Collecte de dons pour acheminer des médicaments au dispensaire de soins d’Athènes afin de les aider à tenir bon dans la tempête !

1/07/2015 | 37 commentaires

Des gens dévoués (et prag­ma­tiques) réflé­chissent aux moyens d’ai­der les Grecs.
Voi­ci un exemple d’aide immé­diate et concrète, que nous pou­vons encou­ra­ger par de simples dons :
https://​www​.leet​chi​.com/​c​/​s​o​l​i​d​a​r​i​t​e​-​d​e​-​d​i​s​p​e​n​s​a​i​r​e​-​d​e​-​s​o​i​n​s​-​a​u​t​o​-​g​e​r​e​-​d​a​t​h​e​nes

Mer­ci Sarah.

Le fait que les peuples soient capables de s’ai­der mutuel­le­ment, concrè­te­ment, mas­si­ve­ment, est un mes­sage puis­sant — aux oli­garques mais aus­si aux peuples eux-mêmes — que nous pou­vons don­ner tous les jours, si le cœur nous en dit.
C’est un bon com­plé­ment des ate­liers constituants 🙂

Faites pas­ser 🙂

Le fil Face­book cor­res­pon­dant à cet appel :
https://​www​.face​book​.com/​e​t​i​e​n​n​e​.​c​h​o​u​a​r​d​/​p​o​s​t​s​/​1​0​1​5​3​4​9​2​0​1​4​1​2​2​317

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Étienne

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37 Commentaires

  1. fanfan

    Bon­soir Etienne, c’est fait. 

    Il y a aus­si la péti­tion du CADTM : « Non à l’austérité, Oui à la démocratie ! »
    Appel, d’ici au 5 juillet, à « voter » sym­bo­li­que­ment contre l’ultimatum des créan­ciers, en signant et en fai­sant signer l’appel ci-des­sous, et en orga­ni­sant des vota­tions citoyennes sym­bo­liques et ras­sem­ble­ments ou manifestations.
    La péti­tion lan­cée par Alter­sum­mit. Lien :
    http://cadtm.org/Petition-Non-a-l-austerite-Oui‑a
    ——–
    Fon­de­ments juri­diques de la sus­pen­sion et de la répu­dia­tion de la dette sou­ve­raine grecque
    Cha­pitre final du rap­port pré­li­mi­naire du 18 juin 2015 par la Com­mis­sion pour la véri­té sur la dette grecque
    Lien http://​cadtm​.org/​F​o​n​d​e​m​e​n​t​s​-​j​u​r​i​d​i​q​u​e​s​-​d​e​-la

    Réponse
  2. etienne

    Lu sur le fil FB : 

    Didier Lagasse de Locht : 

    CRISE GRECQUE ou LE RECUL DÉMOCRATIQUE DE L’ UNION
    Deux Prix Nobel d’économie volent au secours de Tsipras

    Krug­man et Sti­glitz font en gros le même constat : c’est l’austérité impo­sée par ses cré­di­teurs qui a plon­gé la Grèce dans une crise aus­si pro­fonde. Et c’est encore la même poli­tique qu’ils lui pro­posent aujourd’hui.

    “C’est une pro­po­si­tion que le Pre­mier ministre Alexis Tsi­pras ne peut accep­ter, car cela détrui­rait sa rai­son d’être poli­tique” – et les inter­lo­cu­teurs du pays le savent fort bien, ana­lyse Krug­man. “L’objectif est de pous­ser Tsi­pras à quit­ter ses fonc­tions, ce qui se pro­dui­ra pro­ba­ble­ment si les Grecs redoutent la confron­ta­tion avec la troï­ka au point de voter oui.”

    L’antithèse de la démocratie
    Sti­glitz est encore plus dur : “Les diri­geants euro­péens révèlent enfin la vraie nature du conflit concer­nant la dette grecque ; il est ques­tion de pou­voir et de démo­cra­tie, bien plus que d’argent et d’économie”. L’euro “n’a jamais été un pro­jet très démo­cra­tique”, assène-t-il. “Le modèle éco­no­mique qui sou­tient la zone euro est fon­dé sur des rela­tions de pou­voir qui désa­van­tagent les travailleurs.”
    Ce qui se passe aujourd’hui, c’est “l’antithèse de la démo­cra­tie : nombre de diri­geants euro­péens veulent sim­ple­ment en finir avec le gou­ver­ne­ment de gauche radi­cale d’Alexis Tsipras.”

    http://​www​.cour​rie​rin​ter​na​tio​nal​.com/​a​r​t​i​c​l​e​/​c​r​i​s​e​-​g​r​e​c​q​u​e​-​d​e​u​x​-​p​r​i​x​-​n​o​b​e​l​-​d​e​c​o​n​o​m​i​e​-​v​o​l​e​n​t​-​a​u​-​s​e​c​o​u​r​s​-​d​e​-​t​s​i​p​ras

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  3. etienne

    Un Bri­tan­nique lance une opé­ra­tion de crowd­fun­ding pour sau­ver la Grèce

    Par Caro­line Lallemand

    30/06/15 à 15:38 – Mise à jour à 16:30
    Source : Trends-Tendances

    Le Lon­do­nien Thom Fee­ney en a marre de la crise grecque et pro­pose de lui régler sa dette à coup de crowd­fun­ding. Son ini­tia­tive rem­porte un énorme succès.

    Thom Fee­neu, un Lon­do­nien de 29 ans le dit haut et fort : il en a marre, marre de la saga inter­mi­nable de la crise grecque et des rebon­dis­se­ments sans fin entre le gou­ver­ne­ment d’A­lexis Tsi­pras et ses créan­ciers euro­péens. Il a pris le tau­reau par les cornes et a lan­cé une ini­tia­tive citoyenne sur un site de crowd­fun­ding. Son objec­tif : ras­sem­bler les fonds qui per­met­tront à la Grèce de rem­bour­ser sa dette de 1,6 mil­liard d’eu­ros. Au départ vu comme une goutte d’eau dans l’o­céan, le comp­teur s’af­fole depuis sa mise en ligne ce 30 juin. A l’heure d’é­crire ces lignes, plus de 8000 per­sonnes avaient déjà contri­bué pour un mon­tant de près de 130 000 euros. Et cela ne fait que grimper !

    « 1,6 mil­liard d’eu­ros, c’est ce dont les Grecs ont besoin. Cela semble beau­coup mais c’est seule­ment 3 euros par Euro­péen soit le mon­tant d’une demi-pinte de bière à Londres ou celui d’une salade feta-olives », s’en­thou­siasme l’i­ni­tia­teur de ce pro­jet de récolte de dons sur le site Indiegogo. […]

    http://m.trends.levif.be/economie/politique-economique/un-britannique-lance-une-operation-de-crowdfunding-pour-sauver-la-grece/article-normal-403237.html

    Le site de crowd­fun­ding en question :
    https://​www​.indie​go​go​.com/​p​r​o​j​e​c​t​s​/​g​r​e​e​k​-​b​a​i​l​o​u​t​-​f​u​n​d​#​/​s​t​ory

    Mais atten­tion à l’ordre de gran­deur : per­sonne ne peut payer cette dette gigan­tique en plus d’être odieuse :
    http://www.zerohedge.com/news/2015–06-30/there-one-small-problem-greek-crowdfunded-bailout-campaign

    Réponse
    • zedav

      Quelle très mau­vaise idée par­tant (peut-être, mais rien n’est moins sûr) d’une bonne intention !

      Si la dette est illé­gi­time – comme je le pense – elle ne doit pas être remboursée !

      La consé­quence d’un rem­bour­se­ment serait le main­tien de la Grèce dans les serres de l’Eu­ro­group (forme post-moderne de fas­cisme) alors que si la Grèce choi­sis­sait la rup­ture, ce pour­rait être le pre­mier domi­no entrai­nant la désa­gré­ga­tion de ce sys­tème d’oppression insi­dieuse des peuples.

      Qui plus est, si une ini­tia­tive de crowd­fun­ding telle que celle là devait per­mettre de rem­bour­ser une frac­tion non négli­geable de la dette, elle ne ferait que confir­mer ce que les riches et puis­sants qui nous gou­vernent pensent déjà des popu­la­tions euro­péennes : elles détiennent des richesses exces­sives puis­qu’elle peuvent se per­mettre de contri­buer à une forme de taxa­tion volon­taire de soli­da­ri­té ! Cela ne tom­be­ra pas dans l’œil d’un aveugle et leurs innom­brables think tanks se pen­che­ront rapi­de­ment pour mettre au point de nou­velles taxes sus­cep­tibles de tondre l’ex­cé­dant de laine sur le dos des moutons…
      Si une ini­tia­tive de crowd­fun­ding devait aller à la res­cousse du peuple Grec, se devrait être de réunir des fonds pour aider les plus dému­nis (que ce soit direc­te­ment ou via des ONG grecques pas trop cor­rom­pues) comme se pro­pose de le faire l’i­ni­ta­tive pour les médicaments…

      Réponse
      • etienne

        Cher Zedav,

        Met­tez-vous à la place des simples Grecs, ima­gi­nez la force que ça peut don­ner, au quo­ti­dien, de savoir qu’il y a plein de gens un peu par­tout qui vous envoient de l’aide, donc qui pensent à vous, donc que vous n’êtes pas seuls face aux usuriers.

        C’est très impor­tant, ce que fait Sarah, je crois. Il faut l’ai­der, si on peut.

        Ce que je trouve appré­ciable dans le mou­ve­ment de crowd­fun­ding de source anglaise, c’est cet immense élan soli­daire dans un monde gou­ver­né par des brutes (inca­pables, pré­ci­sé­ment, de solidarité).

