Pour que les choses soient claires – suite

29/11/2014 | 383 commentaires

Quand on s’a­per­çoit qu’on se trompe, il faut se corriger.

Quand on s’a­per­çoit qu’on a trop cor­ri­gé, ou pas assez, il faut encore se corriger.
C’est un tra­vail qui dure toute la vie.

Ça donne une tra­jec­toire en zig-zag, qui peut sug­gé­rer une insta­bi­li­té ou une fra­gi­li­té, mais c’est plu­tôt le résul­tat d’une hon­nê­te­té, et il faut l’as­su­mer : tout ce qui est vivant sur terre se trompe, et se trompe sou­vent ; et il faut donc s’a­dap­ter. Je ne pré­tends pas, comme les don­neurs de leçon qui pré­tendent avoir défi­ni­ti­ve­ment tout com­pris mieux que tout le monde, avoir trou­vé la véri­té le pre­mier et ensuite tenir un cap sûr et droit, déter­mi­né à n’en pas chan­ger. Si vous m’ac­com­pa­gnez, pré­pa­rez-vous à zig-zaguer.

Sur le plan de la pres­sion que je subis, ça devient raide, je vous prie de croire. Je suis là tout seul devant mon cla­vier, et vous êtes des mil­liers — des mil­liers ! — à par­ler, ou à crier, soit pour féli­ci­ter, soit pour condam­ner, soit pour exi­ger, soit pour renon­cer, mais des mil­liers c’est inhu­main, presque incom­pré­hen­sible tel­le­ment c’est varié et ani­mé de pen­sées argu­men­tées, contras­tées, vio­lem­ment oppo­sées. Essayer de tous vous conten­ter, c’est cer­tai­ne­ment deve­nir bien­tôt fou à lier. Je vais donc me retour­ner sur moi-même, c’est plus simple, et tâcher d’é­va­luer — iso­lé — ce que j’ai fait.

J’ai pas­sé des jours et des nuits à pré­pa­rer le billet d’hier, et il me semble équi­li­bré. Sauf à la fin, où ma conclu­sion va trop loin, parce qu’elle est, je pense, exa­gé­rée. Il fal­lait expri­mer — clai­re­ment, for­te­ment — mon oppo­si­tion farouche aux paroles dan­ge­reuses, et peut-être cor­ri­ger le lien en lui ajou­tant un com­men­taire expli­cite sur le risque d’es­ca­lade des racismes ; mais pas sup­pri­mer un lien, ce petit lien, avec toute une com­mu­nau­té (geste trop fort, sym­bo­li­que­ment), même pour cause de très mau­vaises paroles. En cou­pant com­plè­te­ment les ponts, je me rends moi-même cou­pable, pré­ci­sé­ment, du tra­vers anti-poli­tique que je condamne d’habitude.

Je vous rap­pelle quelle est ma posi­tion sur le racisme et sur « l’antiracisme » :

Je pense (et c’est pré­ci­sé­ment ce qu’on me reproche, si j’ai bien com­pris) que, pour ser­vir à quelque chose d’u­tile, le mot « extrême droite » devrait ser­vir à dési­gner les enne­mis extrêmes du peuple et du bien com­mun, et PAS « les racistes » ; car les paroles racistes sont un fléau qu’on retrouve par­tout et elles sont plus une consé­quence des pro­blèmes sociaux qu’une cause. J’utilise l’expression paroles racistes car je refuse le mot « raciste » pour dési­gner une per­sonne, comme si elle n’al­lait jamais chan­ger d’a­vis, comme si sa nature c’é­tait d’être raciste, comme si elle n’é­tait plus humaine, infé­rieure poli­ti­que­ment… Je trouve cette façon de pen­ser pré­ci­sé­ment… raciste, antipolitique.

La haine de la haine, c’est encore de la haine. En trai­tant quel­qu’un de « raciste », avec haine (et… racisme), en enfer­mant l’ad­ver­saire (à vie) dans ses mau­vaises paroles du moment, on s’in­ter­dit abso­lu­ment, selon moi, d’a­mé­lio­rer la situa­tion, aus­si peu que ce soit : les accu­sés vont s’en­fer­rer dans leurs mau­vais dis­cours et même se pré­pa­rer à une guerre. Contre les paroles racistes, je ne vois pas d’autre issue que poli­tique : la vision raciste du monde est une grave erreur d’a­na­lyse, une honte au regard de l’hu­ma­ni­té, mais ça se démontre, ça ne s’im­pose pas.

N’ou­bliez pas que ceux qui ont aujourd’­hui des paroles racistes sont des êtres humains. N’ou­bliez pas que, DONC, ils changent. Peut-être cette per­sonne que vous détes­tez aujourd’­hui (parce qu’elle pense et dit effec­ti­ve­ment des hor­reurs) vous sau­ve­ra-t-elle la vie demain. Il ne faut jamais renon­cer à l’ac­tion poli­tique (qui n’est PAS la guerre sans mer­ci des par­tis, misé­rable paro­die d’ac­tion poli­tique). Il vaut mieux cher­cher les causes pre­mières du racisme que d’in­vec­ti­ver ceux qui sont aujourd’­hui frap­pés de cette mala­die (hon­teuse).

En plus, quand vous met­tez toutes vos forces dans « l’an­ti­ra­cisme » (sic), vous ne met­tez plus aucune force dans la lutte contre le capi­ta­lisme : contre les 1% « libé­raux »-escla­va­gistes, ni contre leurs « élus » et leurs traî­trises. Donc, ces der­niers doivent bien se frot­ter les mains de « l’antiracisme », ce « confu­sion­nisme poli­tique, sciem­ment orga­ni­sé, intel­lec­tuel­le­ment struc­tu­ré, qui vise à dépla­cer la vraie ligne de diver­gence démo­cra­tique majeure entre les héri­tiers pos­sé­dants et les dépossédés »…

Et si l’ex­pres­sion extrême droite désigne sim­ple­ment, comme je pense que nous devrions le déci­der, la droite extrême, je pense qu’elle est déjà AU POUVOIR en ce moment, et que les chif­fons rouges (Soral, Le Pen, etc.) qu’on agite fré­né­ti­que­ment devant nous dans toutes nos dis­cus­sions servent de LEURRES, qui nous dis­traient de l’es­sen­tiel et qui nous empêchent — lit­té­ra­le­ment — de pen­ser et de progresser.

Hier, sans m’en aper­ce­voir, je me suis ren­du cou­pable moi-même de cet « anti­ra­cisme » qui fabrique une race des « racistes », sorte de sous-hommes à com­battre en toute matière pour cause de péché impar­don­nable, de crime de la pen­sée : quand on repère une parole raciste, il faut la com­battre, bien sûr, en dénon­cer for­te­ment le dan­ger, la honte et l’in­hu­ma­ni­té, mais pas cou­per les ponts avec les hommes, pas cou­per l’hu­ma­ni­té en deux caté­go­ries (les purs : les non racistes, et les impurs : les racistes), sinon on n’ar­ri­ve­ra jamais à faire socié­té : il faut gar­der confiance dans la poli­tique : les êtres humains peuvent chan­ger, et il faut s’y atte­ler. Les exclure, c’est y renoncer.

Je vais donc remettre un lien, dif­fé­rent, com­men­té, vers E&R, que je consi­dère comme un por­tail utile pour com­prendre et résis­ter à cer­tains abus de pou­voir ter­ribles, même s’il est évi­dem­ment très cri­ti­quable par cer­tains côtés (comme tout le monde) ; je reviens donc à ma posi­tion ouverte d’a­vant-hier, que je tiens depuis des années : il faut que cha­cun se forge une opi­nion en adulte, et une vraie démo­cra­tie doit lais­ser une place aux non démo­crates. Et pour les ulcé­rés, faut quand même pas char­rier, ce n’est qu’un lien sug­gé­ré, pas du tout une iden­ti­té, une allé­geance ou une cau­tion : je ne suis pas « sora­lien », je cherche à RENDRE POSSIBLE UN MONDE VRAIMENT COMMUN, je ne suis pas « com­plai­sant avec le fas­cisme » que je com­bats du mieux que je peux, en conscience, libre­ment, à ma façon, et je vous pense tous libres de pen­ser. Soyez gen­tils de ne pas tout sur­in­ter­pré­ter, tâchez de modérer.

Vous savez main­te­nant ce que je pense de l’an­ti­sé­mi­tisme et du racisme : je les consi­dère comme des fléaux, une honte pour l’hu­ma­ni­té. Mais je pense que les com­battre en trai­tant les gens de « racistes » comme si c’é­tait leur nature, et en leur cou­pant la parole (comme on coupe une tête), c’est croire éteindre un incen­die en jetant de l’es­sence sur les flammes.

Je suis déso­lé de vous mécon­ten­ter, ceux d’hier et ceux d’au­jourd’­hui ; ce ne sont pas les mêmes et je risque fort de tous vous éner­ver. Je vous demande de me par­don­ner. Je suis bou­le­ver­sé, tout noué, mal au bide, comme per­cé par la vio­lence des mille com­men­taires qui fusent de toute part chaque jour, comme si je devais ne jamais me trom­per, ou comme si, pour m’être trom­pé, je devais main­te­nant expier. Vous tous, qui m’ai­mez ou qui me détes­tez, vous m’é­pui­sez. Quelque temps, je vais m’éloigner.

Je fais ce que je peux, mais là, je n’en peux plus.

Étienne.

[Edit, 22h30 : fina­le­ment, tout bien réflé­chi, j’ai sup­pri­mé car­ré­ment TOUS mes liens.]

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383 Commentaires

  1. Lili

    Mer­ci infi­ni­ment pour tout Etienne, et pre­nez le temps de vous repo­ser, nous essaimons …

    Réponse
    • ERIC

      Salut
      Pas facile de res­ter sur un grill en per­ma­nence. Lili à rai­son. Tout d’a­bord mer­ci pour ta par­ti­ci­pa­tion à la prise de conscience et prends un peu de repos.
      Laisse les faits se faire pour que l’ef­fet se fasse…

      Réponse
    • Varlin

      M. Étienne Choard, ce que vous dites est mal­hon­nête. On ne vous reproche pas de ne pas cou­per la parole aux racistes, mais de les encou­ra­ger en disant, par exemple, que Soral est un Résis­tant. Les mots ont un sens, M ? Chouard. C’est de com­plai­sance qu’il s’agit.
      À la lumière de votre rap­port avec les nazillons comme Soral, on ima­gine très bien les dis­cours que vous auriez tenus en d’autres temps : « M. Hit­ler, ne soyez pas aus­si vin­di­ca­tifs avec les Juifs et autres mino­ri­tés. Ce sont des être humains comme vous et moi. Ce n’est pas bien d’a­voir la volon­té de les anéan­tir. Vous faites une erreur M. Hit­ler ». « Quand à vous, coa­li­sés dans une alliance qui vise à com­battre M. Hit­ler, au lieu de prendre les armes, vous feriez mieux de dis­cu­ter avec M. Hit­ler et essayer de le convaincre avec des argu­ments que ce qu’il fait, ce n’est pas très correct ».

      Réponse
      • J-Stéphane

        J’ai beau vous lire et vous relire, mais mon cer­veau est inca­pable de com­prendre com­ment vous struc­tu­rez vos raisonnements. 

        Je lis et écoute Etienne depuis des années, et je n’ai jamais res­sen­ti la moindre haine en vers qui que ce soit, ce qui n’est pas le cas quand je prends 2 minutes pour vous lire. 

        Quand on a autant de colère en soi, il faut avoir la force de se mettre hors jeu pour ne pas aggra­ver la moindre petite dis­corde, sauf si c’est pour col­la­bo­rer avec ceux qui veulent nous faire oublier que la cause de toutes les stig­ma­ti­sa­tions et dis­cri­mi­na­tions citoyennes est l’ex­ploi­ta­tion de la classe sociale des domi­nés par celle des dominants. 

        C’est le capi­ta­lisme qui a engen­dré le racisme. Les riches pro­prié­taires ter­rien de plus en plus gour­mands, condamnent de plus en plus leurs conci­toyens à la pré­ca­ri­té par le déra­ci­ne­ment et ceux qui peuvent et veulent res­pec­ter les règles qu’ils imposent par le droit aux racines sont sur la défen­sive pour ne pas se faire déra­ci­ner par les citoyens hors sol.

        Com­pre­nez que jamais la colère comme la force n’au­ront d’ef­fi­ca­ci­tés, sur­tout quand on s’at­taque aux consé­quences et que l’on joue le jeu des causes.

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        • Varlin

          Mais oui, c’est ça. Dénon­cer les liens avec les fachos c’est être facho. C’est être hai­neux. Et il fau­drait se mettre hors-jeu parce qu’on est en colère. Déso­lé, je ne marche pas dans la com­bine et je ne vous ferai pas ce plaisir.

          Réponse
          • J-Stéphane

            Pour­tant il fau­drait, car vos efforts sont contre pro­duc­tifs, per­so, et beau­coup doivent pen­ser comme moi, j’ai vrai­ment pas envie de côtoyer ou m’as­so­cier à quel­qu’un qui baigne à lon­gueur de jour­née dans cette tor­ture intellectuelle.

          • Varlin

            Et les vôtres, d’ef­forts, ils vont dans quel sens ? Construire une pas­se­relle avec Soral et ses clients sous pré­texte qu’ils sont, eux aus­si, dans l’op­po­si­tion à ce pouvoir ?

          • J-Stéphane

            Aucun effort, je me contente de ne pas lui faire de la pub à l’in­verse de vous, mais bon vous me l’a­vez bien ven­du, j’i­rai donc consul­ter quelques vidéos de cet indi­vi­du, car je compte que sur moi pour me faire une opi­nion, mer­ci pour les conseils, moi je vous invite à consul­ter les vidéos d’Etienne.

          • loulou

            @Varlin
            Je com­prends qu’E­tienne soit fatigue de lire de tels commentaires.
            Vous ne faites que tirer les dis­cus­sions vers le bas avec vos termes creux comme « la haine » (a vous lire, on se demande de quel cote elle est).
            Si le site d’E­tienne ne vous convient pas, vous pou­vez fon­der le votre qui sera coherent a vos yeux.
            Votre rai­son­ne­ment est creux et penible a lire.
            « Dénon­cer les liens avec les fachos c’est être facho. »
            Donc dire que des gens que vous qua­li­fiez de facho ont rai­son, c’est etre facho ?
            Si Hilt­ler disait que 2+2=4, si je repe­tais la meme chose, ca fer­rait de moi un facho ?
            Le pro­bleme avec les gens comme vous, c’est que vous etes sys­te­ma­ti­que­ment oblige de pen­ser en tout blanc ou tout noir, inca­pable de nuance, essayant uni­que­ment de conver­tir les autres a votre vision du monde, car plus vous serez nom­breux a pen­ser pareil, plus vous aurez l’im­pres­sion d’etre dans le vrai (il est evident que si la majo­rite pen­sait que 2+2=5, ca en ferait une verite). Triste.
            Faites vous par­ti de ces gens qui attendent, en embus­cade, que les autres fassent une erreur pour leur bon­dir des­sus pour leur faire la morale et les humi­lier, en res­sen­tant une intense satis­fac­tion d’a­voir pu detruire quel­qu’un… Si tel est le cas, je pense que vous avez rien a envier a ce que vous appe­lez « facho ». Je dirais meme que je pre­fere de loin ces der­niers et vous consi­dere comme bien plus dan­ge­reux que les pires dictateurs.

          • NW

            Cou­rage Etienne,
            Je com­prend votre las­si­tude devant autant de volon­té de tout trans­for­mer en conflit. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif gar­dez vos forces et votre moti­va­tion pour les choses qui en valent la peine.
            Soral est un homme ne lui don­nons pas plus d’im­por­tance qu’il n’en a. Il dit des choses inté­res­santes mais les teintes de ces propres visions du monde ce qui rend le dis­cours inau­dible pour ceux qui ne savent pas (ou ne veulent pas) trier le bon grain de l’i­vraie. Ces per­sonnes ne sont pas dans la même dyna­mique de recherche que vous, ils veulent des dis­cours qui confirment leur vision du monde. Ils pointent des doigt, jugent, et dis­pensent leur avis pré­con­çu, c’est leur manière de chan­ger le monde. Ils n’ins­pirent rien sinon un peu de pitié mais juste le temps de les oublier.
            Vous en revanche avez ins­pi­ré des mil­liers de per­sonnes et dans le bon sens du terme.
            Mer­ci pour tout.

        • Bruno

          Bien dit !

          Réponse
      • Marion

        @ Var­lin,
        je vous rapelle que dans la démo­cra­tie que les par­ti­sans du tirage au sort s’é­ver­tuent à ima­gi­ner, il n’y aurait même pas la pos­si­bi­li­té qu’un « Mr Hit­ler » prenne le pou­voir et en fasse ce qu’il a fait – ce serait sys­té­mi­que­ment impossible. 

        Et pour répondre à « À la lumière de votre rap­port avec les nazillons comme Soral, on ima­gine très bien les dis­cours que vous auriez tenus en d’autres temps : « M. Hit­ler, ne soyez pas aus­si vin­di­ca­tifs avec les Juifs. Ce sont des être humains comme vous et moi. Ce n’est pas bien d’avoir la volon­té de les anéan­tir. Vous faites une erreur M. Hitler ». » 

        La trans­po­si­tion me semble inap­pro­priée ; je pense jus­te­ment qu’E­tienne, à tort ou à rai­son, part du prin­cipe qu’un Soral ou un Lepen ne sont pas en situa­tion d’ac­cé­der au pou­voir aujourd’­hui, et qu’ils ne consti­tue pas une menace réelle. Peut-être sous-éva­lue-t-il cette menace ? ça se dis­cute en effet. Mais je parie (ça n’en­gage que moi) que son atti­tude serait évi­dem­ment dif­fé­rente face à un tel per­son­nage s’il était réel­le­ment au pouvoir.

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      • hervé p

        var­lin,
        tu com­prends l’his­toire comme un insecte, cette com­pa­rai­son est immonde.
        l’in­secte var­lin peut obte­nir la clé­mence et la grande indul­gence de la pen­sée noble et éclai­rée d’E­tienne Chouard, mais pas d’une per­sonne comme moi.
        var­lin, avec le temps, ton venin aura rai­son de toi, petit esprit sans âme.

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      • Bruno

        Du grand n’im­porte quoi cette ana­lyse : « M. Hit­ler, ne soyez pas aus­si vin­di­ca­tifs avec les Juifs et autres mino­ri­tés. Ce sont des être humains comme vous et moi. Ce n’est pas bien d’avoir la volon­té de les anéan­tir. Vous faites une erreur M. Hitler ».
        Vous ima­gi­nez Etienne Chouard pou­vant avoir cette réac­tions, ces mots ? Mais vous n’a­vez rien com­pris, rien lu en défi­ni­tive de cet homme hon­nête et intègre. Total sou­tien à Etienne Chouard, le souf­flet va vite retom­ber. Reve­nez sans trop tar­der Etienne, nous avons besoin de vous !

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      • Bobby

        M. Chouard, m’a­viez un peu décu la veille, mais je me rends compte aujourd’­hui que oui, vous êtes un grand homme.

        Dom­mage qu’As­se­li­neau n’ait pas fait pareil après sa « condam­na­tion » de Soral sur ONPC.

        Je rêve d’une équipe Soral-Chouard-Asse­li­neau, quel dream team ça ferait en com­pa­rai­son de la chien­lit actuelle !

        Réponse
      • Zarathoustra

        Mon­sieur Varlin,
        Veuillez arrê­ter de pleur­ni­cher et de vous faire pas­ser pour une pauvre vic­time que vous n’êtes pas. C’est cela l’honnêteté. 

        De plus, vous par­lez de Soral en le com­pa­rant à Hit­ler, êtes-vous sérieux ? Vrai­ment, l’êtes-vous ? Croyez-vous que Soral désire étendre son Espace Vital en pre­nant la Pologne et expul­ser tous les juifs de France ? Pen­sez-vous que Soral veuille « anéan­tir les juifs » (vos mots, à la lettre!), êtres-vous sérieux ?
        « Les mots ont un sens », faîtes-vous remar­quer à mon­sieur Chouard, et vos mots ont-ils un sens, mon­sieur Var­lin, hein, vos maux ?

        Aus­si ai-j’ai bien dit EXPULSER et non autre chose, je vous invite à remettre l’his­toire en pers­pec­tive sur cer­tains points dans le dérou­le­ment des choses avant la catas­trophe que nous connais­sons tous, ici : https://​fr​.wiki​pe​dia​.org/​w​i​k​i​/​A​c​c​o​r​d​_​H​a​a​v​ara

        Vous, mon­sieur Var­lin, grand redres­seur de tort et petit mora­li­sa­teur à l’a­na­lo­gie fumeuse, que pen­sez-vous de BHL le va-t-en guerre à l’o­ri­gine des mas­sacres en Libye ? Allez-vous sur son blog pour mani­fes­ter votre indignation ?
        Evi­dem­ment NON, mon­sieur Var­lin. Vous qui ne sou­hai­tez pas dis­cu­ter avec les hommes dan­ge­reux, c’est ce que vous dites clai­re­ment dans votre poste, qu’at­ten­dez-vous donc pour éli­mi­ner BHL dans ce cas ? Qu’attendez-vous ?
        Vous qui sem­blez faire preuve d’une incroyable bon­té (d’ailleurs, je ne vous crois pas, sachez-le!), ne voyez-vous donc pas que vous êtes une conscience sous influence ca-ri-ca-tu-rale ?
        Non, non, vous ne le voyez pas, parce que, à l’é­vi­dence, vous pos­sé­dez la télé­com­mande mais c’est la télé qui vous commande.

        Enfin, sachez que j’ai pris un immense plai­sir à vous écrire ce mes­sage. Et que je vous sou­haite, si ce n’est une bonne conti­nua­tion, au mieux, de dire moins de conneries !

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      • 222

        de dire moins de conne­ries serait certes un bon début ^^

        Réponse
      • Hubert

        [var­lin, ] tu es mal­hon­nête intel­lec­tuel­le­ment ! C est atroce ce que vous faites à cette homme ; honte sur vous ! Je n ai pas com­men­cé par une majus­cule car il n y a rien de grand dans votre cri­tique , votre « atti­tude  » , elles sont toutes deux minables !

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      • paca13

        Soral a‑t-il tué une seule personne ?

        Réponse
    • alain tremblay

      M Chouard, quoi que vous fas­siez, vous vous ferez cri­ti­quer, sur­tout si vous arri­vez avec de nou­velles idées. 

      Pour ce qui est des règle­ments inter­na­tio­naux [ORD, organe (pri­vé) de règle­ment des dif­fé­rends impo­sé par le TAFTA], nous avons ça ici au Cana­da ; et les com­pa­gnies ont gagné 33/33 fois sur le Cana­da. Pré­pa­rez-vous à payer aus­si. Avec les normes amé­ri­caines, l’Eu­rope est foutue.

      Mer­ci.

      Alain Trem­blay

      Réponse
    • Bruno

      Pre­nez soin de vous. Ce que vous vivez res­semble beau­coup à une entrée de plein pied dans la dis­si­dence, une sorte de bizu­tage ! Et concer­nant Soral, ceux qui suivent son tra­vail avec sérieux ne peuvent pas le réduire à ces quelques secondes d’en­tre­tien qui ont déclen­ché ces petites vagues, car il ne s’a­git que de cela. Ces der­nières sont à la fois insi­gni­fiantes face au temps qui passe et révé­la­trices de ce que vous dénon­cez : c’est main­te­nant que nous sommes en dic­ta­ture… Et résis­ter demande cou­rage, intel­li­gence et union sacrée. Ne bais­sez pas les bras, vous êtes un homme rare.

      Réponse
    • Pascal

      Si j’ha­bi­tais plus près de Mar­seille, je vien­drais vous jouer du Mozart ou du Cho­pin, je suis sûr que cela vous ferait du bien au cœur et à l’esprit.

      Vous m’a­vez tant appor­té par vos vidéos, vos confé­rences, votre parole si forte et si éclairée…
      Vous avez éveillé ou réveillé des mil­liers de consciences, heu­reu­se­ment ce sont les mes­sages affec­tueux et com­pré­hen­sifs qui dominent sur ce blog, quant à moi je vous dis toute ma recon­nais­sance pour l’être humain et le pen­seur que vous êtes…

      Pas­cal

      Réponse
      • Ana Sailland

        Un ou deux pré­ludes de Bach à votre disposition 🙂

        Un ate­lier consti­tuant et musi­cal. Chiche ?

        Réponse
        • Pascal

          Déso­lé, je ne viens pas sou­vent sur le blog ( je n’ai à vrai dire pas vrai­ment com­pris com­ment ça marche, c’est dire comme je maî­trise en vir­tuose l’in­for­ma­tique ! ) ma vie de prof et de concer­tiste me laisse peu de temps.
          Mais la poli­tique au sens noble du terme me pas­sionne, et Etienne Chouard est une des per­sonnes qui m’ait le plus mar­qué ces der­nières années. J’aime vrai­ment son par­ler, ses convic­tions, ses idées auda­cieuses et si peu confor­mistes, son idée très haute du bien com­mun, sa modes­tie ( eh oui, il sait vrai­ment écou­ter ceux qui ne sont pas d’ac­cord avec lui ) sa culture qui est grande et non déta­chée du réel, son huma­ni­té profonde.
          Je suis plu­tôt inves­ti dans l’art et dans la musique clas­sique, même si mon approche n’est pas très conven­tion­nelle non plus, et pour moi être artiste c’est avant tout faire pas­ser des émo­tions fortes et par­ta­ger ces choses par la parole autant que par le pia­no avec le public…
          Je suis plus musique clas­sique et roman­tique que baroque, même si j’ai une vraie pas­sion pour Scar­lat­ti, à mon avis le plus révo­lu­tion­naire et le plus radi­cal de tous les com­po­si­teurs de cette époque.
          Pour moi tous ces com­po­si­teurs j’en­tends bien les faire décou­vrir et aimer à tous, au delà des fron­tières de classe trop sou­vent pré­sentes dans le public dévoué à la musique classique.
          Ce n’est pas parce qu’on est né dans une cité qu’on ne doit écou­ter QUE du rap. D’autres formes de musique existent : la chan­son, le jazz, les musiques du monde, la musique classique…je sou­haite sim­ple­ment par­ta­ger avec d’autres celles qui me font le plus vibrer.

          Dans une vraie démo­cra­tie Mozart et Bee­tho­ven ne sont pas inter­dits à un vaste public !

          Réponse
          • 222

            Oui, MOZART et son infi­nie dou­ceur, ce mou­ve­ment si évo­ca­teur de la Séré­nade KV 361, l’an­dante je crois, cette arri­vée à Bray où le visi­teur découvre ce magni­fique parc, cet esprit nature autant que cette volon­té humaine de beau et d’é­qui­libre, ce bon goût, cette sim­pli­ci­té, ce groupe de jeunes aux alen­tours du châ­teau en train d’exé­cu­ter ce mor­ceau, à la fois recueillis dans leur jeu et si décon­trac­tés dans leur tenue, être là, pré­sent à soi et aux autres et non plus jouer un rôle ou s’emparer d’une musique pour épa­ter des idiots ou se don­ner plus d’im­por­tance qu’on ne mérite…

            … et ce 53 de BEETHOVEN (le 3ème mou­ve­ment du 5ème concer­to) qui m’ins­pi­ra la toute der­nière séquence de cette même his­toire : une rivière comme immo­bile et cette barque glis­sant des­sus comme dans un rêve, Isa­belle et Marc à son bord, puis ce rivage, cette pelouse, ces mar­chés antiques ser­vant de lieu d’ac­cos­tage, ce parc étrange et beau où y évo­luent toutes sortes de gens, d’in­di­vi­dus, vêtus si dif­fé­rem­ment les uns des autres comme une jux­ta­po­si­tion de modes et d’é­poques, des temps les plus recu­lés aux tenues les plus simples ou les plus fan­tai­sistes, toutes sortes de gens, d’en­fants occu­pés éga­le­ment de divers manières, les uns jouant, les autres se pro­me­nant tout en bavar­dant, d’autres en train de lire, seul ou en groupe, etc… un endroit, une atmo­sphère, des cou­leurs, une lumi­no­si­té en par­tie magiques et cepen­dant bien réelles, un endroit à la fois fami­lier et char­gé d’utopie…

            … le pou­voir de la Musique, tout ce qu’elle peut évo­quer, sug­gé­rer, ins­pi­rer en nous ; je suis bien d’ac­cord, MOZART et BEETHOVEN sont à ce point néces­saires que je com­prends mieux à pré­sent pour­quoi on les estam­pille plu­tôt ‘grande musique’, ‘élite’ et tut­ti quanti !

      • 222

        N’hé­si­tez pas, PASCAL, quelques liens musi­caux à l’oc­ca­sion, pour quelque rai­son que ce soit ou par pure cha­leur humaine et cette empa­thie com­mune, cet emploi contre-TROLL… il n’y a pas de hors-sujet quand res­sen­ti, réflexion et sens s’en­ri­chissent mutuel­le­ment et nous ins­pirent plus avant.
        Au plaisir

        Réponse
        • Pascal

          Je ne sais pas si Etienne Chouard est mélo­mane, cela ne m’é­ton­ne­rait pas, vu sa grande culture…

          Pas une culture bien pen­sante à la Sté­phane Bern, mais une culture vivante, de chair et de sang. Bee­tho­ven pen­sait que sa musique pou­vait chan­ger les hommes. Pari fou et osé, mais qui montre à quel point il savait que sa musique n’é­tait pas faite pour détendre ou relaxer ses audi­teurs, mais pour les bou­le­ver­ser, pour leur faire sen­tir la vie avec plus de force, pour les ame­ner à se battre dans la vie contre la souf­france et l’in­jus­tice, pour ne pas subir la vie…
          C’est ain­si que je vois la musique clas­sique, non pas comme un musée, mais comme un pay­sage à visi­ter corps et âme, à ne jamais vivre de façon tiède ou indif­fé­rente, mais au contraire avec la flamme et la pas­sion chaque jour renouvelées…

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          • Ana Sailland

            La musique andine fait éton­nam­ment pen­ser à des fugues de Bach. C’est comme s’il y avait des résur­gences trans­con­ti­nen­tales et intemporelles.

            🙂

    • Henrique da Mota

      Exce­lentes infor­ma­ções. Espe­ro que M. Chouard ten­ha bas­tante per­se­ve­ran­ça para levar a frente as suas idéias. Boa sorte, M. Chouard !

      Hda­Mo­ta

      Réponse
      • Laurent

        Votre modé­ra­tion vous honore Etienne, nous arri­ve­rons à por­ter vos idées sans vous je l’es­père car il y va de notre sur­vie entant qu’es­pèce, je veux dire homo sapiens. @HenriquedaMota, sou Frances e estou em por­tu­gal. Pro­cu­rou pes­soas, sitios inter­net que levao mes­mas ideias que Etienne. Pode ser enviar links faz favor.

        Réponse
  2. Sébastien Marie

    Bra­vo, c’est raris­sime comme esprit cri­tique appli­qué à soi-même. C’é­tait impres­sion­nant hier, ça l’est encore plus aujourd’hui. 

    Sur la déci­sion, je ne cache pas que je suis sur cette ligne d’au­jourd’­hui et non pas celle d’hier. Un lien n’est pas une allégeance.

    Réponse
    • Bruno

      Idem, mer­ci d’a­voir écrit ce que je vou­lais écrire !

      Réponse
  3. Georges Catapia

    Etienne, et si tu rem­pla­çait ce lien par un autre dénon­çant les mêmes faits mais pro­ve­nant d’un autre « ins­pi­ra­teur ». Les solu­tions les plus simples sont par­fois les plus efficaces.
    Sinon par ce billet tu prouves ton huma­ni­té et tes confes­sions sur ton mal-être prouve ta vergogne.
    Prendre soin de toi est une sage décision.

    Réponse
    • Varlin

      C’est ce que ses amis lui disent depuis des années. Le pro­blème, c’est qu’É­tienne Chouard ne veut pas perdre ses clients (pas au sens com­mer­cial bien sûr) sora­liens qui lui font grande publicité.

      Réponse
      • Marion

        Je me trompe peut-être, mais j’ai dans l’i­dée qu’il y a pas mal de gens qui passent par la case « Soral » pour en arri­ver à fina­le­ment s’in­té­res­ser – par Chouard – au TAS et à la démo­cra­tie. Alors que… y en a‑t-il qui font le tra­jet inverse?…

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        • Pseud

          Var­lin,
          Deman­dez-vous pour­quoi ils en font la publi­ci­té ? s’ils sont si raciste, extrémiste..etc comme cer­tains ont l’air de le pen­ser ici, pour­quoi donc relaye-t-il en com­men­tant tou­jours les vidéos d’E­tienne par une majo­ri­té de compliments ?
          Ne serait-ce pas parce qu’ils sont éga­le­ment d’ac­cord avec lui ?
          Beau­coup pense ici que si on est d’ac­cord avec Soral, on ne peut pas l’être avec Chouad, et vise-et-ver­sa. Si c’est votre cas, déso­lé, vous n’a­vez rien compris.
          Marion,
          C’est mon cas, sans pour autant avoir renié ce que m’a appor­té Soral et tout en res­tant convain­cu qu’il joue une part impor­tante dans la « dis­si­dence ». Beau­coup de mou­ve­ment « anti-sys­tème » sou­tienne ou sont issus d’une phase « Sora­lienne », comme un rite d’ap­pren­tis­sage, de réédu­ca­tion, afin de com­prendre les méca­nismes de ce sys­tème jus­te­ment (on ne l’ap­prend évi­dem­ment pas à l’é­cole). C’est en ayant l’a­na­lyse la plus fine et pré­cise qu’on peut ensuite appor­ter les meilleurs solu­tions pour le com­battre. Sans ana­lyse préa­lable, on va dans le mur.

          Cor­dia­le­ment,

          Réponse
  4. Thomas

    Haut les cœurs l’ami !!!

    Tu peux te repo­ser plei­ne­ment, car ton Œuvre dépasse de loin ta per­sonne. Non seule­ment tu ouvres les gens à une belle et forte pen­sée démo­cra­tique, mais aus­si der­niè­re­ment tu prônes la tolé­rance, l’hu­mi­li­té et le res­pect de soi et des autres. Tu es une per­sonne admi­rable par ta bon­té pro­fonde, d’au­tant plus admi­rable que tu es prêt à subir en pleine conscience des forces involutives. 

    Haut les cœurs !! 

    Réponse
  5. fontaine denis

    T’as rai­son, et c’est aus­si fati­gant de devoir jus­ti­fier ta posi­tion auprès des gens qui se font une bonne opi­nion d’eux-mêmes en en ayant une mau­vaise de toi, jetant le bébé (toi) avec l’eau du bain d’une extrême droite nauséabonde.
    Cou­rage, tiens bon.

