ti­sée Union répu­bli­caine du Sénat (URS), plus dis­crète, qui se char­geait de signer les chèques. […]

    Lire la suite :
    https://​www​.media​part​.fr/​j​o​u​r​n​a​l​/​f​r​a​n​c​e​/​2​8​0​1​1​7​/​f​r​a​n​c​o​i​s​-​f​i​l​l​o​n​-​b​e​n​e​f​i​c​i​e​-​d​e​-​f​o​n​d​s​-​p​u​b​l​i​c​s​-​d​e​t​o​u​r​n​e​s​-​a​u​-​s​e​nat

    Source : Mediapart.

    Réponse
  13. Ronald

    L’in­ter­view retrou­vé par Marianne prête aus­si à sourire :
    http://​www​.marianne​.net/​q​u​a​n​d​-​p​e​n​e​l​o​p​e​-​f​i​l​l​o​n​-​c​e​n​s​e​e​-​b​o​s​s​e​r​-​f​r​a​n​c​o​i​s​-​1​0​-​a​n​s​-​v​o​u​l​a​i​t​-​s​e​-​r​e​m​e​t​t​r​e​-​a​u​-​t​r​a​v​a​i​l​-​1​0​0​2​4​9​4​6​2​.​h​tml

    Encore une fois, ce ne sont pas les indi­vi­dus qui sont en cause. C’est le sys­tème qui est pro­fon­dé­ment vicié. Il permet :
    – un sen­ti­ment d’im­pu­ni­té. Avec son diplôme et ses rela­tions, Pene­lope Fillon aurait très faci­le­ment trou­vé un poste à 100.000 euros bruts qui cor­res­ponde à un emploi réel. Ces emplois fic­tifs ne sont favo­ri­sés que quand les gens se croient tout permis.
    – une absence de contrôle des acteurs poli­tique. Avec une sur­veillance par une ins­tance indé­pen­dante (pas seule­ment indé­pen­dante hié­rar­chi­que­ment, mais aus­si qui ne soit pas « du même milieu »), tout cela n’exis­te­rait pas.
    – un « effet de levier » du fait de la concen­tra­tion du pou­voir. Car les sommes ne sont pas énormes en soi et ne grèvent pas le bud­get public. Des gabe­gies de 100.000 euros, j’en vois tous les mois. Mais le pro­blème est que les diri­geants peuvent être ache­tés avec 100.000 euros. S’ils sont un petit nombre à tout contrô­ler, et per­sonne pour les sur­veiller, il est pos­sible pour des cor­rup­teurs agis­sant judi­cieu­se­ment de tenir la main sur tout le pays.

    Réponse
  14. Berbère

    Ce que cache l’af­faire Fillon , le vrai scandale !

    Ce n’est pas le fait que Fran­çois Fillon ait embau­ché sa femmes et ses enfants sur­payés léga­le­ment qui est grave , ce qui est grave c’est que vous ne voyez pas qu’il faut tout sim­ple­ment sup­pri­mer le sénat et l’as­sem­blé natio­nale et révo­quer tous les par­le­men­taire et faire voter les lois par le peuple …on vous agite un chif­fon rouge et vous vous exci­tez sur un effet au lieu d’é­ra­di­quer la cause …faut deve­nir des hommes res­pon­sables les gars…c’est toute la caste poli­tique qu’il faut éli­mi­ner …Fillon est juste un idiot qui à pro­fi­té d’un sys­tème légis­la­tif obs­cène dont les lois sont faites par la caste des poli­tiques pour la caste des politiques…La seul chose que vous devez faire si vous vou­lez deve­nir des hommes libres , c’est d’in­sis­ter pour que le peuple vote les lois …

    https://​you​tu​.be/​b​Q​D​0​M​G​r​M​xrQ

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