        La fer­veur com­mu­ni­ca­tive pour aider ici et main­te­nant des frères humains qui souffrent, même si c’est pour payer une dette odieuse qu’il ne fau­drait bien sûr jamais payer, est un signal puis­sant pour tous les peuples, un signal beau­coup plus impor­tant que la per­ti­nence ou pas du geste.

        En plus, les sommes col­lec­tées ne sont pas des­ti­nées à rem­bour­ser la dette mais à aider les Grecs en per­sonnes, si j’ai bien compris.

        Réponse
  4. etienne

    « Nous avons sau­vé les gens plu­tôt que les banques »

    L’an­cien ministre de l’E­co­no­mie argen­tin, Rober­to Lava­gna (REUTERS)

    L’an­cien ministre de l’E­co­no­mie argen­tin, Rober­to Lava­gna, a sor­ti son pays de la crise en 2002, en se pas­sant des ser­vices du FMI. Il pré­co­nise la même solu­tion pour la Grèce.

    L’an­cien ministre de l’E­co­no­mie argen­tin Rober­to Lava­gna, 69 ans, est le prin­ci­pal arti­san du redres­se­ment de l’Ar­gen­tine engluée dans une ter­rible crise éco­no­mique il y a dix ans. Lors­qu’il prend ses fonc­tions, en avril 2002, le peso vient d’être déva­lué de 70%, le pays est en ces­sa­tion de paie­ment, la dette pri­vée s’é­lève à plus de 72 mil­liards d’eu­ros, l’in­fla­tion annuelle flirte avec les 125% par an, le chô­mage explose, les petits épar­gnants sont rui­nés et les troubles sociaux ont déjà fait plus de 30 morts dans le pays. Cet ancien ambas­sa­deur auprès de l’U­nion euro­péenne décide immé­dia­te­ment de se pas­ser de « l’aide » du Fonds moné­taire inter­na­tio­nal (FMI) et des mar­chés finan­ciers. Quelques pistes à suivre pour la Grèce.

    Quelles sont les grandes simi­li­tudes entre la crise argen­tine de 2001–2002 et la crise grecque ?

    Au plan éco­no­mique, tout est sem­blable. L’Ar­gen­tine avait éta­bli une pari­té fixe entre le peso et le dol­lar, la Grèce est fice­lée à l’eu­ro, per­dant ain­si le contrôle de sa mon­naie. Un taux de change fixe asso­ciant des pays à forte pro­duc­ti­vi­té et d’autres dont la com­pé­ti­ti­vi­té est beau­coup plus faible ne peut qu’en­gen­drer une crise. La Grèce est déjà dans sa qua­trième année de réces­sion, l’Ar­gen­tine l’é­tait éga­le­ment. Le défi­cit fis­cal, le défi­cit des comptes cou­rants, la chute ver­ti­gi­neuse du PIB, l’en­det­te­ment, l’ex­plo­sion du chô­mage… toutes les grandes don­nées macro-éco­no­miques sont similaires. 

    En revanche, la situa­tion sociale de la Grèce est bien meilleure que celle de l’Ar­gen­tine à l’é­poque. Au plan ins­ti­tu­tion­nel, l’Ar­gen­tine était par ailleurs un pays iso­lé alors que la Grèce fait par­tie de l’en­semble éco­no­mique le plus puis­sant du monde.

    Com­ment avez-vous tiré l’Ar­gen­tine du chaos ?

    Dès mon entrée en fonc­tion, en avril 2002, j’ai déci­dé de chan­ger radi­ca­le­ment notre manière de pen­ser la sor­tie de crise.. Le mois sui­vant, j’é­tais à Washing­ton pour ren­con­trer les diri­geants du Fonds moné­taire inter­na­tio­nal et leur expli­quer que nos rap­ports allaient s’en res­sen­tir. Depuis le début du marasme éco­no­mique, en 1998, nous avions déjà eu deux pro­grammes du Fonds pour un total de 51 mil­liards d’eu­ros. Les deux ont été des échecs reten­tis­sants et cer­taines voix s’é­le­vaient pour deman­der une troi­sième tour­née de quelque 17 mil­liards supplémentaires.

    Je n’ai pas vou­lu suivre cette voie et j’ai expli­qué au Fonds que nous ne vou­lions plus de prêt et que nous sor­ti­rions seuls de la crise. La seule chose que j’ai deman­dé était un roll over par­tiel de toutes les échéances. 

    Je me suis éga­le­ment enga­gé à payer les inté­rêts de la dette et une par­tie du capi­tal. Mais pas tout et pas tout de suite. Cette posi­tion était tout sim­ple­ment impen­sable pour le FMI car nous affi­chions notre volon­té de fixer nous même notre propre poli­tique éco­no­mique. J’ai dû leur expli­quer trois fois de suite ma posi­tion avant qu’ils finissent par comprendre.

    A par­tir de là nous avons arrê­té de sou­te­nir finan­ciè­re­ment les banques alors que le FMI nous l’im­po­sait, exi­geant même que nous pri­va­ti­sions la Banque de la Nation. Mais comme nous étions sor­ti du jeu, le Fonds n’a­vait plus de moyen de pres­sion sur l’Argentine !

    Vous avez donc oeu­vré contre le FMI et vos prin­ci­paux créanciers ?

    Le sor­ties de crise se font en dehors des che­mins tra­cés par le FMI. Cette ins­ti­tu­tion pro­pose tou­jours le même type de contrat d’a­jus­te­ment fis­cal qui consiste à dimi­nuer l’argent qu’on donne aux gens – les salaires, les pen­sions, les aides publiques, mais éga­le­ment les grands tra­vaux publics qui génèrent de l’emploi – pour consa­crer l’argent éco­no­mi­sé à payer les créan­ciers. C’est absurde. Après 4 ans de crise on ne peut pas conti­nuer à pré­le­ver l’argent aux mêmes. Or c’est exac­te­ment ce qu’on veut impo­ser à la Grèce ! Tout dimi­nuer pour don­ner aux banques. Le FMI s’est trans­for­mé en une ins­ti­tu­tion char­gée de pro­té­ger les seuls inté­rêts finan­ciers. Quand on est dans une situa­tion déses­pé­rée, comme l’é­tait l’Ar­gen­tine en 2001, il faut savoir chan­ger la donne.

    Selon vous les plans d’aus­té­ri­té et de rigueur ne sont pas néces­saires mais c’est pour­tant ce qu’on impose à la Grèce…

    A tort car l’argent prê­té risque de ne jamais être rem­bour­sé et le défi­cit fis­cal grec est plus éle­vé aujourd’­hui qu’a­vant la pre­mière injec­tion d’argent frais. Ce sont les mêmes éter­nelles erreurs. C’est le sec­teur finan­cier qui impose sa manière de voir les choses au monde entier. On pré­fère sau­ver les banques plu­tôt que les gens qui ont des cré­dits immo­bi­liers à rembourser. 

    La pre­mière chose qu’on a faite nous, c’est de ral­lon­ger les échéances pour les pro­prié­taires endet­tés. Les fonc­tion­naires du FMI nous ont alors dit que nous vio­lions les règles essen­tielles du capi­ta­lisme ! Ils oubliaient sim­ple­ment que des gens rui­nés ne consomment plus, ce qui obère une relance par la crois​sance​.Au lieu de payer les banques, la Grèce devrait inves­tir dans l’é­du­ca­tion, les sciences et la tech­no­lo­gie, finan­cer des infra­struc­tures et récu­pé­rer ain­si une cer­taine pro­duc­ti­vi­té, ne serait-ce que dans les sec­teurs des ser­vices ou du tourisme.

    Vous devez avoir beau­coup d’en­ne­mis chez les banquiers…

    Ils me détestent ! Ce qui ne les a pas empê­ché de frap­per à notre porte pour nous prê­ter de l’argent 48 heures exac­te­ment après que nous avons ter­mi­né la restruc­tu­ra­tion de notre dette en 2005 ! Or j’ai refu­sé ces offres inté­res­sées en leur répon­dant que nous ne revien­drons pas sur le mar­ché finan­cier avant 2014 car nous n’en avons plus besoin. Pour­quoi 2014, sim­ple­ment parce qu’a cette époque la dette sera seule­ment de 30% du PIB, la moi­tié des cri­tères euro­péens de Maastricht ! 

    Je pense qu’un pays comme l’Ar­gen­tine ne doit pas être tout le temps pré­sent sur le mar­ché finan­cier. C’est un risque beau­coup trop grand d’aug­men­ter à nou­veau la dette. 

    Le pro­blème c’est que ce sont les ban­quiers eux-mêmes qui estiment qu’il est posi­tif pour l’i­mage d’un pays d’emprunter à l’in­ter­na­tio­nal. Il est clair que si je ven­dais des tomates, je trou­ve­rai très bien qu’on en mange ! Eux ils vendent de l’argent.

    Recueilli par Gérard Tho­mas (pour « Libé­ra­tion »), à Bue­nos Aires (en février 2012)

    Source : http://​www​.libe​ra​tion​.fr/​e​c​o​n​o​m​i​e​/​2​0​1​2​/​0​2​/​1​9​/​n​o​u​s​-​a​v​o​n​s​-​s​a​u​v​e​-​l​e​s​-​g​e​n​s​-​p​l​u​t​o​t​-​q​u​e​-​l​e​s​-​b​a​n​q​u​e​s​_​7​9​7​163

    Réponse
    • Ana Sailland

      Il s’a­git en effet d’un copié col­lé de l’Histoire.