    Réponse
  6. Nassim

    mer­ci pour ces pré­ci­sions et ce revi­re­ment mais je ne le pense pas néces­saire. Même si les cri­tiques de la socié­té de soral peuvent des fois sem­bler justes, son ana­lyse et ses pro­po­si­tions me semblent pla­cees sur une pente savon­neuse qui re-ouvre une porte sur un passe oublié par cer­tains. Mais je com­prends votre dilemme qui me rap­pelle mon sujet du bac de phi­lo:« être tolèrent est ce tolé­rer l’in­to­lé­rance ? » Mais pour vous évi­ter mon déve­lop­pe­ment, j’en viens direc­te­ment à ma conclu­sion : ne pas cau­tion­ner ne signi­fie pas for­cé­ment condam­ner. Je pense que la pré­sence (ou non) d’un lien n’est pas très impor­tante du moment où votre posi­tion reste claire.
    En tout cas mer­ci, ça ne fait que confir­mer ce que je pen­sais de vous.

    Réponse
  7. casacci

    Cou­rage Etienne. Bonne chance à toi !

    Réponse
  8. blondin

    Et si nous arrê­tions de col­ler de col­ler des qua­li­fi­ca­tifs à des com­mu­nau­tés, » il y a des bons juifs et des mau­vais, des gen­tils musul­mans et des méchants .… etc » Ils n’y a que des humains, des biens et des moins biens, il y a autant de ban­quiers , de gens riches des pauvres et des cons chez les juifs que les musul­mans et les athées. Tout cela pour vous dire Etienne que la phrase sur « tous les juifs » qui a déclen­ché quelques attaques et donc votre réac­tion n’est peut être pas si impor­tante que cela. Le vrai débat à mon sens se situe sur la notion de sou­ve­rai­ne­té natio­nale et ses consé­quences éco­no­miques (je suis de ceux qui pensent et qui essaie de démon­trer qu’ hors de l’Eu­rope, une Europe à refon­der bien enten­due, point de solu­tions) Et dans ce débat sur la sou­ve­rai­ne­té , beau­coup d’ex­trêmes se rejoignent et pas for­cé­ment pour le meilleur. Notre com­bat en com­mun, le vôtre, et de bons nombres de com­men­ta­teurs ici et ailleurs, doit res­ter celui de Socrates : se for­mer, apprendre et deve­nir des citoyens capables d’êtres gou­ver­nés et de gou­ver­ner. Bien ami­ca­le­ment à tous

    Réponse
    • paca13

      Je suis né dans une France qui ne connais­sais pas l’eu­ro, et qui était aux bal­bu­tie­ment de l’ue, on y vivait bien mieux que main­te­nant. Les nations d’Eu­rope ont vécu des siècles et des mil­lé­naires avant l’ue, c’est stu­pide et ridi­cule de croire qu’en dehors de l’ue, point de solution.

      Réponse
  9. Bastoune Boo

    La boule dans le ventre, c’est de pen­ser ris­quer que votre mes­sage se perde car vous crai­gnez être reje­té en bloc si vous per­sis­tez à res­pec­ter ce que vous res­sen­tez être juste ?

    Si c’est le cas, soyez ras­su­ré, et soyez en paix avec vous même. Si vous pen­sez faire ce que vos convic­tions vous dictent, pour ce qui est du mes­sage, nous nous en char­ge­rons, il ne sera pas perdu !

    A bien­tôt ! 🙂

    Réponse
    • Bastoune Boo

      Dans cer­tains cas, il faut savoir s’e­loi­gner de ceux qui cherchent a juger et non a comprendre.

      Je com­prends la posi­tion, et les revi­re­ments, la confu­sion, d’E­tienne. Je com­prends ega­le­ment le mes­sage de Judith. Je pense pou­voir com­prendre les attaques vio­lentes des jour­na­listes. Com­prendre ne suf­fit pas a avan­cer, mais juger nous en empeche a coup sur.

      Ce que toute cette his­toire me fait rea­li­ser, c’est que l’i­dee que le peuple doit s’or­ga­ni­ser pour reprendre en main son des­tin, notam­ment par une consti­tuante demo­cra­tique, n’a pas encore fait assez de che­min pour s’af­fran­chir des personnes.

      Elle a fait beau­coup de che­min, et je suis opti­miste, seule­ment son incar­na­tion passe encore par la voix de per­sonnes par­ti­cu­lieres, ce qui la rend vul­ne­rable face a la police de la pen­see qui cherche des rai­sons d’ac­cu­ser plu­tot que de cher­cher a creer ensemble.

      Je me rap­pelle des mots de Franck Lepage, qui par­lait de fan­tasme d’E­tienne Chouard au sujet d’in­clure tout le monde dans la crea­tion d’un sys­teme demo­cra­tique. Je suis de plus en plus convain­cu que le fan­tasme est de pro­ce­der autre­ment, mais que nous sommes pro­fon­de­ment condi­tionne pour ne pas le voir, ou ne pas l’accepter.

      Ca pren­dra un chan­ge­ment de notre regard sur le monde pour y arri­ver, je pense, qui est plus de l’ordre spi­ri­tuel qu’autre chose (le res­pect du vivant, de l’autre, etre convain­cu qu’on fait par­tie d’un tout indis­so­ciable, voir l’hu­main avant l’en­ne­mi, etc)

      Réponse
  10. BRU GIACOMINI

    Pour ma part, je n’ai jamais eu aucun doute sur le carac­tère hyper démo­crate d’E­tienne Chouard ; effec­ti­ve­ment, j’a­vais déjà lu des com­men­taires indi­quant qu’E­tienne Chouard était dan­ge­reux car il fai­sait réfé­rence à Soral. Ces pro­pos montrent que, soit les per­sonnes qui les émettent n’ont pas tout com­pris, soit qu’il y a la volon­té de dis­cré­di­ter. Il faut juger par soi-même.Quand on écoute et regarde Etienne Chouard, force est de consta­ter qu’il est à fond dans ce qu’il entre­prend en toute hon­nê­te­té intel­lec­tuelle. Mer­ci pour votre tra­vail qui nous ouvre de nou­velles perspectives.

    Réponse
  11. Condamin

    j’es­père que ça cal­me­ra cette polé­mique stérile !

    Réponse
  12. Hydronium

    Étienne, quoi que tu fasses, les « anti­fas » ne te lâche­ront jamais.

    Toute ta vie.

    Lorsque tu as enle­vé le lien, cer­tains « anti­fas » en deman­daient encore plus (t’ex­cu­ser, te démar­quer de nou­veau de Soral et autres bla­ck­lis­tés…) ou encore affir­maient que tu n’é­tais pas de bonne foi (que tu ne pou­vais pas igno­rer le sexisme de Soral, que c’é­tait trop léger… exemple).

    Il fau­dra donc faire avec et ne pas te lais­ser détruire le moral par des éter­nels cri­tiques qui t’en vou­dront à vie de ne pas accep­ter de suivre leur cadre de pensée.

    Réponse
  13. Did

    Mer­ci Étienne pour votre hon­nê­te­té intel­lec­tuelle, elle force le res­pect. Le choses sont bien plus com­plexes que ce que nos adver­saires essayent de faire croire ; tenir votre posi­tion, qui me parait extrê­me­ment juste et équi­li­brée, demande beau­coup de force et de cou­rage, tenez bon.
    Et nous vous éloi­gnez pas trop long­temps, nous avons besoin de vous.

    Réponse
  14. clomani

    Mer­ci pour ces éclair­cis­se­ments… J’ai été très désta­bi­li­sée par la « cam­pagne anti-Chouard »… mais si je dou­tais, mon pos­tu­lat était que vous étiez peut-être trop « pas­sion­né » pour citer Soral et d’autres per­sonnes. Enfin, bref, je vous don­nais les cir­cons­tances atténuantes.
    J’es­père que la vio­lence dont vous avez été la vic­time ne vous attein­dra pas pro­fon­dé­ment et que vous trou­ve­rez un res­sort pour nous revenir.
    Qqn qui pose de bonnes ques­tions comme vous le faites est impor­tant de nos jours où tt ques­tion­ne­ment a été aban­don­né par les élites.

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    • Varlin

      Chère Clo­ma­ni,
      Je n’ai pas, pour ma part, vu de cam­pagne anti-Chouard. J’ai plu­tôt vu des amis qui le met­taient en garde par rap­port à Soral, que Chouard qua­li­fiait il y a peu de Résis­tant. La vio­lence, c’est les fas­cistes qui l’exercent. Ne pas tout mélanger.
      Je ne suis pas convain­cu, loin de là, par le double revi­re­ment d’É­tienne Chouard en moins de 24 H. Ça me semble déno­ter un sérieux manque de colonne ver­té­brale idéo­lo­gique. Ça fait des années que les amis d’É­tienne Chouard lui ont dit qui était Soral. On ne me fera pas croire qu’il le découvre aujourd’hui.
      Je suis pour la construc­tion d’aun autre sys­tème de repré­sen­ta­tion, mais ça n’o­blige pas à bos­ser pour autant avec des homo­phobes, des racistes et des anti­sé­mites, même si ce nou­veau sys­tème de repré­sen­ta­tion sera au ser­vice de tous.
      Avec ce double revi­re­ment, Étienne Chouard s’est com­plè­te­ment dis­cré­di­té à mes yeux. Il sup­prime le lien vers Soral puis, voyant qu’il perd des clients par­mi les rouges-bruns, il le remet. Ce n’est pas sérieux.

      Réponse
      • Gauthier M

        Var­lin, pen­ser comme vous pen­sez c’est consi­dé­rer qu’un homme ne fait jamais d’er­reur. Encore pire, c’est consi­dé­rer que les idées ont un pro­prié­taire unique … Ça devient monstrueux !
        Si vous avez l’intelligence et hon­nê­te­té, vous sau­riez que vous même, à cer­tains jours, vous vous four­voyez ou dans vos actes ou dans vos parole ! Ne pas admettre l’er­reur est la pre­mière erreur de l’humanité.
        Cha­cun, dans ces actes, doit pou­voir trou­ver sa rédemp­tion ou alors nous sommes condam­nés dans ce bas monde à une vio­lence sans égale ou per­sonne n’ac­cepte d’a­voir été tant tôt exces­sif, tant tôt pares­seux, etc.

        Pen­sez bien à une chose, seule le poli­ti­ciens le plus véreux sou­tien­dra qu’il n’a jamais eu tort. Au jour d’au­jourd’­hui, on en subit les conséquences !

        J’es­père que vous retrou­ve­rez de l’hon­nê­te­té et de l’hu­ma­ni­té dans vos paroles.

        Réponse
        • Varlin

          C’est pas la ques­tion d’a­voir tort ou d’a­voir rai­son. Tout le monde peut se trom­per, moi le pre­mier. Le pro­blème avec Chouard, c’est son manque de culture poli­tique. Ce brouillard « ni droite ni gauche », cette confu­sion soi­gneu­se­ment entre­te­nue par l’an­ti­sé­mite et homo­phobe Soral, on sait très bien à qui ça pro­fite. Pour­quoi Chouard ne veut pas le voir ? Pour­quoi, alors que les posi­tions de Soral et de sa clique sont connues depuis des années, Chouard, qui se pique de se docu­men­ter soi­gneu­se­ment, a‑t-il refu­sé de prendre de la dis­tance avec ce per­son­nage, le qua­li­fiant même de Résis­tant, ce qui, vu l’au­dience qu’a Étienne Chouard, contri­bue gran­de­ment à le légi­ti­mer ? Cette atti­tude est irres­pon­sable. Tout comme est irres­pon­sable cet aller-retour en moins de 24 heures (je retire le lien vers Soral – je remets le lien vers Soral).

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          • huckle

            Non mais c’est quoi la « culture poli­tique » ? Les conne­ries qu’on apprend à Science Po ? Chaque citoyen a le droit de s’ex­pri­mer en fonc­tion de sa sen­si­bi­li­té et son vécu. J’en ai per­son­nel­le­ment ras-la-cas­quette de tous ces éti­que­teurs fous qui veulent abso­lu­ment vous mettre dans une caté­go­rie, la plus stu­pide étant l’é­ti­quette « droite/gauche ». Alors quoi, on ne dis­cu­tait pas avant le posi­tion­ne­ment de l’as­sem­blée natio­nale sur le veto royal en 1789 ? La poli­tique n’exis­tait pas avant ? C’est vrai­ment n’im­porte quoi.
            Je suis CERTAIN que vous êtes un mili­tant poli­tique ou que vous votez tra­di­tion­nel­le­ment pour un par­ti en par­ti­cu­lier, sinon vous ne tien­driez pas ce type de discours.

          • Thot

            oh ben, Hol­lande a fait pire, le len­de­main des élections !
            En moins de 24 h, la finance était rede­ve­nue son amie !
            Dom­mage qu’on puise pas reti­rer le lien vers moumou
            ;O)
            Etienne Chouard a été mal­adroit et il le recon­nait, je ne vois pas en quoi cela le rend irresponsable.

  15. Robert Cabagni

    Hier le Zig aujourd’­hui le Zag j’ose espé­rer que demain sera à nou­veau le Zig. Pas au niveau des idées car j’adhère com­ple­te­ment à ton déve­lop­pe­ment du jour et il montre que tu ne ne lache rien et c’est tout a ton hon­neur… mais la détresse qui semble t’a­ni­mer est ter­rible. Je res­sens la même détresse qui a frap­pé des proches s’é­tant fait des­cendre poli­ti­que­ment par des grosses machines de par­tis et de syn­di­cats. Ils ont eu toutes les peines du monde à s’en remettre. Alors je t’en prie ne t’en­ferme pas dans cette spi­rale infer­nale d’où il plut facile de s’en­fer­mer que d’en sor­tir et là ils auront gagné. Comme je te le disais hier retourne donc au Pic des Mouches, même si ça n’est pas la sai­son, le phy­sique répa­re­ra l’in­tel­lect tu en as gran­de­ment besoin. Et sur­tout tu lâche rien ne les laissent pas gagner, hein ? Moi j’ai de gros pro­blèmes de san­té insur­mon­tables qui mettent mon pro­ces­sus vital en dan­ger alors si c’est pas pour toi fait le pour moi tes inter­ven­tions me mettent à chaque fois tel­le­ment de beaume au coeur. Allez Etienne ne t’é­loigne pas trop j’ai, nous avons besoin…
    Robert Cabagni

    Réponse
    • Ana Sailland

      Bon­jour incon­nu, soigne toi bien 🙂

      La pâte lève.
      La modes­tie active se répand et progresse.
      La démo­cra­tie qui était un qua­si mythe devient donc désor­mais possible.
      Inima­gi­nable il y a seule­ment dix ans, c’est déjà un pro­grès immense.
      Que tous et cha­cun se doivent de nour­rir et fortifier.
      Pour que le pos­sible soit certain.
      Polé­mique pas­sionne mais tra­vail réalise.

      Réponse
    • pparent

      Tous le monde à besoin de repos à un moment ou à un autre.

      D’ailleurs c’est en géné­ral, dans le calme et en ne pen­sant à rien que les meilleurs idées viennent, et non pas dans la sur-sti­mu­la­tion, et l’activité men­tale exacerbée.

      Pierre.

      Réponse
  16. Pam Quin

    je vous aime ! mer­ci pour cette leçon de démo­cra­tie, d’in­tel­li­gence, de com­pas­sion et d’humanité.
    je me suis per­mise de trans­fé­rer les deux articles sur mon blog, si cela vous dérange dis-le moi je m’empresserai de supprimer.

    Réponse
  17. Giome

    Mer­ci pour tout le tra­vail que vous avez fait, et pre­nez soin de vous.

    Réponse
  18. Lip69

    Ce n est pas.faute.de.vous avoir aver­ti que cela.arriverait.

    Quand​.au fait que les.« racistes » soient.des hommes.aussi ok.
    Mais.on.peut.débattre.en.étant ferme.sur.ses.positions.antiracistes.sans.pour autant etre.complaisant ou leur​.faire​.de​.la​.pub même.sans.faire.exprès.
    Vous aviez été prévenus.maintes fois M.Chouard que cela.serait.préjudiciable a votre cause.

    Mais.merci.de.montrer que vous êtes.conscient du pro­blème. Vous.êtes pour cer­tains un.saint intou­chable. Cela.a.un prix.

    Pour​.moi et d autres vous êtes.un.citoyen éclaire mais.comme nous faillible. Quand on vous cri­tique ce n est pas pour vous enfon­cer mais pour que nous.puissions.travailler a.l.essentiel : la.démocratie la vraie

    Et le.fait de.pouvoir.ouvrir la.parole a.tous doit aus­si être le.droit de.répondre a.ce qui.est antidemocratique.

    Non le.racisme n.est pas.qu un.symptôme. c est une.position d emblee anti­de­mo­cra­tique que certains.utilisent juste pour s impo­ser, comme les.aristocrates l ont fait sur le.plan.fianciers une hié­rar­chi­sa­tion du.niveau.de.citoyenneté !

    Réponse
    • jojo

      C’est gen­til tout plein, mais un des très gros pro­blèmes dont souffre la France actuel­le­ment, c’est quand même la poli­tique de l’é­tran­ger et c’est mal­heu­reu­se­ment un pro­blème récur­rent dans l’his­toire de France.
      La poli­tique de l’é­tran­ger, c’est quand les repré­sen­tants défendent des inté­rêts étran­gers quels qu’ils soient avant ou à l’en­contre des inté­rêts des citoyens nationaux.
      Le phé­no­mène est clai­re­ment faci­li­té quand on laisse n’im­porte qui par­ti­ci­pé à la prise de déci­sion, soit en lui aillant dis­tri­bué la natio­na­li­té gra­tui­te­ment alors qu’il reven­dique ouver­te­ment ne pas se sen­tir Fran­çais, soit en lais­sant diri­ger des gens qui se reven­dique atta­ché à un état étran­ger, dis­po­sant d’une double natio­na­li­té ou effec­tuant son ser­vice mili­taire à l’étranger.
      Le décret « Dieu­don­né » de décembre der­nier est un cas d’é­cole des maux qui rongent la France : un juriste bina­tio­nal ayant effec­tué son ser­vice mili­taire à l’é­tran­ger plu­tôt qu’en France, nom­mé au conseil d’é­tat, au som­met de l’ins­ti­tu­tion judi­ciaire par népo­tisme, ins­ti­tu­tion char­gée exclu­si­ve­ment de veiller à la consti­tu­tion­na­li­té des lois Fran­çaises, passe un decret qui fera juris­pru­dence pour inter­dire le droit de réunion au mépris d’au moins 4 articles de la décla­ra­tion des droits de l’homme qui sert de pré­am­bule à la consti­tu­tion. On com­prend mieux com­ment l’u­nion euro­péenne a pu nous faire déri­ver jus­qu’au point où on en est arri­vé non ?
      Il fau­dra bien que les Fran­çais com­prennent, si ils veulent redres­ser pays, que le terme de métèque dans la Grèce antique n’a­vait rien péjo­ra­tif, il signi­fiait étran­ger, mais que les Grecs esti­maient que lais­ser des étran­gers diri­ger la chose publique pour­rait être nui­sible à l’in­té­rêt géné­ral et à la cohé­sion social.
      Il fau­dra aus­si réa­li­sé que l’an­ti­ra­cisme a été crée au départ pour détour­ner l’at­ten­tion des habi­tants de France des effets délé­tères du tour­nant de la rigueur et de l’ar­ri­vé de l’ul­tra-libé­ra­lisme dans notre pays. C’est une arme du grand capi­tal depuis le départ contre le fran­çais de base et contre le pro­lé­taire immi­gré. Et au fil du temps, ça a déri­vé pure­ment et sim­ple­ment en néo-mac­car­thysme à la Fran­çaise, ser­vant à faire taire tout les oppo­sants poli­tiques sérieux. C’est pour­quoi M.Chouard a tant de pro­blème avec les anti­fa, les fas­cistes du futur selon un anglais célèbre. Les anti­fa s’or­ga­nisent en cel­lule comme les com­mu­nistes et les cel­lules reçoivent des finan­ce­ment des fon­da­tions ford et soros, et autre faux nez de l’es­ta­blis­ment amé­ri­cains, les idiots utiles qui tra­vaillent dedans gra­tui­te­ment sont tel­le­ment convain­cu du bien fon­dé de la cause défende qu’ils n’hé­sitent à recou­rir à l’ac­tion vio­lente pour empê­cher toute contes­ta­tion d’un sys­tème qui devient de plus en plus dic­ta­to­rial. Les Fran­çais de base sont tel­le­ment gavé de 30 ans pro­pa­gande de la doxa média­tique, que c’est deve­nu un réflexe de Pav­lov chez eux de vous trai­ter de raciste, de fas­ciste voir de com­plo­tiste si ils vous entendent pen­sez en dehors des clous.
      Pre­nez Domi­nique Ven­ner par exemple, on peut pen­ser ce qu’on veut de ses idées poli­tiques et de ses valeurs, mais si la doxa média­tique a salué son sui­cide avec gour­man­dise en disant un fas­ciste d’ex­trême-droite de moins sur terre c’est qu’il avait su s’at­ti­rer réel­le­ment la haine de l’o­li­gar­chie en pre­nant l’i­ni­tia­tive d’é­crire un dic­tion­naire de la nov­langue… où on apprend que « plan social » est un syno­nyme pour dire « plan de licen­cie­ment ». Bien­ve­nu dans 1984 ! Reli­sez les articles hai­neux qui lui ont ser­vi de rubrique nécro­lo­gique en sachant ce qu’on lui repro­chait vrai­ment et vous com­pren­drez de quel coté est réel­le­ment la haine.
      Soral dérape par­fois, c’est cer­tain. Sa pen­sé est sans aucun doute ambigüe sur cer­tains points. Il ne par­tage pas nos convic­tion que le sys­tème démo­cra­tique, le vrai est sans doute la meilleur façon de sor­tir de la spi­rale infer­nale dans laquelle nous sommes pié­gé et d’é­vi­ter d’y retom­ber. Il peut-être dan­ge­reux de por­ter un homme comme cela au pou­voir, je suis d’ac­cord. Mais cer­taine de ses ana­lyses sont incon­tes­tables. La libé­ra­li­sa­tion des moeurs et le fémi­nisme nous a été ven­du à l’é­poque par Rock­fel­ler pour étendre le mar­ché à 100% de la popu­la­tion, alors que les femmes consom­maient très peu avant, elles sont deve­nues les plus consom­ma­trice aujourd’­hui, avec en dom­mage col­la­té­ral une perte constante des valeurs morales et de la qua­li­té de l’é­du­ca­tion des jeunes et une mon­tée de ce qu’il faut bien appe­ler la déca­dence de la socié­té en paral­lèle. Le mariage homo sera pareil, der­rière ce qui se pro­file c’est une mar­chan­di­sa­tion de la ges­ta­tion et de l’en­fant, une mar­chan­di­sa­tion de la repro­duc­tion, le pas­sage du droit de l’en­fant au droit à l’en­fant, un nou­veau tabou à faire implo­ser, tou­jours dans la même logique d’ex­ten­sion du mar­ché et au nom de la « tolé­rance » (se repor­ter au dic­tion­naire de la nov­langue pour savoir ce que signi­fie tolé­rance). Seul les idiots, les ven­dus et ceux qui ne veulent pas com­prendre ou pas écou­ter diront que Soral est sexiste et homo­phobe parce qu’il dit ça. Il vient de faire une très bonne confé­rence sur la libé­ra­li­sa­tion des moeurs avec Marion Sigault qui, si on l’é­coute mal, avec sa grande gueule, pour­ra encore ren­for­cer une fausse impression.

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      • David

        Assez d’ac­cord dans l’en­semble avec vous jojo. Mais là vous êtes gênant pour les flem­mards qui pré­fèrent se conten­ter d’en­fi­ler les points God­win comme autant de perles et se don­ner bonne conscience à peu de frais. Deux points cepen­dant : lorsque vous dites que  » La libé­ra­li­sa­tion des moeurs et le fémi­nisme nous a été ven­du à l’époque par Rock­fel­ler pour étendre le mar­ché à 100% de la popu­la­tion, alors que les femmes consom­maient très peu avant … « , j’a­joute à cela qu’un autre motif, plus prio­ri­taire encore que celui d’a­to­mi­ser la cel­lule fami­liale (consé­quence plus que motif pre­mier, à mon avis) est celui de la mise en concur­rence d’un plus grand nombre de  » sala­riés-mar­chan­dises  » sur le mar­ché de l’emploi qui a per­mis d’ac­croitre les pres­sions de toutes sortes, à com­men­cer par celle, évi­dente, sur les salaires.
        Deuxième et der­nier point : je crois que Soral n’est en aucun cas dan­ge­reux pour la rai­son très simple qu’il est par­fai­te­ment lucide sur lui-même et son propre carac­tère. Il dit qu’il fau­drait en quelque sorte ren­ver­ser le pou­voir mais (et c’est ce mais qui change tout) qu’en­suite c’est là que le pro­jet citoyen de Chouard devrait entrer en scène. Quand il parle de  » des­pote éclai­ré  » et qu’il enchaine direct sur le tra­vail d’É­tienne Chouard, c’est bien selon moi la preuve qu’il ne nour­rit pas ce genre d’  »objec­tif » auquel nul indi­vi­du sérieux, à com­men­cer par lui, ne peut croire :-). À cela s’a­joute une autre expli­ca­tion qui est qu’il est conscient qu’au­cun pou­voir ne cède sa place pour être rem­pla­cé par ce qui ne lui per­met­tra plus d’oc­cu­per à nou­veau la place quit­tée, du moins sous la forme avan­ta­geuse connue jus­qu’a­lors. En fait quand il parle de des­pote éclai­ré, je l’ai tou­jours per­çu comme une évi­dente allu­sion au rôle his­to­rique de la royau­té dans l’his­toire de France (ce qui trans­pa­rait d’ailleurs dans  » L’his­toire de France de Jacques Bain­ville  » et dont je suis cer­tains à entendre ses pro­pos qu’il a lu cet ouvrage et que c’est à cela qu’il fait écho).
        Mais, comme je le disais d’emblée, je suis dans les grandes lignes en accord avec vous.

        Réponse
  19. Franz

    Mer­ci, Etienne, et cou­rage ! Nous sommes tous avec vous, tous les hommes et femmes de bonne volon­té, qui pensent que l’hu­ma­ni­té est une et indi­vi­sible, qu’au­cun peuple n’est supé­rieur aux autres, que le bien com­mun est supé­rieur aux inté­rêts de quelques-uns qui se goinfrent, et sur­tout, SURTOUT… qu’on est libres de s’ex­pri­mer, et qu’on n’a pas à rece­voir des leçons d’an­ti-racisme de la part d’of­fi­cines com­mu­nau­taires qui sont des cari­ca­tures d’entre-soi (regar­dez la com­po­si­tion du bureau exé­cu­tif de la LICRA, plus mono­co­lore et com­mu­nau­ta­riste que ça c’est pas pos­sible : http://​www​.licra​.org/​f​r​/​b​u​r​e​a​u​-​e​x​e​c​u​t​if2).

    On ne peut pas se per­mettre de défendre la liber­té seule­ment pour ceux qui pensent comme soi, c’est une évi­dence qu’il faut rappeler !

    Et pour l’an­ti­sé­mi­tisme façon Soral, un bon résu­mé en 3 min et demie :

    https://​you​tu​.be/​P​l​B​B​Z​m​L​Y​Tp4

    Etienne, vous êtes d’une gen­tillesse extrême, c’est votre force ; mais n’ou­bliez pas non plus que nos enne­mis, les 1% qui se goinfrent et qui confisquent tous les pou­voirs, comptent dans leurs rangs de véri­tables per­vers et psy­cho­pathes qui ne recu­le­ront devant rien pour vous faire plier. Ne soyez donc ni naïf ni imprévoyant !

    Réponse
  20. Vincent

    Étienne, ce tra­vail épui­sant est salu­taire. Car c’est une vraie contro­verse qui implique direc­te­ment le pou­voir poli­tique et média­tique, ce qu’il nous demande de pen­ser. Peu de per­sonnes publiques osent tou­cher aux points faibles de ce pouvoir. 

    Le sou­tien au sio­nisme est le point faible le plus visible, c’est ain­si, et il n’y a aucun racisme a le constater. 

    Si vous vous excu­sez sin­cè­re­ment auprès d’un pou­voir que vous vou­lez chas­ser, alors autant tout lais­ser tomber. 

    Les anti­fas­cistes se trompent de « fas­cisme ». Vous dites très bien qui est l’ex­trême-droite, et il fau­dra encore le redire et bien l’ex­pli­quer. Vous allez perdre des amis, mais ils revien­dront quand ils auront compris.

    Et vous avez d’ores et déjà per­du le sou­tien des médias domi­nants. Pour eux, vous êtes désor­mais trop proche du but, avec vos idées et votre audience…

    PS : Je suis « sora­lien » , anti­sio­niste et anti­ra­ciste, et ayant tou­jours voté a gauche. Je n’ai aucun pro­blème de conscience et aucune haine de l’é­lec­teur FN.

    Réponse
  21. eric remacle

    Bra­vo ! Je suis impres­sion­né par votre conscience, votre bien­veillance et votre humi­li­té ! Je suis déso­lé que vous soyez fati­gué de lire tous ces mails (je vous com­prends), j’es­père que celui ci vous réchauf­fe­ra le coeur ! Vous êtes un être mer­veilleux ins­pi­rant qui donne espoir pour notre futur.

    Réponse
  22. zedav

    Bon­jour Étienne,

    Les pires racistes sont à l’œuvre dans cer­taines asso­cia­tions auto­pro­cla­mées antiracistes.
    Les pires sexistes sont à l’œuvre dans cer­taines asso­cia­tions auto­pro­cla­mées anti-sexistes ou pour l’é­ga­li­té homme femme.

    Qu’at­ten­dez vous des 1 pour 100 000 ? Qu’ils n’u­ti­lisent pas TOUS les moyens pos­sibles pour vous abattre ET dis­cré­di­ter le fré­mis­se­ment d’un pro­jet authen­ti­que­ment démocratique ?
    Je vous ai pour­tant enten­du dire, à plu­sieurs reprises, qu’ils étaient prêts à tout. Je le crois aus­si. Il ont sim­ple­ment une réac­tion orga­nique : ils vont défendre ce qu’ils sont et leur puis­sance comme si leurs vies en dépen­daient et d’une cer­taine façon, c’est bien le cas.
    Et la cohorte infi­nie de débous­so­lés et autres idiots utiles, inté­gristes anti­fas, anti-sexistes et autres poli­ciers de la pen­sée consti­tuent une armée de réserve INÉPUISABLE.

    Ils risquent bien de finir par vous avoir, avec des tueurs psy­cho­lo­gique, pas besoin d’armes à feu…

    Si je peux me per­mettre : pre­nez soin de vous, pre­nez du recul dans tous les sens du terme, n’ou­bliez pas que vous n’êtes pas invul­né­rable et qu’en tant qu’in­di­vi­du, vous NE POUVEZ PAS être à la hau­teur des forces, repré­sen­ta­tions et affects qui s’affrontent.

    Un ami.

    Réponse
  23. Clément F

    Mer­ci Étienne pour votre tra­vail achar­né et ô com­bien utile ! Vous êtes un libre pen­seur et au fond c’est peut-être pour ça que cer­tains vous déteste. Après 10 ans vous avez bien méri­té une pause. Bravo !

    Réponse
  24. Sarah

    Cher Etienne, je vous aime. Et tant d’autres aus­si. Votre sou­cis de jus­tesse me touche, il donne la pleine mesure de votre huma­ni­té. Au fond, vous subis­sez le sort de bien des pro­phètes. Peut-être aus­si que la pleine jus­tice et jus­tesse n’existe pas. Des pistes…à méditer 🙂

    Réponse
  25. Yves Grolet

    Etienne, vous êtes utile comme peu de gens le sont !

    Réponse
  26. joss

    Mer­ci pour ces pré­ci­sions. Cela ren­force encore une fois l’es­time que j’ai de vous.
    Je cite­rai Karl Pop­per : « Des idées auda­cieuses, des anti­ci­pa­tions injus­ti­fiées et des spé­cu­la­tions consti­tuent notre seul moyen d’interpréter la nature, notre seul outil, notre seul ins­tru­ment pour la sai­sir. Nous devons nous ris­quer à les uti­li­ser pour rem­por­ter le prix. Ceux par­mi nous qui refusent d’exposer leurs idées au risque de la réfu­ta­tion ne prennent pas part au jeu scientifique ».
    Per­sonne ne peut déte­nir La Véri­té. Ce n’est que si une théo­rie résiste aux ten­ta­tives les plus pous­sées de réfu­ta­tion qu’elle pour­ra être, pro­vi­soi­re­ment, consi­dé­rée comme scien­ti­fi­que­ment « non-fausse », et qu’un consen­sus pro­vi­soire pour­ra s’instaurer autour d’elle, qu’elle pour­ra ser­vir de base à d’autres conjec­tures. Aucune théo­rie ne peut jamais être abso­lu­ment véri­fiée, on ne peut jamais atteindre la véri­té, on ne peut que démon­trer avec cer­ti­tude la faus­se­té de théo­ries antérieures.

    Réponse
  27. Daniel

    Je pré­fère ce billet plua rai­son­nable et plus mesu­ré. La veri­té et com­plexe et la com­plexi­té n’est pas acces­sible à qui­conque. Tom­ber dans le piège de la déma­go­gie anti-raciste est bien le dan­ger ten­du par nos maîtres. La veri­té com­plexe et donc peu acces­sible ne sera sans doute jamais une affaire de majo­ri­té. Car pour Convaincre la majo­ri­té on est obli­gé de pas­ser par la demagogie.