      Dans le détail, j’a­vais visi­té des dis­pen­saires où il n’y avait même plus de seringues, et on voit bien avec le titre de cette page com­ment le crime se répète au pixel près.

      ;;;;;;;;;

      Sur la théo­rie, je reste sou­dée à ma per­cep­tion qui me fait ne pas accu­ser les ban­quiers mais les banques, à ne pas accu­ser les grands patrons mais les trans­na­tio­nales, car les cou­pables humains ne sont que les valets de l’in­hu­main, car l’une des causes des causes réside dans le fait que nous avons accor­dé la capa­ci­té juri­dique à des enti­tés qui ne sont pas de chair.

      Réponse
      • Ana Sailland

        « No a la deu­da externa »

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  5. binnemaya

    Bon­jour à tous,
    faire du crown­foun­ding pour payer des mafio­so ils adorent.
    Que l’on veuille aider la grèce très bien mais pas en payant sa dette car elle est illé­gi­time, illé­gale, odieuse etc donc pas un euro ne doit être don­né a des bandits.

    Réponse
  6. joss

    Faire du crownd­fun­ding pour aider les Grecs part d’une bonne inten­tion, mais il faut leur inter­dire de rem­bour­ser cette dette.
    A la place d’un crownd­fun­ding, il fau­drait plu­tôt leur ache­ter des pro­duits ou des ser­vices avec une mon­naie qui res­pectent leur éco­no­mie et leur vie sociale. Cette mon­naie n’est cer­tai­ne­ment pas l’eu­ro qui leur coûte beau­coup trop cher et qui ne fait que gaver les créanciers.

    Réponse
    • binnemaya

      tota­le­ment d’ac­cord mais le lon­do­nien qui a lan­cer ce crownd­fun­ding veut rem­bour­ser (dit-il) le FMI donc NE RIEN DONNER !

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  7. binnemaya
  8. DILY Sylvie

    Mer­ci pour votre combat.
    Femme « patriote », aujourd’­hui, je suis au côté de Marine qui est la seule, ouver­te­ment, à dénon­cer cette DICTATURE que nous vivons. Si vous regar­dez ce qu’elle dit au Par­le­ment, c’est inoui et véri­ta­ble­ment cou­ra­geux. Nous sommes diri­gés par des incom­pé­tents et sur­tout des fous qui nous entraînent dans un monde que per­sonne ne veut, sauf une très petite minorité.
    Mer­ci encore pour votre cou­rage. SYLVIE

    Réponse
  9. gilles

    Bonne idée la col­lecte pour le dis­pen­saire, par contre payer la dette illé­gi­time aux créan­ciers, eh bien pour eux pas de pro­blème ! Ces créan­ciers, puisque la dette serait payée, vont tout faire pour réen­det­ter celui qui s’est sor­ti de leurs griffes comme l’ex­plique l’an­cien ministre de l’Economie argen­tin, Rober­to Lava­gna. Pour nous la ser­vi­tude perpếtuelle.

    « Le ventre est encore fécond, d’où a sur­gi la dette immonde. »


    SYRIZA est divi­sé sur la ques­tion de l’eu­ro. Ce que j’es­sayais de sug­gé­rer, c’est que l’en­ga­ge­ment fon­da­men­tal de SYRIZA de rompre avec les poli­tiques d’aus­té­ri­té et d’ef­fa­cer la plus grande par­tie de cette dette odieuse et illé­gi­time n’est pas com­pa­tible avec le main­tien dans la zone euro actuelle. Et cela même si jus­te­ment ce n’est pas le choix de SYRIZA, mais on voit bien que de l’autre côté la Banque Cen­trale Euro­péenne n’est pas autre chose qu’une véri­table machine de guerre contre tout gou­ver­ne­ment, qui comme celui de SYRIZA jus­te­ment, tente d’ou­vrir une brèche dans ce mur des poli­tiques néo-libé­rales et que par consé­quent l’eu­ro n’est pas un ins­tru­ment neutre ou une simple mon­naie com­mune, c’est un pro­jet poli­tique qui vise à ver­rouiller les poli­tiques néo-libé­rales. Donc, je ne pense pas, et c’est effec­ti­ve­ment l’une des leçons que je tire de ces cinq mois de gou­ver­ne­ment SYRIZA, que la rup­ture avec l’aus­té­ri­té et avec le sur­en­det­te­ment est com­pa­tible avec le main­tien dans le cadre de l’euro.

    Réponse
  10. etienne

    #Gre­fe­ren­dum Mani­fes­ta­tion pour le « non » devant le Par­le­ment, ce soir à Athènes #AFP

    Réponse
  11. etienne

    Décla­ra­tions de la Pré­si­dente du Par­le­ment grec au sujet des ingé­rences gros­sières dans le pro­ces­sus du réfé­ren­dum et la ten­ta­tive d’en chan­ger la question.

    par Zoé Kons­tan­to­pou­lou, 3 juillet 2015 :
    (source : http://​syri​za​-fr​.org/​2​0​1​5​/​0​7​/​0​2​/​d​e​c​l​a​r​a​t​i​o​n​s​-​d​e​-​l​a​-​p​r​e​s​i​d​e​n​t​e​-​d​u​-​p​a​r​l​e​m​e​n​t​-​g​r​e​c​-​z​o​e​-​k​o​s​t​a​n​t​o​p​o​u​l​ou/)

    « Pour la pre­mière fois le peuple peut réel­le­ment déci­der de son ave­nir. Pour la pre­mière fois il peut repous­ser lui-même, par son vote, le der­nier chan­tage », lance à la tri­bune Zoé Kons­tan­to­pou­lou, pré­si­dente du Par­le­ment Grec. Dans un dis­cours pro­non­cé le 1er juillet 2015, elle condamne toutes les ten­ta­tives de mani­pu­ler le sens de la ques­tion posée par le réfé­ren­dum : « Le oui signi­fie oui aux mémo­ran­dums, à la sou­mis­sion et à la ser­vi­tude ». Selon elle, la vic­toire du non ne signi­fie­ra pas une sor­tie de la zone euro, mais sera « un mes­sage reten­tis­sant » pour mon­trer que « la démo­cra­tie est l’affaire des hommes et des peuples, non des banques, des ban­quiers et des marchés. »

    « Ces der­niers jours et ces der­nières heures on a enre­gis­tré un déluge d’ingérences gros­sières dans le pro­ces­sus démo­cra­tique du réfé­ren­dum, pro­cla­mé pour la pre­mière fois en 41 ans depuis la fin de la dic­ta­ture des colo­nels, à l’instigation du Pre­mier ministre, puis sur pro­po­si­tion du gou­ver­ne­ment et déci­sion du Parlement.

    Les repré­sen­tants d’hier, les co-res­pon­sables de la des­truc­tion du pays et du peuple, et leurs par­te­naires natio­naux et étran­gers, ont fait tout ce qu’ils pou­vaient pour empê­cher l’expression de la volon­té popu­laire. Pour empê­cher ou annu­ler le référendum.

    Et main­te­nant, puisqu’ils ont échoué dans cette ten­ta­tive, ils font tout ce qu’ils peuvent pour en modi­fier le résul­tat, rendre floue et déna­tu­rer la ques­tion très claire, en adres­sant au peuple un nou­veau chantage :

    Que soi-disant, si les citoyens disent « non », nous devrons quit­ter l’Union Euro­péenne ou la zone euro.

    Que s’ils disent « non », il n’y aura aucune nou­velle négociation.

    Que s’ils disent « non », cela signi­fie­ra qu’ils « ne veulent pas d’aide ».

    Cer­tains, chefs d’État mais aus­si repré­sen­tants de la Com­mis­sion et d’autres ins­ti­tu­tions et orga­nismes, n’hésitent pas à inter­fé­rer gros­siè­re­ment dans les affaires internes du pays et à sug­gé­rer au peuple ce qu’il doit voter au réfé­ren­dum, en modi­fiant la vraie question.

    Ce qui est impor­tant c’est non seule­ment ce qu’ils disent, mais qui le dit.

    Le disent les repré­sen­tants des gou­ver­ne­ments qui se sont alliés aux gou­ver­ne­ments qui ont détruit le pays et ont fait des échanges avec eux.

    Le disent les repré­sen­tants d’organisations inter­na­tio­nales qui ont par­ti­ci­pé à des pro­grammes catas­tro­phiques qui ont décom­po­sé la socié­té et cau­sé d’indicibles malheurs.

    Le disent des digni­taires, qui ont admis s’être trom­pés dans le cas de la Grèce, encore et encore.

    Mais le disent aus­si les repré­sen­tants du sys­tème poli­tique cor­rom­pu des anciens par­tis, de la cor­rup­tion et des com­bines, ceux qui ont créé une dette illé­gale, hon­teuse et insou­te­nable et qui veulent la mettre sur le dos du peuple, de la jeu­nesse et des géné­ra­tions futures, sans rendre de comptes.

    Le oui ne signi­fie pas oui à l’Europe.

    Il signi­fie oui à l’ultimatum adres­sé par la Troï­ka au gou­ver­ne­ment grec.

    Le oui signi­fie oui aux mémo­ran­dums, à la sou­mis­sion et à la servitude.

    Oui à des dimi­nu­tions sup­plé­men­taires des salaires et des retraites.

    Oui au chô­mage et à la pré­ca­ri­té de l’emploi.

    Il signi­fie oui à l’abandon de la sou­ve­rai­ne­té et de la démo­cra­tie, au bra­dage des biens publics, à de lourds impôts sans fin.

    Il signi­fie aus­si oui à la dégra­da­tion de la Grèce de pays membre à part égale de l’UE en pays paria et en colo­nie de la dette.

    Le non signi­fie non aux tac­tiques et pra­tiques antidémocratiques.

    Non aux chan­tages anti-euro­péens et aux ultimatums.

    Non aux blo­cages artificiels.

    Non à l’asphyxie du peuple, avec les banques fermées.

    Non à l’asservissement d’États-membres par d’autres États-membres.

    Non à la sou­mis­sion éco­no­mique et politique.

    Le Gou­ver­ne­ment s’est redres­sé. Il n’a pas cédé, il n’a pas capi­tu­lé en tra­his­sant la confiance des citoyens.

    Le Par­le­ment en 2015 a été à sa hau­teur. Il n’a pas fait loi d’État les mesures qui ont condam­né de nom­breuses géné­ra­tions à un escla­vage mémorandaire.

    Pour la pre­mière fois, le peuple peut réel­le­ment déci­der de son ave­nir. Pour la pre­mière fois, il peut repous­ser lui-même, par son vote, le der­nier chan­tage. Pour la pre­mière fois, le peuple peut lever la tête et avec son vote, avec le non, secouer le joug des mémorandums.

    Qu’il vote et se batte pour sa digni­té et son avenir.

    Et qu’il défende le seul gou­ver­ne­ment qui lui a fait confiance et lui a ren­du le pou­voir qui lui appar­tient et qu’il défende le Par­le­ment qu’il a lui-même élu et qui lui a ren­du le pou­voir qu’il en tire et exerce en sa faveur.

    Qu’il ne per­mette pas le ren­ver­se­ment du gou­ver­ne­ment par ceux qui, depuis des mois, éla­borent des scé­na­rios de désta­bi­li­sa­tion et de détour­ne­ment, pour remettre le pays et le peuple aux forces de la cor­rup­tion, des com­bines et de la trom­pe­rie, qui ont tiré pro­fit des mémo­ran­dums sur le dos de la société.

    Et qu’il envoie le mes­sage reten­tis­sant et opti­miste aus­si aux autres peuples d’Europe, que la démo­cra­tie est l’affaire des hommes et des peuples, non des banques, des ban­quiers et des marchés.

    Les « non » du peuple grec ont, dans l’Histoire, ren­dus fiers non seule­ment les Grecs, mais l’humanité toute entière.

    Un tel « non » ren­dra fières les géné­ra­tions futures et défen­dra la véri­table âme de l’Europe, qui ne se base pas sur des ulti­ma­tums et des chan­tages, mais sur une coexis­tence éga­li­taire, la démo­cra­tie et la solidarité. »

    Zoé Kons­tan­to­pou­lou, pré­si­dente du Par­le­ment Grec, le 1er juillet 2015.

    Tra­duc­tion : Fré­dé­rique Bouvier

    Source : http://​syri​za​-fr​.org/​2​0​1​5​/​0​7​/​0​2​/​d​e​c​l​a​r​a​t​i​o​n​s​-​d​e​-​l​a​-​p​r​e​s​i​d​e​n​t​e​-​d​u​-​p​a​r​l​e​m​e​n​t​-​g​r​e​c​-​z​o​e​-​k​o​s​t​a​n​t​o​p​o​u​l​ou/, relayé par Bas­ta !

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  12. Ana Sailland

    Les oli­garques aime­raient bien rem­pla­cer les réfé­ren­dums par des sondages 🙂 🙂 🙂

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    • binnemaya

      C’est d’ailleurs de plus en plus clair et pour cela il suf­fit d’é­cou­ter les journaleux
      ils ne disent déjà qua­si­ment plus « d’a­près un son­dage » en intro­duc­tion d’une ques­tion a un poli­tique mais disent « les Fran­çais sont pour ou contre …  » ce qui rajou­té aux diverses manip dans les son­dages même per­met d’af­fir­mer tout et n’im­porte quoi.
      En clair dans une démo­cra­tie digne de ce nom tous les son­dages et toutes les pub (hor­mis celle direc­te­ment sur le lieu/site de vente) devraient être interdite.
      Encore pire l’autre soir sur France2 (éthique garan­tie par l’ac­tion­naire) au 20h il vont ouvrir des parc d’at­trac­tions ou les nen­fants pour­ront « jouer » au capi­ta­lisme. Là je trouve qu’ils font fort pour­quoi ne pas faire comme chez DAESH et for­mer des enfants sol­dats. L’a­ve­nir est pro­met­teur avec le système

      Réponse
      • Ana Sailland

        Le son­dage e‑flop , c’est une sorte de tirage au sort, mais pri­vé de sa neu­tra­li­té 😉 et pri­vé de ses qua­li­tés mathé­ma­tiques par un savant dosage des­ti­né à créer l’er­reur là où la loi des grands nombres suffit.

        Réponse
  13. Eliade Guy

    Mal­heu­reu­se­ment je n’ ai que des médi­ca­ments psy
    a quelle adresse fau­drait il les envoyer
    Merci

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    • Eliade Guy

      j’ ai trou­vé l’ adresse c’est fait merci

      Réponse
  14. RV
  15. Ronald

    Gérard Fou­cher suit le dos­sier grec de près et donne un éclai­rage dif­fé­rent de ce qu’on peut entendre ailleurs, et sur­tout change net­te­ment d’a­vis sur le gou­ver­ne­ment grec par rap­port à ses inter­ven­tions précédentes :
    https://​you​tu​.be/​M​t​1​Q​9​0​W​i​p3s

    Réponse
  16. nlesca

    Ca fait plai­sir. Alors qu’est-ce qu’il disent ceux qui pre­ten­daient que Tsi­pras s’e­tait cou­ché alors qu’il venait a peine de debar­quer ? Vous etes où ?

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    • etienne

      Cher nles­ca,
      c’est le peuple qui a dit non (comme nous en 2005), PAS ses « élus ». 

      Ce que Syri­za va faire de ce Non est tou­jours cor­se­té, empri­son­né, contraint, dans la volon­té inflexible (et anti­so­ciale de mon point de vue) de ce par­ti de res­ter mor­di­cus dans l’eu­ro, dans l’UE, et dans l’OTAN.

      La vic­toire (bien réelle et bien ravi­go­tante) d’un réfé­ren­dum ne devrait pas nous conduire à bais­ser la garde. Le solu­tion ne vien­dra pas des élus (puis­qu’on ne peut être élu QUE SI on a PROMIS de ne PAS tou­cher à l’es­sen­tiel (créa­tion moné­taire pri­va­ti­sée et mise hors de por­tée des peuples, réduits à men­dier aux riches les moyens moné­taires de leur sur­vie). C’est bien à la City de Londres que Hol­lande avait été faire ces pro­messes (scan­da­leuses) avant d’être élu ? C’est bien à Washing­ton que Tsi­pras avait été faire ces pro­messes (scan­da­leuses) avant d’être élu ? Non ?

      Sur l’en­jeu capi­tal de cette affaire (l’en­jeu de sou­ve­rai­ne­té poli­tique conte­nue dans la sou­ve­rai­ne­té moné­taire), et sur la dupli­ci­té et les men­songes des « élus », j’ai trou­vé quelques moments forts dans cette vidéo récente de Gérard Foucher : 

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      • nlescan

        - C’est bien Tsi­pras qui est à l’i­ni­tia­tive de ce réfé­ren­dum et c’est bien lui qui a mili­té pour le non.

        - La Grèce dans le contexte actuel, contrai­re­ment à la France, court autant de risques en sor­tant de l’Eu­ro qu’en y res­tant car même si une sor­tie lui per­met­trait de faire tota­le­ment défaut sur sa dette sa mon­naie devien­drait immé­dia­te­ment la cible numé­ro un des fonds spé­cu­la­tifs par simple ven­det­ta et ça Tsi­pras le sais très bien. L’Eu­ro est un car­can mais qui pro­cure la pro­tec­tion d’une mon­naie plus dif­fi­cile à atta­quer. concrè­te­ment à l’échelle d’un pays comme la Grèce ce n’est pas du tout un argu­ment léger, sur­tout à court terme, la Grèce n’est pas la France.

        -Je ne suis pas au cou­rant de ce qu’a pro­mis Tsi­pras a Washing­ton (tu parles du FMI je suppose?).

        - Je ne crois pas que la solu­tion vien­dra d’un quel­conque élu, tu prêches un convain­cu mais force est de recon­naître que cer­tains sont meilleurs et moins cor­rom­pus que d’autres, tous ne se valent pas. Il y en a même qui sont la pour leurs idées et non pour le stra­pon­tin (Varou­fla­kis?).

        -On peut dire ce qu’on veut mais pour l’ins­tant per­sonne n’a fait mieux que ces élus de Syri­sa pour faire la démons­tra­tion par A+B que l’UE sous sa forme actuelle est un fas­cisme financier.

        - Ma remarque s’a­dres­sait essen­tiel­le­ment aux gens qui cra­chaient vigou­reu­se­ment sur Tsi­pras des son élec­tion en le trai­tant de ven­du sans la moindre nuance dans les com de ce blog (ce que je ne t’ai jamais vu faire), pour des rai­sons d’a­près moi idéo­lo­giques (en effet le voyant bleu marine « de droite » se met­tait à cli­gno­ter des que je lisais leurs interventions)…Le moins que l’on puisse dire et quelque soit la suite c’est qu’ils se sont bien plantés.

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      • nlescan

        Je viens de regar­der la vidéo ou il explique cette his­toire de pro­messes a Washington.