    Réponse
  28. antoine

    Vous pre­nez la pres­sion en pleine gueule car vous êtes sous les pro­jec­teurs ; mais on est très nom­breux à cher­cher, à réflé­chir, à se trom­per sûre­ment, et à se sen­tir agres­sés et inti­mi­dés par une police de pen­sée qui, pour puri­fiante qu’elle se croit, semble bien nau­séa­bonde. Peut-être que sim­ple­ment des par­tis « tra­di­tion­nels » se sentent dépas­sés par un mou­ve­ment qui ne compte plus sur eux, qu’ils res­sentent comme une concur­rence. Je crois que c’est leur petit busi­ness qu’ils pro­tègent. C’est d’la bataille de pois­son­nier. Vous réagis­sez digne­ment je trouve. Bra­vo, et comme dit hydro­nium ne vous lais­sez pas bouf­fer, quoi que vous disiez cer­tains vous cra­che­ront des­sus à vie. Ce fai­sant, ils crachent aus­si sur moi, et sur bien d’autres. C’est dur, dace à cette inqui­si­tion, de gar­der la tête froide. Quand un mec m’in­sulte je perds mes moyens. C’est nor­mal ; c’est fait exprès. En Inde ils ont un ministre du yoga : c’est pas si bête en l’oc­cu­rence… ‘fau­dra ptêt s’y mettre 🙂

    Réponse
  29. Lna

    Bon­jour Monsieur,
    Je vous ai décou­vert grâce à une radio et suis allée consul­ter les infor­ma­tions dis­po­nibles sur Inter­net sur votre parcours.
    La recherche de la « véri­té » et du « juste » (les guille­mets sont là pour en signi­fier la sub­jec­ti­vi­té) est tou­jours une source de cri­tiques, d’at­taques en ce qu’elle dérange les « bonnes consciences » et il est aisé de com­prendre que ce déchaî­ne­ment puisse atteindre son but à savoir décou­ra­ger et fati­guer celui qui est visé.
    Je vous sou­haite, Mon­sieur, de sur­mon­ter ces obs­tacles car ils font par­tie du che­min ardu de cette recherche.
    Bien à vous,

    Réponse
  30. A-J Holbecq

    Beau­coup moins vio­lem­ment que toi j’ai vécu ce genre d’at­taque, tu le sais d’ailleurs ; c’est épuisant !
    Mais ils ne lâchent jamais, ces salauds ! Pour toi, c’est le moment de te repo­ser un peu, et d’é­crire un livre.
    Je t’embrasse, ami.

    Réponse
  31. Kevin

    Vous ne devriez pas perdre votre temps avec toute cette mascarade… 

    Déta­chez-vous de tout ce que vous lisez comme com­men­taire posi­tif ou néga­tif et repo­sez-vous… Ça ne sau­rait vous faire que du bien… 

    Peace Etienne !

    Réponse
  32. pparent

    Étienne,

    On dirait que l’on attends de vous que vous soyez par­fait. Or tous le monde fait des erreurs tous le temps qui sont natu­rel­le­ment et auto­ma­ti­que­ment par­don­nées sans problèmes.

    Per­sonne ne vous en vou­dra de décon­nec­ter quelques temps. Ça per­met­tra peut-être aus­si peut-être de per­mettre une tran­si­tion ver­sion un mou­ve­ment ou l’i­dée repose moins sur un seul homme.

    Le billet me donne envie de recom­man­der de lire du Eck­hart Tolle, comme « Pou­voir du moment pré­sent » dont la lec­ture a pro­vo­qué un grand chan­ge­ment dans ma vie.

    Et il n’est pas néces­saire de don­ner une impor­tance vitale à tous les com­men­taire y com­pris celui-ci !

    Mer­ci pour tout :), l’his­toire se rap­pel­le­ra de votre rôle après que l’on ai fait une consti­tuante tirée au sort, espérons-le ! 🙂

    Réponse
  33. sylvie calvet

    Cher Etienne , tu as rai­son, ne coupe pas le lien avec la famille que tu t’es crée , mais prends de la hau­teur , nous en avons tous besoin à un moment ou à un autre . Je reli­sais hier l’ex­cellent lama tibé­tain , qui se sou­ve­nait de ses courses pieds nus dans les prai­ries cou­vertes de fleurs mul­ti­co­lores de son enfance , ( l’in­fi­ni pou­voir de la gué­ri­son de l’es­prit ) et il conseillait soit de mon­ter au som­met d’une mon­tagne où la vue est décou­verte , où de se réfu­gier dans une telle prai­rie , ou une foret selon son goût .Et je me sou­viens ado­les­cente mal dans ma peau , m’être fait cette réflexion au som­met des Alpes Autri­chiennes qui dominent Inns­brück , entou­rée de cor­beaux :  » Quand on a vu çà , on peut conti­nuer la route .  » …j’a­voue de pas com­prendre ces accu­sa­tions dont tu fais l’ob­jet . Tu as rai­son de choi­sir la voie médiane de la non dua­li­té , à l’op­po­sé des extrêmes :  » quand tu joues du luth , si sa corde est trop ten­due , elle se casse , si elle est trop relâ­chée , le son est dis­cor­dants  » expli­quait le boud­dha à un de ses élèves . Je com­prends com­bien cette haine et la pres­sion qu’elle engendre , avec l’at­tente des uns les cri­tiques des autres peut être dure à sup­por­ter : j’ai connu çà curieu­se­ment en voya­geant avec un lama tibé­tain : les gens atten­daient le lama , pas une occi­den­tale comme eu qui osait venir sur  » leurs terres  » si je puis dire , oser béné­fi­cier des ensei­gne­ments qu’ils croyaient secrets et réser­vés à leurs modestes per­sonnes , mais pas à cette  » étran­gère » …bien qu’ils fassent prières chaque jour , tout en en dédiant le béné­fice à l’en­semble des êtres . J’ai même deman­dé un jour à un lama si je devais faire comme les Chi­noises qui vont à Honk-Kong se faire opé­rer pour avoir les yeux ronds , est que je devais le faire pour avoir les yeux bri­dés ? Il faut prendre de la hau­teur . Comme disait Khis­na­mur­ti :  » ce n’est pas une mesure de san­té men­tale que d’être bien adap­té à une socié­té pro­fon­dé­ment malade !  » Tu as aus­si rai­son de dire que l’Homme évo­lue , sa pen­sée , et ses actes peuvent chan­ger radi­ca­le­ment .J’a­dore écou­ter l’a­vo­cat et Huma­niste Bryan Ste­ven­son que Des­mond Tutu a récem­ment sur­nom­mé  » le jeune Nes­lon Man­de­la Amé­ri­cain  » Il a une telle pas­sion, une telle convic­tion et une telle connais­sance de la souf­france inhé­rente à la com­mu­nau­té Afri­caine ‑Amé­ri­caine qui a pro­duit cet huma­nisme qu’il incarne t que l’on retrouve dans les Gos­pels , le blues , le jazz , tout cet apport né de sa souf­france qu’à appor­té la com­mu­nau­té noire amé­ri­caine à la Culture des Etats-Unis et au patri­moine cultu­rel mon­dial , et je pense sou­vent que le seul moyen qu’à l’A­mé­rique de renaître de ses cendres , vien­dra de cet Huma­nisme lors­qu’il par­vien­dra à sup­plan­ter cette haine raciale née de l’obs­cu­ran­tisme qui se croit reli­gieux et supé­rieur ! Bryan Ste­ven­son dit sou­vent que l’as­sas­sin est plus que le crime qu’il a com­mis , le men­teur plus que limi­té à son men­songe , etc . Et nous étions nom­breux sur face­book à en avoir une preuve remar­quable en la per­sonne de notre ami Jer­ry qui nous a quit­té dans son som­meil il y a deux ou trois ans mais dont la page est encore pré­sente sur face­book sur laquelle ses nom­breux amis lui mani­feste tou­jours leur affec­tion et ami­tié . Jer­ry avait été aban­don­né à la nais­sance , et expé­dié par l’ad­mi­nis­tra­tion de foyers en foyers d’où il s’é­chap­pait régu­liè­re­ment et allait trou­ver cha­leur et récon­fort .….près de chiens dans leur niche . Dieu pour lui n’é­tait que la mani­fes­ta­tion de l’hy­po­cri­sie humaine , au cours d’un cam­brio­lage , croyant la mai­son vide , il a tué , avec un  » ami  » les pro­prié­taires , et un voi­sin accou­ru au bruit …pour un simple album de timbres . Jer­ry a été condam­né à des années de pri­son : il en a fait .…37 ! Quand il est entré tout le monde l’in­ter­pel­lait : Jer­ry , Jer­ry , il s’est sen­ti recon­nu, enfin chez lui , et à bien fait com­prendre qu’il avait tué 3 per­sonnes , et était prêt à en tuer plus ! et puis un jour , il a été envoyé dans une pri­son pour faire par­ti d’une expé­rience : ils étaient 67 : les gardes leur ont dit : on en a rien à faire que vous vous tuiez les uns les autre , ils étaient sous sur­veillance vidéo 24 h sur 24 .….et on leur a offert l’oc­ca­sion d’é­tu­dier . Jer­ry n’a­vait rien d’autre à faire , il n’y croyait pas mais il a essayé , puis s’est pris au jeu et est pas­sé du cours élé­men­taire …à Deux Mas­ter’s ! Six fois il a deman­dé à béné­fi­cier d’une remise de peine , une reli­gieuse qui cor­res­pon­dait avec lui , lui a dit qu’il ne s’y pre­nait pas de la bonne façon . Alors il a réflé­chi sur lui-même , et une nuit ,  » c’é­tait comme une douche qui me lavait de toute la haine que j’a­vais accu­mu­lée , racon­tait-il : sa 7 ème demande a été la bonne . Une asso­cia­tion reli­gieuse lui a pro­duit un loge­ment : il n’a­vait jamais fait la cui­sine ; ni payé une fac­ture , ses anciens voi­sins qui avaient peur de lui et de son retour se sont mis à le saluer : il ne trou­vait que de petits bou­lots de ménage à cause de son pas­sé , et allait dans les lycée , accom­pa­gnait de sa pho­to le jour de son incar­cé­ra­tion : une vraie gueule de truand , les che­veux longs , l’air agres­sif :  » Vous voyez , je res­sem­blais à çà disait-il aux gamins , et il leur racon­tait son his­toire , pour qu’ils com­prennent bien que ce n’é­tait pas la voie à suivre . Quelque temps avant de par­tir , après 4 ans de liber­té , Jer­ry avait ache­té un gros camion et pro­po­sait , par des affiches de déblayer les objets encom­brants des par­ti­cu­liers : un jour le gars qui lui avait deman­dé de pas­ser l’a vue de bon matin en train de débar­ras­ser ses affaires , et il est sor­ti lui par­ler : Jer­ry lui a racon­té son his­toire , d’a­bord le gars a pris peur et s’est dit :  » j’ai don­né mon adresse à ce type qui a tué trois per­sonnes et a pas­sé 37 ans en taule ! il peut reve­nir n’im­porte quand , et vider ma mai­son… ou pire ! Puis en l’é­cou­tant , et en lisant le livre que Jer­ry lui a don­né dans lequel il racon­tait son his­toire il a com­pris que Jer­ry était vrai­ment quel­qu’un à part , qui avait eu un incroyable par­cours : le gars fai­sait une émis­sion de radio : il a appe­lé Jer­ry, et ils ont pas­sé plus d’une heure à par­ler : il vou­lait invi­ter Jer­ry à racon­ter son his­toire sur l’an­tenne : un mois jour pour jour après l’a­voir ren­con­tré , Jer­ry est mort dans son som­meil : le gars a fait une émis­sion pour lui rendre hom­mage et racon­ter l’his­toire de Jer­ry à sa place .…..plus de 80 000 per­sonnes ont enten­du l’é­mis­sion . ( voir la page Jer­ry Balonne et ses vidéos sur You­tube ) Jer­ry était la preuve vivante qu’un homme est plus que le pire des crimes qu’il ait com­mis . Voi­là Etienne , déso­lée d’a­voir été si longue , Billet­doux a écrit  » il faut pas­ser par les nuages  » en par­tant d’une phrase de je ne sais plus qui :  » Pour arri­ver aux régions de lumière , il faut pas­ser par les nuages , cer­tains s’ar­rêtent là , et d’autres savent pas­ser outre  » Va te res­sour­cer en haut d’une mon­tagne où tu seras au des­sus des nuages , et quand tu redes­cen­dras , les copains seront là pour conti­nuer la marche vers la vraie Démo­cra­tie .….et pour­quoi pas la Socio­cra­tie . Même si j’ai émi­gré vers d’autres cieux et som­mets qui m’at­tirent depuis bien long­temps , je sou­tien­drai cette voie là !

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  34. Bremsstrahlung

    Fran­che­ment je vous res­pecte infi­ni­ment mon­sieur Chouard. Vous êtes pour moi un modèle d’hon­nê­te­té et d’humilité.

    Vous avez rai­son de ne pas céder aux sirènes des bien pen­sants. De toute façon comme je le disais dans un com­men­taire sur l’autre article, c’eût été un che­min de repen­tance sans véri­table fin, « on » vous en aurait tou­jours deman­dé plus. Ça n’a­vait donc pas d’u­ti­li­té réelle.

    Par ce nou­vel article vous faites non seule­ment une nou­velle fois preuve d’hu­mi­li­té et d’hu­ma­ni­té, mais éga­le­ment de viri­li­té intel­lec­tuelle. Vous n’a­vez rien à vous repro­cher, ni pour hier,ni pour aujourd’­hui, vous faites tout sim­ple­ment ce qui vous semble juste et c’est ça qui compte.

    Bonne conti­nua­tion à vous.

    Réponse
  35. Eliade Guy

    voua !! nickel-chrome le post !
    quand j’ ai vu le pre­mier « pour que les choses soient claires », je me suis dit : « Voi­là une page qui ne néces­site aucun com­men­taire c’ est une page per­so d’ Étienne » .. puis j’ y ai vu des marques de sym­pa­thie et me suis dit c’ est somme toute nor­mal d’ expri­mer de la sym­pa­thie pour Étienne.
    Il n’ y a pas de blâme comme dit le yi-king. On ne peut pas res­ter dans la pure­té de la cri­tique radi­cale ni tou­jours dans la posi­ti­vi­té de l’ action.
    Tout être humain a besoin de retran­che­ments, et vous en avez été dépos­sé­dé à cause de vous mêmes et par nous éga­le­ment. (et par les com­men­ta­teurs agres­sifs et autres mani­pu­la­teurs et fossoyeurs)
    La cause de Soi même. Quel beau slo­gan. Je suis soli­daire de votre cause de vous même tant vous avez su mon­trer vos ver­tus dans l’ action de ter­rain. Voi­là ce qui m’ importe. J’ ai vu le repor­tage sur sant-andre-de val­borgne : http://​you​tu​.be/​_​d​T​q​d​e​T​A​1S0 ou vous faites une inter­ven­tion remar­quable de rési­lience. Bra­vo. Voi­là bien l’ action qui par­donne et réuni. Vous ne condam­nez pas les « réac­tions » du maire vous les expliquez.Vous avez la ver­gogne et des ver­tus épis­té­miques cer­taines. Je suis atten­tif à votre désar­roi. Haut les cœurs comme dit votre ami. Retrou­vez le Dieu inté­rieur .. l’ Enthousiasme.
    Pour­quoi ne ferions nous pas un autre blog ; les​de​mo​crates​-dechouar​dise​.org avec comme pré­sident d’ hon­neur et comme par­ti­ci­pant actif : Étienne

    Réponse
    • Eliade Guy

      Soli­dar­nosc

      Réponse
    • Eliade Guy

      Être du Par­ti de la Vie :
      ‑faire la grasse matinée
      ‑se lever le mâtin en se disant : je n’ ai pas eu ma dose de plaisirs
      ‑faire l’ amour (stop .. vie pri­vée lol)
      La Vie ne sup­por­tant pas d’ injonc­tion (ni de conseil trop appuyé) qu’ est ce je raconte là .. je continue
      ‑la vie ne sup­porte pas d’ injonc­tion encore moins de simple ou double contrainte.
      ‑phi­lo­so­phie de l’ action : Culti­ver l’ Enthou­siasme et prendre soin de ses retran­che­ments (la Grotte)
      ‑L’ uni­ver­sa­lisme peut être une éthique per­son­nelle pas une phi­lo­so­phie de l’ action. Pas à ce jour.
      Se ter­ri­to­ria­li­ser : même si on a une vie de nomade … l’ homme a besoin de ses oasis. ‑Coder ses flux sinon c’ est la schi­zo (voir Deleuze et Guattari ).
      ‑peut-être lire (peut-être en dia­go­nale) « La condi­tion de l’ homme moderne » d’ Han­nah Arendt
      ‑repen­ser le slo­gan « tout le pou­voir aux soviets » en pratique
      ‑ren­con­trer d’ autres êtres humains humbles au sens Gand­hien c.a.d les deux pieds sur Terre que l’ on ne peut pas ren­ver­ser. Ni grosses têtes ni pieds fragiles.
      ‑bon j’ arrête vos amis seront de meilleur conseil
      Amitiés

      Réponse
  36. Lagasse Didier

    Cher Etienne,

    Cette mise au point te gran­dit encore un peu plus. 

    La sup­pres­sion du lien était à mon point de vue une erreur car ton com­bat est celui des idées et non des personnes. 

    Ne cherche sur­tout pas à séduire ou à plaire, garde ta ligne, celle de la rigueur intel­lec­tuelle et de la droiture.

    Et recon­naître ses erreurs ne sera jamais une fai­blesse mais le signe de la sagesse.

    Réponse
  37. Jacquet Romain

    Remonte dans la mon­tagne Étienne, les gens sont fous et te ren­dront fous qu’ils le veulent ou non. 

    Laisse nous. La puis­sance de la masse est infi­nie et prends tout sur son passage.
    Lorsque tu revien­dras tu sau­ras si ta parole résonne encore.

    Réponse
  38. Olivier

    Cher Etienne,

    Il y a dans ta prose et dans la notre, ces der­niers jours, de la tris­tesse, de l’a­mer­tume, de la vio­lence, une décep­tion immense, comme si nous avions, tous, jeter un voile ter­rible sur la face de ce monde. Ils y sont arri­vés, ils ont éteint la flamme qui nous gui­dait, et nous ont enfu­més avec le reste de cette lueur.
    Je ne peux nier que je par­tage ce déchi­re­ment, mais l’heure n’est pas à l’apitoiement.
    Je veux seule­ment, par ce bref texte que j’emprunte à Saint-Exu­pé­ry, te redon­ner un bref espoir, un peu de récon­fort, un simple mes­sage de recon­nais­sance et d’amitié.

    « Dans un monde deve­nu désert, nous avions soif de retrou­ver des cama­rades : le goût du pain rom­pu entre cama­rades nous a fait accep­ter les valeurs de guerre. Mais nous n’avons pas besoin de la guerre pour trou­ver la cha­leur des épaules voi­sines dans une course vers le même but. La guerre nous trompe. La haine n’ajoute rien à l’exaltation de la course.
    Pour­quoi nous haïr ? Nous sommes soli­daires, empor­tés par la même pla­nète, équi­page d’un même navire. Et s’il est bon que des civi­li­sa­tions s’opposent pour favo­ri­ser des syn­thèses nou­velles, il est mons­trueux qu’elles s’entredévorent.
    Puisqu’il suf­fit, pour nous déli­vrer, de nous aider à prendre conscience d’un but qui nous relie les uns aux autres, autant le cher­cher là où il nous unit tous. »
    Antoine de Saint-Exu­pé­ry – Terre des hommes.

    Réponse
  39. Alan Brak´s CHS

    Salu­ta­tions à Étienne.

    Gros res­pect pour ce qu’il fait depuis des années pour la démo­cra­tie sans guille­mets, déjà.
    Et très gros res­pect pour ce qu’il dit hier comme aujourd’­hui, pour l’es­prit qui l’a­nime… Soral est un homme qui a fait un gros tra­vail de ré-infor­ma­tion, qui incite des jeunes à lire de grands auteurs, qui est enga­gé (appa­rem­ment féro­ce­ment) dans des com­bats nobles.
    Seule­ment, oui par­fois il dérape, oui il est quel­qu’un de trop fier pour être com­plè­te­ment stable, il ferait un mau­vais diri­geant. Pour­tant il aspire à la direc­tion de la dis­si­dence, à don­ner les bons et les mau­vais points, il fait par­fois (voire de plus en plus sou­vent) ce qu’il reproche à ses ennemis.
    Voi­là pour l’homme, mais par­lons des sora­liens incon­di­tion­nels.… Je ne parle pas des adhé­rents E&R, atten­tion : je parle des Sora­liens INCONDITIONNELS. Ceux-là sont très sou­vent sec­taires, prennent Soral pour leur père, ils sont abru­tis, n’ont aucun esprit cri­tique sur leur patriarche, ils m’é­nervent au plus haut point car s’au­to­risent des paroles abjectes, bien pires que celles de Soral dans ses mau­vais jours… Ceux-là ont tout mon mépris et n’ont AUCUN droit à la cri­tique à votre égard, vous qui vous vois enga­gez, qui agis­sez, et eux : qui boivent des paroles, ne véri­fient et rien, ne mettent que des « j’aime » sur Face­book et se prennent pour des résistants.…
    En conclu­sion, je ne cri­ti­que­rai pas ce que Soral a accom­pli glo­ba­le­ment, mais je ne com­prend pas les dis­sen­sions actuelles avec d’autres figures très enga­gées de la dis­si­dence, ni ses affaires sombres de sa vie pri­vée. Et je ne le pren­drais jamais pour mon père ou pour le plus grand pen­seur ou résis­tant du mil­lé­naire… Et vous non plus d’ailleurs :-).
    Je vous res­pecte car vous res­pi­rez l’hu­ma­nisme authen­tique, et je vous suis avec atten­tion même si je ne crois pas réele­ment à votre vision de la socié­té, et ne par­tage pas vos dési­rs de démo­cra­tie réelle… Les temps à venir sont d’une noir­ceur incroyable, et ce n’est pas en lais­sant les gens de gou­ver­ner eux-même (eux, si loin des réa­li­tés qui approchent, si ancrés à leur vie pei­narde et à leurs petits pro­blèmes per­son­nels, si for­ma­tés par l’i­déo­lo­gie de l’in­di­vi­dua­lisme …) qu’ils pour­ront faire face à la guerre dans laquelle les puis­sants de ce monde s’ap­prêtent à nous plon­ger pour resdid­tri­buer les cartes. Mais votre uto­pie est saine, et votre per­sonne est admi­rable, je devais vous écrire ceci, vous méri­tez votre repos pour repar­tir de plus belle…
    Après tout, quitte à mou­rir, si vous réus­sis­sez nous mour­rons libres !

    Réponse
  40. PATRIE

    Inutile de vous mon­ter la tête M. Chouard, per­sonne ne vous a deman­dé de vous inves­tir autant !
    Il vaut mieux réflé­chir à tête repo­sée par soi-même, plu­tôt qu’en tenant compte des avis mul­tiples de l’un et de l’autre qui se cache der­rière votre engagement !

    Peut-être serait-il plus concret d’é­crire un livre, très syn­thé­tique et prag­ma­tique, en n’é­non­çant sim­ple­ment que les grandes lignes, pour don­ner des axes de réflexion, ce qui per­met­trait d’y ren­voyer vos détrac­teurs, au lieu d’a­voir à se jus­ti­fier constamment !

    Pre­nez du recul et lâchez la toile, vous ver­rez que la majo­ri­té des mes­sages ces­se­ront d’eux-mêmes, seuls les véri­tables enga­gés resteront ! 🙂

    Réponse
    • Eliade Guy

      Encore votre mora­lisme de l’ Être ?

      Réponse
      • PATRIE

        Nul mora­lisme, çà s’ap­pelle un conseil prag­ma­tique pour évi­ter de se prendre la tête avec cer­tains lécheurs de pompe aus­si faus­se­ment conci­liants qu’i­nu­tiles et qui ne sont là que pour semer la confu­sion, pour le cré­dit de leur propre cha­pelle ou loge.
        Et je soup­çonne M. Chouard d’être trop gen­til et de vou­loir croire un peu tout le monde, ce qui est for­cé­ment déce­vant vu le niveau et sur­tout non-pro­duc­tif, c’est pour­quoi un livre serait le bien­ve­nu pour se faire connaître encore davan­tage et pour mettre les choses à plat pour ceux qui sont durs de la feuille, ou tout sim­ple­ment pas au courant.
        Çà s’ap­pelle une « pro­po­si­tion », pour vous évi­ter de radoter…

        Réponse
  41. Fabrice

    Ton état d’es­prit et ton cou­rage forcent le respect,je suis ravi de voir que tu ne cédes pas à leurs exi­gences fas­cistes dénuées de bon sens. La nuit est sombre avant l’aube, et beau­coup de signes depuis quelques mois nous montrent que l’aube pointe le bout de son nez ! N’ou­blis jamais Etienne qu’ils sont peut etre nom­breux à te tom­ber des­sus et à te dia­bo­li­ser, mais nous sommes encore bien plus nom­breux à te sou­te­nir. Ils ont les médias avec eux, nous avons le bouche à oreille et inter­net. Car crois-moi, il y a de moins en moins de hens devant les postes de TV. Dans le monde entier, vois toutes les manifs et les gens se revol­ter contre le systeme…L’aube et proche !

    Réponse
  42. Réda

    La tem­pête est tou­jours un moment dif­fi­cile mais si elle ne vous emporte pas au fond des abîmes, elle est une expé­rience néces­saire pour avan­cer et pro­gres­ser dans ces océans de la pensée.
    J’espère que vous n’attendiez pas éter­nel­le­ment à semer ces pen­sées d’émancipation sans une réac­tion sérieuse de nos stratèges…
    C’est le signe que vous êtes dans le vrai, vous pou­vez être confiant. Sachez que votre façon de pen­ser et notam­ment sur la parole raciste est aus­si la mienne. Ayant été trai­té de sale arabe depuis tout petit par un beau-père agres­sif, j’ai vite com­pris que je n’étais pas la cause de son maux mais qu’il est per­du dans une condi­tion sala­riale alié­nante et érein­tante. Com­prendre l’autre et son mal être est essentiel…je dis­cute sou­vent avec des gens au verbe dur envers l’étranger mais cette hos­ti­li­té cache essen­tiel­le­ment des rac­cour­cis ini­tiés par des médias anxio­gènes et des ren­contres du quo­ti­dien manquées.
    Votre force est cette écoute, cette hon­nê­te­té et cette modes­tie avec laquelle vous abor­der les choses.
    Ne chan­gez pas… d’ailleurs je vous n’en crois pas capable même à votre insu.
    Vous avez mon sou­tien et j’espère que vos amis Lor­don, Lepage….se mani­fes­te­ront bien­tôt pour vous don­ner le leur. J’attends avec impa­tience que leur ami­tié se manifeste.
    Nous sommes voi­sin, si votre cla­vier vous fatigue, n’hésitez pas je fais un très bon thé;)
    Réda

    Réponse
    • Eliade Guy
  43. François

    Mer­ci Etienne pour ce billet. Votre huma­ni­té vous fait hon­neur. Repo­sez-vous, atten­tion à l’ul­cère. Vous êtes quel­qu’un de pro­fon­dé­ment bon, c’est tout ce qui importe.

    Réponse
  44. Geof

    Total sou­tien à toi Etienne !

    Prends le temps qu’il faut pour digé­rer et reviens quand tu es prêt à t’ex­po­ser à nou­veau, mais préserve-toi !

    Réponse
  45. Wilemo

    Bon­jour,
    Je ne suis pas « chouar­dien », mais vous êtes un intel­lec­tuel qui compte. Au delà des polé­miques dont on com­prend aisé­ment qu’elles fatiguent, et au delà même de la consti­tu­tion TAS, vous avez réus­si à cen­tra­li­ser la notion du tirage au sort dans le champ poli­tique, ce que Ran­cière, Manin, … (auteurs décou­verts à tra­vers vous) n’ont pas su faire. Van Rey­brouck , Dupuy-Déri ont pu être vul­ga­ri­sés par les pro­blé­ma­tiques que vous avez mis sur la table. Ber­nard, Tes­tard, Géné­reux, Blon­diaux, Rosan­val­lon reprennent à leur compte l’i­dée du TAS, et tentent de l’ap­pli­quer dans des formes diverses du débat public.
    Et de fait, l’i­dée qui était « révo­lu­tion­naire » devient peu à peu « nor­male ». Il va être nor­mal d’a­voir du TAS dans des ins­ti­tu­tions (CCAS, conseils de quar­tier), nor­mal d’a­voir du TAS dans les par­tis poli­tiques (nou­velle donne), nor­mal qu’on donne « aux gens » qu’ils aient les moyens de construire un dis­cours col­lec­tif qui contraigne les ges­tion­naires de leurs organisations.
    Je ne suis pas « chouar­dien » parce que je ne suis pas un partisan/militant, et par ailleurs assez cri­tique sur cer­tains de vos pro­pos, mais peu importe. Parce que vous êtes géné­reux et parce que vous remet­tez de l’in­tel­li­gence dans le débat poli­tique, je vous remer­cie et je sou­tiens l’homme que vous êtes.
    Cordialement

    Réponse
  46. GaM

    Je n’ai jamais com­men­té ici.
    Je ne suis pas un Gen­til Virus et n’ap­par­tient pas à ce que les langues mal­veillantes appellent la « secte Chouard ».
    Mais je vous écoute, je vous aime bien, et vous m’a­vez fait décou­vrir beau­coup de choses qui me font réfléchir.

    Je suis per­sua­dé que vous êtes quel­qu’un de bien, et les cré­tins qui vous traitent d’an­ti­sé­mite ou de fas­ciste sont de simples et purs connards, ou des salops mani­pu­la­teurs. Bref on s’en fout : Fou­tez-vous en.

    Je vous embrasse et COURAGE !

    Réponse
  47. Méchant Virus

    Salut Etienne,

    Quand on essaie de conten­ter des imbé­ciles, on a vite fait de péda­ler dans la semoule.

    C’est ce qu’il est en train de se pas­ser. Des anti­fas jean-kevins bou­ton­neux qui poussent d’un côté, des anti-anti­fas jean-kévins bou­ton­neux qui poussent de l’autre.

    « Salop, il a un lien vers Soral ! Fasciiiiste ! »

    « Sale traître, il a reti­ré le lien ! C’est un affreux Trotskiste ! »

    « Il a reti­ré le lien mais il s’est pas excu­sé, c’est tou­jours un rouge-brun ! »

    etc…

    Tous les cer­veaux opé­ra­tion­nels ici savent qu’il n’y avait pas besoin de justification.

    Je te sug­gère de tour­ner la page de toutes ces agi­ta­tions stériles.

    Ami­ca­le­ment.

    Réponse
  48. SKYJOE

    L’i­dée de se bala­der dans la nature, qu’a envi­sa­gé une per­sonne sur face­book, est excel­lente. Des vacances loin de tout vous feraient peut-être le plus grand bien 🙂
    Bonne conti­nua­tion à vous.

    Réponse
  49. Pierre24

    Etienne, je vous vois comme un poi­lu de 14 contraint de sor­tir de sa tran­chée sous la mitraille enne­mie. Pas facile de pas­ser entre les balles !
    Après le der­nier assaut (en date. Pas d’illu­sion, il y en aura d’autres !) vous avez pu rejoindre un abri mais vous avez encore les oreilles qui sifflent… Pro­fi­tez-en pour vous remettre de vos émo­tions. Ne vous lais­sez pas rui­ner le moral par les médiocres, ni par les roquets de la bien-pen­sance, ni par les mani­pu­la­teurs d’o­pi­nion paten­tés. Votre tra­vail nous est indis­pen­sable, vous avez fait faire un grand pas en avant dans la com­pré­hen­sion de notre monde à une foul­ti­tude de per­sonnes. Pre­nez du temps pour vous, pre­nez du recul, mais ne lâchez pas le mor­ceau. S’ils s’en prennent à vous c’est que vous avez tapé juste. Et ne vous en faites pas, main­te­nant les graines sont semées…

    Réponse
    • Eliade Guy
  50. Saint-Jarre Claude

    Livre
    Je pense qu’É­tienne devrait écrire un livre. Je m’é­ton­nais qu’il ne l’aie pas déjà fait. Il pour­rait y expri­mer en ana­lyse et syn­thèse sa pro­po­si­tion. Le vidéo sur sa biblio­thèque montre un peu de sa richesse spi­ri­tuelle immense.

    Réponse
  51. Visiteur

    Salut Étienne, c’est juste pour dire que moi je m’en fous qu’il y ait ou pas un lien vers le site de Soral. Quand on visionne tes confé­rences et inter­view il est évident qu’il n’y a pas la moindre trace d’extrémisme* dans tes pen­sées. Bien sûr que les poli­ti­ciens (de car­rière) actuels et leurs amis essayent de te mettre des bâtons dans les roues ; aujourd’hui c’est Soral, demain ça sera la cou­leur de tes chaussettes… 😉

    *Selon wik­tion­na­ry : « Opi­nion poli­tique, éco­no­mique, sociale, reli­gieuse ou phi­lo­so­phique radi­cale, et qui peut ser­vir de base théo­rique à des actions qui vont à l’en­contre de la volon­té ou des inté­rêts de tous. »

    Réponse
  52. Charles

    Ben, il s’a­git d’une guerre, non ? Soros l’a­vait avoué. Une guerre des classes, des pos­sé­dants contre le reste du monde.

    La guerre, ça n’est jamais propre. 

    1re façon de délé­gi­ti­mer un enne­mi : le trai­ter d’antisémite.
    2e façon de le dézin­guer : le trai­ter de fasciste.

    Après, tu ne peux plus par­ler, c’est mort pour toi. Il faut le savoir et faire avec, pas être naïf. Ce qui est en jeu, c’est leur richesse, leurs pri­vi­lèges, leur pou­voir, leur entre­gent, leur confort. Ils feront tout pour défendre ces choses, et s’il s’a­git de tuer un oppo­sant qui monte, il le font sans aucun problème.

    Votre cas est un exemple à bran­dir pour ceux qui auraient la mau­vaise idée de faire comme vous : voyez ce qui va vous arri­ver si vous récla­mez une vraie démo­cra­tie. Le truc, c’est que plus la per­sonne visée est hon­nête et sin­cère, plus cela se voit, plus son éli­mi­na­tion fonc­tionne, c’est-à-dire plus elle fait peur et dis­suade d’autres per­sonnes de suivre la même voie. Cela a de tous temps mar­ché comme ça. 

    Gand­hi l’a­vait bien com­pris : être dans son droit et la véri­té his­to­rique et morale, ça ne suf­fit pas ; il faut être intel­li­gent, stratégique.

    Réponse
    • Vincent

      Exac­te­ment. La non vio­lence exige du courage.

      Le cou­rage de pas­ser du côté des « anti­sé­mites » , bien­tôt « terroristes ».
      Il est légi­time de par­ler de résistance.

      Réponse
  53. Christian

    Hel­lo,
    Les anti­fas ne sont pas des anti­fas­cistes, ce sont des fas­cistes d’ex­trême gauche. Ces gens sont rem­plis de haine. Les appe­ler anti­fas­cistes c’est leur don­ner une légi­ti­mi­té qu’ils n’ont pas. Ils faut les appe­ler par ce qu’il sont : des fascos.
    Pro­mou­voir une vrai démo­cra­tie et le res­pect envers les gens, c’est jus­te­ment com­battre le fas­cisme. C’est visi­ble­ment pas une tâche facile alors bravo !!!