        Si je suis d’ac­cord sur pas mal de pro­pos de fond avec ce mon­sieur je le trouve un peu trop caté­go­rique sur le fait que Syri­za serait tota­le­ment d’ac­cord sur la façon dont fonc­tionne la créa­tion moné­taire et le cré­dit en Europe, je dis pas que ce n’est pas pos­sible, ça l’est. Je dis qu’il est trop tôt pour en juger et que plu­sieurs signaux semblent plu­tôt mon­trer le contraire…

        Et une fois de plus c’est facile pour nous Fran­çais de s’of­fus­quer que Syri­za ne claque pas direc­te­ment la porte de l’UE pour frap­per de la dragme. La France aurait un inté­rêt immé­diat à retour­ner au franc, elle a les reins suf­fi­sam­ment solide pour résis­ter aux repré­sailles des vau­tours de la finance inter­na­tio­nale (qui ne man­que­raient pas de nous tom­ber des­sus). Pour la Grèce c’est beau­coup moins évident, il est extrê­me­ment clair qu’à peine libé­rée de l’Eu­ro la Grèce serait mis à sac pour l’exemple et elle n’a pas éco­no­mi­que­ment ce qu’il faut pour résis­ter. Tout anti-Euro que je sois je com­prend très bien pour­quoi Syri­za ne veux pas sortir.

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  17. Oshio Heihachiro

    Une inter­view de Varou­fa­kis qui devrait inté­res­ser Etienne : il y dit qu’il pense que les gens devraient arri­ver au pou­voir contre leur propre gré, c’est une obli­ga­tion citoyenne, une obli­ga­tion de ser­vir le peuple grec, en quelque sorte une posi­tion pas for­cé­ment enviable mais exi­geante. Il dit qu’il se méfie de ceux qui veulent ce genre de position…

    Il dit aus­si qu’il fau­dra détruire l’o­li­gar­chie grecque.

    PS : « louches », ces son­dages qui annon­çaient un réfé­ren­dum ser­ré, voire une vic­toire du oui… (bon je fais faus­se­ment le naïf : en France aus­si, on connait bien cette tac­tique de manipulation)

    Réponse
    • Ana Sailland

      le man­dat comme un ser­vice civil .… 🙂

      plus qu’in­té­res­sant

      Réponse
      • binnemaya

        C’est une idée a creuser.
        Mais pour moi l’es­sen­tiel réside dans la réponse a la question :
        Sachant que le pou­voir cor­rompt, il faut donc le contrô­ler en per­ma­nence mais comment ?
        Peut-être que la solu­tion est un savant mélange entre TAS, élec­tions etc…
        Par exemple : le man­dat des contrô­leurs avec pou­voir bien sur peut être une obli­ga­tion de ser­vice civil ?

        Réponse
  18. etienne

    Le secret des banques
    der­rière la tra­gé­die grecque

    Source : Media­part

    Maria Lucia Fato­rel­li, membre de la Com­mis­sion Véri­té sur la Dette Publique Grecque [1] et coor­di­na­trice de l’au­dit citoyen de la dette du Bré­sil, ana­lyse les faits pour revè­ler la super­che­rie du bai­lout grec de 2010.


    La Grèce est confron­tée à l’é­norme pro­blème de la dette et à une crise huma­ni­taire. La situa­tion est main­te­nant pire que ce qu’elle a connue en 2010, lorsque la troï­ka – le FMI, la Com­mis­sion euro­péenne et la BCE – a impo­sé son « plan de sau­ve­tage », jus­ti­fié par la néces­si­té de sou­te­nir la Grèce. En fait, ce plan a été un désastre com­plet pour la Grèce, qui n’a tiré aucun avan­tage des conven­tions d’emprunt dou­teuses mises en œuvre depuis.

    Ce dont per­sonne ne parle est qu’un autre plan de sau­ve­tage réus­si a effec­ti­ve­ment eu lieu à ce moment-là en 2010, mais pas au béné­fice de la Grèce, mais au pro­fit des banques pri­vées. Der­rière la crise grecque, il y a un énorme plan de sau­ve­tage illé­gal pour les banques pri­vées. Et la façon dont il est mené repré­sente un risque immense pour l’Europe.

    Après cinq ans, les banques ont obte­nu tout ce qu’elles vou­laient. La Grèce, d’un autre côté, est entrée dans une véri­table tra­gé­die : le pays a vu son pro­blème de la dette consi­dé­ra­ble­ment alour­di, ses biens per­dus en rai­son du pro­ces­sus de pri­va­ti­sa­tion qui a été accé­lé­ré, ain­si que son éco­no­mie qui s’est énor­mé­ment réduite. De sur­croit, il y a eu un coût social incal­cu­lable per­cep­tible pour des mil­liers de per­sonnes déses­pé­rées qui ont vu leur sub­sis­tance et leurs rêves tou­chés par les sévères mesures d’aus­té­ri­té impo­sées depuis 2010. La san­té, l’é­du­ca­tion, le tra­vail, l’as­sis­tance, les pen­sions, les salaires et tous les autres ser­vices sociaux ont tous été tou­chés de façon destructive.

    La répar­ti­tion du bud­get natio­nal grec montre que les dépenses de la dette l’emportent sur toutes les autres dépenses de l’E­tat. En fait, les prêts, les autres titres de créance, inté­rêts et autres frais, couvrent 56% du bud­get : bud­get annuel natio­nal de la Grèce en 2013 (Source : Εισηγητική Έκθεση Απολογισμού και Ισολογισμού 2013 – p. 90. Ela­bo­ré par Sta­vros Papaioannou).

    En mai 2010, en même temps, toutes les atten­tions se sont foca­li­sées sur les mul­tiples annonces autour de l’in­gé­rence de la Troï­ka en Grèce, avec son curieux « plan de sau­ve­tage » ; un autre plan de sau­ve­tage effi­cace et un ensemble de mesures illé­gales pour sau­ver les banques pri­vées était éga­le­ment sur le point d’être approuvé.

    En un seul coup, jus­ti­fiée par la néces­si­té de « pré­ser­ver la sta­bi­li­té finan­cière en Europe », des mesures illé­gales ont été prises en mai 2010. But de la manœuvre : four­nir les struc­tures néces­saires qui per­met­traient aux banques pri­vées de se débar­ras­ser de la « bulle » dan­ge­reuse, à savoir la grande quan­ti­té d’ac­tifs toxiques – des actifs essen­tiel­le­ment déma­té­ria­li­sés et non négo­ciables – qui a char­gé leurs comptes de patri­moine hors-bilan [2]. L’ob­jec­tif prin­ci­pal était d’ai­der les banques pri­vées à trans­fé­rer ces actifs pro­blé­ma­tiques aux pays européens.

    Une des mesures adop­tées pour accé­lé­rer l’é­change d’ac­tifs des banques pri­vées et de régler la crise ban­caire était le pro­gramme de titre de mar­ché ou Secu­ri­ties Mar­kets Pro­gramme SMP [3], qui a per­mis à la Banque Cen­trale Euro­péenne (BCE) de faire des achats directs de titres de créance publics et pri­vés sur les mar­chés pri­maire et secon­daire. L’o­pé­ra­tion liée aux titres de la dette publique est illé­gale en ver­tu de l’ar­ticle 123 du trai­té de l’U­nion Euro­péenne [4]. Ce pro­gramme est l’un par­mi plu­sieurs « mesures non conven­tion­nelles », prises par la BCE à ce moment-là.

    La créa­tion d’une socié­té Spe­cial Pur­pose Vehicle (SPV) basée à Luxem­bourg a été une autre mesure très impor­tante pour aider le trans­fert déma­té­ria­li­sé d’actifs toxiques des banques pri­vées dans le sec­teur public. Croyez-le ou non, les pays euro­péens [5] sont deve­nus « par­te­naires » de cette socié­té pri­vée, une « socié­té ano­nyme » appe­lée Fonds euro­péen de sta­bi­li­té finan­cière (FESF) [6]. Les pays se sont enga­gés avec des garan­ties de mil­liar­daire, qui a été ini­tia­le­ment mis en place sur le mon­tant de 440 mil­liards d’eu­ros [7]; puis en 2011, le capi­tal a été por­té à 779 780 000 000 EUR [8]. Le but réel de cette socié­té a été d’éclipser par des annonces le fait que cette socié­té four­ni­rait des « prêts » à des pays, basés sur des « ins­tru­ments de finan­ce­ment », et non pas de l’argent réel. La créa­tion du FESF était clai­re­ment impo­sée par le FMI [9], qui lui a don­né un appui de 250 mil­liards d’eu­ros [10].

    Ensemble, le SMP et le FESF repré­sentent un sché­ma com­plé­men­taire essen­tiel de sau­ve­tage des actifs [11] dont les banques pri­vées avaient besoin pour conclure le sou­tien du public qui avait été lan­cé au début de la crise ban­caire de 2008 aux Etats-Unis et aus­si en Europe. Depuis le début de 2009, les banques ont pos­tu­lé pour davan­tage de sou­tien public afin de se déchar­ger de la quan­ti­té exces­sive de leurs actifs toxiques qui alour­dis­saient leurs comptes hors-bilan. Les solu­tions peuvent être soit les achats directs du gou­ver­ne­ment, ou le trans­fert des actifs à des socié­tés de ges­tion de patri­moine indé­pen­dantes. Les deux outils ont été four­nis par le SMP et le FESF, et les pertes liées aux actifs toxiques sont à la charge des citoyens européens.

    L’é­change d’ac­tifs toxiques des banques pri­vées à une entre­prise par simple trans­fert, sans paie­ment et sans opé­ra­tion adé­quate d’a­chat / vente serait illé­gal selon les règles de red­di­tion de comptes [12]. EUROSTAT a chan­gé ces règles et a per­mis « les opé­ra­tions de liqui­di­té menées par l’é­change d’ac­tifs », jus­ti­fiant ce chan­ge­ment par les « cir­cons­tances par­ti­cu­lières de la crise financière ».

    La prin­ci­pale rai­son du fait que le FESF a été basé au Luxem­bourg était d’é­vi­ter d’avoir à se sou­mettre aux lois inter­na­tio­nales. En outre, le FESF est éga­le­ment finan­cé par le FMI, dont la col­la­bo­ra­tion serait illé­gale, selon ses propres sta­tuts. Cepen­dant, le FMI a revi­si­té ses règles pour four­nir les 250 mil­liards d’eu­ros au FESF [13].

    Confor­mé­ment à la loi [14] auto­ri­sant sa créa­tion, la socié­té luxem­bour­geoise FESF pour­rait délé­guer la ges­tion de toutes les acti­vi­tés de finan­ce­ment. Le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion pour­rait délé­guer ses fonc­tions et ses États membres asso­ciés pour­raient délé­guer des déci­sions concer­nant les garants de l’Eu­ro­group Wor­king Group (EWG). À ce moment-même l’EWG n’a même pas un pré­sident à plein temps [15]. C’est le Bureau de la ges­tion de la dette alle­mande qui dirige réel­le­ment le FESF [16], et de concert avec la Banque euro­péenne d’in­ves­tis­se­ment four­nit un sou­tien pour la ges­tion opé­ra­tion­nelle du FESF. Le manque de légi­ti­mi­té du fond est évident, car il est effec­ti­ve­ment géré par un orga­nisme dif­fé­rent. Aujourd’hui, le FESF est le plus grand créan­cier de la Grèce.

    Les ins­tru­ments de finan­ce­ment gérés par le FESF sont les plus ris­qués et res­treints, déma­té­ria­li­sés, non négo­ciables : tels les billets à taux flot­tant (Floa­ting Rate Notes) réglés comme pass-through, de change et d’ar­ran­ge­ments de cou­ver­ture et d’autres acti­vi­tés de co-finan­ce­ment qui implique la fidu­ciaire Bri­tan­nique Wil­ming­ton Trust (Londres) Limi­ted [17] en tant qu’ins­truc­teur pour la déli­vrance de type res­treint d’o­bli­ga­tions non-cer­ti­fiés, qui ne peuvent être com­mer­cia­li­sées dans un mar­ché légi­time des actions, parce qu’ils ne res­pectent pas les règles pour les obli­ga­tions de la dette sou­ve­raine. Cet ensemble d’ins­tru­ments de finan­ce­ment toxiques repré­sentent un risque pour les États membres dont les garan­ties peuvent être appe­lées à payer pour tous les pro­duits finan­ciers de la socié­té luxembourgeoise.

    Un grand scan­dale de pro­por­tion aurait eu lieu en 2010 si ces agis­se­ments illé­gaux avaient été révé­lés : la vio­la­tion du trai­té de l’UE, les chan­ge­ments arbi­traires dans les règles de pro­cé­dure de la BCE, EUROSTAT et le FMI, ain­si que l’as­so­cia­tion des États membres à la socié­té Luxem­bour­geoise à but spé­cial pri­vé. Tout cela juste pour le sau­ve­tage des banques pri­vées et au détri­ment d’un risque sys­té­mique pour l’en­semble de l’Eu­rope, en rai­son de l’en­ga­ge­ment d’États avec des garan­ties de mil­liar­daires qui cou­vri­raient actifs toxiques pro­blé­ma­tiques, déma­té­ria­li­sées et non négociables.

    Ce scan­dale n’a jamais eu lieu, parce que la même réunion extra­or­di­naire des affaires éco­no­miques et sociales de l’UE [18] qui a dis­cu­té de la créa­tion du « Spe­cial Pur­pose Vehicle » qu’est la socié­té du FESF en mai 2010 a don­né une impor­tance par­ti­cu­lière au « sou­tien du package pour la Grèce », ce qui fait croire que la créa­tion de cette struc­ture était pour la Grèce et que, ce fai­sant, elle assu­re­rait la sta­bi­li­té finan­cière dans la région. Depuis lors, la Grèce a été le centre de toutes les atten­tions, occu­pant constam­ment les grands titres des prin­ci­paux de médias par­tout dans le monde, tan­dis que le régime illé­gal qui a effec­ti­ve­ment sou­te­nu et pro­fi­té les banques pri­vées reste dans l’ombre, et presque per­sonne ne parle de ce sujet.

    Le rap­port annuel de la Banque de Grèce montre une immense aug­men­ta­tion des comptes « hors bilan » liées aux valeurs mobi­lières en 2009 et 2010, sur des mon­tants beau­coup plus impor­tant que l’ac­tif total de la Banque, et cette ten­dance se pour­suit sur les années sui­vantes. Par exemple, sur le bilan de la Banque de Grèce de 2010 [19], le total des actifs au 31/12/2010 a été 138,64 mil­liards d’eu­ros. Les comptes hors bilan sur cette année ont atteint 204,88 mil­liards d’eu­ros. Le 31/12/2011 [20], alors que le solde du total des actifs addi­tion­nés est à 168.44 mil­liards d’eu­ros ; les comptes hors bilan a atteint 279.58 mil­liard d’euros.

    « Ain­si, le trans­fert des actifs toxiques des banques pri­vées dans le sec­teur public a été un grand suc­cès pour les banques pri­vées. Et le sys­tème de la dette [21] a été l’outil pour dis­si­mu­ler cela. »

    La Grèce a été mise sur ce scé­na­rio après plu­sieurs mois de pres­sion per­sis­tante de la Com­mis­sion de L’Union Euro­péenne sur les allé­ga­tions d’in­co­hé­rences sur les don­nées sta­tis­tiques et l’exis­tence d’un défi­cit exces­sif [22]. Étape par étape, une grosse affaire a été créé sur ces ques­tions, jus­qu’en mai 2010, lorsque le Conseil d’Affaires Éco­no­miques et Finan­cières, a décla­ré : « dans le sillage de la crise en Grèce, la situa­tion sur les mar­chés finan­ciers est fra­gile et il y a un risque de conta­gion » [23]. Et ain­si la Grèce a été sou­mise à un package com­pre­nant l’in­gé­rence de la Troï­ka avec ses mesures sévères en ver­tu des plans d’a­jus­te­ment annuels, un accord bila­té­ral sur­pre­nant, sui­vis par des « prêts » de la socié­té FESF, sou­te­nus par des ins­tru­ments de finan­ce­ment à risque.

    Les éco­no­mistes grecs, des diri­geants poli­tiques, et même cer­taines auto­ri­tés du FMI ont pro­po­sé que la restruc­tu­ra­tion de la dette grecque pour­rait four­nir des résul­tats bien meilleurs que ce package. Cela a été tout sim­ple­ment ignoré.

    Les cri­tiques qui ont dénon­cé la sur­es­ti­ma­tion du défi­cit grec – qui avait été la jus­ti­fi­ca­tion de la créa­tion de la grosse affaire autour de la Grèce et de l’im­po­si­tion de du package de 2010 – ont éga­le­ment été ignorées.

    Les dénon­cia­tions graves faites par des spé­cia­listes grecs [24] au sujet de la fal­si­fi­ca­tion des sta­tis­tiques n’ont éga­le­ment pas été prises en consi­dé­ra­tion. Ces études ont mon­tré que la quan­ti­té de 27,99 mil­liards d’eu­ros a sur­char­gé les sta­tis­tiques de la dette publique en 2009 [25], en rai­son de l’aug­men­ta­tion erro­née sur cer­taines caté­go­ries (comme les DEKO, les arrié­rés des hôpi­taux et SWAP Gold­man Sachs). Les sta­tis­tiques des années pré­cé­dentes avaient éga­le­ment été tou­chées par 21 mil­liards d’eu­ros de swaps Gold­man Sacks dis­tri­bués ad hoc en 2006, 2007, 2008 et 2009.

    Mal­gré tout cela, sous une atmo­sphère d’ur­gence et de menace de « conta­gion », de curieux accords ont été mis en œuvre depuis 2010 en Grèce ; non pas comme une ini­tia­tive grecque, mais comme une injonc­tion des auto­ri­tés de l’UE et le FMI.

    « L’a­na­lyse des méca­nismes [26] insé­rées dans ces accords montre qu’ils ne béné­fi­cient pas du tout la Grèce, mais qu’ils ont ser­vi les inté­rêts des banques pri­vées, en par­faite confor­mi­té à l’en­semble des mesures de sau­ve­tage illé­gales approu­vés en mai 2010 ».

    • Pre­miè­re­ment, le prêt bila­té­ral a uti­li­sé un compte spé­cial à la BCE par lequel les prêts consen­tis par les pays et la Banque alle­mande de déve­lop­pe­ment, les prê­teurs, iraient direc­te­ment aux banques pri­vées qui déte­naient des titres de créance avec des valeurs nomi­nales bien en deçà. Donc, cet accord bila­té­ral étrange a été orga­ni­sé pour per­mettre le paie­ment inté­gral au pro­fit des déten­teurs d’o­bli­ga­tions tan­dis que la Grèce n’a obte­nu aucun avan­tage. Au lieu de cela, les Grecs auront à rem­bour­ser le capi­tal, les taux d’in­té­rêt éle­vés et tous les coûts.

    • Deuxiè­me­ment, les « prêts » du FESF ont abou­ti à la reca­pi­ta­li­sa­tion des banques pri­vées grecques. La Grèce n’a pas reçu un véri­table prêt ou un sou­tien du FESF. À tra­vers les méca­nismes insé­rés dans les accords du FESF, l’argent réel n’est jamais par­ve­nu en Grèce. Le pays a donc été for­cé de réduire les dépenses sociales essen­tielles afin de rem­bour­ser, en espèces, les taux d’in­té­rêt éle­vés et tous les frais abu­sifs. Et devra éga­le­ment rem­bour­ser le capi­tal qu’il n’a jamais reçu.