    Réponse
  54. Philippe MEONI

    Mon­sieur Chouard, à mes yeux, vous avez jusque là tant démon­tré de votre hon­nè­te­té, votre dévo­tion à une cause que je croyais per­son­nel­le­ment tota­le­ment per­due, votre altruisme et les sacri­fices que vous avez consen­tis pour appor­ter la trame per­met­tant d’é­la­bo­rer un autre modèle de socié­té, que vous n’a­vez nul­le­ment à vous jus­ti­fier de la sorte devant des hordes non « dés­in­té­res­sées » dans leur pro­pa­gande qui conti­nue à ser­vir le sys­tème. Ce qui fait de vous un grand homme, c’est que vous deman­diez par­don recon­nais­sant quelques « erreurs », alors que tant d’autres conti­nuent allè­gre­ment dans la for­fai­ture en toute connais­sance de cause… Grand, oui, vous êtes Grand, Mon­sieur Chouard, dont l’hu­mi­li­té fait le panache d’un bâtis­seur tel qu’on n’a plus vu depuis les pre­mières cathé­drales, aux­quelles ont peut com­pa­rer l’é­di­fice socié­tal que vous éri­gez peu à peu… Que l’on vous com­pare un jour à Gau­di, ou l’autre au Fac­teur Che­val, dans l’exu­bé­rance de leur créa­tion importe peu fina­le­ment, ce qui compte, c’est que vous oeu­vrez sans relâche dans le sens d’une nou­velle cha­pelle où l’es­pèce humaine, la « théo­ri­que­ment plus évo­luée » de toutes, trou­ve­rait enfin la voie qu’elle aurait nor­ma­le­ment dû connaître. Avec tout mon sou­tien et mon ami­tié si vous m’en pen­sez digne…

    Réponse
  55. Franz

    Etienne, sans doute connais­sez-vous déjà cette vidéo mais je me per­mets de vous la recom­man­der chau­de­ment (ain­si qu’à tous les lec­teurs de ce blog) pour reprendre des forces et bien vous mettre dans la tête que si quel­qu’un doit s’ex­cu­ser, ce n’est pas vous !

    http://​bit​.ly/​J​_​S​t​u​rel

    Ain­si que cette ana­lyse de Gabriel Rabhi sur les médias et la mani­pu­la­tion des consciences :

    http://​bit​.ly/​1​p​r​U​ljo

    Réponse
  56. Wakizashi

    Cher Mr. Chouard,

    Je passe sur les féli­ci­ta­tions d’usage pour votre tra­vail et votre action au ser­vice d’une démo­cra­tie réelle : sou­li­gner que votre œuvre est une œuvre de salu­bri­té publique est un truisme à mes yeux.

    Ce petit mes­sage a une voca­tion plus géné­rale qu’un énième com­men­taire sur la pro­pa­gande actuelle visant à vous dis­cré­di­ter pour des rai­sons évi­dentes : votre volon­té de conser­ver votre liber­té de pen­ser vous honore de toute façon. Je vou­drais plu­tôt atti­rer votre atten­tion sur une véri­té qui tombe sous le sens : on ne peut pas éco­per la mer avec un verre d’eau. Vous n’arriverez jamais à répondre de façon exhaus­tive à toutes les attaques à votre encontre. Je com­prends votre mal de ventre : vous vous bat­tez contre des mou­lins à vent, c’est un com­bat per­du d’avance. Vous souf­frez d’un mal que bien d’autres on connu avant vous : vous avez eu rai­son trop tôt.

    Autre­ment dit, pour mettre les pieds dans le plat, il me semble que tout le pro­blème est une ques­tion de conscience col­lec­tive. Vos idées seraient par­fai­te­ment admises au sein d’une socié­té adulte ; mal­heu­reu­se­ment, la conscience col­lec­tive est encore à un stade infan­tile. Autant tordre le cou tout de suite au débat sur l’œuf et la poule : peu importe que la conscience col­lec­tive soit infan­tile à cause de 200 ans d’infantilisation ou que les peuples aient les gou­ver­ne­ments qu’ils méritent : le fait est là, nous sommes trop couillons col­lec­ti­ve­ment pour prendre notre des­tin en mains, et nous nous com­por­tons comme un trou­peau de mou­tons atta­ché à ses bergers.

    Cepen­dant, il ne s’agit pas d’être pes­si­miste : il n’y a abso­lu­ment aucune rai­son que la conscience col­lec­tive n’évolue pas vers la matu­ri­té. Le pas­sage de l’enfance à l’âge adulte est à l’évidence le des­tin natu­rel de toute forme de vie, que ce soit au niveau indi­vi­duel ou col­lec­tif. Et pour ce qui est de la socié­té actuelle, vous avez déjà plan­té une graine magni­fique qui ne demande plus qu’à croître. De cela vous pou­vez être fier, mais je pense que vous auriez tort de vou­loir brû­ler les étapes. La conscience col­lec­tive évo­lue à son rythme, il lui faut encore s’émanciper de forces qui tentent de la tirer vers le bas, tout ça prend du temps. Tout ce qui compte, c’est que le pro­ces­sus est enclen­ché, et que vous y avez appor­té une contri­bu­tion non négligeable.

    La socié­té actuelle est en pleine muta­tion. Quelles que soient les opi­nions des gens par ailleurs, il y a un consen­sus qua­si una­nime pour dire que nous sommes à la croi­sée des che­mins. Un vieux monde est en train de mou­rir ; un monde nou­veau est en train de naître, et nous vivons actuel­le­ment cette période dou­lou­reuse de l’accouchement, du fait de l’antagonisme entre les deux qui arrive petit à petit à son paroxysme. Période dou­lou­reuse, mais ô com­bien pas­sion­nante ! Je crois que nous avons une chance immense de vivre à cette période lit­té­ra­le­ment his­to­rique dans l’histoire de l’humanité.

    Cette muta­tion n’a pas lieu seule­ment aux niveaux poli­tique et éco­no­mique ; elle a lieu à tous les niveaux, elle concerne tous les aspects de notre socié­té. La nais­sance d’Internet en est un symp­tôme déter­mi­nant, Ben­ja­min Bayart l’a théo­ri­sé de fort belle manière (je laisse ceux que ça inté­resse taper son nom dans un moteur de recherche). Pour lui, l’émergence du net est com­pa­rable à l’apparition de l’écriture ou celle de l’imprimerie : elles on été à la base de muta­tions pro­fondes de la société.
    Ce qui fait socié­té, ce sont les échanges entre les êtres humains. La somme des inter­ac­tions entre indi­vi­dus est la socié­té. Donc les moda­li­tés des inter­ac­tions déter­minent de façon fon­da­men­tale la struc­ture de toute socié­té. La socié­té anté­rieure à l’écriture, c’est tout sim­ple­ment la pré-his­toire. L’apparition de l’écriture amène l’apparition de l’Etat, l’apparition de la Loi. L’arrivée de l’imprimerie amène l’explosion de la dif­fu­sion des connais­sances scien­ti­fiques au moment de la Renais­sance, et mène méca­ni­que­ment à la socié­té du XVIIIe siècle et à la révo­lu­tion indus­trielle. Eh bien l’arrivée d’Internet mène méca­ni­que­ment d’une socié­té ver­ti­cale vers une socié­té hori­zon­tale, ce qui recoupe par­fai­te­ment votre vision, et ce n’est pas une coïncidence.

    Tiens, en par­lant de sciences, là aus­si il y a une crise pro­fonde. La phy­sique fon­da­men­tale est en panne depuis la der­nière révo­lu­tion majeure qui a accou­chée des deux piliers de la phy­sique moderne : la rela­ti­vi­té géné­rale et la méca­nique quan­tique. Il existe de plus en plus de scien­ti­fiques de haut niveau qui dénoncent la crise scien­ti­fique actuelle, et qui anti­cipent la nais­sance pro­chaine d’un nou­veau para­digme scien­ti­fique. Nous sommes à la veille d’une révo­lu­tion scien­ti­fique qui pour­rait bien abou­tir à des choses aus­si fan­tas­tiques que l’énergie libre ou la visite d’autres sys­tèmes stellaires.

    Para­digme : le mot est lâché. Le bas­cu­le­ment que nous vivons actuel­le­ment est un chan­ge­ment de para­digme, et il a un carac­tère iné­luc­table. Regar­dez l’affaire du bar­rage de Sivens, qui n’est là aus­si qu’un symp­tôme d’une ten­dance lourde consis­tant en un bas­cu­le­ment de l’agriculture indus­trielle vers l’agro-écologie telle que pro­mue par Pierre Rabhi.

    Alors puisque me voi­là ren­du à Pierre Rabhi, je vous sug­gère de vous en ins­pi­rer. Il est comme vous, il a plan­té une graine magni­fique qui est en train de gran­dir petit à petit. Mais Pierre Rabhi n’a pas mal au ventre, parce qu’il se contente d’une forme de résis­tance pas­sive, par l’exemple. Vous mon­trez l’exemple aus­si (par vos ate­liers consti­tuants notam­ment), évi­dem­ment, mais vous avez le tort à mes yeux d’entrer de plain pied dans l’arène pour lut­ter fron­ta­le­ment contre les mar­chands du temple et les mou­lins à vent qui défendent le sys­tème : c’est peine per­due. Ce fai­sant vous vous impo­sez les 12 tra­vaux d’Hercule.

    En conclu­sion, j’aimerais donc vous énon­cer un prin­cipe fon­da­men­tal des arts mar­tiaux issu de la sagesse taoïste : on ren­force tout ce contre quoi l’on se bat. Ce à quoi l’on résiste se per­pé­tue. Le véri­table art de la guerre, c’est de vaincre sans com­battre, c’est de n’of­frir aucune oppo­si­tion à l’ad­ver­saire. Vous qui êtes si sin­cère et humain, ça m’embête de vous voir en pre­mière ligne, parce que vous vous tuez au tra­vail et vous pre­nez des coups ; si vous conti­nuez, les coups se feront de plus en plus vio­lents et dou­lou­reux. Main­te­nant que vous avez plan­té votre graine, il me semble que la sagesse devrait vous conduire à vous posi­tion­ner en arrière-plan de façon à vivre en accord avec vos idées, pai­si­ble­ment, dans une forme de résis­tance pas­sive à l’instar de celle de Pierre Rabhi. Le mou­ve­ment vers un monde plus humain est enclen­ché, ce monde advien­dra de toute façon : vous qui y avez contri­bué signi­fi­ca­ti­ve­ment, faites main­te­nant confiance en l’évolution des consciences et ne vous épui­sez pas à vou­loir éco­per la mer…

    Réponse
  57. Un Passant

    Mer­ci mon­sieur Etienne Chouard pour tout ce que vous avez fait, faites pour faire avan­cer les choses, éle­ver les consciences poli­tiques, faire bou­ger les lignes.

    Quoique l’on fasse, dise, il n’est pas rare (pour ne pas dire tou­jours) qu’il y ait des gens pour avoir des réflexions pas for­cé­ment très justes, être mes­quins. Et quand on a de la ver­gogne, ça peut deve­nir vite épui­sant. Alors dans un domaine com­plexe comme la poli­tique où tout un cha­cun peut faire preuve de mau­vaise foi, où cer­taines forces en pré­sence font aus­si le jeu de la divi­sion, l’en­tre­tiennent, en ont besoin, n’en par­lons pas. Sans comp­ter la dif­fi­cul­té qu’on peut avoir avec les idées nou­velles, nou­velles par rap­port au para­digme domi­nant du moment.

    Me fait pas­ser à une petite bd de 4 cases, avec un vieux couple et un âne qui passent devant des gens. Quand l’âne est mon­té par le mon­sieur, il y a une cri­tique comme quoi il pour­rait lais­ser la place à sa femme, sans savoir s’ils alternent, ou si l’homme s’est bles­sé etc. Quand c’est la dame qui le monte, il y a aus­si une cri­tique (je sais plus exac­te­ment laquelle). Quand c’est les deux, il y a la cri­tique comme quoi ils épuisent l’âne. Quand c’est aucun, la cri­tique comme quoi ils sont cons d’a­voir un âne et de ne pas le mon­ter. La morale de l’his­toire, c’est que quoi qu’on dise, fasse, il y en a tou­jours pour trou­ver à y redire, émettre des juge­ments à l’emporte pièce, sans dia­logue de bonne foi.

    Bref. Je suis admi­ra­tif devant votre cou­rage. Je vous sou­haite que se réa­lise pour vous, pour tous, la fin de la fameuse citation : 

    « D’a­bord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, puis ils vous com­battent et enfin, vous gagnez. »

    (en incluant au « vous » tous ceux qui sou­haitent l’a­vè­ne­ment d’une autre façon de faire la poli­tique, un vivre ensemble res­pec­tueux du « vivant », une consti­tuante etc., ceux qui vous sou­tiennent, vous suivent, et puis le monde). 

    Mais sinon, repo­sez-vous bien. Impor­tant de pou­voir prendre soin de soi.

    Bien à vous !

    Réponse
  58. Marnie Edgar

    Étienne, je ne sais pas si je dois vous tutoyer ou pas… Allez, je pars pour le tutoie­ment. Per­sonne d’hon­nête ne peut te confondre avec Alain Soral. Ne perds pas de temps à te jus­ti­fier, tu n’as pas à le faire même si ta défense te rend encore plus humain. Ce que tu dis à pro­pos du racisme, c’est très vrai : c’est comme ces gens qui qua­li­fient une per­sonne d’a­gres­sive ! Elle ne peut plus répondre car on lui répond aus­si­tôt : « vous voyez bien que vous êtes agres­sif ! ». Les gens si prompts à trai­ter quel­qu’un de raciste le sont eux même sou­vent, mais d’une manière refou­lée, par­fois sans le savoir. Je ne sais pas si tu a vu le film « Mom­my », il y a une scène très saine (!) dans laquelle le jeune héros s’en prend à un chauf­feur de taxi noir parce qu’il a trai­té sa mère de pute : alors Steve (le jeune héros) s’é­nerve, grimpe sur le taxi et le traite de sale nègre. Pas de racisme là. Du tout. (Je pense qu’un tel natu­rel ne serait pas pos­sible actuel­le­ment dans le ciné­ma fran­çais.) Pour en reve­nir à Soral, je suis d’ac­cord avec toi depuis le début : il y a chez Soral une éru­di­tion et une ana­lyse libre dans beau­coup de domaines… Et pour­tant, j’exècre depuis le début son sexisme (étant une femme) et bien sûr évi­dem­ment ses pro­pos racistes et « anti-juifs » quand ils ne sont que ça. Mal­gré mon désac­cord total sur sa vision de la femme, par exemple (genre : « la poli­tique n’a plus de couilles depuis que les femmes y sont entrées » pro­pos en sub­stance. La poli­tique n’a « plus de couilles » car elle est faite par des valets!), je regarde par­fois avec inté­rêt (et esprit cri­tique) ses publi­ca­tions. Une socié­té où on ne par­le­rait qu’a­vec les gens qui sont d’ac­cord avec nous sur tout serait une vraie socié­té tota­li­taire. J’aime la polé­mique, elle fait avan­cer tous les esprits. Même au sein d’un groupe très res­treint, comme la famille par exemple, je n’ai­me­rais pas vivre avec quel­qu’un avec qui je serais tou­jours d’ac­cord. Conti­nue Étienne, tu mets du soleil à notre horizon !

    Réponse
  59. LIDIA FONSECA

    « ON MESURE LES TOURS PAR LEURS OMBRES ET LES GRANDS HOMMES PAR LE NOMBRE DE LEURS DETRACTEURS »
    petit pro­verbe chi­nois qui s’ap­plique par­fai­te­ment à l’ac­tuelle situation…
    BRAVO et MERCI ETIENNE… encore et tou­jours pour votre hon­nê­te­té, votre sin­cé­ri­té et votre amour indé­fec­tible de la démo­cra­tie et de l’es­pèce humaine (pour­tant pas tou­jours très reconnaissante) …
    Repo­sez-vous, pre­nez bien soin de l’HOMME DE GRANDE VALEUR que vous êtes.… la démo­cra­tie atten­dra… et nous aus­si ! ami­tiés. Lidia

    Réponse
  60. Pierre

    Salut Etienne,

    Je suis votre enga­ge­ment depuis plu­sieurs années et je vou­drais vous dire une seule chose. Conti­nuez votre com­bat simple, mais tel­le­ment impor­tant pour le peuple, avec la même nuance et la même intelligence !

    Mer­ci pour tout

    Réponse
  61. David

    Vous avez cédé à la meute tar­tuffe Mon­sieur Chouard (qui pré­tend, un comble ! être avec vous) mais le véri­table déshon­neur est évi­dem­ment pour tout ceux qui se sont achar­nés sur vous dans le but d’en arri­ver là. Et c’est mal­heu­reu­se­ment à ces imbé­ciles que vous don­nez rai­son avant de don­ner tort à Soral. Je vous invite hum­ble­ment à aller voir com­ment est consi­dé­rée la sou­mis­sion en lisant le texte d’un pauvre blog de Media­part que je mets en lien. Le même  » auteur « , dans un autre article, nous expli­quait benoî­te­ment, à nous autres cré­tins, qu’il avait pris avec d’autres des dis­tances d’a­vec le tra­vail d’É­tienne Chouard, au motif que ce der­nier ne condam­nait pas fer­me­ment et en choeur Soral avec les autres. Le gars n’a­vait pas com­pris que le pro­jet ne per­met­tait pas d’ex­clure tel ou tel et que c’é­tait même tout le contraire et donc anti­no­mique. Mais cette lumière est sûre de son fait. À par­tir de là, à par­tir d’un constat pareil, il n’y a plus qu’une chose à dire :  » Au-des­sus, c’est le soleil !  » :-). Et celui-ci d’a­jou­ter que de Gen­til Virus il était deve­nu un Rétro-virus. LOL. Autre for­mu­la­tion, moins favo­rable à son ego : il est rede­ve­nu le cré­tin qu’il aurait peut-être pu ces­ser d’être. En même temps, il est plu­tôt logique qu’un anti­fa, fas­ci­sant donc :-), se soit exclu lui-même du truc (même si c’est dom­mage). On a vrai­ment affaire à des trucs schi­zo­phré­niques. Je ne com­prends pas que l’on puisse ne pas se rendre compte à ce point que l’on se consacre avec achar­ne­ment (terme appro­prié) à des choses fon­ciè­re­ment détes­tables et qui sont l’illus­tra­tion même de ce dont on pré­tend par ailleurs être le farouche ennemi.
    http://​blogs​.media​part​.fr/​b​l​o​g​/​p​i​e​r​r​i​c​k​-​l​e​-​f​e​u​v​r​e​/​2​8​1​1​1​4​/​l​a​-​f​a​u​s​s​e​-​c​o​n​f​e​s​s​i​o​n​-​d​e​t​i​e​n​n​e​-​c​h​o​u​a​r​d​-​l​a​-​m​e​s​s​e​-​e​s​t​-​d​ite
    Je pré­cise que je suis tom­bé par hasard sur une réac­tion de ce pauvre type (qui parle car­ré­ment de lui à la pre­mière per­sonne du plu­riel, pro­to­type de chiens de garde anti­fa au Q.I proche de celui d’une huitre mais évi­dem­ment per­sua­dé d’a­voir inven­té le fil à cou­per le beurre, dans un article du très bon blog d’O­li­vier Ber­ruyer. Il s’a­gis­sait d’une réac­tion empreinte de menaces à peine voi­lées. Et Mon­sieur Ber­ruyer le sait car j’ai pu consta­ter par moi-même qu’il (Mon­sieur Ber­ruyer, donc) virait des réac­tions (ou même des liens vers E&R pour­tant sans rap­port direct avec l’in­cri­ti­quable sio­nisme) ou ne les publiait pas pour ne pas ris­quer d’être cata­lo­gué lamen­ta­ble­ment par des hordes de cré­tins, comme vous l’a­vez été vous-même. Voi­là à quoi en sont réduits des gens sérieux et irré­pro­chables (et quand bien même ils ne le seraient pas d’ailleurs, per­sonne ne mérite dans un état pré­ten­du­ment de droit un tel achar­ne­ment et de telles cabales). Je vous mets éga­le­ment le lien. Je crois pour ma part que s’il y avait des gens dan­ge­reux et dont il fau­drait se méfier si ça chauf­fait, ils seraient à cher­cher de ce côté-là. Même si la der­nière chose que l’on peut sou­hai­ter est que cela dégé­nère. Dire que ce site oeuvre dans le sens d’un apai­se­ment (tout en poin­tant du doigt des dérives inac­cep­tables), ce qui est une évi­dence, en dit long sur le retour­ne­ment des choses quand on voit la manière dont il est trai­té en retour. La seule chose à faire Mon­sieur Chouard eut été de dire à tout ce beau monde, comme le pré­co­ni­sait il y a peu Jacob Cohen envers ceux qui n’ont à la bouche que la bave de l’an­ti­sé­mi­tisme, d’al­ler se faire foutre, le plus loin et le plus long­temps pos­sible. Parce que ce n’est pas à vous de vous rendre malade.
    http://​www​.les​-crises​.fr/​f​n​-​i​l​s​-​s​o​n​t​-​v​r​a​i​m​e​n​t​-​e​n​o​r​m​e​s​-​c​h​e​z​-​m​e​d​i​a​p​a​rt/
    Un der­nier lien. Mon opti­misme me perdra 🙂
    http://​you​tu​.be/​h​r​a​i​i​5​j​s​3aI
    Il faut tout regar­der mais le plus inté­res­sant est à par­tir de 11:55
    Je viens d’ap­prendre que suite à des pres­sions sur la FNAC, un coup de coeur sur l’ou­vrage d’A­lain Soral  » Com­prendre l’empire  » venait d’être reti­ré. À quand le licen­cie­ment de l’im­pé­trant anti­sé­mite, puis­qu’il y a quelques mois la même chose avait coû­té sa place à un sala­rié d’une librai­rie Decitre ?!
    Bien­ve­nue dans le monde  » anti­fas­ciste  » … de Ray Bradbury !
    Je conclue en disant que je ne m’a­dresse qu’à vous et à vous seul Mon­sieur Chouard, c’est-à-dire que comme vous je refu­se­rai ici de m’é­pui­ser en vain à répondre à des bêtises repro­duites à l’in­fi­ni et aux­quelles il a été déjà répon­du maintes fois, avec le résul­tat que l’on sait et que l’on peut admi­rer tant il est relui­sant. Il n’y a que la conscience de cha­cun au final. Respectueusement.

    Réponse
  62. wawaou

    Bra­vo M. Chouard pour cette mise au point que j’at­ten­dais patiem­ment depuis votre der­nier billet. Je suis moi aus­si par­ta­gé sur cer­tains pro­pos de Soral, mais je conti­nue à suivre le site de E&R parce qu’on y trouve ce qu’on ne trouve pas ailleurs. Alors, pour les esprits cha­grins, « anti­fas­cistes », qui vou­draient cen­su­rer Soral (voire Étienne Chouard lui-même !!), vous n’a­vez qu’une chose à faire : faire mieux qu’eux.

    Réponse
  63. Tiffay

    Bon­jour Etienne, quoique disent les gar­diens de la pen­sée, je ne vois dans ta démarche que bonne foi et hon­nê­te­té intellectuelle !
    Il est bien plus dif­fi­cile de cher­cher à construire sa pen­sée au contact d’autres façons de pen­ser et en la confron­tant que de le faire enfer­mer dans la sienne, ou, encore pire, dans celle d’un/e autre et de n’é­chan­ger qu’a­vec ceux qui pensent comme soi.

    En tout cas, ce que j’ai lu et vu de toi m’ins­pire, poli­ti­que­ment, humainement.
    J’aime voir que tu n’es­quives pas les argu­ments d’autres pen­sées qui s’op­posent à la tienne tout en res­pec­tant la per­sonne qui les expriment et qui acceptent de confron­ter sa pen­sée à la tienne.

    Mer­ci encore pour la moti­va­tion que tu apportes à plein de gens, comme moi, qui n’a­vaient plus tel­le­ment d’es­poir dans la poli­tique car aucun mou­ve­ment n’é­vi­tait l’é­ti­quette du par­ti poli­tique et sa quête du pouvoir.
    Depuis j’ai connu le mou­ve­ment des Gen­tils Virus, qui n’est pas un autre par­ti poli­tique, et je me sens moins seul à pen­ser comme je pense, avec l’es­poir que cha­cun com­prenne un jour que le seul moyen d’être en démo­cra­tie, c’est d’être démo­crate en majo­ri­té, autre­ment dit, soyons le chan­ge­ment que nous vou­drions voir.

    Cou­rage et pense à toi avant tout, repose-toi, tu as déjà fait beau­coup, tu as fait ta « part », ton mes­sage est pas­sé et il conti­nue­ra long­temps, c’est sûr !

    Réponse
  64. AirOne

    Bon­jour Etienne,
    Il s’a­git moins de conten­ter tout le monde (impos­sible) ou le plus grand nombre (dif­fi­cile) que d’être avant tout fidèle à vous-même, vos valeurs et votre combat.
    Vous êtes un cher­cheur, donc vous cher­chez et vous trom­pez par­fois mais vous êtes pétri d’au moins deux qua­li­tés rares : vous êtes hon­nête, et vous êtes un réel huma­niste. Je pense que ces deux traits de carac­tère font qu’au delà de la per­ti­nence de votre dis­cours, et des diver­gences de points de vue, vous êtes appré­cié de vos gen­tils virus et de ceux qui vous suivent.
    Pre­nez en compte les cri­tiques sereines et ami­cales, mais balayez sans vous nouer le ventre ni vous attar­der les attaques de ceux qui n’ont d’autre triste pas­sion que d’es­sayer de détruire ce qui ne leur convient pas.
    Et quand vous n’en pou­vez plus, pen­sez à tous ceux et toutes celles qui vous suivent, vous défendent, et vous aiment.
    Vous êtes un grand bonhomme !

    Réponse
  65. Lucas Pourre

    Bra­vo !
    Quelle belle preuve d’in­tel­li­gence, d’in­té­gri­té et même de panache face aux félons ou aux sim­plets qui vous prennent pour cible. Repo­sez vous bien, on a tous besoin par­fois de prendre du recul et de faire la part des chose. Le com­bat ne ces­se­ra qu’a­près la vic­toire ou le renoncement.
    Fraternellement,
    Un dissident.

    Réponse
  66. Lantuti

    Repo­sez-vous Etienne.

    Rap­pe­lez-vous :

    Vous n’êtes qu’un homme.

    Vous ne repré­sen­tez per­sonne à part vous-même. 

    Vous n’a­vez jamais deman­dé à per­sonne de vous suivre. 

    Vous ne pour­rez jamais conten­ter tout le monde.

    Conti­nuez à faire de votre mieux, à zig­za­guer peut-être mais en gar­dant votre bous­sole en main sur les choses aux­quelles vous croyez : (à vue de nez) la Démo­cra­tie, la liber­té de pen­sée et d’expression.

    En agis­sant tou­jours selon les prin­cipes qui vous sont chers, vous ne trom­pez per­sonne et encore moins vous-même.

    Que ceux qui sont mécon­tents s’en aillent, que les médias aboient, que ceux qui veulent une pure­té totale donc inhu­maine à la fois dans les actes, les pen­sées, les paroles et le reste aillent s’en­car­ter où bon leur semble.

    Vous êtes un citoyen et vous êtes admi­rable. Un jour j’ai­me­rais vous pré­sen­ter tous vos « petits-fils », ceux que j’ai pu convaincre grâce à vos vidéos, et vos arrières-petits-enfants et plus loin encore…

    Le vague de fond est lan­cée, un nombre impres­sion­nant de consciences s’est éveillé, on pour­ra se pas­ser de vous le temps qu’il vous parai­tra nécessaire. 

    Faites comme bon vous semble, je vous adresse toute mon admi­ra­tion et ma sym­pa­thie, faites tou­jours comme bon vous semble.

    Votre corps aus­si a besoin de votre atten­tion, votre cer­veau et la socié­té peuvent attendre. 

    Et si rien ne vous semble bon en ce moment, je vous aide un peu : 

    Repos com­plet, une petite balade au bord de la rivière, par­ler avec un ami, cares­ser un chat ou un chien, mar­chez pieds nus dans la rosée du matin, tou­chez les arbres, recen­trez-vous sur l’im­por­tant : la vie !

    Ensuite, un sup­po et au lit (et sur­tout pas d’in­ter­net, même pour lire les com­men­taires, pas de télé ou de jour­naux ni même de livres pen­dant au moins une semaine, renou­ve­lable autant de fois que nécessaire).

    Exé­cu­tion.

    Réponse
  67. Alex78

    Mon­sieur,
    Je ne vous connais­sais pas il y a encore quelques temps.
    Main­te­nant je ne peux que saluer votre pro­bi­té tant intel­lec­tuelle que morale. Des per­sonnes de votre trempe manquent cruel­le­ment sur la scène média­tique, pour pon­dé­rer, éclai­rer les débats.
    Je ne peux que vous saluer sin­cè­re­ment pour votre tra­vail et votre energie.
    Alexandre

    Réponse
  68. Patrick Le Yéti

    Salut Etienne,

    Je pense qu’il est temps pour toi d’é­crire enfin ton bou­quin. Afin d’empêcher les autres de pen­ser à ta place. De par­ler pour toi. Et par­fois même – pour ne pas dire sou­vent – en ton nom …
    Afin d’empêcher les autres – sur­tout ceux qui se reven­diquent de ton propre camp, mais pas seule­ment – de véhi­cu­ler et tra­ves­tir ce qu’il pense avoir com­pris de ce que tu es, de ta sol­li­ci­tude, de ta com­pas­sion, de ton huma­ni­té et de tes « idéaux ». 

    « Chouard pense ceci, Chourd pense cela, il est comme ci, il est comme ça » et parce qu’ils en ont sai­sis des brides, les moins sages se per­mettent de pen­ser à ta place, de dic­ter « tes » pen­sées et ton « esprit » sans n’a­voir jamais rien com­pris, ou si peu …

    Ecrire, c’est prendre le temps de poser son exis­tence et ses prin­cipes. C’est prendre le temps de poser son esprit. C’est prendre du recul sur soi, sur sa vie. C’est se redé­cou­vrir pour mieux se com­prendre. C’est donc se mettre en capa­ci­té de gran­dir. D’é­vo­luer. De digé­rer. De se vider afin d’être en capa­ci­té de se rem­plir de nou­veau. Et par­fois même, de transmettre.

    Le monde manque tel­le­ment de sagesse qu’être emprunt d’une once de celle-ci ne peut qu’être incom­pris et pas­ser à côté du grand nombre …

    Si tu veux offrir vrai­ment quelque chose d’im­por­tant au monde, ce n’est pas dans le TAS ou la Consti­tu­tion que tu as le plus à don­ner. C’est dans ton humanité.
    Car, c’est cette huma­ni­té qui sera la base et la cause des causes de toutes vraies et SAINES Démo­Kra­tie, pas la Constitution.

    Ami­ca­le­ment Patrick

    Réponse
  69. Michael

    Bon­jour Etienne,

    (je n’aime pas vou­voyer) Tu donne la même impor­tance à la parole de cha­cun, de la vient ta force et ta fai­blesse, le com­bat humain que tu mène pour l’intérêt géné­rale te donne ce que les 1% n’ont pas, un car­ma posi­tif et une paix inté­rieur, mai en contre­par­tie le com­bat menace les inté­rêt de cer­tains, à toi de ne pas ran­ger dans la même case les cri­tique non construc­tive avec les cri­tiques constructive.

    C’est le jeu, quant un men­songe d’é­tat est per­cé, ils appellent sa une erreur de com­mu­ni­ca­tion, quant cer­tain sont malade de pau­vre­té d’autre sont malade de richesse, les attaques sur toi sont inévi­table à par­tir du moment où tu es pertinent.

    Je vais être un peut égoïste et te dire que j’ai besoin de toi, mai même si cer­tain n’en n’ont pas conscience, on est des mil­lions si ce n’est pas plus à avoir besoin de toi, dans la tri­bu de Nel­son Man­de­la il étais dit à chaque enfants le jour de leur pas­sage à l’âge adulte « Votre force n’est pas qu’a vous ».

    A leur actuel je te dois beau­coup, tu as fait énor­mé­ment pro­gres­ser ma com­pré­hen­sion du monde dans lequel je vie comme beau­coup d’autre, s’il te plais n’ou­blie pas le che­min que nous avons fait grâce à toi.

    Ne gas­pille pas ton éner­gie là où ce n’est pas utile, « l’im­por­tant ce n’est pas de convaincre, mai de don­ner à réfléchir »

    En espé­rant avoir réus­si à mon tour de t’a­voir été utile.

    Très ami­ca­le­ment
    Michael

    Réponse
  70. Abaris

    Bon­jour l’ami.
    Tu as besoin de te res­sour­cer. Je connais cela. J’ai 40 ans, je vis depuis 2 ans avec ma fille en Guyane (à côté de Cayenne).
    Je t’in­vite à venir par­ta­ger notre mai­son le temps qu’il te plai­ra ici au jar­din d’E­den ama­zo­nien. Tu veux du dépay­se­ment ? Du repos ? De quoi contem­pler ? Prends tes dou­leurs et tes frus­tra­tions et viens les enter­rer en forêt tro­pi­cale. Ran­don­nées, canoë en rivière, échap­pées nature et saines.
    Tu ne le sais pas mais je te dois bien ça comme cha­cun de ceux qui oeuvre pour le bien com­mun, dans l’a­mour de son pro­chain et pour un meilleur ave­nir à léguer à nos enfants.
    Mer­ci pour ce que tu as don­né. Fais une pause salu­taire. La Guyane t’ac­cueille quand tu veux l’ami.
    Abaris.

    Réponse
  71. Rémi

    Bra­vo pour ce der­nier billet Mr Chouard ! Je vous rejoins tota­le­ment. Bien que le racisme soit en effet hon­teux et inhu­main, mon­trer du doigt les gens qui adhèrent à ces idées ne résou­dra rien. Ils sont humains, et comme nous tous ils peuvent faire des erreurs. Le racisme c’est bien sou­vent la consé­quence de la misère sociale, par­fois d’un manque d’é­du­ca­tion, de l’in­toxi­ca­tion faite par les médias. Le racisme nous divise et fait la part belle des 1%. Pen­dant que nous sommes occu­pés à nous entre­dé­chi­rer, on ne s’en prend pas aux vrais res­pon­sables de cette fou­tue crise.
    Pour illus­trer mon pro­pos, voi­ci une petite histoire.
    Il y a un ban­quier, un ouvrier et un Rom autour d’une table, sur laquelle il y a 12 bis­cuits. Le ban­quier prend 11 bis­cuits et dit à l’ouvrier :
    – Faites gaffe, le Rom va vous voler votre biscuit !

    Réponse
    • joss

      sym­pa la petite histoire !

      Réponse
  72. PierrotM

    Cou­rage Etienne !!!

    On ima­gine dif­fi­ci­le­ment le tor­rent de comm­men­taires qui vous sont quo­ti­dien­ne­ment adres­sés, je par­tage votre peine face à l’in­com­pré­hen­sion ou à la mal­veillance que cer­tains expriment. Je suis de tout coeur avec vous.

    La pres­sion monte car les graines germent tout autour de nous, les bons virus sont par­tout main­te­nant et ils conta­minent. Seul le peuple consti­tuant est l’an­ti­dote alors ras­su­rez vous, nous sommes en marche. 

    Et comme vous l’a­vez dit encore récemment :
     » soyons tel que nous vou­lons que le monde soit » 😉

    repre­nez donc des forces, je vous en prie, rele­vez vous et reve­nez par­mi nous plus fort encore.

    Res­pec­tueu­se­ment

    Réponse
  73. rustan frances

    Etienne,
    D’ac­cord avec tous les com­men­taires ‑una­nimes- sur la qua­li­té de votre enorme tra­vail d’é­du­ca­tion populaire,et soli­daires de l’af­fec­tion que ces com­men­ta­teurs vous portent.Nous avons sui­vi votre confé­rence de Bedarieux,et si nous ne sommes pas encore de gen­tils virus‑,nous sommes sen­sibles a votre com­bat et touches par votre sincerite./impossible a mettre en doute/
    Repre­nez des forces,prenez le temps,vous êtes un prof précieux,n’ecoutez pas ceux qui vous condamnent,Merci pour tout!!!!!!!!!!!!

    Réponse
  74. Luksenberg Nelly

    On n’est jamais plus (+) tra­hi que par ceux en qui on avait pla­cé de la confiance.
    Ce qui s’est pas­sé cette semaine a affec­té beau­coup de gv (ben oui, on est des gen­tils). Les pro­pos tenus par cer­tains extrê­mistes sont into­lé­rables et au fal­la­cieux pré­texte de nous éclai­rer (soit-disant) ils se sont aveu­glés eux-mêmes. Et je ne dirai pas « bien fait !  » car j’ai aus­si de la com­pas­sion pour eux. Etienne, essaye de prendre du recul, la pluie fini­ra bien par ces­ser et tu pour­ras aller mar­cher sur la Sainte-Vic­toire (à prendre au sens lit­té­ral ET figu­ré). Quant à nous, qui sommes rela­ti­ve­ment à l’a­bri des invec­tives, nous serons là à attendre ton retour. Il faut savoir par­fois faire « retraite » pour mieux repar­tir à l’as­saut. Prends des forces auprès de tes proches, et si ça te dit, tu peux pas­ser me faire cou­cou au maga­sin, ça me fera plai­sir. Toute mon amitié.

    Réponse
  75. Carmin

    Mer­ci d’être aus­si vrai, vous êtes un véri­table exemple pour le peuple de notre pays. Vous avez bien méri­té votre repos, dor­mez sur vos deux oreilles, nous veillons pour vous 😉
    Avec toute mon admi­ra­tion et mon amitié,
    Carmin.

    Réponse
  76. pétula

    Cou­rage Étienne. Réjouis toi au contraire. Si on t’at­taque autant, c’est pré­ci­sé­ment car tout à tou­ché ce qui les menace. Tu es allé à l’os. Si le sys­tème hait tant SORAL, c’est que lui aus­si, outre ses outrances touche à l’in­tou­chable. Repose toi Étienne et reviens nous vite. Le monde est meilleur avec toi.

    Réponse
  77. Olivier

    Autant j’é­tais déçu de votre conclu­sion d’hier, autant je suis content de voir votre cor­rec­tion d’aujourd’hui.
    J’adhère à vos idées autant qu’à celles d’A­lain Soral et trouve bien dom­mage qu’au­tant de per­sonnes le dia­bo­lise à ce point.
    Pour tout vous dire Etienne, vous êtes une des per­sonnes qui m’ont ouvert les yeux sur notre sys­tème. J’ai beau­coup sui­vi votre mes­sage et ai ren­con­tré quelques GV ici en Bel­gique. Et un jour j’ai écou­té ce qu’A­lain Soral avait à dire, et son mes­sage et ses ana­lyses m’ont sem­blé d’au­tant plus justes et per­ti­nents que les vôtres.
    Ce qui m’a le plus cho­qué, c’é­tait la réac­tion des gens ( et des GV) qui se pensent alter­mon­dia­listes, vou­lant la paix, un monde meilleur, etc. et qui s’a­char­naient sur Alain Soral sans cher­cher à com­prendre que son com­bat était noble.
    Mal­heu­reu­se­ment, j’ai vu tant de GV s’en prendre à Alain Soral de manière insen­sée que j’ai peu à peu délais­sé votre mou­ve­ment. J’é­coute tou­jours vos mes­sages car je crois en vous, mais je doute de la volon­té et du cou­rage de vos sup­por­ters. J’ai l’im­pres­sion qu’on retrouve dans les GV beau­coup de grands rêveurs et de bien-pen­sants qui n’aiment entendre que ce qui les arrange et qui condamnent les autres, alors que ces der­niers mettent leur vie en dan­ger pour leurs idées.

    Réponse
  78. Heirani

    Un grand Mer­ci pour votre tra­vail Mon­sieur Chouard. Repo­sez-vous bien.

    Réponse
  79. desvouas

    Toute forme de xéno­pho­bie est consub­stan­tielle à notre huma­ni­té. Seul l’é­du­ca­tion peut inflé­chir sa facul­té à per­co­ler à tra­vers les socié­tés humaines. Inflé­chir seule­ment, nombre de gens culti­vés res­tent avec des arrières pen­sées xéno­phobes … car­bu­rant fre­la­té de leur machine céré­brale. Il devient donc incon­tour­nable de se mettre en état de pou­voir faire avec si on ambi­tionne que le peuple puisse rede­ve­nir sou­ve­rain dans ses prises de déci­sions. Le jeu n’est pas de ban­nir à prio­ri mais bien de four­nir un immense tra­vail sur le fait que le moindre pro­grès social ne peut, bien évi­de­ment pas pas­ser par l’os­tra­ci­sa­tion. Il n’en reste pas moins qu’elle reste trop sou­vent le pre­mier réflexe de défense de cet entre soi, très cher à toutes les communautés.
    Cher Etienne, ce tra­vail ne sera jamais ache­vé car il n’y aura jamais de solu­tions définitives…j’aime bien cette maxime qui est habi­tuel­le­ment attri­buée à Marc Aurèle
    « Que la force me soit don­née de sup­por­ter ce qui ne peut être chan­gé et le cou­rage de chan­ger ce qui peut l’être mais aus­si la sagesse de dis­tin­guer l’un de l’autre. ».….

    Réponse
  80. Esteban

    BRAVO BRAVO BRAVO !
    force et courage !
    salu­ta­tions depuis la suisse !
    ciao

    Réponse
  81. Blug

    Cela fait très long­temps que je suis ton blog Etienne et que je pro­page l’i­dée du tirage au sort (peut etre bien depuis le début). Ceci est mon pre­mier post d’ailleurs. Pour­quoi ? Parce que lais­ser ce magni­fique tra­vail de sélec­tion de textes, cita­tions, blogs… ou s’e­veille notre conscience en ce moment n’est peut etre pas judi­cieux. Pour­quoi ? Parce que tu n’au­ras pas été sans remar­quer que cette idée pro­gresse à vue d’oeil. Quand j’en par­lais ( et toi aus­si pro­ba­ble­ment) il y a dix ans, aucune écoute sérieuse, idée far­fe­lue etc… Aujourd’­hui c’est cré­dible et cela sus­cite la curio­si­té et fait sérieu­se­ment refle­chir. Voi­là la vraie vic­toire. Quant au sujet de tes der­niers écrits il fait réfé­rence direc­te­ment à la cause des causes comme tu dis. L’etre humain est par nature impar­fait, il faut donc que nos ins­ti­tu­tions, outils de com­mu­ni­ca­tion, façon de dia­lo­guer tiennent compte de cet axiome de base. Long, dur et fati­guant che­min… Mais tu n’es pas seul !
    Ami­tiés d’un reveur de monde meilleur.……

    Réponse
  82. corinnedu42

    je suis, tu es, il (elle) est, nous sommes, vous êtes ils (elles) sont,
    humain(e)(s)

    Réponse
  83. Grégory

    Je ne passe pas sou­vent ici mais je dois abso­lu­ment dire ceci : « cou­rage Etienne. Ta ligne est dure à tenir mais c’est la bonne ». En fait, ce pire que ça, c’est l’in­dis­pen­sable point de départ. Pour moi dès qu’on n’est pas dedans on est antidémocrate. 

    Une chose à rap­pel­ler à tous les anti pes­ti­fé­rés : mon­trez leur une pho­to de Ayoub avec sa garde rap­pro­chée et dites « tu vois le gros balaise ton­du là ? il a un vote. comme toi. Alors soit tu penses qu’il ne devrait pas, et tu nous expliques com­ment tu vas déter­mi­ner qui a le droit ou pas de voter, soit tu admets une bonne fois pour toute que ses idées à lui existent, sont dis­cu­tées, ont leur propres livres, et leur propre cir­cu­la­tion. Tu acceptes que la démo­cra­tie, c’est aus­si ça. Et tu arrêtes de tom­ber de ta chaise quand ça te passe sous le nez. »

    Réponse
  84. calatayud

    rap­pel­lez vous la piece de Iones­co  » Rhi­no­ce­ros  » .Ce n’est pas parce que vous etes le seul à ne pas vous trans­for­mer en rhi­no­cé­ros que vous avez tort au contraire.
    Vous etes alors seul contre la mul­ti­tude imbécile
    Comme dans la piéce , vous souf­frez parce que vous etes seul mais sur vos épaules repose l’a­ve­nir de la race humaine
    Lut­ter contre tous ces rhi­no­cé­ros , c’est pré­pa­rer l’avenir

    Réponse
  85. Stephane

    Etienne,

    Bra­vo pour vos efforts de clar­té morale et intel­lec­tuelle face aux chif­fons rouges du racisme et de l’an­ti­ra­cisme ce sont effec­ti­ve­ment les consé­quences de notre escla­va­gisme col­lec­tif au grand capi­tal qui entraine nos pen­chants les plus sombres et nous font perdre le fil de nos luttes pre­mières nous empe­chant de nous mettre d’ac­cord sur le fait de ce débar­ras­ser des tenants du pou­voir « ces quelques mains » comme le disait Hen­ri Guillemin

    Réponse
  86. Sylvain Rochex

    J’ai tou­jours expri­mé le meilleur et ma com­plète affec­tion en direc­tion d’E­tienne, sauf sur un ou deux points. Notam­ment et sur­tout, sur »l’É­du­ca­tion Natio­nale<> Édu­ca­tion Natio­nale <>la culture«, tout à fait, mais cela vient en deuxième place en terme de force et de puis­sance de tir)
    Maxi­mi­lien Robes­pierre, très tôt, avait aler­té sur ce pro­blème d’une édu­ca­tion en situa­tion de conflits d’intérêts (comme actuel­le­ment) : « Le sort du peuple est à plaindre quand il est endoc­tri­né pré­ci­sé­ment par ceux qui ont inté­rêt à le trom­per et se consti­tuent ses pré­cep­teurs. C’est comme si un homme d’affaires était char­gé d’apprendre l’arithmétique à ceux qui doivent véri­fier ses comptes. »
    Je ne crois pas qu’E­tienne bien qu’é­co­no­miste, enseigne l’au­to­cons­truc­tion, l’art d’ha­bi­ter, le ver­na­cu­laire, et la per­ma­cul­ture qui seraient, dans une socié­té meilleure, deux champs de l’é­co­no­mie (une fois le mot « éco­no­mie » remis à l’endroit).
    On fait sou­vent l’im­passe sur cet énorme pro­blème (notre édu­ca­tion tota­le­ment véro­lée) car nous sommes nos propres bour­reaux et il est dif­fi­cile de nous l’a­vouer. Oui, l’E.N., c’est près d’un mil­lions de Fran­çais qui la font tour­ner et qui a DES INTÉRÊTS dans la chose (inté­rêts de toutes sortes, mais notam­ment en terme d’é­go et de réa­li­sa­tion de soi). Nous avons tous des dizaine d’a­mis profs… Dif­fi­cile d’o­ser leur dire d’ar­rê­ter leurs méfaits au risque de se faire détes­ter (mais on peut leur faire lire cer­tains ouvrages pro­gres­si­ve­ment). Nous fai­sons aus­si l’im­passe sur ce fas­cisme-là car un des pre­miers res­sorts de l’é­cole est de nous faire adhé­rer d’une manière ou d’une autre à nos ins­ti­tu­tions (et en pre­mier des­quelles, l’é­cole, puis, les autres ensuite).
    Je vous ren­voie donc vers nos inter­ven­tions sur La « Désco­la­ri­sa­tion » de la socié­té que nous fai­sons en paral­lèle d’in­ter­ven­tions sur la vraie démo­cra­tie. Je vous ren­voie vers la biblio­gra­phie Désco­la­ri­sa­tion et le docu­ment « 1000 cita­tions contre « l’é­cole »  » Tous les RDV et infos, sont don­nés sur la page web : http://​www​.des​co​la​ri​sa​tion​.org (Ceux qui sui­vaient « La Cata­lyse », peuvent trou­ver là une sorte de suite, mais la dif­fé­rence c’est que c’est une page pour se don­ner ren­card en vrai, parce que sinon le web comme fin en soi, c’est une catastrophe).
    Concer­nant le trip Chouard/Soral, arrê­tons de nous foca­li­ser comme ça sur des têtes, arrê­tons de créer de nou­veaux aris­toï, nous sommes 60 mil­lions dans ce pays, et nous devons tous retrou­ver la parole et notre autonomie.
    Ami­tiés à tous
    Sylvain

    Réponse
    • pparent

      Salut Syl­vain,

      On s’é­tait par­lé au télé­phone une fois lors de la fer­me­ture de la catalyse.

      Alors tu ne prend plus pour cause prin­ci­pale la réécri­ture d’une consti­tu­tion démocratique ?

      J’ai l’im­pres­sion que le pro­blème de l’é­du­ca­tion natio­nale même si d’un cer­tain point de vu on pour­rait voir ça comme une cause : « L’é­du­ca­tion endoc­trine les gens et c’est pour ça que le sys­tème actuel peut exis­ter », mal­gré ça j’ai du mal à voir que l’on pour­rait chan­ger les choses en pro­fon­deur par ce biais.

      En effet dans le sys­tème actuel je ne vois pas com­ment arri­ver rapi­de­ment à la désco­la­ri­sa­tion que tu sou­haites, les pro­fes­seur s’y oppo­se­ront de bonne fois, les parent ne vou­dront pas pour évi­ter de payer une nou­risse, et d’a­voir à dépen­ser de l’éner­gie à édu­quer leur enfant eux-même.

      De plus même si ça mar­chait nous n’au­rions aucune garan­tie que cela débouche sur un chan­ge­ment réel vers un meilleur sys­tème. Et dans tous les cas il fau­drait attendre des géné­ra­tions pour que ça ai un impact.

      Je vois plus : on réécrit la consti­tu­tion et dans la nou­velles consti­tu­tion on écri­ra les garan­ties néces­saires afin que l’é­du­ca­tion ne puisse plus être le vec­teur d’un endoc­tri­ne­ment per­met­tant de main­te­nir une domination.

      Pierre.

      Réponse
    • pparent

      Edit : cool de voir sur ton site que tu joues encore la confé­rence sommes-nous en démocratie.

      Bonne conti­nua­tion ;).

      Pierre.

      Réponse
  87. Frederick

    on se croi­rait a un enterrement.
    je sup­pose que tu vis encore, je ne suis pas du tout inquiet pour ta santé.
    D’ailleurs je suis pas tou­bib et je n’ai aucune com­pas­sion pour la fatigue libre­ment consentie.
    Je tenais juste a vous féli­ci­ter pour votre tra­vail en faveur du tirage au sort.(rondement mené , bien argu­men­té, très construc­tif) je suis conquis .salut

    Réponse
  88. Yanick Toutain

    Réponse à Etienne Chouard : votre seule rédemp­tion pos­sible, c’est le pro­jet éga­li­ta­riste basé sur une ana­lyse post­marxiste de la lutte des strates et des luttes des classes
    Puisque le HAUT FORMOIS Etienne Chouard n’aime pas les leçons et refuse de com­prendre ce que j’ai com­pris en 1991 – « consom­mer PLUS que le PIB mon­dial est un VOL accom­pli par un VOLEUR au détri­ment de celui qui a MOINS que le PIB moyen mon­dial » – puisque le membre de la CLASSE FORMOISE atteint de PATHOLOGIE CONSUMERISTE ne veut pas s’INS­TRUIRE et APPRENDRE quelles sont les DECOUVERTES SCIENTIFIQUES qui ont été faites depuis 1993 en néo­marxisme et en postmarxisme,.…
    .… puisque, au moment où vient de COMMENCER LA GRANDE REVOLUTION AFRICAINE, il vient nous déver­ser de l’I­DEO­LO­GIE FORMOISE du fameux 1% de coupables.….
    Puisque Etienne Chouard vous per­sis­tez à CONSERVER l’i­déo­lo­gie FORMOISE SPOLIATRICE qui vous a ren­du TOLERABLES les RAMASSIS NEONAZIS de la clique anti­sé­mite SORAL and Co.…..
    Puisque vous per­sis­tez à ne PAS VOULOIR COMPRENDRE que QUICONQUE CONSOMME PLUS QUE LE PIB MONDIAL (on sim­pli­fie­ra en don­nant 1000 euros comme seuil).….. est un SPOLIATEUR.…… vous serez donc CATALOGUE comme IDEOLOGUE DE LA SPOLIATION FORMOISE à DERAPAGES CRYPTO FASCISTES.….
    Ras­su­rez-vous.…. TOUTE LA FORMOISIE POLITIQUE FRANCAISE en est réduite à ça.….. jus­qu’au NPA et aux faux anar­chistes anti-éga­li­ta­ristes.… tous plein de haine et applau­dis­sant aux exploits de la DGSE .…

    Sinon, je ne serais pas per­sé­cu­té par la DGSE, l’O­NU­CI et toutes les RACAILLES DE JUGES FRAN­CEà­FRIC auteurs de FAUX EN ECRITURES.….
    Si les gens hon­nêtes ten­taient de le res­ter COMME MOI en deve­nant MILITANTS EGALITARISTES.….. la révo­lu­tion afri­caine serait plus avancée.…
    Mais il est vrai, que les SALAIRES A 50 EUROS EN AFRIQUE SEMBLENT VOUS LAISSER AUTANT INDIFFERENT QUE LE NPA
    Mais il est vrai que les 2,7 mil­lions de bébés morts par an ne semblent pas une GROSSE PREOCCUPATION pour vous.…
    Comme il appa­rait que la révé­la­tion du TOTAL DE 100 MILLIONS D’ENFANTS MORTS EN AFRIQUE DEPUIS 25 ANS.….. n’est pas par­ve­nue jus­qu’à vos oreilles ou à vos yeux de HAUT FORMOIS DE LA DEMOCRATIE ESCLAVAGISTE
    En tant que REFORMISTE vous n’êtes même pas CAPABLE DE LANCER UNE CAMPAGNE LE #SMI­Ce­nA­FRIQUE

    Vos prises de dis­tance vis à vis de nazis appa­raissent donc comme UNE RUSE MOMENTANEE
    Vous aurez BIENTOT BESOIN D’EUX POUR NOUS EMPECHER DE NOUS APPRENDRE A VIVRE AVEC 1000 EUROS PAR MOIS.….
    Vous aurez besoin des psy­cho­pathes néo­na­zis que vous avez bana­li­sé pour PROTEGER VOTRE PATHOLOGIE CONSUMERISTE DE HAUT FORMOIS.….
    Ce jour là .…. vous pour­rez appe­ler SORAL à l’aide.…..
    Vous vous rabibocherez !!!!
    http://​revo​li​sa​tio​nac​tu​.blog​spot​.fr/​2​0​1​4​/​1​1​/​r​e​p​o​n​s​e​-​e​t​i​e​n​n​e​-​c​h​o​u​a​r​d​-​v​o​t​r​e​-​s​e​u​l​e​.​h​tml

    PS Je tape ça sur un trot­toir près d’un café fer­mé n’ayant pas éteint sa wifi.… et sur un ordi­na­teur qu’on me prête.….

    Réponse
    • joss

      Quand vous serez en démo­cra­tie, vous aurez le droit de consom­mer moins ou plus que les autres pour autant qu’il y ait consen­sus sur la ques­tion. Le res­pect de l’autre avant tout. Les richesses de la pla­nète sont un bien com­mun. Par contre de manière glo­bale, on ne peut pas consom­mer plus que ce que l’on pro­duit sauf si il y a du stock. Et comme le stock est limi­té, il fau­dra pré­fé­rer le renou­ve­lable et évi­ter le gas­pillage. Les salaires doivent être suf­fi­sant pour que cha­cun puissent au moins sub­ve­nir à ses besoins et ils sont tou­jours en rap­port avec les prix de la zone éco­no­mique d’é­change. C’est le pou­voir d’a­chat qui compte. Les mil­lions d’en­fants morts en Afrique ou où que ce soit sont des pauvres vic­times de notre sys­tème capi­ta­liste. Nous ne sommes déjà pas capables de chan­ger les choses dans notre propre pays, com­ment vou­lez-vous les chan­ger ailleurs ? Ce sont les loups qui font la loi pour l’ins­tant, pas les mou­tons. Avec votre point de vue, vous faites bien de ne pas lire du Soral et Cie. Atten­tion, toute théo­rie scien­ti­fique est faite pour un jour être réfu­tée, tant qu’elle n’est pas réfu­tée, elle repré­sente la réa­li­té. Et si elle n’est pas réfu­table, ce n’est pas de la science mais du vent.

      Réponse
      • Yanick Toutain

        joss | 29 novembre 2014 at 23:15 | Répondre
        Quand vous serez en démo­cra­tie, vous aurez le droit de consom­mer moins ou plus que les autres pour autant qu’il y ait consen­sus sur la question. 

        La démo­cra­tie ce sont 21000 pro­prié­taires de 400 000 esclaves.
        Quand nous serons en HUMANOCRATIE, vous aurez 1000 euros et vous pour­rez don­ner ce que vous vou­lez à quel­qu’un d’autre

        Le res­pect de l’autre avant tout. 

        Je suis d’accord

        Les richesses de la pla­nète sont un bien commun. 

        Nous méri­tons donc une par égale du PIB mondial.
        Soit envi­ron 800€ et donc ce que 1000€peuvent ache­ter actuel­le­ment en France

        Par contre de manière glo­bale, on ne peut pas consom­mer plus que ce que l’on pro­duit sauf si il y a du stock. 

        D’où le concept de PATHOLOGIE CONSUMERISTE
        Vou­loir consom­mer plus que sa part égale disponible

        Et comme le stock est limi­té, il fau­dra pré­fé­rer le renou­ve­lable et évi­ter le gaspillage. 

        Je milite contre le nucléaire et pour l’éner­gie solaire depuis 1973.
        J’é­tais à Creys Mal­ville contre le Super­phé­nix, au Lar­zac et sur le chan­tier de Paluel.
        Je milite pour une VRAIE TAXE CARBONE AU PUITS (l’es­sence à 7,5€ le litre 50 F)
        Et pour une VRAIE TAXE URANIUM sto­ckage des déchets

        Les salaires doivent être suf­fi­sant pour que cha­cun puissent au moins sub­ve­nir à ses besoins et ils sont tou­jours en rap­port avec les prix de la zone éco­no­mique d’échange. C’est le pou­voir d’achat qui compte. 

        Pré­ci­sé­ment.
        Consom­mer 2000 euros c’est VOLER UNE PART ENTIERE

        Les mil­lions d’enfants morts en Afrique ou où que ce soit sont des pauvres vic­times de notre sys­tème capitaliste. 

        Exact ! La France vole 120 mil­liards d’eu­ros par mois aux Africains.
        La moi­tié du PIB fran­çais est un VOL

        Nous ne sommes déjà pas capables de chan­ger les choses dans notre propre pays, com­ment vou­lez-vous les chan­ger ailleurs ? 

        NON
        IL FAUT FAIRE LES DEUX ENSEMBLE
        En 1974 les Por­tu­gais de la for­moi­sie mili­taire pro­gres­siste ont mis à bas le fas­cisme colonial

        Ce sont les loups qui font la loi pour l’instant, pas les mou­tons. Avec votre point de vue, vous faites bien de ne pas lire du Soral et Cie. 

        Pas de temps à perdre.
        Je tente régu­liè­re­ment de rame­ner aux humains un habi­tué de la Main d’or

        Atten­tion, toute théo­rie scien­ti­fique est faite pour un jour être réfutée, 

        Si elle est vrai, non
        Si elle est réfu­tée c’est qu’elle n’é­tait pas scientifique
        Le mar­xisme n’é­tait pas scientifique
        Erreur sur le capi­tal for­ma­tion, erreur sur la for­moi­sie, erreur sur les trans­ferts de plus value
        Mécon­nais­sance totale des DROITS D’AUTEURS ANCESTRAUX
        Et de la LUTTE DES STRATES

        tant qu’elle n’est pas réfu­tée, elle repré­sente la réalité. 

        Reflète pro­vi­soi­re­ment

        Et si elle n’est pas réfu­table, ce n’est pas de la science mais du vent. 

        Cet usage du mot « réfu­table » l’est tou­jours par des posi­ti­vistes enne­mis du matérialisme.
        Mais je ne vous connais pas.
        Peut-être êtes-vous un maté­ria­liste aussi ?

        Cer­taines connais­sance sont défi­ni­tive et ne sont plus sus­cep­tible d’au­cun changement.

        MERCI DE CE DIALOGUE CONSTRUCTIF
        à bientôt

        Réponse
    • Franz

      Ah, le socia­lisme « scien­ti­fique » de ceux qui ont tout com­pris et vont en consé­quence l’im­po­ser aux autres, pour leur bien évi­dem­ment, et avec le plus com­plet dés­in­té­res­se­ment… il leur manque juste un miroir, pour écla­ter de rire (ne serait-ce que pour leur uti­li­sa­tion ser­vile de l’i­cône « scien­ti­fique » qu’est le PIB).

      Mais ils servent au moins à une chose : bien mon­trer, par contraste, où sont ceux qui, comme Etienne, se posent de vraies ques­tions et oeuvrent réel­le­ment pour le bien commun.

      Réponse
      • Yanick Toutain

        Un semi ano­nyme Franz qui n’a pas le cou­rage de nous expo­ser pré­nom ET nom vient nous don­ner ses « scien­ti­fiques » pseu­do « ana­lyse » de haut for­mois arro­gant et ignare ;

        Ah, le socia­lisme « scien­ti­fique » de ceux qui ont tout com­pris et vont en consé­quence l’imposer aux autres, pour leur bien évi­dem­ment, et avec le plus com­plet dés­in­té­res­se­ment… il leur manque juste un miroir, pour écla­ter de rire (ne serait-ce que pour leur uti­li­sa­tion ser­vile de l’icône « scien­ti­fique » qu’est le PIB). 

        Encore un éta­lage (sous cagoule d’a­no­ny­mat), la haine « scien­ti­fique » de ceux qui ne savent même pas lire ce qu’é­crivent leurs opposants.
        Je suis LIBERAL EGALITARISTE.
        Je suis POSTMARXISTE et je dénonce l’im­pos­ture STALINOFASCISTE cris­tal­li­sée par une THERMIDORATION en 1927 suite aux ERREURS PARA FORMOISES com­mises dès 1921.
        Avec un pas­sage dès jan­vier 1922 des salaires des ingé­nieurs au-des­sus de ceux des ouvriers.
        Où est le « socia­lisme » dans mes propos ?
        Je dénonce les ERREURS ANTI-SCIENTIFIQUES de MARX.

        Mais ils servent au moins à une chose : bien mon­trer, par contraste, où sont ceux qui, comme Etienne, se posent de vraies ques­tions et oeuvrent réel­le­ment pour le bien commun. 

        Vous me rap­pe­lez les gens qui, dans les débats « scien­ti­fiques » des années 70, CITAIENT le NOM de LENINE sans même se don­ner la peine de CITER un pas­sage d’un texte.
        Si le nom de Lénine était cité, la puis­sance de l’im­pact émo­tion­nelle était tel que la vic­time ne devait plus pou­voir être capable d’é­non­cer de nou­velles contra­dic­tions au rhéteur.
        Pour l’a­no­nyme cagou­lé Franz, le nom de Chouard est deve­nu une AMULETTE ser­vant de CRUCIFIX anti-égalitariste

        ceux qui, comme Etienne, se posent de vraies questions 

        Ah oui, les­quelles ? Pas la peine de rap­pe­ler quelles sont les « vraies » et donc quelles sont les « fausses ques­tions » dont les éga­li­ta­ristes seraient cou­pables de se les poser.

        ceux qui, comme Etienne, .… oeuvrent réel­le­ment pour le bien commun. 

        Ici, cela devient tota­le­ment risible et fera écla­ter de rire UN MILLIARD D’AFRICAINS !
        un pré­ten­du « bien com­mun » dont les mal­heu­reux esclaves de Bol­lo­ré en serait exclus.
        Car n’ayant pas eu l’hon­neur de voir leur exis­tence, leurs salaires à 50 euros (30 pour le Bur­ki­na Faso), et leur mor­ta­li­té infan­tile de 2,7 mil­lions d’en­fants par an appa­raitre dans le cer­veau extra­lu­cide d’E­tienne Chouard et de ses zélotes empressés.

        On voit dans quelle impasse anti-scien­ti­fique la classe for­moise et ses zéla­teurs plongent les cerveaux.…

        Réponse
  89. red2

    Cou­rage, mal­gré ces polé­miques méchantes, sté­riles et sans inté­rêt, le débat d’i­dée lui reste et vous en êtes un ani­ma­teurs des plus inté­res­sants. Le sys­tème inique actuel est en crise ter­mi­nale, il ten­te­ra de broyer tout ses oppo­sants un mini­mum sérieux pour durer le plus pos­sible et comme ces idées sur le tirages au sort et les limites de la démo­cra­tie élec­tive l’inquiète au plus haut point… les choses fini­ront par bou­ger, en atten­dant, il faut essayer de gar­der la tête froide et son sang froid, tout en ayant conscience que rien n’est plus dan­ge­reux qu’un ani­mal bles­sé. courage !

    Réponse
  90. barb

    Re-pose-toi bien, Etienne.

    barb.

    Réponse
  91. toxik4

    Vrai­ment étienne, si vous hési­tez autant pour un mal­heu­reux petit lien de rien du tout, c’est que vous avez vrai­ment besoin d’un break.

    Que vous ayez des détrac­teurs qui essaient de vous salir par tous les moyens, c’est bien nor­mal, c’est le B.A BA du mili­tan­tisme, mais ça n’a fina­le­ment aucune espèce d’importance.

    Que ce mal­heu­reux et minus­cule lien soit pré­sent ou pas sur le site n’im­porte peu, la seule chose qui importe, c’est votre réaction.

    Or, vous sem­blez beau­coup trop à fleur de peau pour avoir votre entière luci­di­té. Vous devriez apprendre à encais­ser, à avoir du déta­che­ment et à ne pas prendre ces flots d’in­jures à titre personnel.

    Car vrai­ment, si tout ce que retiennent les cré­tins du tra­vail colos­sal que vous avez mis à dis­po­si­tion sur votre blog, c’est un mal­heu­reux petit lien de quelques carac­tères, c’est sur­tout et avant tout parce que ce sont des cré­tins. Ou des mani­pu­la­teurs. En bref, des per­sonnes sans inté­rêt qui tra­versent pro­ba­ble­ment un vide exis­ten­tiel qua­si­ment pathologique. 

    Nous savons tous que les enjeux mis en lumière par ce blog sont infi­ni­ment plus impor­tants que des polé­miques PMU. INFINIMENT !

    PS : A titre per­son­nel, j’é­tais favo­rable au retrait de ce lien, mais cela n’a pas vrai­ment d’importance.

    Réponse
  92. Carlo

    Bon­soir,

    Je sou­haite vous témoi­gner ce soir l’im­mense gra­ti­tude que je vous dois pour votre ouvrage quo­ti­dien si pré­cieux. Je tiens à saluer éga­le­ment la pro­bi­té remar­quable et si rare, de votre démarche intellectuelle.

    Bien à vous.

    Réponse
  93. Gigi

    Salut Étienne,
    Sou­tien TOTAL !
    On est pas à un lien près… On se fout du lien !
    Décom­presse un peu et à très bientôt.

    Réponse
  94. Una

    Étienne,
    vous vous pre­nez la tête pour pas grand chose.
    La situa­tion est extrê­me­ment simple : Soral et Zem­mour sont d’ac­cord sur TOUT sauf que pour Zem­mour tout fini­ra mal à cause des musul­mans tan­dis que pour Soral, nous sommes domi­nés par les juifs.
    En atten­dant, tous les deux se rem­plissent les poches. Pen­sez à ça.

    Réponse
  95. Lagrandeourse

    Cet épui­se­ment d’E­tienne pour­rait nous faire repen­ser la démo­cra­tie. Il faut croire qu’une seule per­sonne ne peut pas tenir l’as­saut de tout un peuple…

    Réponse
  96. Una

    Je pré­cise que je me suis tapé toutes les vidéos de Soral depuis que c’é­tait un petit péteux bran­chouillard se pas­sio­nant pour des sujets trans­cen­dants tels que la mode et la drague et il ne fait pour moi aucun doute que c’est ce qu’on appelle un « facho » et pas un « nou­veau facho ». Il est la copie conforme de mon grand-père col­la­bo, raciste, abon­né à Minute, y com­pris le côté dan­dy macho rin­gar­dis­sime qui aime s’é­cou­ter par­ler. CQFD.

    Il suf­fit de voir la vidéo « la femme à Guillon je l’ai bai­sée » (ou un truc élé­gant du même genre) pour savoir à quel genre de petite frappe on a affaire. Les trucs inté­res­sants que ce gars-là a à dire, il les pompe chez Clous­card et Michéa et chez les « gau­chistes » qu’il méprise tant. 

    Ça n’empêche nul­le­ment le sys­tème dans lequel nous vivons d’être fas­ciste je suis bien d’ac­cord avec vous. Mais avec des gars comme Soral/Zemmour/Le Pen et en face Sarko/Valls/Juppé, on est mal bar­rés et il convient donc aux aspi­rants à une démo­cra­tie « directe » et à la gauche, la vraie, de se concen­trer sur ces deux enne­mis au lieu de cher­cher des poux « dans la barbe de Fidel ». 