    Nous devons cher­cher la rai­son pour laquelle la Grèce a été choi­sie pour être dans l’œil de la tem­pête, sou­mis à des accords et mémo­ran­dums illé­gaux et illé­gi­times, sié­geant en tant que décor pour cou­vrir le plan de sau­ve­tage illé­gale scan­da­leux des banques pri­vées depuis 2010.

    Peut-être que cette humi­lia­tion est liée au fait que la Grèce a été his­to­ri­que­ment la réfé­rence mon­diale pour l’hu­ma­ni­té, car elle est le ber­ceau de la démo­cra­tie, le sym­bole de l’é­thique et des droits humains. Le sys­tème de la dette ne peut pas admettre ces valeurs, car il n’a aucun scru­pule à endom­ma­ger les pays et les peuples afin d’ob­te­nir leurs profits.

    Le Par­le­ment grec a déjà ins­tal­lé la Com­mis­sion de la Véri­té sur la Dette Publique et nous a don­né la chance de révé­ler ces faits. Car c’est seule­ment grâce à la trans­pa­rence que les pays vain­cront ceux qui veulent les mettre à genoux.

    Il est temps que la véri­té l’emporte, il est le temps de pla­cer les droits humains, la démo­cra­tie et l’é­thique au-des­sus des inté­rêts pri­vés. Ceci est la mis­sion que la Grèce doit prendre en ce moment.

     

    Tra­duit de l’anglais par Mabrou­ka M’Barek (co-auteur de la loi pour l’audit de la dette tunisienne) 

    _______________________________

    [1] Coor­don­na­trice Natio­nal de l’Audit Citoyen de la Dette au Bré­sil (www​.audi​to​ria​ci​da​da​.org​.br), invi­tée par la pré­si­dente du Par­le­ment grec la dépu­té Zoe Kons­tan­to­pou­lou afin de col­la­bo­rer avec la Com­mis­sion de la véri­té sur la dette publique créée le 4 Avril 2015 et les­coor­don­née par Eric Tous­saint du CADTM.

    [2] Hors-bilan signi­fie une sec­tion exté­rieure aux comptes de bilan nor­mal, où les actifs pro­blé­ma­tiques, tels que les actifs non négo­ciables déma­té­ria­li­sés sont informés.

    [3] Secu­ri­ties Mar­kets Pro­gramme (SMP) – BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE. Glos­saire poli­tique moné­taire. Dis­po­nible depuis :

    https://​www​.ecb​.euro​pa​.eu/​h​o​m​e​/​g​l​o​s​s​a​r​y​/​h​t​m​l​/​a​c​t​4​s​.​e​n​.​h​t​m​l​#​696 [Consul­té : 4th Juin 2015]

    [4] LE TRAITÉ DE LISBONNE. Article 123. Dis­po­nible à par­tir : http://​www​.lis​bon​-trea​ty​.org/​w​c​m​/​t​h​e​-​l​i​s​b​o​n​-​t​r​e​a​t​y​/​t​r​e​a​t​y​-​o​n​-​t​h​e​-​f​u​n​c​t​i​o​n​i​n​g​-​o​f​-​t​h​e​-​e​u​r​o​p​e​a​n​-​u​n​i​o​n​-​a​n​d​-​c​o​m​m​e​n​t​s​/​p​a​r​t​-​3​-​u​n​i​o​n​-​p​o​l​i​c​i​e​s​-​a​n​d​-​i​n​t​e​r​n​a​l​-​a​c​t​i​o​n​s​/​t​i​t​l​e​-​v​i​i​i​-​e​c​o​n​o​m​i​c​-​a​n​d​-​m​o​n​e​t​a​r​y​-​p​o​l​i​c​y​/​c​h​a​p​t​e​r​-​1​-​e​c​o​n​o​m​i​c​-​p​o​l​i​c​y​/​3​9​1​-​a​r​t​i​c​l​e​-​1​2​3​.​h​tml [Consul­té : 4th Juin 2015]

    [5] La zone euro des États membres ou action­naires du FESF : Royaume de Bel­gique, Répu­blique Fédé­rale d’Al­le­magne, Irlande, Royaume d’Es­pagne, la Répu­blique fran­çaise, la Répu­blique ita­lienne, la Répu­blique de Chypre, le Grand-Duché de Luxem­bourg, la Répu­blique de Malte, Royaume des Pays-Bas, Répu­blique d’Au­triche, la Répu­blique por­tu­gaise, la Répu­blique de Slo­vé­nie, la Répu­blique slo­vaque, la Répu­blique de Fin­lande et Répu­blique hellénique

    [6] La socié­té FESF pri­vée a été créée comme un Méca­nisme euro­péen de la sta­bi­li­sa­tion finan­cière (MESF), dans : http://​ec​.euro​pa​.eu/​e​c​o​n​o​m​y​_​f​i​n​a​n​c​e​/​e​u​_​b​o​r​r​o​w​e​r​/​e​f​s​m​/​i​n​d​e​x​_​e​n​.​htm

    [7] Com­mis­sion euro­péenne (2010) Com­mu­ni­ca­tion de la Com­mis­sion au Par­le­ment euro­péen, le Conseil euro­péen, le Conseil, la Banque cen­trale euro­péenne, le Comi­té éco­no­mique et social et au Comi­té des régions – Ren­for­cer la coor­di­na­tion des poli­tiques économiques.

    http://ec.europa.eu/economy_finance/articles/euro/documents/2010–05-12-com(2010)250_final.pdf – Page 10.

    [8] IRISH STATUTE BOOK (2011) Fonds euro­péen de sta­bi­li­té finan­cière et le Fonds de la zone euro prêt (Amend­ment) Act 2011. Dis­po­nible auprès de : http://​www​.irishs​ta​tu​te​book​.ie/​2​0​1​1​/​e​n​/​a​c​t​/​p​u​b​/​0​0​2​5​/​p​r​i​n​t​.​h​tml # s2 [Consul­té : 4th Juin 2015].

    [9] Décla­ra­tion faite par M. Pana­gio­tis Rou­me­lio­tis, ancien repré­sen­tant de la Grèce au FMI, à la « Com­mis­sion de la véri­té sur la dette publique », au Par­le­ment grec, le 15 Juin à 2015.

    [10] EUROPEAN FINANCIAL STABILITY FACILITY (2010) A pro­pos FESF [en ligne] Dis­po­nible à partir :

    http://​www​.efsf​.euro​pa​.eu/​a​b​o​u​t​/​i​n​d​e​x​.​htm et http://​www​.efsf​.euro​pa​.eu/​a​t​t​a​c​h​m​e​n​t​s​/​f​a​q​_​e​n​.​pdf – Ques­tion A9 [Consul­té le 3 Juin 2015].

    [11] Haan, Jacob de ; OSSTERLOO, San­der ; SCHOENMAKER, Dirk. Ins­ti­tu­tions et mar­chés finan­ciers – A Euro­pean Pers­pec­tive (2012) 2e édi­tion. Cam­bridge, Royaume-Uni. régimes d’ac­tifs de secours, Van Riet (2010) page 62.

    [12] EUROSTAT (2009) Nou­velle déci­sion d’Eu­ro­stat sur le défi­cit et la dette – L’en­re­gis­tre­ment sta­tis­tique des inter­ven­tions publiques pour sou­te­nir les ins­ti­tu­tions finan­cières et les mar­chés finan­ciers durant la crise finan­cière. Dis­po­nible depuis :

    http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/5071614/2–15072009-BP-EN.PDF/37382919-ebff-4dca-9175–64d78e780257?version=1.0 [Consul­té : 4th Juin 2015]

    [13] « La plu­part des admi­nis­tra­teurs (…) appe­lé le Fonds à col­la­bo­rer avec d’autres ins­ti­tu­tions, comme la Banque des règle­ments inter­na­tio­naux, le Conseil de sta­bi­li­té finan­cière, et les auto­ri­tés natio­nales, à atteindre cet objec­tif. » En FMI (2013) des déci­sions choi­sies. Dis­po­nible à par­tir : http://​www​.imf​.org/​e​x​t​e​r​n​a​l​/​p​u​b​s​/​f​t​/​s​d​/​2​0​1​3​/​1​2​3​1​1​3​.​pdf – Page 72. [Consul­té : 4th Juin 2015]

    [14] LOI SUR L’Eu­ro­pean Finan­cial Sta­bi­li­ty Faci­li­ty 2010. FESF accord-cadre, l’ar­ticle 12 (1) a, b, c, d, et (3); Article 10 (1), (2) et (3); Article 12 (4); Article 10 (8).

    [15] Seule­ment à par­tir d’Octobre 2011, selon une déci­sion du Conseil le 26 Avril 2012, EWG a pré­sident à temps plein :
    JOURNAL OFFICIEL DE L’UNION EUROPÉENNE (2012) Déci­sion offi­ciel. Dis­po­nible depuis :
    http://​euro​pa​.eu/​e​f​c​/​p​d​f​/​c​o​u​n​c​i​l​_​d​e​c​i​s​i​o​n​_​2​0​1​2​_​2​4​5​_​e​c​_​o​f​_​2​6​_​a​p​r​i​l​_​2​0​1​2​_​o​n​_​a​_​r​e​v​i​s​i​o​n​_​o​f​_​t​h​e​_​s​t​a​t​u​t​e​s​_​o​f​_​t​h​e​_​e​f​c​.​pdf .