    Très hon­nê­te­ment, si je com­prends par­fai­te­ment que vous esti­miez avoir le droit de par­ler avec tout le monde, tout comme je m’ar­roge le droit de rigo­ler devant les vidéos de Soral tel­le­ment le bon­homme me semble pitoyable (son sel­fie à oilp étant la cerise sur le gâteau) et de Zem­mour (dont j’at­tends impa­tiem­ment un sel­fie du même genre), je m’in­ter­roge sur votre entê­te­ment à consi­dé­rer Soral comme un enne­mi du « sys­tème », un « enne­mi » qui se fait en plus du fric sur votre dos. 

    Les « enne­mis » du sys­tème comme ceux-là, on les connaît, il suf­fit de se far­cir (car c’est long et très chiant), les Démons de Visconti. 

    Donc cou­rage, lais­sez tom­ber ça et reve­nons aux fondamentaux.

    Réponse
  97. gv

    EC => Reli­sez atten­ti­ve­ment les com­men­taires, peut-être vous foca­li­sez vous sur quelques com­men­taires de fau­teur de troubles mais je vous assure que la majo­ri­té des com­men­taires semble vous sou­te­nir sans se posi­tion­ner sur la ques­tion du lien vers E&R. Peut-on en conclure qu’ils consi­dèrent la ques­tion comme sans impor­tance ? C’est du moins mon cas…je me fiche de la pré­sence du lien vers E&R ou non sur votre site. Je ne viens pas sur votre blog avec l’es­poir d’en­tendre votre sou­tien d’A­lain Soral, ou votre sou­tien des Anti­fas. Je connais votre posi­tion­ne­ment sur le racisme.
    Nous atten­dons à pré­sent avec impa­tience les réac­tions des deux camps afin de savoir si ils acceptent de par­don­ner Etienne…(humour…).
    Impres­sion­nant cette capa­ci­té à se remettre en ques­tion publi­que­ment et cette volon­té de satis­faire tout le monde, on ne vous le repro­che­ra pas, c’est sans doute ces qua­li­tés qui vous ont per­mis de défi­nir pro­pre­ment la cause des causes.

    bonne vacances à EC

    ps : j’ai fina­le­ment dépla­cé mon post en le met­tant en réponse au vôtre…ayant décou­vert beau­coup de chose (et entre autre les idées d’E­tienne Chouard) par E&R j’au­rais plu­tôt lais­sé le lien si je devais impé­ra­ti­ve­ment choi­sir. Mais ma conclu­sion est la même, lien ou pas, le tra­vail d’E­tienne Chouard suf­fit à lui-même et je me méfie de qui­conque s’é­nerve afin de main­te­nir ou reti­rer ce lien…c’est très suspect.

    Réponse
  98. Titus

    Mer­ci, M. Chouard, pour votre hon­nê­te­té intel­lec­tuelle, votre sens cri­tique et votre cou­rage face aux pres­sions de l’an­ti­ra­cisme ins­ti­tu­tion­nel, véri­table fas­cisme ambiant.

    Réponse
  99. Christine

    Je vous sou­haite un bon repos. Mer­ci infi­ni­ment pour tout votre tra­vail, toutes vos réflexions, pro­po­si­tions, sug­ges­tions que vous pré­sen­tez avec un grand talent et d’une telle clar­té. Je vous assure que pour moi il y a un avant et un après Etienne Chouard. Je conta­mine régu­liè­re­ment en repre­nant vos idées qui sont deve­nues miennes. Vos idées sont tel­le­ment sen­sées, res­pec­tueuses et sur­tout humaines. Vous êtes un grand Mon­sieur tout en res­tant à votre place d’Homme. Vous êtes un exemple. Cou­rage, je suis de tout coeur avec vous, vrai­ment. Je vous adresse mes sin­cères salu­ta­tions de respect.

    Réponse
  100. Pierre

    Belle réponse Etienne. 

    Ne vous décou­ra­gez pas, le fait qu’on vous emmerde et qu’on vous cen­sure est pré­ci­sé­ment un mar­queur de la per­ti­nence et du carac­tère sub­ver­sif de votre travail.

    De toute manière, si ça n’a­vait pas été Soral (dont j’ap­pré­cie le tra­vail sans pour autant cau­tion­ner ses déra­pages gamins et glauques), les bien-pen­sants auraient trou­vé un autre moyen de vous dia­bo­li­ser par asso­cia­tions de per­sonnes : « Chouard est allé diner au res­tau­rant dont le frère du cui­si­nier a dis­cu­té avec un membre du FN, DONC Chouard est FN » (J’exa­gère, mais à peine).

    Réponse
  101. Fileane Pierre

    bon­jour Étienne,

    J’ai pré­fé­ré lais­ser une semaine pas­ser avant de te répondre, le week-end der­nier j’é­tais sidé­ré par les pro­pos tenus à ton encontre. Jeune poète, j’ai du vite com­prendre que je ne pou­vais pas par­ler, expli­quer ma poé­sie à mes cama­rades, aux autres sauf à tra­vers un texte pré­cis qu’en plus ils ne com­pre­naient pas où raillaient parce que cette démarche poé­tique leur était incon­nu et donc leur fai­sait peur. C’est pour­quoi je pré­fère écrire et publier ce que je veux sur mon site web et les blogs, les dis­cus­sions m’at­tirent peu. En 2002, sur le forum du Monde, avant les élec­tions j’ai « des­cen­du » l’un ou l’autre inter­naute d’ex­trême-droite et je m’é­tais fait remar­qué par quelques uns qui nous ont sui­vi sur fileane​.com et notre forum Anan­da et puis j’ai arrê­té les forums.

    Hier encore j’ai don­né un cours sur l’ Ega­li­té et les luttes contre les dis­cri­mi­na­tions en droit. J’ai éva­cué la ques­tion du racisme en mon­trant que l’in­ter­dic­tion depuis 320 et le Concile de Nicée de la démarche spi­ri­tuelle indi­vi­duelle par les pères de l’ Église catho­lique romaine est la cause juri­dique et poli­tique de la sur­vi­vance ou du déve­lop­pe­ment du racisme. 

    Nous devons lut­ter pour res­tau­rer cette liber­té fon­da­men­tale d’u­ti­li­ser nos deux sources de savoir : la source spi­ri­tuelle avec le contact des mys­tères de la vie à tra­vers laquelle l’être humain n’a pas besoin de savoir lire et écrire pour apprendre et la source intel­lec­tuelle et ration­nelle qui uti­lise la maî­trise des langages. 

    C’est ce que j’a­vais mis comme inter­ven­tion sur le fil des échanges sur face­book avant que ces pro­pos soient supprimés. 

    Nous en avions dis­cu­té avec Fran­çois et une res­pon­sable syn­di­cale le 2 octobre à Lau­sanne, l’Église doit nous rendre cette liber­té fon­da­men­tale publique et par­ti­ci­per au déve­lop­pe­ment du che­mi­ne­ment indi­vi­duel spi­ri­tuel, comme pour les boud­dhistes, quelques rares mou­ve­ment spi­ri­tuels musul­mans, et les pra­tiques des peuples pre­miers. Pour un être humain qui a fait quelques pas sur le che­min spi­ri­tuel et côtoyé les fron­tières de la mort, tous les êtres humains sans excep­tions sont frères et sœurs dans leur condi­tion humaine et le racisme est un crime contre l’humanité. 

    La lutte contre les dis­cri­mi­na­tions peut durer vai­ne­ment des siècles tant que des mino­ri­tés actives , des contre-pou­voir n’ont pas recon­quis cette liber­té fon­da­men­tale d’u­ti­li­ser nos deux sources de savoir. 

    Bien enten­du l’in­ter­dic­tion de la spi­ri­tua­li­té est néces­saire pour qui veut impo­ser ses dogmes, ses véri­tés mani­pu­la­trices et son sys­tème de pou­voir afin de domi­ner les citoyens par l’argent, le vol des richesses pro­duites par le travail. 

    L’ar­gu­men­ta­tion logique ne peut pas tout et une leçon de vie sur le che­min spi­ri­tuel ne prend géné­ra­le­ment que quelques secondes, certes qui paraissent des siècles sinon confi­ner à l’é­ter­ni­té. Il faut le temps du silence et de l’at­tente, non pas en pas­si­vi­té mais en écoute active : poser des ques­tions, leur poser des demandes et jouer avec eux pour décou­vrir quand et com­ment ils nous répondent. C’est le dia­logue de l’âme pour l’âme, seul véri­table richesse d’un poète, à par­tir duquel il s’a­git de mettre en place un par­tage de l’in­di­cible à tra­vers l’art puis le lan­gage conven­tion­nel afin de chan­ger la vie. 

    A ce stade, un seul conseil : vendre son man­teau pour ache­ter et por­ter une épée, être capable de se défendre soi et celles et ceux qui par­tagent la même parole de non vio­lence. Rap­proche-toi des poètes, Étienne, cer­tains sont déjà morts une fois et donc sont capables d’é­li­mi­ner les tyrans qui nous gou­vernent et même un peu plus pro­pre­ment que sous Robes­pierre et durant les Révo­lu­tions. C’est un com­bat, nous avons choi­si le même camp, aujourd’­hui unir nos mino­ri­tés agis­santes est encore plus dif­fi­cile qu’u­nir la Résis­tance de 1940 à 1945 mais nous vain­crons… çà c’est sûr, il sont avec nous. Courage !

    Réponse
  102. Ali

    Cher Étienne,
    Quelle belle leçon poli­tique ! Que d’en­sei­gne­ments à tirer pour les authen­tiques contes­ta­taires de l’ordre social actuel ! Je dis contes­ta­taires et non dis­si­dents et encore moins résis­tants car aucun d’entre nous n’a été dépor­té en camp de concen­tra­tion ou de réédu­ca­tion. Les impos­tures com­mencent tou­jours par des abus de langage.
    J’au­rais quelques remarques à vous proposer.
    1/Vous venez de faire les frais d’une tech­nique de défense du Système.
    Celui-ci met en cir­cu­la­tion des agents pro­vo­ca­teurs pour radi­ca­li­ser la contes­ta­tion afin de la dis­cré­di­ter aux yeux de la popu­la­tion ain­si que pour atti­rer vers les extrêmes ceux qui pour­raient être les chefs cha­ris­ma­tiques d’une véri­table oppo­si­tion popu­laire. Soral est un agent pro­vo­ca­teur. Il joue le même rôle sur inter­net que celui du FN dans le milieu poli­tique : il sert à ver­rouiller le débat démo­cra­tique en dia­bo­li­sant cer­taines véri­tés mélan­gées avec des ignominies.
    Vous avez dit dans une défense zélée de Soral que c’é­tait un résis­tant et qu’il cherche à évi­ter la guerre. Je crois que vous avez été « pha­go­cy­té » par sa pro­pa­gande. Quand on regarde de près les idées véhi­cu­lées par cette pré­ten­due résis­tance, on trouve une haine de 1789, de la phi­lo­so­phie des Lumières et de la démo­cra­tie. Mais aus­si une réha­bi­li­ta­tion de la monar­chie, du catho­li­cisme, et plus grave de Phi­lippe Pétain et du Natio­nal socia­lisme hit­lé­rien. Je laisse de côté l’hys­té­rie autour de Fau­ris­son pré­sen­té comme le héros des temps modernes, l’i­cône de la Résis­tance. Ces gens résistent à qui en fait ? Ils appellent eux-mêmes cela la résis­tance au com­plot judéo-maçon­nique contre le Trône et l’Au­tel. On aura com­pris qu’il y a un mal­en­ten­du sur le sens des mots ou plu­tôt une déso­rien­ta­tion tra­gique, une perte de repère spa­tial, car insen­si­ble­ment les contes­ta­taires à la dic­ta­ture de la Banque ont chan­gé de camp sans s’en rendre compte : ils ont été embri­ga­dés par les contre-révo­lu­tion­naires et les col­la­bos de Vichy ! Mais l’An­cien Régime et Vichy n’é­taient-ils pas des régimes oli­gar­chiques, plou­to­cra­tiques fon­dées sur l’ex­ploi­ta­tion des masses populaires ?
    Voi­là le logi­ciel poli­tique et phi­lo­so­phique de cette pré­ten­due dissidence.

    2/Si Soral n’est pas un agent pro­vo­ca­teur, employé par le FN, pour­quoi vous a‑t-il mis au défi de défendre publi­que­ment les tra­vaux de Fran­cis Delai­si et donc de réha­bi­li­ter la poli­tique éco­no­mique d’A­dolphe Hit­ler ? Ne sen­tez-vous pas la terre glis­ser sous vos pieds quand vous écou­tez les dia­tribes de Soral ? Une mani­pu­la­tion men­tale, bien connue des sectes, qui inverse la pola­ri­té et la valeur des choses.
    Ces der­nières années vous avez subi l’in­fluence de Soral. Je pré­fé­rai le Chouard de 2005, celui qui n’a qu’un seul objec­tif : faire écrire la consti­tu­tion par le peuple fran­çais et ins­tau­rer le tirage au sort pour liqui­der l’oligarchie.
    J’a­voue que le Chouard anti­son­niste ne m’in­té­resse pas. C’est une posi­tion déjà très dan­ge­reuse pour votre cause sur­tout si vous défen­dez publi­que­ment Soral. Sou­ve­nez-vous de la polé­mique que Soral avait lan­cée avec Michel Col­lon lors de la sor­tie de Com­prendre l’Em­pire. Il avait écrit ceci sur sa page Face­book : » « Jean Bric­mont et Michel Col­lon sont des petits flics de gauche dont l’es­sen­tiel du tra­vail est de livrer les « anti­sé­mites » (enten­dez anti­sio­nistes consé­quents) aux sio­nistes ! En plus ce sont des mani­pu­la­teurs et des faux-culs. Qui ont orga­ni­sé le boy­cott de « Com­prendre l’Em­pire » en Bel­gique. Un livre qu’ils n’ont ni le talent, ni le cou­rage d’é­crire ! » » Vous avez bien lu, cher Étienne, « anti­sé­mites (enten­dez anti­sio­nistes consé­quents) ». Voi­là le tra­vail de sape d’un agent pro­vo­ca­teur. En vous pré­ten­dant anti­sion­niste, vous êtes méca­ni­que­ment assi­mi­lé à un anti­sé­mite. Com­ment se défendre auprès du grand public quand la presse peut à tout moment sor­tir ce genre de confes­sion écrite par le chef auto­pro­cla­mé de la pré­ten­due résis­tance au sio­nisme ? Pré­ten­due, car comme Dieu­don­né, Soral est un homme de spec­tacle. Sa résis­tance est du théâtre en chambre, sur un beau cana­pé rouge.

    3/Ahmed Moua­lek affirme dans une de ses vidéos que E&R a été fon­dé par un membre du GUD, proche du FN, mais aus­si un membre de la LDJ. Est-ce de la pro­vo­ca­tion de sa part ? Je ne sais pas. Mais si cette accu­sa­tion est exacte, elle éclaire la situa­tion de façon déci­sive. Il existe une col­lu­sion his­to­rique entre les mou­ve­ments sio­nistes et l’ex­trême droite. Inutile de rap­pe­ler les liens entre les Nazis et les Sio­nistes qui avaient un but iden­tique : vider l’Eu­rope de tous les Juifs pour peu­pler la Pales­tine. Soral a clai­re­ment réac­ti­vé l’an­ti­sé­mi­tisme hit­lé­rien. Pour­quoi ? S’il est en réa­li­té au ser­vice du FN et des sio­nistes, ses harangues hai­neuses per­met­traient de créer un sen­ti­ment d’in­sé­cu­ri­té qui pous­se­raient les Juifs de France de faire leur Alya en Terre Sainte. Appa­rem­ment cela marche. D’autre part, comme Soral s’a­dresse essen­tiel­le­ment aux jeunes des ban­lieues (ceux qu’il appelle iro­ni­que­ment les Musul­mans patriotes, alors qu’il nous méprise puis­qu’en tant que Sémites, les Arabes, selon sa caté­go­rie « racia­lo-com­mu­nau­taire » sont une race infé­rieure cou­chée comme une femme devant le Blanc aryen etc.), il y a un inté­rêt poli­tique à nous ino­cu­ler l’an­ti­sé­mi­tisme hit­lé­rien mâti­né de néga­tion­nisme : nous pré­sen­ter, nous autres Musul­mans, au reste de la popu­la­tion pour d’af­freux nazis pen­dant que les médias nous pré­sentent en affreux inté­gristes cou­peurs de têtes. Le résul­tat est la for­ma­tion du bouc émis­saire de demain. Un bouc émis­saire por­tant djel­la­ba et croix gam­mée. Cette stra­té­gie de la ten­sion aux extrêmes est au ser­vice du choc des civi­li­sa­tions (enten­dez guerre des races) que Soral allume en France en pré­ten­dant l’e­teindre. Donc Soral n’est ni un résis­tant ni un mili­tant paci­fiste. Bien au contraire.

    Bon, voi­là, j’ai été trop long, et j’es­père n’a­voir pas don­né l’im­pres­sion de faire la leçon. J’ai vou­lu don­ner mon sen­ti­ment sur une situa­tion his­to­rique carac­té­ri­sée par sa confu­sion et sa violence.
    Pour moi la mani­pu­la­tion ne vient pas des médias, mais de Soral lui-même. Si vous pou­viez tran­cher net tous les cor­dons qui vous lient à ce milieu dis­si­dent, qui pue jus­qu’aux pôles, vous sau­ve­rez peut-être la belle idée de liber­té démo­cra­tique que vous por­tez et qui fait de votre blog l’un des plus fré­quen­tés de France. Plus de 5 mil­lions de visi­teurs ! Vous pou­vez en être fier ! Votre public est infi­ni­ment plus vaste que celui de ces petits ren­tiers de la haine qui macèrent dans le res­sen­ti­ment et comptent sur la crise actuelle, divine sur­prise des divines sur­prises, pour prendre une nou­velle revanche, mais cette fois pour de bon, contre l’i­déal répu­bli­cain et les prin­cipes de 1789.

    Bien à vous,
    Ali

    Réponse
    • Jean

      Bon­jour Ali,
      Petit adden­dum sur les rap­ports com­pli­qués entre l’ex­trême droite fran­çaise et la Ligue de Défense Juive : cette pho­to de Phi­lippe Péninque, ancien du GUD, fon­da­teur de E&R aux côtés de Jean-Claude Nataf de la LDJ (est-ce lui que Moua­lek cite dans sa vidéo?) :
      http://​quar​tiers​libres​.word​press​.com/​2​0​1​4​/​0​6​/​0​5​/​l​d​j​-​e​t​-​s​o​r​a​l​-​l​u​n​i​o​n​-​s​a​c​r​ee/
      L’ar­ticle joint explique bien la situa­tion et devrait vous intéresser.
      Salutations
      Jean

      Réponse
    • Yanick Toutain

      @ALi

      Je suis sidé­ré du mépris, du silence mépri­sant qui accueille votre pas­sion­nant commentaire.
      Je com­prends alors la médio­cri­té du public de ce blog quand je constate l’ab­sence totale (à une excep­tion près) de com­men­taire sur votre excep­tion­nelle clairvoyance.

      1/Vous venez de faire les frais d’une tech­nique de défense du Système.
      Celui-ci met en cir­cu­la­tion des agents pro­vo­ca­teurs pour radi­ca­li­ser la contes­ta­tion afin de la dis­cré­di­ter aux yeux de la popu­la­tion ain­si que pour atti­rer vers les extrêmes ceux qui pour­raient être les chefs cha­ris­ma­tiques d’une véri­table oppo­si­tion popu­laire. Soral est un agent pro­vo­ca­teur. Il joue le même rôle sur inter­net que celui du FN dans le milieu poli­tique : il sert à ver­rouiller le débat démo­cra­tique en dia­bo­li­sant cer­taines véri­tés mélan­gées avec des igno­mi­nies.
      Vous avez dit dans une défense zélée de Soral que c’était un résis­tant et qu’il cherche à évi­ter la guerre. Je crois que vous avez été « pha­go­cy­té » par sa pro­pa­gande. Quand on regarde de près les idées véhi­cu­lées par cette pré­ten­due résis­tance, on trouve une haine de 1789, de la phi­lo­so­phie des Lumières et de la démo­cra­tie. Mais aus­si une réha­bi­li­ta­tion de la monar­chie, du catho­li­cisme, et plus grave de Phi­lippe Pétain et du Natio­nal socia­lisme hit­lé­rien.
      etc etc… 

      Vous irez lire ‑dans un de mes com­men­taires ici- ce que je des­si­nais en creux de ce que vous tra­cez en gros traits pré­cis : je citais des pro­pos des nazis dans lequels un pré­ten­du anti­ca­pi­ta­lisme aurait per­mis à des Etienne Chouard des années 30 de pla­cer dans son kiosque ces étrons nazis de la même façon qu’il bana­li­sait un lien et une pré­ten­due résis­tance d’un Soral agent actif de la bar­ba­rie capi­ta­liste qu’il pré­tend com­battre.
      Je ferai au mini­mum cir­cu­ler votre com­men­taire par­mi mes 600 amis Face­book afri­cains et sur des murs lus par des dizaines de mil­liers de résis­tants antifranceàfric.
      A défaut de pou­voir repro­duire votre texte en tant qu’un article de blog.
      Si vous n’a­vez pas de blog, créez en un rapi­de­ment (Sur Google on est dis­pen­sé de pub et pour l’ins­tant sans aucune cen­sure, y com­pris en cas de condam­na­tion par des juges fran­ceà­fric en Cour d’ap­pel et menace de 31000 euros dont 2400 d’as­treinte pour refus d’ef­fa­cer un article)
      Un tel blog que vous écri­riez, si d’autres articles avaient un pareil degré de luci­di­té sur le fas­cisme mon­tant serait un outil impor­tant de conscientisation.
      FAITES LE !

      Réponse
      • 222

        « Je suis sidé­ré du mépris »… Citoyen, com­mence un peu par te cal­mer et n’in­ter­prètes pas à la va-vite ce qui te dépasse ou ce mini­mum auquel tu ne penses même pas, tel le fait du nombre de com­men­taires qu’il est par­fois impos­sible d’y répondre à tous et qu’on n’ai pas obli­gé non plus d’y répondre, pour quelque rai­son que ce soit, telle celle d’y lire des choses que nous savons déjà, sur ce blog pré­ci­sé­ment où il s’est dit tant et tant de choses, bien avant que tu n’y inter­viennes toi-même à moins que tu n’en ai pas lu le cen­tième ou pas tout bien sai­si… bref, sois un peu plus modé­ré et garde-toi bien de trai­ter ce blog et ses inter­ve­nants de « médiocres », sinon c’est moi qui vais me poser des ques­tions à ton sujet, sur ta réelle pré­sence ici ou ta séré­ni­té d’esprit.

        EFFAB

        Réponse
    • Ali

      @Jean

      Mer­ci pour ce lien très ins­truc­tif effec­ti­ve­ment. Je connais­sais déjà les liens entre Péninque et la LDJ, c’est un grand ami de Nataf, comme Soral l’est de l’a­vo­cat du CRIF, Gold­na­del. Mais je ne sais tou­jours pas si la LDJ est cofon­da­trice de E&R.

      @Yanick

      Vos com­pli­ments me font plai­sir évi­dem­ment, mais je vous trouve injuste quant au lec­to­rat de ce blog. Le blog d’E­tienne est l’un des rares à ne pas pra­ti­quer de cen­sure. Essayez de pos­ter un billet contraire à la ligne idéo­lo­gique de n’im­porte quel site anti nou­vel ordre mon­dial et vous ver­rez que vous serez chas­sé sous le pré­texte que vous êtes un troll sio­niste ! J’en sais quelque chose…
      Beau­coup de gens com­mencent à com­prendre que der­rière ces che­va­liers blancs de la ver­tu patrio­tique que sont Dieu­do et Soral, il n’y a que des oppor­tu­nistes qui font du fric en pro­fi­tant de l’in­croyable cré­du­li­té de leurs fans. Dieu­do pré­tend s’op­po­ser au Sys­tème alors qu’il a la men­ta­li­té de para­site de cette hyper classe capi­ta­liste qui ne se sent soli­daire d’au­cun peuple. Dieu­do non seule­ment ne paie pas ses impôts mais en plus il les fait payer par des dons de ses fans ! Il s’est van­té d’a­voir empo­ché 350000 euros de dons!!
      En tant que contri­buables, les dona­teurs passent deux fois à la caisse ! Com­ment croire qu’un homme qui se sous­trait à l’ef­fort col­lec­tif de soli­da­ri­té sociale éprouve le moindre inté­rêt pour les gens de peu et les misé­reux ? Tout ce que fait Dieu­do consiste à les escro­quer en leur fai­sant croire qu’a­che­ter un DVD à 45 euros ou un bol que­nelle à 20 euros est un acte de résis­tance ! Dieu­do et Soral sont les fils de la socié­té de spec­tacle, ils ont fait de la consom­ma­tion fré­né­tique de leurs gad­gets une moda­li­té du com­por­te­ment du dis­si­dent par­fait. N’est-ce pas se moquer du monde ?

      C’est pour­quoi je ne com­prends pas pour­quoi Etienne les sou­tient encore. Pour­quoi, lui le démo­crate pur, se four­voie avec des idéo­logues réac­tion­naires qui ont réac­ti­vé le logi­ciel de la contre-Révo­lu­tion. Lisez Joseph de Maistre et Bar­ruel, et vous aurez les rai­son­ne­ments ori­gi­naux que déve­loppent à l’in­fi­ni les Pierre Hil­lard, Marion Sigaut, Johan Liver­nette et Soral lui-même. 1789 n’a pour eux aucune légi­ti­mi­té, c’est un com­plot de l’é­tran­ger (les fameux Illu­mi­nés de Bavière). Pour­tant quoi de plus nor­mal que la classe bour­geoise ait dési­ré conver­tir sa puis­sance finan­cière et indus­trielle en pou­voir poli­tique sur le modèle anglais du « No taxe without repré­sen­ta­tion » ? Cette classe bour­geoise, qu’on l’aime ou pas, fai­sait par­tie de la France. Elle a pris le pou­voir par la ruse et la force comme avant elle les aris­to­crates et le roi lui-même. Que ces gens n’aient aucune conscience sociale et aucun amour des pauvres, c’est une autre affaire. Alors on com­prend pour­quoi les Sigaut et cie veulent à toute force faire pas­ser 1789 pour un com­plot, c’est une façon de délé­gi­ti­mer toute contes­ta­tion contre l’é­di­fice poli­tique et reli­gieux que les révo­lu­tion­naires ont mis à plat. Quand on écoute Sigaut, ce n’est jamais la faute des catho­liques ni du roi. Tou­jours le même trans­fert de res­pon­sa­bi­li­té propre à la pen­sée réactionnaire.
      Récem­ment Soral a affir­mé que le catho­li­cisme devrait rede­ve­nir une reli­gion d’État. Soral milite pour un nou­veau Vichy. Main­te­nant, c’est clair.

      Cor­dia­le­ment
      Ali

      Réponse
      • 222

        Très très inté­res­sant, ALI, merci !

        CHOUAR­Dament…

        EFFAB

        Réponse
        • Ali

          @222
          C’est sym­pa, merci !

          J’in­siste encore sur ce point capi­tal. Il faut lire Joseph de Maistre et Bar­ruel car ils exposent de façon trans­pa­rente le logi­ciel des anti­lu­mières : haine de l’Hu­ma­nisme, du Pro­tes­tan­tisme (phé­no­mènes cultu­rels tou­jours inter­pré­tés comme des mani­pu­la­tions des Juifs pour affai­blir le Catho­li­cisme) et de toute forme d’es­prit cri­tique consi­dé­ré comme des rébel­lions de la Rai­son contre la Foi.
          (J’en­ten­dais l’autre jour Sigaut cau­tion­ner les élu­cu­bra­tions de Bar­ruel qui infirme, sans aucune preuve, que la phi­lo­so­phie des Lumières est la fille d’un com­plot contre le catho­li­cisme our­di par Fré­dé­ric II et Voltaire !
          Quelle peut-être la légi­ti­mi­té d’une his­to­rienne qui affirme de pareilles inep­ties?) Je referme la parenthèse.
          S’ins­crire dans le cou­rant de pen­sée des anti-Lumières, c’est cau­tion­ner l’an­ti­sé­mi­tisme qui va nour­rir de nom­breux pen­seurs et his­to­riens réac­tion­naires du XIXè jus­qu’à la grande revanche de 1940 avec Vichy.
          Donc méfiance. Il faut com­prendre qui sont les Hil­lard, Plon­card d’As­sac ou autre Liver­nette. Vers quoi ils nous mènent.
          C’est ce logi­ciel qui a été repro­gram­mé pour être pré­sen­té comme une force de résis­tance et de patrio­tisme en mobi­li­sant des affects au ser­vice d’une rhé­to­rique qui emporte immé­dia­te­ment l’adhé­sion des néo­phytes qui ignorent tout de l’his­toire de ce pays.
          Donc, oui, pour la cri­tique de la contre-Révo­lu­tion libé­rale des années 80 (Rea­gan-That­cher). Non, pour réha­bi­li­ter les prin­cipes de la contre-Révo­lu­tion poli­tique ins­pi­rée de Maistre et Bar­ruel qui ont pour objec­tifs d’é­teindre l’es­prit cri­tique, la sou­ve­rai­ne­té du peuple, et voient dans la liber­té un atten­tat contre la Foi et le règne des prêtres.
          Pen­ser, c’est dis­tin­guer, disait Nietzsche.
          J’es­père qu’Étienne sera sen­sible à ce distinguo.
          J’es­père qu’Étienne sau­ra cla­ri­fier, dans ses pro­chaines inter­ven­tions, ce qui a été volon­tai­re­ment et métho­di­que­ment embrouillé pour éga­rer les esprits et les recon­duire au pied du Trône et de l’Autel.
          Enten­dez-moi bien, je ne valide pas l’anti catho­li­cisme d’On­fray que je juge pué­ril. Je ne vois pas d’op­po­si­tion entre la liber­té démo­cra­tique et la reli­gion, si celle-ci est main­te­nue à sa place.
          La démo­cra­tie grecque était reli­gieuse, seule­ment le peuple n’é­tait pas la vache à lait d’une caste de prêtres. Pour que l’au­to­ges­tion puisse fonc­tion­ner il faut des prin­cipes moraux.
          Les enne­mis de la liber­té du peuple sont dans ces deux camps qui je ren­voie dos à dos : les contre-révo­lu­tion­naires de 1789 et les contre-révo­lu­tion­naires de Wall Street. His­to­ri­que­ment, ces deux camps se sont tou­jours bien enten­dus, contrai­re­ment à ce qu’on vou­drait nous faire croire. Reli­sons encore et encore Guille­min. Si pré­cieux pour com­prendre com­ment le coffre-fort et le gou­pillon s’al­lient en met­tant le sabre au pou­voir pour tenir en res­pect la populace.
          Que Sigaut fasse des émis­sions sur ERTV, en pré­ten­dant pour­suivre l’hé­ri­tage de Guille­min, alors qu’elle est dans le camp de la réac­tion catho­lique est une impos­ture que seul notre temps de confu­sion rend possible.
          Encore un tout der­nier mot.
          Récem­ment Sigaut a publié un article sur E&R pour com­men­ter les pres­sions subies par Étienne.
          http://​www​.ega​li​tee​tre​con​ci​lia​tion​.fr/​E​t​i​e​n​n​e​-​C​h​o​u​a​r​d​-​f​r​a​p​p​e​-​d​-​a​n​a​t​h​e​m​e​-​u​n​-​e​c​l​a​i​r​a​g​e​-​s​u​r​-​l​e​s​-​m​e​t​h​o​d​e​s​-​d​e​-​l​a​-​g​a​u​c​h​e​-​2​9​5​1​6​.​h​tml

          En condam­nant les méthodes de l’ex­trême gauche, elle main­tient le men­songe fabri­qué par Soral, celui de la dis­si­dence. Dis­si­dence qui est au ser­vice du Sys­tème, je le rap­pelle. Plu­tôt que de condam­ner les pro­pos racistes et anti­sé­mites de Soral, elle déplace la res­pon­sa­bi­li­té vers ceux qui les ins­tru­men­ta­lisent pour désta­bi­li­ser les por­teurs sains du virus démo­cra­tique, seul capable de liqui­der toutes les oli­gar­chies (finan­cières, reli­gieuses etc.)
          La cri­tique de l’ex­trême gauche sio­niste, inter­na­tio­na­liste, sou­mise à l’o­li­gar­chie finan­cière, éter­nelle épou­van­tail de l’ex­trême droite sio­narde, racia­liste donc inter­na­tio­na­liste, sou­mise à l’o­li­gar­chie financière.
          Com­pre­nez-vous main­te­nant com­ment cette dis­si­dence hypo­crite fonctionne ?

          Bien cor­dia­le­ment,
          Ali

          Réponse
          • Jean

            Bon­jour Ali,

            Votre décons­truc­tion de la dis­si­dence comme illu­sion ultime de la socié­té de spec­tacle, qui aliène en pré­ten­dant libé­rer, est par­ti­cu­liè­re­ment per­ti­nente. Bra­vo pour votre luci­di­té ! Il me vient à l’es­prit une note de Kaf­ka dans son Jour­nal:« La bête arrache le fouet au maître et se fouette elle-même pour deve­nir maître, et ne sait pas que ce n’est pas là qu’un fan­tasme pro­duit par un nou­veau nœud dans la lanière du maître. » Ou l’im­pos­sible liber­té de l’homme…

            Votre attaque de Marion Sigaut est très bru­tale, et détonne avec la bien­veillance dont elle jouit sur ce blog. Bien­veillance que j’ai du mal à com­prendre, je l’a­voue. Ses ana­lyses sont extrê­me­ment cari­ca­tu­rales et par­ti­sanes. Sa pré­sen­ta­tion de l’in­tro­duc­tion du libé­ra­lisme en France me pose pro­blème. Elle oublie pure­ment et sim­ple­ment le contexte poli­ti­co-reli­gieux de l’é­poque. Le libé­ra­lisme est la réponse au fana­tisme des guerres de reli­gion qui ont déchi­ré la France pen­dant 3 siècles. La pri­va­ti­sa­tion de la morale et la pro­mo­tion d’un sys­tème axio­lo­gi­que­ment neutre ne s’ex­pliquent pas autre­ment : chat échau­dé craint l’eau froide, c’est ben connu ! Pour­quoi pré­sen­ter cela comme une conspi­ra­tion contre la monar­chie ? Quelle est l’ar­rière-pen­sée de Marion Sigaut (pour reprendre une for­mule chère à notre cher Hen­ri Guillemin)?
            Com­ment expli­quer de pareilles erreurs ? Est-ce par manque de culture his­to­rique et phi­lo­so­phique ? ou est-ce une façon de séduire son audi­toire friand de roma­nesque en matière historique ?
            C’est sûr que le pavé de Elie Halé­vy, La Fon­da­tion du radi­ca­lisme phi­lo­so­phique, qui explique com­ment la monar­chie a fait elle-même la pro­mo­tion du capi­ta­lisme, fait sans doute moins rêver que les fables imi­tées de Bar­ruel que nous raconte Marion Sigaut…

            Je ne pense pas que Marion se déta­che­ra de Soral, car elle a recon­nu elle-même qu’elle lui doit tout. On lèche tou­jours la main qui nous nour­rit, n’est-ce pas ?

            Bien à vous,
            Jean

          • Ana Sailland

            Com­ment expli­quez vous les déci­sions de Tur­got sur le com­merce des grains ? Par la religion ?!?

          • Jean

            Chère Ana,

            Votre ques­tion prouve bien que votre per­cep­tion de l’his­toire est défor­mée et ana­chro­nique. Il est trop facile de juger les inten­tions des hommes en fonc­tion des consé­quences de leurs actes. Avec le recul nous voyons, ce que eux n’a­vaient jamais ima­gi­né engendrer.
            Aucun des Phy­sio­crates n’est rebelle à l’au­to­ri­té du Roi, à com­men­cer par Tur­got. Ces hommes ont cru trou­ver la pierre phi­lo­so­phale de la richesse des nations. Ils vou­laient assu­rer la pros­pé­ri­té de la monar­chie et s’at­ti­rer les faveurs du Roi. C’est dur à croire avec le recul, mais c’est vrai. Pour faire de l’his­toire sérieu­se­ment, il faut entrer dans la men­ta­li­té des hommes de l’é­poque. Le seul cadre poli­tique depuis mille cinq cents ans en France était la monar­chie. Tout se fai­sait par le Roi, pour le Roi. Qu’on ne vienne pas nous racon­ter que les Phy­sio­crates étaient des répu­bli­cains qui rêvaient de tran­cher la tête du roi ! Autour du Roi, tout n’est que jeu d’influence et tous les moyens sont bons pour ram­per devant le trône afin d’a­voir l’o­reille du monarque. En 1770, aucune révo­lu­tion n’est ima­gi­nable. En 1789, per­sonne n’i­ma­gi­nait encore détrô­ner Louis XVI.
            Quant au com­merce du blé c’est le mal­heur du peuple.
            Et le peuple, le petit peuple, oui, la monar­chie comme l’a­ris­to­cra­tie, comme la bour­geoi­sie, s’en fichait éper­du­ment. Il ne faut pas être naïve, chère Ana, et gober la pro­pa­gande royale. Ce que je reproche en pre­mier lieu à Marion Sigaut, c’est de nous faire croire à l’i­mage d’E­pi­nal du bon roi, petit père du peuple etc. Les rois de France étaient des tueurs, des loups assoif­fés de pou­voir. Que cette dame arrête de nous prendre pour des imbé­ciles, c’est tout ce que je lui demande.

            À bon enten­deur, salut !
            Jean

          • Ronald

            Louis XVI, un « tueur, un loup assoif­fé de pou­voir » ?! Il fau­dra de solides sources pour me la faire gober celle-là. 🙂

          • J-Stéphane

            Début des hos­ti­li­tés Louis XIV VS Nico­las Fouquet 😉

          • Ana Sailland

            Jean,

            C’est fou ce que nous avons ten­dance à assor­tir nos échanges de juge­ments qui n’ap­portent rien …
            Cela oblige soit à ne pas répondre soit à ren­trer dans des méandres qui font perdre de vue l’essentiel.
            Bon, je veux bien pour cette fois 🙂

            Je pose une ques­tion et on me répond qu’elle prouve que ma per­cep­tion serait défor­mée. Arrrrrgh.
            Ah bon … une demande de ren­sei­gne­ment sur ce que pense l’autre devient donc un symp­tôme de distorsion.
            Je lis ensuite une réponse inté­res­sante, sur le mode affir­ma­tif, quoi de plus normal.
            Mais il est clair que si le dia­logue pré­sup­pose le conflit ou le juge­ment, il séduit peu et la ten­sion peut mon­ter très vite.
            Sau­ra-t-on apprendre à évi­ter ce tropisme ?
            Pour ce qui est du conte­nu, per­sonne ici n’a dit que Tur­got contes­tait l’au­to­ri­té du roi. Mais nous savons bien qu’un conseiller a du poids.
            Et ce qui est inté­res­sant au 21ème siècle, c’est le fait que la théo­rie Phy­sio­crate, interne et par­cel­laire à l’en­cy­clo­pé­die, res­semble quand même vache­ment à la théo­rie neolibérale.
            En creu­sant, mais ce serait un gros tra­vail d’é­tude des archives, on pour­rait­peut être voir là le disque rayé de l’His­toire, qui ne se répète jamais crrc jamais crrc jamais crrc jamais crrc jamais, et ain­si ten­ter de mieux com­prendre les pièges que nous nous ten­dons à nous-mêmes.
            Mais se bouf­fer le nez entre clans est tel­le­ment plus mar­rant, n’est ce pas. tant pis pour nous, on en crèvera …
            Main­te­nant, si une Dame qui se dit his­to­rienne pré­sente cer­tains faits connexes à cette aven­ture de la pen­sée, des faits que peu connaissent, et en par­ti­cu­lier ceux que l’é­du­ca­tion natio­nale oublie de réfé­ren­cer, peu importe qu’elle le fasse dans un esprit ou un autre, je la consi­dère comme utile, je consi­dère que tout comme vous elle dit des choses inté­res­santes, et je me moque éper­du­ment de ses ami­tiés ou rela­tions, et des vôtres.
            😉 De même que si j’aime mon chat, cela n’en­lève rien à l’a­mour que je porte à l’humanité 😉

            L’ex­clu­sion n’au­to­rise pas la pen­sée objective.

            Voi­lou 😉

            Bises au futur

          • Jean

            Chère Ana,

            Vous écri­vez ceci : « Et ce qui est inté­res­sant au 21ème siècle, c’est le fait que la théo­rie Phy­sio­crate, interne et par­cel­laire à l’encyclopédie, res­semble quand même vache­ment à la théo­rie neolibérale. »
            Mal­heu­reu­se­ment, c’est com­plè­te­ment faux. Je recon­nais dans ce genre d’a­mal­game le mode de rai­son­ne­ment des maîtres à pen­ser de la dis­si­dence, qui consiste à expli­quer tous nos mal­heurs d’au­jourd’­hui par les trans­for­ma­tions poli­tiques et éco­no­miques du XVIIè siècle. Le but recher­ché étant de dis­cré­di­ter la Révo­lu­tion fran­çaise et les Lumières.
            Il n’y a pas un gros tra­vail d’ar­chives à faire pour com­prendre que les Phy­sio­crates n’ont rien à voir avec les néo­li­bé­raux modernes. Pour la simple rai­son, qu’ils étaient les pre­miers à condam­ner comme traîtres à la patrie tous tri­po­teurs liés au com­merce inter­na­tio­nal et à la spé­cu­la­tion bour­sière. Les Phy­sio­crates ont déve­lop­pé un véri­table culte de la pro­prié­té (qu’on retrou­ve­ra dans les débats de l’As­sem­blée Natio­nale en 1789 quand on fera l’a­mal­game entre citoyens actifs et pro­prié­taires ter­riens) parce que pour eux la seule richesse vient du tra­vail de la terre. Il est impos­sible de voir en eux les ancêtres des Mil­ton Fried­man ou Hayek. C’est une autre généalogie.
            Vous ne me croyez pas ? Voi­ci deux extraits qui vous convain­cront sans doute.
            Ques­nay, Dia­logue sur le com­merce : « Le négo­ciant est étran­ger dans sa patrie ; il exerce son com­merce avec ses conci­toyens comme avec des étran­gers […] Les mar­chands reven­deurs savent conser­ver leurs gains et les pré­ser­ver d’im­pôts ; leur richesse, ain­si qu’eux-mêmes, n’ont point de patrie. »
            Le Trosne, De l’in­té­rêt social (1777): « Les agents du com­merce exté­rieur, quels qu’ils soient, forment une classe par­ti­cu­lière répan­due au milieu des nations, qui par la nature même de sa pro­fes­sion et l’emploi de ses richesses, est cos­mo­po­lite ; qui porte ses com­bi­nai­sons par­tout où elle espère des béné­fices sans s’at­ta­cher à aucune nation en par­ti­cu­lier » ne croi­rait-on pas entendre les dia­tribes anti­ca­pi­ta­listes d’un Mélen­chon ou d’un Besan­ce­not ? Et ceux sont deux libé­raux fran­çais qui s’ex­priment ici !
            Voi­là pour­quoi il ne faut pas juger une doc­trine sans la connaître et sans la repla­cer dans son contexte his­to­rique. Je reproche à Marion Sigaut non seule­ment une approxi­ma­tion dans ses connais­sances his­to­riques, mais le recours sys­té­ma­tique à des cau­sa­li­tés ima­gi­naires. Lumières=Physiocrates=Révolution française=Capitalisme=Esclave indus­triel des peuples.
            Donc si vous êtes pour la liber­té, vous devez obli­ga­toi­re­ment condam­ner 1789 et l’es­prit des Lumières. Hélas, les choses sont infi­ni­ment plus com­plexes. Quel est le sta­tut poli­tique du peuple sous l’An­cien Régime ? le niveau de vie ? L’es­pé­rance de vie ? Le tra­vail des enfants dans les champs ? La condi­tion des femmes ? Etc.

            Cor­dia­le­ment,
            Jean

          • Ana Sailland

            @Jean
            Je dois être idiote de faire des amalgames.
            Pas le temps d’er­go­ter, désolée.

          • 222

            Grand mer­ci à vous deux pour ces pré­ci­sions… on peut effec­ti­ve­ment se poser de nom­breuses ques­tions concer­nant un Soral et une Sigaut, j’en sais quelque chose moi qui ai assis­té à une confé­rence en avril der­nier à Nantes où tous deux étaient pré­sents. Certes, cela relève plus des impres­sions, du res­sen­ti, voire de l’in­tui­tion mais il me semble très bien devi­ner les gens rien qu’à les regar­der, sen­sible au moindre détail, comme j’ai appris à me méfier des beaux dis­cours et des rhé­to­riques écu­lées et ‘mono­po­li­santes’…

            Bien des choses

          • 222

            Je par­lais ici d’A­LI et de JEAN…

            … JEAN qui ne me donne pas à moi l’im­pres­sion d’er­go­ter, ma chére ANA, et cer­tai­ne­ment pas ce désir en lui de pro­sé­ly­ter et de vou­loir convaincre coûte que coûte… Marion Sigaut n’est pas Hen­ri GUILLEMIN, juge­ment de valeur ou intui­tion dif­fuse, va savoir, mais dans le doute, ALADIN & Co n’ont pas tant besoin de publi­ci­té au contraire de cette chasse aux Gen­tilles Sor­cières et Magi­ciens Chouardiens !

          • Jean

            Cher 222,
            Ce tri­logue est effec­ti­ve­ment très stimulant !
            Pour­riez-vous pré­ci­ser ce qui vous a mis la puce à l’o­reille lors de la confé­rence de Nantes des maîtres du Logos dis­si­dent ? Avez-vous enten­du des paroles en off qui pou­vaient lais­ser pen­ser que Soral et Sigaut ne sont pas les libres pen­seurs dés­in­té­res­sés qu’ils prétendent ?

            Même si Ana répond à mon argu­men­ta­tion par une fin de non-rece­voir, je vou­drais juste conclure mon pro­pos sans pour autant clô­tu­rer la conversation.
            Quel était le but des Phy­sio­crates ? Moder­ni­ser les struc­tures de pro­duc­tion de l’An­cien Régime qui fai­saient de la France un pays arrié­ré, très pauvre en com­pa­rai­son du rival héré­di­taire anglais. Arthur Young dans ses Voyages en France est sur­pris de deux choses : 1/les pro­vinces sont inertes, des vil­lages sont presque déserts.
            2/les pay­sans sont très pauvres par rap­port aux pay­sans anglais qui sont vêtus comme des gen­tils­hommes si on les com­pare aux pay­sans en gue­nilles du Royaume de France.
            Bref, le gou­ver­ne­ment n’a­vait pas le choix, si la France vou­lait gar­der son lea­der­ship, il fal­lait réfor­mer les struc­tures éco­no­miques, jugées obso­lètes à tort ou à rai­son, d’où la ten­ta­tive d’in­tro­duire le modèle libé­ral anglais, en France. Lisez la lettre du Tur­got au Dr Price. Elle est capi­tale pour com­prendre com­ment l’é­lite poli­tique et indus­trielle de l’é­poque arti­cu­lait libé­ra­lisme éco­no­mique, démo­cra­ti­sa­tion sociale et abso­lu­tisme poli­tique. Si on ne com­prend pas que le libé­ra­lisme éco­no­mique a été fon­dée en France en s’ap­puyant sur le des­po­tisme royal, on passe à côté du pro­blème. On croit naï­ve­ment que les libé­raux fran­çais vou­laient aus­si le libé­ra­lisme poli­tique et le répu­bli­ca­nisme (qui est tou­jours dans l’es­prit de la dis­si­dence asso­cié aux adjec­tifs, maçon­nique, sata­nique donc juif). Les libé­raux fran­çais n’é­taient pas des révo­lu­tion­naires, des conspirateurs !
            On nous dit ensuite : la révo­lu­tion c’est la Loi Le Cha­pe­lier, la sup­pres­sion des cor­po­ra­tions, les manu­fac­tures, le tra­vail des enfants etc. Donc 1789 était anti­po­pu­laire et a été fait contre les inté­rêts du peuple (c’est donc un com­plot de l’é­tran­ger etc)
            Atten­tion, pour­quoi regar­der 1789 du point de vue des ouvriers ? 95% de la popu­la­tion étaient des pay­sans. Tous les tra­vaux sur les biens natio­naux ont mon­tré que la grande pay­san­ne­rie et la moyenne pay­san­ne­rie se sont enri­chies (voir les per­son­nages de Bal­zac). Les petits pay­sans qui n’a­vaient pas assez de terre sont deve­nus des ouvriers dans les manu­fac­tures. C’est vrai. Mais ce n’est pas toute la popu­la­tion paysanne.
            Georges Lefebvre, his­to­rien de gauche, avoue que l’in­dus­tria­li­sa­tion de la France a deman­dé le sacri­fice d’une par­tie de la popu­la­tion sur plu­sieurs géné­ra­tions afin de per­mettre aux Fran­çais modernes d’a­voir un niveau de vie com­pa­rable à aucune époque.
            Hor­mis Marion Sigaut, qui en rêve­rait, qui d’entre nous sup­por­te­raient de vivre comme nos aïeux du XVIIè siècle ? Pas moi.

            Cor­dia­le­ment,
            Jean

          • 222

            JEAN, je me suis ren­du à cette confé­rence à Nantes en avril der­nier alors sous le ‘charme’ et la ‘per­ti­nence’ que m’ins­pi­rait Alain Soral, si je puis dire, bien que je com­men­çais déjà je crois à me poser des ques­tions… ce qui est sûr, c’est que mal­gré le fait d’a­voir pris des notes, tout stu­dieux mais cri­tique au besoin, l’a­chat de trois ouvrages et la séance de dédi­caces, je ne peux as dire que j’en suis res­sor­ti à ce point embal­lé, mais c’est sur­tout après coup et pro­gres­si­ve­ment que ce dif­fus et cer­tains détails ont com­men­cé à me ques­tion­ner, voir à dou­ter peu à peu, en paral­lèle il est vrai à ce que j’ai pu lire, voire et entendre par la suite… mais quoi que je pense ou pour­rais subo­do­rer, je ne pour­rais impar­tia­le­ment être sûr de quoi que ce soit, sinon qu’A­LA­DIN a bel et bien iro­ni­ser sur la ‘gen­tillesse’ d’E­TIENNE et que c’est bien ce der­nier qui est le plus gênant, même si Soral écope juge­ment sur juge­ment et ne béné­fi­cie aucu­ne­ment des faveurs média­tiques offi­cielles : la par­tie est trop sub­tile et trop com­plexe et dia­bo­li­ser le pre­mier n’est rien en com­pa­rai­son du déni­gre­ment du second !

            Pour en reve­nir à cette confé­rence, Marion Sigaut, en paral­lèle à ce franc-par­ler, cette ‘res­pec­ta­bi­li­té’, ce fémi­nisme liber­taire ou cette fémi­ni­té bien tran­chée, don­nait l’im­pres­sion de s’in­ves­tir à fond la cause Soral, ce chef de file dont elle épou­se­rait les mêmes idées, les mêmes prin­cipes, cette oppor­tu­ni­té unique pour elle de se faire entendre et de comp­ter dans ce ‘com­bat’, soit par convic­tion soit quelque revente sur la vie, le sys­tème… Soral, lui, don­nant l’im­pres­sion de cette acces­si­bi­li­té, ce côté sym­pa mais ce je-ne-sais-quoi de plus com­plexe à sai­sir ou cette pure façade qui cache­rait bien des choses, en tout cas pas très récep­tif quand j’é­chan­geais quelques pro­pos avec Marion Sigaut et le troi­sième confé­ren­cier lors de cette séance de dédi­caces, pro­fi­tant de ces quelques minutes à la fin alors que tout le monde était pas­sé qua­si­ment, mais cet impé­ra­tif de libé­rer les lieux, et pas cette ‘pas­sion’ chouar­dienne de gla­ner tou­jours plus d’é­changes, les ques­tions du public après l’in­ter­ven­tion pro­pre­ment dite des confé­ren­ciers n’ap­por­tant rien de très ‘construc­tifs’, Soral se répé­tant à lon­gueur et à satié­té sur ses lieux com­muns qui expliquent peut-être des choses mais n’ap­portent rien de très construc­tif, en véri­té, au final.

            JEAN, je doute d’a­voir plei­ne­ment répon­du à votre ques­tion mais cette confé­rence est loin déjà, et je n’ai sur­tout que le sou­ve­nir de ces impres­sions dif­fuses, incom­plètes et, for­cé­ment, inter­pré­ta­tives donc sujettes à caution.

            CHOUAR­Dament vôtre !

            EFFAB

          • Jean

            Cher 222,
            Mer­ci pour ces pré­ci­sions. Soral est sans doute trop malin pour faire une faute directe devant son public, mais le cli­mat que vous décri­vez dénote un cer­tain malaise qui est signi­fiant en lui-même. Pas de fumée sans feu comme on dit. Soral ne par­vien­dra jamais à me faire oublier qu’il est dans la main du FN (il l’a d’ailleurs rap­pe­lé à pro­pos de l’af­faire Chau­prade). Et Sigaut est trop éblouie par sa renom­mée inat­ten­due sur inter­net, qu’elle doit à Soral, pour être vrai­ment fiable. res­tons vigi­lants et n’ac­cor­dons pas si faci­le­ment notre sou­tien à des gens sur les­quels nous ne savons rien. 

            Bien cor­dia­le­ment
            Jean

          • 222

            Ce plai­sir par­ta­gé, JEAN, très bonne jour­née à vous !
            Fabien / EFFAB

          • Ana Sailland

            « Même si Ana répond à mon argu­men­ta­tion par une fin de non-rece­voir » écrit Jean »> Hola comme vous y allez .….….. Ariéééé bijou 😉 J’ai don­né mon point de vue et vous avez don­né le votre. Ne me suis pas tue. Ce que je refuse, c’est la spi­rale infla­tion­niste. Quand tout est dit, pour­suivre est com­pul­sif et inutile. Nous ne sommes pas dac­cord. Et alors ?!? Faut il exi­ger la guerre éter­nelle à coups d’ar­gu­ments de même force mille fois répé­tés ? Non. Donc j’ai arrê­té le dia­logue sur Marion. Mais il a eu lieu. Ce n’est pas une fin de non rece­voir mais une déci­sion thermodynamique.

            Jean se dit pacifiste 😉
            Plus tard certainement.

          • Ali

            @Ana,Jean,et 222 ,
            Votre échange de point de vue est inté­res­sant et plus il sera contra­dic­toire, plus il per­met­tra de mettre au clair ce qui nous rap­proche. Pla­ton disait que la réfu­ta­tion est une puri­fi­ca­tion des idées. Il faut se pré­pa­rer à répondre du côté trouble ou sul­fu­reux des gens que nous pou­vons défendre ou qui défendent les mêmes idées que nous.
            J’ai vu Étienne sur le pla­teau de Tad­déi inca­pable de répondre à Atta­li qui n’a fait qu’une bou­chée de lui.
            J’ai vu Asse­li­neau se faire embou­tir sur le pla­teau de Ruquier car il était inca­pable de jus­ti­fier le fait qu’en 2007, il a fait une confé­rence dans un bis­trot tenu par Serge Ayoub, anti­sé­mite notoire d’ex­trême droite, agent pro­vo­ca­teur qui a ten­du un piège à Asse­li­neau afin qu’il soit dis­cré­di­té par le seul rap­pel de son nom dans la lec­ture de sa bio­gra­phie. L’ob­jec­tif était de faire pas­ser aux yeux des télé­spec­ta­teurs l’U­PR pour un grou­pus­cule fasciste.
            Asse­li­neau comme Étienne ne sont pas habi­tué à jou­ter. Ceux qui les sou­tiennent ont le même pro­blème. Sur un forum comme celui-ci, on ne sup­porte pas la contra­dic­tion, on parle à des gens acquis aux mêmes convic­tions. Cela rend faible.
            C’est pour cela que la petite polé­mique autour de Marion, entre vous trois, est utile pour tous. Je regrette seule­ment qu’A­na botte en touche. La répé­ti­tion ne me dérange pas, et, à vrai dire, je trouve que Jean a appor­té des argu­ments variés sur les Phy­sio­crates, qui ont vou­lu éta­blir, si j’ai bien com­pris, une sorte de patrio­tisme éco­no­mique, dont nos diri­geants devraient s’ins­pi­rer quand on voit com­ment le sinistre Macron est en train de vendre notre patri­moine aux plus offrants.
            Mais là où Ana a cent fois rai­son, c’est quand elle rap­pelle que nos enne­mis ne dis­courent pas, mais agissent et frappent très fort à chaque coup. Mais en même temps, nous n’a­vons pas les leviers de pou­voir. Nous sommes impuis­sants pour les rai­sons qu’Étienne expose si bien. Alors le rado­tage est une forme de consolation.

            Bien à vous à tous,
            Ali

          • Ana Sailland

            Cher Ali,

            Magni­fique séance de conciliation 🙂
            Sincèrement.

            Le débat sur le fonc­tion­ne­ment de la démo­cra­tie et sur la tran­si­tion qui y mène retien­dra toute mon attention.
            … Si on daigne se recen­trer sur lui.

            Les débats secon­daires beau­coup moins : à s’en­flam­mer le sour­cil sour­cilleux, on peut perdre la vue.
            Plu­sieurs semaines que cet incen­die ravage tout rêve d’avenir.
            Qu’il me soit per­mis de ne pas l’entretenir.

            Qui se bat en fait ?
            Les citoyens ou les idées ?
            Les idées sont elles vivantes.
            Cer­taines ne sont elles pas des scuds lan­cés par d’autres pour affai­blir les plus porteuses.

            Oui, ma vision est un peu par­ti­cu­lière, qui der­rière les acteurs me fait entre­voir d’autres forces. Mais j’assume.

  103. Pierre9459

    Allez Etienne, tu éprouves ce que nombre d’entre nous éprou­vons régulièrement.
    Par­fois, on a envie de tout lais­ser tom­ber et c’est normal.
    Tu t’es réveillé sur Soral, je t’a­vais dis que tu le ferais dans un cour­rier il y a quelques mois. Cet hommes ana­lyse cer­taines choses de manière remar­quable mais ensuite, il part en live et affiche sa véri­table nature. Per­sonne n’y peut rien, il est ain­si et ne chan­ge­ra jamais ! Dans le pas­sé il s’é­tait déjà affi­ché avec de bons gros salo­pards et il per­siste dans cette voie.…conforme à ce qu’il est réel­le­ment : un nazi !
    Déso­lé pour ceux qui vont hur­ler mais j’ap­pelle un chat un chat et lui-même se recon­nait dans le natio­nal socia­lisme .…dont acte !
    Toi tu n’as vu que le coté « résis­tance face au sys­tème » du mec mais ce coté n’est que poudre aux yeux car en fait, résis­ter à un sys­tème pour en impo­ser un pire encore, non merci !
    Cou­rage Etienne, comme je te l’ai dis ce matin en mail, envole toi en aile volante ou en Del­ta plane, va cau­ser aux piafs, repose toi un temps sur un cool nuage et reviens nous vite car on a quand même besoin de cer­veau pour ce tra­vail de recon­quête de liberté !

    Réponse
  104. Sylvain Rochex

    Oui je pense désor­mais que la cause des causes d’E­tienne ne va pas assez loin, mais cela n’in­va­lide pas du tout la thèse d’E­tienne, et la néces­si­té de faire ce qu’il recom­mande depuis des années (c’est pour ça que je milite exac­te­ment comme avant sur nos sujets, mais j’ai ajou­té la déscolarisation).
    L’é­cri­ture d’une consti­tu­tion d’o­ri­gine citoyenne sup­pose déjà l’au­to­no­mie et un peuple un mini­mum conscient et libre dans sa tête. Or, le peuple est actuel­le­ment PROPAGANDÉ à l’ex­trême. Donc, oui, je fais du pro­blème de LA PROPAGANDE, une cause encore plus pro­fonde. Et la pro­pa­gande la plus pro­fonde, la plus insi­dieuse, la plus mas­sive, la plus ter­rible (car mas­quée) est réa­li­sée par l’É­du­ca­tion Natio­nale. Com­ment ne pas voir que les ate­liers consti­tuants font par­tie d’une œuvre de « Désco­la­ri­sa­tion » ? « L’é­cole » est l’ou­til des fas­cistes pour que soit inté­rio­ri­sée pro­fon­dé­ment l’hé­té­ro­no­mie indi­vi­duelle et col­lec­tive (et donc on vou­drait que ce peuple-ci deviennent légis­la­teur ??!). Tout œuvre en faveur de l’au­to­no­mie et la mise à mal de l’hé­té­ro­no­mie est œuvre de « désco­la­ri­sa­tion ». Je ne sou­haite pas véri­ta­ble­ment « atta­quer » Etienne pour son sta­tut de prof, je veux seule­ment invi­ter tout le monde à voir les limites que cela pro­voquent (si on com­met l’er­reur de se foca­li­ser sur Etienne). Etienne est le ser­vi­teur de l’ins­tru­ment de pro­pa­gande numé­ro un des fas­cistes : l’É­du­ca­tion Natio­nale. Per­sonne n’est par­fait, donc, il ne faut pas en vou­loir à Etienne, mais il faut prendre conscience que si on se foca­lise trop sur Etienne, on perd cette lutte cru­ciale contre la Pro­pa­gande, car Etienne est, dans cette occur­rence-là, en situa­tion de conflit d’Intérêts et n’at­ta­que­ra jamais trop, la main qui le nour­rit : celle de l’É­tat au ser­vice des 1%.

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  105. richard

    Mer­ci Etienne, vous êtes un gros coli­bri. Il y a du bon et du mau­vais dans cha­cun de nous, reste à savoir ce qui est bon ou mau­vais . Moi qui suis un éle­veur plus proche de la nature je me rend compte en obser­vant mes ani­maux (che­val, bovin, canin, que nous ne sommes que des ani­maux juste un peu plus évo­lués, et que nos bas ins­tincts reviennent très vite à la sur​face​.il ne faut sous esti­mer la nature humaine, c’est trop dan­ge­reux. Je crois pro­fon­dé­ment à ce tirage au sort il juge­rait avec x mille fois avec plus de dis­cer­ne­ment de ce qui est bon ou mauvais
    encore mer­ci Etienne je crois en nous
    Richard un colibri

    Réponse
  106. Jessy

    « Vous savez main­te­nant ce que je pense de l’antisémitisme et du racisme »

    Si ça c’est pas du racisme …

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  107. cyrina

    Cou­rage. Pen­dant que vous essuyez les coups, la conta­gion gagne du ter­rain, et par­fois des plus improbables :
    Petit échange sur les réseaux sociaux entre E. et C., 2 diplô­més « Hea­vy league » de la finance :
    E. à pro­pos de la Tuni­sie : « Pour­quoi pas le sys­tème des grands élec­teurs pour les pro­chaines élec­tions présidentielles ? »
    Réponse de C. : « Parce que aujourd’­hui le sys­tème du suf­frage uni­ver­sel est un affront à la démo­cra­tie, le suf­frage par grand élec­teur est une totale farce .… Élire des maîtres qui éli­ront nos maîtres… »
    Les bras m’en sont tombés 😀

    Réponse
  108. Christophe

    Bon­jour Etienne,
    Je pense qu’il est temps pour toi que tu aban­donne la scène publique.
    Tu en a assez fait, cela ne veut pas dire que ce que tu as fait est mal, mais tu a fait ta part, coli­bri, repose toi, et grand merci !
    Main­te­nant c’est à nous, d’ar­rê­ter de regar­der la foret bru­ler, et de s’ar­mer de cou­rage pour allez mettre cha­cun notre goutte, avec toute l’in­dé­pen­dance qui est la notre. Sinon nous n’au­rions pas com­pris ce mes­sage d’é­men­ci­pa­tion qui à tou­jours été le tiens. Tu nous a per­mis de « mus­cler » notre dis­cer­ne­ment, et aujourd,hui nous sommes quelque mil­lier à être beau­coup plus libre dans nos pen­sées. Tu y a gran­de­ment contri­bué pour ma part.
    J’aime l’i­dée que tu te plantes et que tu essayes de te cor­ri­ger, comme un homme, ceux qui attendent autre chose ont peut-être vu en toi une sorte de « divinité » ?
    Il y a des sots partout !
    Ce que je regrette, c’est que tu vis­cé­rales ces attaques, qui sont inévi­tables, peut-être quelles te ont néces­saires pour « t’o­bli­ger » à prendre du recul.
    Moi je suis glo­ba­le­ment satis­fait de ce qui se passe, non pas ta souf­france, mais le fait que le « sys­tème » à beau­coup plus mal que toi, puis­qu’il com­mence trou­vé notre dis­cours gênant ! Nous appuyons donc bien la ou ça lui fait mal ! Nous allons donc conti­nuer, et conti­nuer encore, et encore et encore, jus­qu’à la démo­cra­tie, mais dans la joie de faire ensemble cette belle route, vers l’é­mer­gence de cette idée : » Ce n’est pas aux hommes de pou­voirs d’é­crire les règle du pou­voir ! » le TAS en découle forcément !
    Mer­ci l’Ami.

    Réponse
  109. Protagoras

    J’ai long­temps pen­sé que Etienne devait pour pou­voir être cohé­rent, et donc dif­fu­ser ses (nos) (ces) idées le plus loin pos­sible, se démar­quer for­te­ment du cou­rant de Soral.
    Mais à bien y réflé­chir, cela n’est pas néces­saire. Non pas parce que Soral a un trouble réac­tion­nel de l’at­ta­che­ment qui le fait se pla­cer au centre de tt chose. Ni parce que ses soit disant « ana­lyses » se trouvent être des reprises sim­pli­fiés d’a­na­lyses bien plus com­plexes et nuan­cés. Mais bien parce que Etienne prône l’é­man­ci­pa­tion de l’é­tat de tutelle de cha­cun de nous. Il y a alors un conflit entre la notion de ras­sem­ble­ment et cette éman­ci­pa­tion. Le leit­mo­tiv qui veut que l’on ras­semble der­rière une per­son­na­li­té cris­tal­li­sante, est en contra­dic­tion avec le prin­cipe du « je suis mon propre maître. » Si je suis d’ac­cord pour me pla­cer der­rière un éten­dard, il faut que celui-ci ne dise pas autre chose que ce mon propre enten­de­ment me sug­gère, sur le sujet qui nous lie. Si il en va autre­ment, c’est-à-dire si je dois col­ler au por­trait du porte éten­dard, je ne suis pas encore majeur et j’ai besoin d’un meneur qui sau­ra pour moi, quoi pen­ser. A par­tir de là tt mes dési­rs de démo­cra­tie seront alors que des vœux pieux. 

    Etienne, je vous dois donc des excuses. Je vous ai, ces der­niers temps, un peu mal­me­né parce que vous ne col­liez pas à ce que MOI j’at­ten­dais de vous. Et de ce fait je me pla­çais en état de « non-citoyen ».
    Les idées ont une vie indé­pen­dante de celui qui les porte. Comme disait Socrate ; « les Muses sautent de tête en tête ».
    Alors que vous gar­diez le lien ou pas, peu importe. Je vous tire mon cha­peau pour l’ac­tion que vous menez et le but qui est le votre. 

    Cela dit, je ne m’in­ter­di­rai pas d’é­crire ce que je pense, comme sur l’a­na­lyse « utile » d’un Soral.
    Soral est utile pour une seule chose : faire en sorte que le Fn puisse avoir des votes de Fran­çais dont les parents étaient immi­grés et des jeunes. Car le Fn a depuis long­temps cer­né cette pro­blé­ma­tique qui le fait pla­fon­ner à 5M d’électeurs.

    Le voi­là main­te­nant qui sert a dis­cré­di­ter ceux qui s’at­taquent à la struc­ture, par un méca­nisme fort simple : le fas­ciste est un Homme qui désire se pas­ser de la repré­sen­ta­tion natio­nale actuelle pour la rem­pla­cer par lui même. Le démo­crate désire se pas­ser de la repré­sen­ta­tion natio­nale actuelle pour la rem­pla­cer par une repré­sen­ta­tion plus fine. * Sera donc fas­ciste tt Homme vou­lant se pas­ser de la repré­sen­ta­tion actuelle. 

    ——————————
    * il est à noter que de mon avis les 2 ont faux ; car il faut se pas­ser de la repré­sen­ta­tion natio­nale pour la rem­pla­cer par une vrai démo­cra­tie, où cha­cun donne son avis sans pas­ser par un repré­sen­tant (qu’il soit élu, ou tiré au sort)

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    • Xavier

      J’aime bien votre prise de conscience, elle me fait pen­ser à « Tant qu’on n’au­ra pas dif­fu­sé très lar­ge­ment à tra­vers les hommes de cette pla­nète la façon dont fonc­tionne leur cer­veau, la façon dont ils l’u­ti­lisent et tant que l’on n’au­ra pas dit que jus­qu’i­ci cela a tou­jours été pour domi­ner l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. »
      Labo­rit dans « Mon Oncle d’A­mé­rique » (Alain Resnais, 1980)

      Notre iden­ti­té (la somme des carac­tères iden­tiques que nous par­ta­geons) est deve­nue très faible tant la socié­té s’est divi­sée, délitée.
      Il faut à mon sens trou­ver le déno­mi­na­teur com­mun des êtres et pas cher­cher leur iden­ti­té (ce que cherche la socié­té basée sur le pro­duc­ti­visme). Ce tra­vail doit être fait de manière urgente !