    La même per­sonne, Tho­mas Wie­ser, avait été le pré­sident du Comi­té éco­no­mique et finan­cier (CEF) de Mars 2009 à Mars 2011 : CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE. Groupe de tra­vail de l’Eu­ro­groupe. Dis­po­nible depuis :
    http://​www​.consi​lium​.euro​pa​.eu/​e​n​/​c​o​u​n​c​i​l​-​e​u​/​e​u​r​o​g​r​o​u​p​/​e​u​r​o​g​r​o​u​p​-​w​o​r​k​i​n​g​-​g​r​o​up/

    [16] EUROPEAN FINANCIAL STABILITY FACILITY (2013) FESF ques­tions géné­rales. Dis­po­nible depuis :
    http://​www​.efsf​.euro​pa​.eu/​a​t​t​a​c​h​m​e​n​t​s​/​f​a​q​_​e​n​.​pdf – Ques­tion A6. [Consul­té : 4th Juin 2015].

    Voir aus­si : L’agence de ges­tion de la dette alle­mande a émis des titres du FESF au nom du FESF.

    De EUROPEEN DE STABILITÉ FINANCIÈRE (2010) de l’UE et de finan­ce­ment du FESF plans visant à four­nir une aide finan­cière pour l’Ir­lande. Dis­po­nible depuis :

    http://www.efsf.europa.eu/mediacentre/news/2010/2010–006-eu-and-efsf-funding-plans-to-provide-financial-assistance-for-ireland.htm [Consul­té : 4th Juin 2015]

    Accord [17] Co-finan­ce­ment, PREAMBULE (A) et de l’ar­ticle 1 – Défi­ni­tions et « Obli­ga­tions » d’in­ter­pré­ta­tion. Dis­po­nible au http://crisisobs.gr/wp-content/uploads/2012/02/7‑co-financing-agreement.pdf [Consul­té : 4th Juin 2015]

    Ces obli­ga­tions sont émises sur la forme déma­té­ria­li­sée et non cer­ti­fiés. Ils ont beau­coup de res­tric­tions parce qu’ils sont émis direc­te­ment dans un cer­tain but et pas offerts sur le mar­ché, comme les valeurs mobi­lières lois et règles déter­mi­nées par la SEC. Ils sont émis en ver­tu d’une règle d’ex­cep­tion per­mise seule­ment pour les émet­teurs pri­vés, pas pour les États.

    [18] AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES Conseil Réunion extra­or­di­naire de Bruxelles, 910 mai 2010. CONCLUSIONS DU CONSEIL

    https://​www​.consi​lium​.euro​pa​.eu/​u​e​d​o​c​s​/​c​m​s​U​p​l​o​a​d​/​C​o​n​c​l​u​s​i​o​n​s​_​E​x​t​r​a​o​r​d​i​n​a​r​y​_​m​e​e​t​i​n​g​_​M​a​y​2​0​1​0​-​E​N​.​pdf

    [19] BANQUE DE GRECE RAPPORT ANNUEL 2010 BILAN p. A4 http://​www​.ban​kof​greece​.gr/​B​o​g​E​k​d​o​s​e​i​s​/​A​n​n​r​e​p​2​0​1​0​.​pdf

    [20] BANQUE DE GRECE RAPPORT ANNUEL 2011 BILAN p. A4. http://​www​.ban​kof​greece​.gr/​B​o​g​E​k​d​o​s​e​i​s​/​A​n​n​r​e​p​2​0​1​1​.​pdf

    [21] L’ex­pres­sion créé par l’au­teur pour véri­fier, suite à plu­sieurs pro­cé­dures d’au­dit de la dette dans dif­fé­rentes ins­tances, l’u­ti­li­sa­tion abu­sive de l’ins­tru­ment de la dette publique comme un outil pour prendre des res­sources des États, au lieu de les sou­te­nir, en fonc­tion­nant comme un ensemble d’en­gre­nages qui concernent le sys­tème poli­tique, le sys­tème juri­dique, le modèle éco­no­mique basé sur des plans d’a­jus­te­ment, les grands médias et la corruption.

    [22] 24 mars 2009 – Avis de la Com­mis­sion – http://ec.europa.eu/economy_finance/economic_governance/sgp/pdf/30_edps/104–05/2009–03-24_el_104-5_en.pdf

    27 avril 2009 – Déci­sion du Conseil – http://ec.europa.eu/economy_finance/economic_governance/sgp/pdf/30_edps/104–06_council/2009–04-27_el_104-6_council_en.pdf

    10 novembre 2009 – Conclu­sions du Conseil – http://​www​.consi​lium​.euro​pa​.eu/​u​e​d​o​c​s​/​c​m​s​_​d​a​t​a​/​d​o​c​s​/​p​r​e​s​s​d​a​t​a​/​e​n​/​e​c​o​f​i​n​/​1​1​1​0​2​5​.​pdf

    8 JANVIER 2010- Rap­port de la Com­mis­sion – http://ec.europa.eu/eurostat/documents/4187653/6404656/COM_2010_report_greek/c8523cfa-d3c1-4954–8ea1-64bb11e59b3a

    2 décembre 2009 – Déci­sion du Conseil – https://​www​.consi​lium​.euro​pa​.eu/​u​e​d​o​c​s​/​c​m​s​_​d​a​t​a​/​d​o​c​s​/​p​r​e​s​s​d​a​t​a​/​e​n​/​e​c​o​f​i​n​/​1​1​1​7​0​6​.​pdf

    11 février 2010 – Décla­ra­tion des chefs d’É­tat ou de gou­ver­ne­ment de l’U­nion euro­péenne. – http://​www​.consi​lium​.euro​pa​.eu/​u​e​d​o​c​s​/​c​m​s​_​d​a​t​a​/​d​o​c​s​/​p​r​e​s​s​d​a​t​a​/​e​n​/​e​c​/​1​1​2​8​5​6​.​pdf

    16 février 2010 – Déci­sion don­nant Conseil – http://ec.europa.eu/economy_finance/economic_governance/sgp/pdf/30_edps/104–09_council/2010–02-16_el_126-9_council_en.pdf

    [23] 910 mai 2010 – Conclu­sions du Conseil – Réunion extra­or­di­naire – En ver­tu de la jus­ti­fi­ca­tion de la « crise grecque », les mesures du régime pour sau­ver les banques sont mises en œuvre.

    https://​www​.consi​lium​.euro​pa​.eu/​u​e​d​o​c​s​/​c​m​s​U​p​l​o​a​d​/​C​o​n​c​l​u​s​i​o​n​s​_​E​x​t​r​a​o​r​d​i​n​a​r​y​_​m​e​e​t​i​n​g​_​M​a​y​2​0​1​0​-​E​N​.​pdf

    10 MAY 2010 – Déci­sion du Conseil -

    http://ec.europa.eu/economy_finance/economic_governance/sgp/pdf/30_edps/104–09_council/2010–05-10_el_126-9_council_en.pdf

    [24] Le pro­fes­seur Zoe Geor­gan­ta, pro­fes­seur d’é­co­no­mé­trie appli­quée et de la pro­duc­ti­vi­té, Ex membre de la contri­bu­tion du conseil ELSTAT à « La Com­mis­sion de la véri­té sur la dette publique » le 21 mai 2015.

    [25] HF inter­na­tio­nal (2011) Geor­gan­tas a dit que le défi­cit de 2009 était déli­bé­ré­ment gon­flé pour nous mettre dans le code rouge. Dis­po­nible à par­tir : http://​hel​las​frappe​.blog​spot​.gr/​2​0​1​1​/​0​9​/​s​h​o​c​k​i​n​g​-​r​e​p​o​r​t​-​o​f​f​i​c​i​a​l​-​a​d​m​i​s​t​-​2​0​0​9​.​h​tml

    [26] Les méca­nismes sont résu­més dans le cha­pitre 4 du rap­port pré­li­mi­naire pré­sen­té par la Com­mis­sion de la véri­té sur la dette publique, le 17 Juin 2015. Dis­po­nible auprès de : http://​www​.hel​le​nic​par​lia​ment​.gr/​U​s​e​r​F​i​l​e​s​/​8​1​5​8​4​0​7​a​-​f​c​3​1​-​4​f​f​2​-​a​8​d3- 433701dbe6d4 / Report_web.pdf

    (Article dis­po­nible dans le blog de la pla­te­forme de l’audit citoyen de la Grèce http://​www​.audi​ta​mos​gre​cia​.org/​e​n​/​b​a​n​k​s​-​b​e​h​i​n​d​-​g​r​e​e​k​-​t​r​a​g​e​dy/)

    Source : Media­part

    Réponse
  19. marie

    Non sérieux : ne leur envoyer pas de poi­son (médi­ca­ments) c’est pas cool !!
    Que ton ali­ment soit ta seule méde­cine !…signé Hippocrate
    Il a pas dit de bouf­fer des m…xx.. chimiques.

    Arrê­tez de leur vou­loir du mal à ces Grecs à la fin .

    Réponse
    • Eliade Guy
  20. Charlotte

    Bonsoir,je suis aides soi­gnante dans à l’ho­pi­tal d’aix-les-bains en savoie ; j’ai gagné un sejour en grece tout com­pris, et au vue de ce qui s’y passe je sou­haite appor­ter ma pierre à l’e­di­fice et me demande de quoi ont t il le plus besoins dans ls dis­pen­saire et meme et aude­las les enfants. Je sou­haite sol­li­ci­té ma direc­tion et la radio par laquel j’ai gagné ce séjour.

    cor­dia­le­ment

    Réponse

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