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  110. Saint-Jarre Claude

    J’ai mis ceci dans le lien Facebook.

    Bon­jour Étienne,Le point de vue d’un étran­ger qui ne connaît pas Solar et qui vous appré­cie. Mer­ci pour votre belle éner­gie et votre nou­veau et savant dis­cours sur l’é­cri­ture popu­laire de notre propre constitution. 

    Je ne sais pas si vous lisez ceci car vous vous dites épui­sé autant par ceux qui vous aiment (mil­lions) que par ceux qui vous détestent (quelques dizaines ??). Il est cer­tain que vous vivez une période unique de stress, d’au­tant plus qu’elle est publique. J’ai sui­vi beau­coup de for­ma­tions au cours de ma vie en psy­cho­lo­gie, phi­lo­so­phie entre autres. Je sors de mon car­quois quelques trucs et stra­té­gies des­ti­nés à vous faci­li­ter la vie. Mais ne sachant pas si vous lisez, je les consi­dère comme un mas­sage psychique…

    De ma for­ma­tion avec Lucien Auger, père qué­bé­cois de la thé­ra­pie émo­ti­vo-ration­nelle ( avec l’a­mé­ri­cain Albert Ellis) et tous deux s’ins­pirent des anciens stoï­ciens grecs (Marc-Aurèle, Épic­tète, Sénèque etc) je retiens que : je suis un être humain faillible et impar­fait. Auger racon­tait qu’A­ris­tote (ou un autre, je ne me sou­viens plus), s’est fait dire par un proche qu’il était : « une mau­dite vache ». Aris­tote a répon­du : je ne suis pas une mau­dite vache, je suis un être humain faillible et imparfait. 

    J’ai aus­si sui­vi un cours du méde­cin qué­bé­cois Robert Béli­veau, émule de Jon Kabat-Zinn, un méde­cin amé­ri­cain qui a laï­ci­sé la tra­di­tion boud­histe (sur­tout la médi­ta­tion) pour l’employer dans un hôpi­tal. Tous les deux aiment le Dalaï Lama par ce qu’il est heu­reux en dépit des affres poli­tiques qu’il vit. Sous l’in­fluence de Robert Béli­veau, à mon lever le matin, je me dis : Je fais le choix d’être joyeux, par la gra­ti­tude et le sourire.

    En yoga, il est ques­tion de faire des res­pi­ra­tions pro­fondes en sou­riant et en se regar­dant dans un miroir. Le cer­veau ne fait pas la dif­fé­rence entre un faux ou un vrai sourire. 

    De plus, en fai­sant trois res­pi­ra­tions lentes, abdo­mi­nales et pro­fondes, les hor­mones de détresse, dont le cor­ti­sol, baissent. En ce qui concerne la res­pi­ra­tion encore, le doc­teur Schrei­ber, dans Gué­rir, parle de la cohé­rence car­diaque, impor­tante à har­mo­ni­ser, autant chez les bien por­tants que chez les stressés. 

    J’en arrive fina­le­ment au phi­lo­sophe André Moreau qui déplore que la tra­di­tion phi­lo­so­phique n’ait pas fait une théo­rie de l’a­mour de soi. Il m’a scan­da­li­sé à plu­sieurs reprises par ses pro­pos et écrits. Par exemple, il dit et écrit sou­vent qu’il fait des  » crises de joie » dans son lit. Quel contraste chez moi avec l’an­xié­té exis­ten­tia­liste à laquelle j’é­tais habi­tué ! Alors, ce Moreau, qui a inno­vé par ses for­mules de pou­voir, a dit et écrit celle ci que je me répète sou­vent : « Cher moi, (en s’en­la­çant) je suis béni. Tout ce qui m’ar­rive est mar­qué du sceau de l’a­bon­dance de l’in­fi­ni. Je me repose en mon être pro­fond. Rien de désa­gréable ne peut m’ar­ri­ver. Ce que j’ai choi­si de faire,je vais l’ac­com­plir, car mon être me sou­tient et pré­pare mes voies par ses propres moyens parfaits. » 

    C’est je crois Hen­ry David Tho­reau qui disait que 60 secondes de colère c’est 60 secondes de bon­heur perdues.
    Vos détrac­teurs vivent leur enfer.
    Res­tez heu­reux par audace, en vous aidant de ces quelques outils. 

    Mer­ci beaucoup ! 

    Réponse
    • Saint-Jarre Claude

      Un détail oublié : selon le point de vue émo­ti­vo-ration­nel : ce sont les idées qui créent les émo­tions. Par exemple, la colère est cau­sée par l’i­dée : per­sonne n’a le droit de me déplaire. L’an­xié­té, est cau­sée par l’i­dée : je n’ai pas le droit de déplaire à personne.
      Et : Jon Kabat-Zinn a publié en fran­çais : Au coeur de la tour­mente, la pleine conscience. ( en anglais ça donne : Full Catas­troph living. ( !)

      Réponse
  111. Youness E.

    Cou­rage mon ami.
    Tous ceux qui ont osé pen­ser pour le peuple ont tra­ver­sé cette épreuve.

    Réponse
  112. Karima

    je n’ose ima­gi­ner les pres­sions dont vous êtes victime.
    Aujourd’­hui c’est Soral et demain ce sera quoi ? ne vous lais­sez pas embar­quer dans ces his­toires de liens…
    Cou­rage à vous et mer­ci pour votre travail.

    Réponse
    • Ali

      @Karima
      « Aujourd’hui c’est Soral et demain ce sera quoi ? »
      J’ai l’im­pres­sion que vous n’a­vez pas com­pris l’im­pos­ture Soral et les dan­gers qu’il repré­sente pour la « com­mu­nau­té » musul­mane et plus lar­ge­ment pour la paix civile de la nation.
      Avoir réus­si à se faire pas­ser pour une vic­time afin d’at­ti­rer à lui, par identification/compassion, tous les exclus et mal­me­nés du Sys­tème, c’est le tour de force de cet escroc aux concepts (et pas qu’aux concepts d’ailleurs, car il faut payer cher pour avoir la pano­plie du par­fait résis­tant et payer encore et tou­jours pour entendre le Maître nous appor­ter la bonne parole). J’ai consta­té avec beau­coup de peine que le dis­cours hai­neux de Soral était très conta­gieux par­mi les magh­ré­bins (sans doute en rai­son d’une judéo­pho­bie cultu­relle) et que ceux-ci très rapi­de­ment, car ils sont confor­tés dans leur haine des Juifs, absorbent la doc­trine de Soral et se retournent contre leur core­li­gion­naires. Ils tiennent alors des dis­cours contre les immi­grés et les Musul­mans que les Le Pen n’o­se­raient pas tenir en public. J’es­saie de com­prendre com­ment Soral a pris si faci­le­ment le contrôle de nos cer­veaux et par­vient à nous retour­ner contre nous-mêmes pour faire de nous de futurs élec­teurs du FN.
      Le dis­cours anti­sé­mite est un cata­ly­seur qui actionne une réac­tion psy­chique qui trans­forme le pré­ten­du « Musul­man patriote » en « Har­ki ». Mais à la fin du pro­ces­sus d’i­den­ti­fi­ca­tion au Gau­lois patriote (rôle que Soral joue à la per­fec­tion) qui doit conduire à l’é­lec­tion de Marine Le Pen, le cata­ly­seur anti­sé­mite aura dis­pa­ru : il ne res­te­ra qu’un par­ti sio­niste et isla­mo­phobe au pou­voir. Soit le début de grands mal­heurs pour les Musul­mans qui se seront faits duper par le dis­cours léni­fiant de Soral.

      Cor­dia­le­ment
      Ali

      Réponse
  113. maraboo666

    Etienne,
    Il ne faut JAMAIS céder aux pres­sions des chiens de garde du capi­tal, même s’ils se dis­si­mulent sous les ori­peaux défrai­chis de trots­kards de « gôôôche » dits « anti­fas », recy­clés depuis plu­sieurs décades (comme E.Plenel) par la CIA et les néo­cons amerloques…
    Excu­sez-vous, à genoux…bien…Rampez maintenant…plus bas, encore plus bas jus­qu’à ce que vous finis­siez encar­té à L’UMPS et à la Licrasse !
    Vousn’en ferez jamais assez POUR CES GENS-LA : Les 1% et leurs laquais…
    Même si Soral n’a pas tou­jours rai­son et manie l’in­vec­tive à tort et à tra­vers , il a tou­ché du doigt l’in­di­cible du dis­cours poli­tique français !
    Et pour moi qui suis Laca­nien (et non Sora­lien), je n’ou­blie pas que :
    « le Reel est ce qui revient tou­jours à la même place »…
    REFUSEZLES PRESSIONS d’oû qu’elles viennent sinon J.Attila qui vous a un peu mal­me­né la der­nière fois chez Tad­deî fini­ra par vous mettre KO debout.
    L’Ex­trême-droite, elle est au POUVOIR depuis 40 ans (loi Pompidou/Giscard) . Quant au FN, tra­ver­sé par de nom­breux cou­rants anta­go­nistes, per­sonne ne sait exac­te­ment oû il va, mais j’ai bien peur que ce soit juste à la gamelle : A.Juppé, grand sei­gneur sera tout content de leur offir un stra­pon­tin de choix (même si éjec­table) quand ils l’au­ront mis défi­ni­ti­ve­ment en sour­dine sur L’Eu­ro et L’UE pour cour­ti­ser les voix du Sud des vieux bar­bons, racistes sur les bords et même au milieu !
    Après vous devrez reti­rer­vos liens vèrs L’UPR, DLR, les « éco­no­clastes » etc…etc…
    ET si vous obtem­pé­rez, il ne res­te­ra plus per­sonne pour vous sou­te­nir quand le sys­tème vous fabri­que­ra une bonne cas­se­role pour vous éliminer…
    RESISTANTS : RESTONS UNIS !
    C’est ça qui leur fait peur et explique l’a­char­ne­ment contre vous !
    La liai­son des « nonistes » de la « droite » comme de la « gauche » officielles…
    Etienne Chouard, vous « décou­vri­rez » que vous êtes anti­sé­mite comme J.Sapir l’a appris à ses dépens face à un Pierre Mos­co­vi­vi, le jour oû vos idées auront pro­gres­sé au point de véri­ta­ble­ment repré­sen­ter un dan­ger pour l’o­li­gar­chie en place.
    Compris ?
    C’est eux qui décident et vous le savez très bien, habi­tué que vous êtes à la nov­langue Orwellienne.
    Alors repo­sez vous, mais tenez bon ! Vous avez enfin la preuve que depuis 2005, votre tra­vail sert à quelque chose et qu’on panique dans le camp d’en-face…xD

    Réponse
    • Franz

      Entiè­re­ment d’ac­cord avec ce message.

      Rap­pe­lons à ceux qui l’i­gnorent que l’ex­cellent Jacques Sapir est d’as­cen­dance juive… et que, pour para­phra­ser Soral, on n’en a rien à foutre !

      Réponse
    • Bruno

      Mer­ci pour ce post d’une per­ti­nence acé­rée. Je me per­mets de le copier, pour pou­voir y reve­nir et, avec auto­ri­sa­tion, de le réutiliser !

      Réponse
    • 222

      Excellent, 666 !

      Réponse
  114. Almqvist

    Quel fra­cas dans mon esprit que de voir cette affaire. 

    D’a­bord j’ai décou­vert Étienne Chouard sur @rrêt sur image et je repasse l’é­mis­sion enre­gis­trée pour la faire connaître, admi­ra­tif de l’homme, de sa force de tra­vail, du tra­vail accom­pli, et pris petit à petit par ses idées bien que le fatras d’ac­cu­mu­la­tions de son blog et du Plan C me dépasse, peut-être en rai­son de la paresse de m’ac­cro­cher à tant d’in­for­ma­tions, ou peut-être le déses­poir de ne pas tout pou­voir voir, comme un col­lec­tion­neur déses­pé­rant de ne tout pou­voir acquérir.

    Ensuite, j’ai ren­con­tré au hasard de mes errances sur le Net, Sau­ral et l’ef­fet désas­treux qu’il m’a fait au bout de quelques secondes (et cela sans attendre d’a­voir vu le lien que Étienne Chouard a publié). Il y a dans cette manière d’é­non­cer ses idées une folie effrayante et qui me parait propre à cette méca­nique inhu­maine qui a don­né des gens comme les pires aux­quels on abou­tit au Point de Godwin.

    Ensuite encore, au hasard de ces péré­gri­na­tions, il y a tout à coup une men­tion de Soral dans un post cri­tique de Étienne Chouard et je suis contraint de me rendre à l’é­vi­dence, l’évidence de Soral n’a pas paru évi­dente à Étienne Chouard, et je ne peux m’ex­pli­quer cela que par sa trop grande gen­tillesse (celle de EC bien enten­du !) ou son inca­pa­ci­té à dépas­ser son sou­cis prin­ci­pal, la Consti­tu­tion citoyenne, pour voir les dan­gers de ceux qui s’en récla­me­raient mais qui ris­que­raient de s’en ser­vir à des fins inhu­maines pour satis­faire leur propre folie.

    Quel fra­cas dans mon esprit de voir se déchi­rer des gens que tout m’a­mène à suivre à quelques menues cri­tiques près (Étienne Chouard, Daniel Schnei­der­mann, Judith Ber­nard,..) et d’autres y être mêlés qui sont tout aus­si chers (Maja Neskovic…).

    Mais que l’on puisse encore se déchi­rer à pro­pos d’un mec qui fait l’a­po­lo­gie d’une « viri­li­té intel­lec­tuelle » et écrit en se bran­lant psy­chi­que­ment « Or, du fait de sa struc­tu­ra­tion men­tale (dis­sy­mé­trie et réduc­tion psy­cho­lo­giste), l’esprit fémi­nin se montre le plus sou­vent inca­pable d’une vision glo­bale cohé­rente, faute de pou­voir repla­cer ses ana­lyses psy­cho­lo­giques par­tielles dans leur juste pers­pec­tive économico-sociale » !!!

    En tous les cas, Etienne Chouard a bien fait de mettre les choses au clair. Il y a en effet des choses qui sont inva­li­dables même si celui qui les pro­nonce mérite qu’on lui lance une bouée mais là, où Soral est, la bouée ris­que­rait de nous entraî­ner, nous, sans le sau­ver, lui.

    Réponse
    • Bruno

      Cher Ali. Beau­coup trop de mots pour expli­quer que tu n’as rien com­pris du tra­vail d’A­lain Soral… Dom­mage, si tu met­tais cette éner­gie et ce temps pas­sé à appro­fon­dir hon­nê­te­ment son tra­vail, tu aurai for­cé­ment une ana­lyse inverse à celle-ci. Nous avons besoin d’être ensemble pour réus­sir, pas désunis…

      Réponse
  115. gautier

    Cou­rage Etienne,

    « Nous sommes des mil­liers » dont tu as bou­le­ver­sé l’en­ga­ge­ment poli­tique. Merci.

    Réponse
  116. Sabine

    Billet magni­fique de pro­fon­deur de réflexion et d’humanité.
    Aujourd’­hui, on a orga­ni­sé chez moi notre pre­mier mini ate­lier consti­tuant. Les idées ont fusé, ça nous a sur­pris nous même !
    On a pas­sé un moment vrai­ment riche et enthou­sias­mant. D’autres ren­dez vous sont déjà pris pour conti­nuer la réflexion et élar­gir le cercle. 🙂
    Voi­là, ça germe, et on est de plus en plus nombreux !

    Réponse
  117. guyon

    Cher Mon­sieur, le fos­sé entre le monde consu­mé­riste qui est jus­qu’à ce jour la forme la plus évo­luée du capi­ta­lisme (fas­ciste) et le monde humain et fra­ter­nel que vous cher­chez à pro­mou­voir est si pro­fond que vous fini­rez par vous exi­ler de tout ! Votre com­bat du « seul contre tous » ne peut conduire qu’à une lente mais cer­taine dés­illu­sion ! Pen­dant que vous par­lez  » humain », les élus, les élites, les têtes pen­santes du capi­ta­lisme n’as­pirent qu’à la vie éternelle,au trans­hu­ma­nisme, à l’es­sor de la robo­tique et placent l’hu­main au bas de la chaîne de l’é­vo­lu­tion. Quelque part, vous vous adres­sez à des hommes en sur­sis ou qui sont sur le point de dis­pa­raître dans les 20 pro­chaines années ! En lut­tant comme vous le faites, pour réveiller en nous ce qu’il y a de plus grand, vous agran­dis­sez l’u­ni­vers ( je para­phrase ici André Bre­ton) ! c’est incon­tes­table ! mais rani­mer en nous nos forces pri­mi­tives, natu­relles, humaines en somme, se limi­te­ra à un sur­saut sans ave­nir ! ras­su­rez vous tou­te­fois, en pen­sant que vous agis­sez, que vous com­bat­tez pour la com­mu­nau­té à venir ! car qu’y a‑t-il de plus beau qu’un peuple de pen­seurs ? ( les grecs l’ont mis en pra­tique ! ils ont été l’exemple concret ! his­to­rique!) exis­te­ra-t-il un jour une huma­ni­té fra­ter­nelle ? une huma­ni­té créant son époque, en allant à la source de la conscience ? le monde est trop insen­sé pour cela ! pour finir je vous cite­rai une phrase de Maïa­kovs­ki son der­nier mes­sage avant de se sui­ci­der en fait!:  » La barque de l’a­mour s’est bri­sée contre le quo­ti­dien » Pour autant, ne pac­ti­sez jamais avec le diable Mon­sieur Chouard, ne renon­cez pas au com­bat, car nos vies sont sur le point de nous êtres volées ! Peu importe la défaite ! vous lut­tez contre notre néant ! c’est bien et c’est beau ! mer­ci pour tout ce que vous avez déjà accom­pli… Vous n’êtes pas seul !
    Christophe

    Réponse
  118. Xavier

    Je laisse ici qq cita­tions extraites de l’œuvre d’Hen­ri Labo­rit, non que je n’ai d’i­dée per­son­nelle sur le sujet mais quand d’autres le disent bien mieux, il faut savoir se taire…

    « La liber­té com­mence où finit la connais­sance. Avant, elle n’existe pas, car la connais­sance des lois nous oblige à leur obéir. Après elle n’existe que par l’i­gno­rance des lois à venir et la croyance que nous avons de ne pas être com­man­dés par elles puisque nous les igno­rons. En réa­li­té, ce que l’on peut appe­ler « liber­té », si vrai­ment nous tenons à conser­ver ce terme, c’est l’in­dé­pen­dance très rela­tive que l’homme peut acqué­rir en décou­vrant, par­tiel­le­ment et pro­gres­si­ve­ment, les lois du déter­mi­nisme uni­ver­sel. Il est alors capable, mais seule­ment alors, d’i­ma­gi­ner un moyen d’u­ti­li­ser ces lois au mieux de sa sur­vie, ce qui le fait péné­trer dans un autre déter­mi­nisme, d’un autre niveau d’or­ga­ni­sa­tion qu’il igno­rait encore. Le rôle de la science est de péné­trer sans cesse dans un nou­veau niveau d’or­ga­ni­sa­tion des lois uni­ver­selles. Tant que l’on a igno­ré les lois de la gra­vi­ta­tion, l’homme a cru qu’il pou­vait être libre de voler. Mais comme Icare il s’est écra­sé au sol. Ou bien encore, igno­rant qu’il avait la pos­si­bi­li­té de voler, il ne savait être pri­vé d’une liber­té qui n’exis­tait pas pour lui. Lorsque les lois de la gra­vi­ta­tion ont été connues, l’homme a pu aller sur la lune. Ce fai­sant, il ne s’est pas libé­ré des lois de la gra­vi­ta­tion mais il a pu les uti­li­ser à son avan­tage. Com­ment être libre quand une grille expli­ca­tive impla­cable nous inter­dit de conce­voir le monde d’une façon dif­fé­rente de celle impo­sée par les auto­ma­tismes socio­cul­tu­rels qu’elle com­mande ? Quand le pré­ten­du choix de l’un ou de l’autre résulte de nos pul­sions ins­tinc­tives, de notre recherche du plai­sir par la domi­nance et de nos auto­ma­tismes socio­cul­tu­rels déter­mi­nés par notre niche envi­ron­ne­men­tale ? Com­ment être libre aus­si quand on sait que ce que nous pos­sé­dons dans notre sys­tème ner­veux, ce ne sont que nos rela­tions inté­rio­ri­sées avec les autres ? Quand on sait qu’un élé­ment n’est jamais sépa­ré d’un ensemble. Qu’un indi­vi­du sépa­ré de tout envi­ron­ne­ment social devient un enfant sau­vage qui ne sera jamais un homme ? Que l’in­di­vi­du n’existe pas en dehors de sa niche envi­ron­ne­men­tale à nulle autre pareille qui le condi­tionne entiè­re­ment à être ce qu’il est ? Com­ment être libre quand on sait que cet indi­vi­du, élé­ment d’un ensemble, est éga­le­ment dépen­dant des ensembles plus com­plexes qui englobent l’en­semble auquel il appar­tient ? Quand on sait que l’or­ga­ni­sa­tion des socié­tés humaines jus­qu’au plus grand ensemble que consti­tue l’es­pèce, se fait par niveaux d’or­ga­ni­sa­tion qui cha­cun repré­sente la com­mande du ser­vo­mé­ca­nisme contrô­lant la régu­la­tion du niveau sous-jacent ? La liber­té ou du moins l’i­ma­gi­na­tion créa­trice ne se trouve qu’au niveau de la fina­li­té du plus grand ensemble et encore obéit-elle sans doute, même à ce niveau, à un déter­mi­nisme cos­mique qui nous est caché, car nous n’en connais­sons pas les lois. »
    Hen­ri Labo­rit (La Nou­velle Grille, 1974)

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  119. Xavier

    « Récem­ment, un jour­na­liste est venu m’in­ter­ro­ger sur la manière dont j’a­vais réa­li­sé mon pas­sage à l’âge adulte. J’ai répon­du : « J’es­père que je ne le réa­li­se­rai jamais. Quand le Christ dit « Soyez comme des enfants. Si vous n’êtes pas comme eux, vous n’en­tre­rez pas dans le Royaume des cieux », cela signi­fie sim­ple­ment que, si vous n’êtes pas aus­si vierge, aus­si peu auto­ma­ti­sé dans votre culture qu’un enfant, vous n’en­tre­rez pas dans le Royaume des cieux. » Déte­nir la véri­té et deve­nir adulte, c’est être auto­ma­ti­sé dans des concepts, des juge­ments de valeur, et là tout est per­du. Il faut être à l’i­mage des enfants, alors que l’on dit qu’ils ne savent rien. En fait, l’en­fant, c’est l’homme inté­gral qui peut s’ou­vrir à tout et qu’il ne faut sur­tout pas enfer­mer dans un sys­tème, ce qui est dif­fi­cile. Quand je pense au nombre de gens qui, depuis des siècles, le dimanche à la messe, entendent les Évan­giles sans rien y comprendre ! »
    Hen­ri Labo­rit (Une Vie, 1996, Ed. du Félin)

    Réponse
  120. Xavier

    « Fina­le­ment, dans la com­pé­ti­tion, on est tou­jours en inhi­bi­tion de l’action parce que quand on obtient un pal­lier dans l’échelle hié­rar­chique, on veut en obte­nir un autre, il faut donc abso­lu­ment ne pas suivre les carottes qu’on vous tend, inven­ter un moyen d’utiliser cette socié­té pour ne pas qu’elle vous ennuie trop, ne pas trop l’ennuyer parce que les autres sont plus nom­breux que vous et ils vous auront à tous les coups. Ça c’est de la créa­ti­vi­té, c’est d’imaginer votre quo­ti­dien de façon à ne pas mou­rir et ne pas vieillir pré­ma­tu­ré­ment, pas faire trop de mal autour de vous. C’est la seule façon qu’il y ait tant que la pla­nète, tous les hommes de cette pla­nète ne seront pas ren­sei­gnés sur ce qu’ils sont, ce que sont les autres et que les rap­ports sociaux aient com­plè­te­ment été transformés.»…

    Labo­rit au Qué­bec part3/3 à 1’27 à 2’20
    https://​www​.dai​ly​mo​tion​.com/​v​i​d​e​o​/​x​2​g​r​w​t​_​l​a​b​o​r​i​t​-​a​u​-​q​u​e​b​e​c​-​p​a​r​t​1​-​3​_​t​ech
    https://​www​.dai​ly​mo​tion​.com/​v​i​d​e​o​/​x​2​g​q​y​d​_​l​a​b​o​r​i​t​-​a​u​-​q​u​e​b​e​c​-​p​a​r​t​2​-​3​_​t​ech
    https://​www​.dai​ly​mo​tion​.com/​v​i​d​e​o​/​x​2​g​r​6​7​_​l​a​b​o​r​i​t​-​a​u​-​q​u​e​b​e​c​-​p​a​r​t​3​-​3​_​t​ech

    Réponse
  121. Xavier

    Et un pas­sage éton­nam­ment pré­mo­ni­toire (en 1973) du livre de Robert Buron, socia­liste fon­da­teur du Groupe des Dix avec Edgar Morin, Labo­rit et Robin, catho­lique social et fon­da­teur du Mou­ve­ment socia­liste pour les États-Unis d’Eu­rope ( !) « Pour­quoi je vis ? » à pro­pos du fascisme :

    Recon­naître les autres civi­li­sa­tions, les accep­ter, c’est donc vou­loir vivre avec elles, dans une rela­tion d’é­ga­li­té. Mais une civi­li­sa­tion qui, à un moment don­né de l’his­toire, devient domi­nante, a besoin pour se conser­ver de tou­jours domi­ner davantage.
    Alors est bri­sée toute idée de soli­da­ri­té ? Peut-on lut­ter contre cela ?
    Là, ma réponse est, hélas, d’un ter­rible pessimisme :
    a) Je suis convain­cu que la paix et l’é­qui­libre du monde ne sont pos­sibles que dans la coexis­tence de valeurs de civi­li­sa­tion dif­fé­rentes et har­mo­ni­sées les unes avec les autres pour per­mettre une orga­ni­sa­tion pla­né­taire valable.
    b) Je suis sûr, comme vous, que les civi­li­sa­tions les plus puis­santes, tech­ni­que­ment et mili­tai­re­ment, impo­se­ront leurs valeurs aux autres.
    c) J’en conclus que le monde fini­ra dans une catastrophe.
    d) Comme je n’aime pas l’i­dée de catas­trophe, que j’ai le goût de la vie, et que tout ce qui bloque la vie est pour moi le mal et l’en­ne­mi, je lut­te­rai tant que je pour­rai contre ce qui me paraît iné­luc­table. Je suis très pes­si­miste. Je suis per­sua­dé que les tech­no­crates occi­den­taux crée­ront une sorte de fas­cisme mon­dial, appuyé bien sûr sur les valeurs occidentales.
    Seule­ment je lut­te­rai de toutes mes forces contre ces technocrates.
    Si on consi­dère en effet méta­phy­si­que­ment que quelque chose est mal, peu importe ce qu’on trouve ration­nel­le­ment indis­pen­sable, il faut lut­ter contre ce qui tue la vie, parce que sans ça je me tue moi-même. La seule petite chance, c’est de faire prendre conscience aux gens que le sys­tème de domi­na­tion d’une civi­li­sa­tion sur une autre est contraire à l’é­vo­lu­tion de la vie, que par consé­quent ils se sui­cident. Ils ne sui­cident peut-être pas le « conte­nant », mais ils sui­cident le « conte­nu », ce qui est beau­coup plus grave.

    Réponse
  122. Franz

    À tous ceux qui pensent encore qu’A­lain Soral est un réac-facho-sexiste-homo­phobe-anti­sé­mite, je conseille d’é­cou­ter (en entier) cet extrait de confé­rence qu’il a don­né récem­ment avec Marion Sigaut :

    http://​www​.ega​li​tee​tre​con​ci​lia​tion​.fr/​A​l​a​i​n​-​S​o​r​a​l​-​s​u​r​-​l​a​-​l​i​b​e​r​a​t​i​o​n​-​s​e​x​u​e​l​l​e​-​2​9​3​9​7​.​h​tml

    Et je les invite aus­si à se poser cette ques­tion toute bête : connaissent-ils Marx, Mon­tes­quieu ou Spi­no­za par leurs vidéos You­tube ou Dailymotion ?

    Par­fois, le livre ça sert aus­si à être moins bête, en pre­nant la dis­tance néces­saire à la réflexion…

    Réponse
    • Bruno

      Accord com­plet avec ce post.

      Réponse
  123. Franz

    Et j’a­joute que cet épi­sode de doute pour Etienne doit nous faire réflé­chir à qui est le véri­table enne­mi : est-ce celui qui a le pou­voir, l’exerce de façon per­verse et vio­lente en ne lais­sant plus aucun espoir de monde meilleur aux oppri­més qu’il opprime encore un peu plus, tout en les ren­dant cou­pables de leur condi­tion, où est-ce l’es­prit libre, à la marge, qui ne peut que cho­quer ceux qui ne voient même plus leurs oeillères ?

    « La seule pen­sée qui vive est celle qui se main­tient à la tem­pé­ra­ture de sa propre des­truc­tion. » (Edgar Morin)

    Réponse
  124. Fred

    Hon­nê­te­ment je ne com­prend pas com­ment cer­tains arrivent à ne pas com­prendre ce qu’a dit Étienne.
    2 hypothèses :

    1) Ils sont mal­hon­nêtes intellectuellement.
    Ils sentent qu’il y a un truc à com­prendre mais il ne veulent pas car c’est plus simple d’a­voir le coter des gen­til et le coter des méchants (et d’être du coter des gen­tils forcément)

    2) Il sont honnêtes.
    Dans ce cas la, ces déses­pé­rant car tout est expli­quer clairement.
    Je ne com­prend pas com­ment c’est pos­sible mais j’admets l’hy­po­thèse (même si je suis qua­si­ment cer­tains qu’ils entrent tous dans la 1ère catégorie)

    Dans tout les cas Étienne tu ne devrais pas te pour­rir la vie pour si peut.

    Après si on fait un peut de pers­pec­tive prag­ma­tique il semble assez évident qu’on est pas très très loin d’un chan­ge­ment assez violent de socié­té, et dans toute la clique de la police de la pen­sée, la moi­tié ne sur­vi­vra pas et l’autre moi­tié sui­vra gen­ti­ment le chan­ge­ment donc bon.… pas la peine de ce rui­ner la san­té pour eux 🙂

    Juste conti­nuer serei­ne­ment ton che­min et conti­nuer à déve­lop­pé tes idée pour qu’a­près le chaos elle ait eut suf­fi­sam­ment le temps de cir­cu­ler pour impré­gner les survivants.

    Der­nier point ne pas oublier, le pro­blème de la représentation.
    La police de la pen­sée est très pré­sente sur le net mais dans la vraie vie ils sont ultra minoritaires.
    Dit autre­ment beau­coup des gens poten­tiel­le­ment en désac­cord (mal­hon­nête ?) avec toi viennent te le dire alors que beau­coup de gens en accord ne le disent pas.

    Réponse
    • Franz

      Fred, je pense que les 2 hypo­thèses sont valides. Et il y a pro­ba­ble­ment un gros paquet de gens « hon­nêtes » mais tel­le­ment sclé­ro­sés intel­lec­tuel­le­ment par des décen­nies de poli­ti­que­ment cor­rect qu’ils sont inca­pables de voir leurs propres oeillères idéo­lo­giques. Ceux-là, au lieu de crier à l’ex­trême-droite et au fas­cisme à la moindre idée sub­ver­sive, feraient mieux de se rendre compte que l’ex­trême-droite et le fas­cisme (ou plu­tôt, disons le tota­li­ta­risme au ser­vice d’une infime mino­ri­té) sont déjà au pouvoir.

      https://​bit​ly​.com/​a​/​b​i​t​l​i​n​k​s​/​1​l​k​v​Xkg

      Mais ce sont les « mal­hon­nêtes » qui, parce qu’ils agissent en mis­sion de pro­pa­gande, sont les plus visibles et les plus fati­gants à contrer.

      Réponse
  125. Héraclite l'obscur

    Mon­sieur Chouard, j’ai 37 ans et je n’ai jamais voté de ma vie, et jus­qu’à récem­ment je n’a­vais jamais vrai­ment su pour­quoi. J’ai tou­jours caché mon apo­li­tisme comme une tare hon­teuse jus­qu’à ce que je vous découvre. Et en vous lisant, en vous écou­tant, tout à fait subi­te­ment sens : une vraie révé­la­tion. J’ai com­pris mon goût (hon­teux) pour la liber­té de pen­ser, autre tare que je par­tage apprem­ment avec beau­coup. J’ai com­pris mon goût pour la dis­cus­sion et la confron­ta­tion des idées et par­tant, ma haine de la cen­sure, quelle qu’elle soit et envers qui que ce soit. J’ai com­pris mon goût immo­dé­ré pour l’é­qui­libre et mon refus des extrêmes qui par défi­ni­tion ne voit pas l’autre bout du tunnel.
    Main­te­nant, je fais fi des éti­quettes et je prends, en tant qu’a­dulte libre pen­seur, le meilleur en lais­sant le pire dans tout ce que j’en­tends, vois et lis et cela me vaut au mieux des cri­tiques, au pire de vio­lentes empoi­gnades parce que vous êtes bien pla­cé pour le savoir, la police de la pen­sée et de la doxa est par­tout et ça me désole.
    Alors, mon­sieur Chouard, autant je n’ai pas vrai­ment com­pris votre pre­mier mea culpa, autant votre deuxième mise au point me ras­sure. Votre hon­nê­te­té intel­lec­tuelle confirme, en voyant les cri­tiques qui pleuvent, ce que je pense depuis long­temps : notre époque n’est pas prête pour votre pensée.
    De grâce, gar­dez le cap (même en zig-zagant), recen­trez-vous sur l’es­sen­tiel, gar­dez l’é­qui­libre car c’est tout ce qui compte. Les chiens de garde de la pen­sée unique fini­ront bien par avoir un autre os à ron­ger. Je suis, comme beau­coup d’autres, de tout coeur der­rière vous.

    Réponse
  126. Julien

    Depuis quelques mois, je suis ce blog, je lis, j’es­saie de me faire ma propre opinion.
    Sou­vent, ce que j’y lis mérite réflexion, se digère, par­fois s’as­si­mile. C’est pro­ba­ble­ment un gage de qua­li­té que toutes les idées ne m’ar­rivent pas pré­mâ­chées en tête.
    Ce qui est cer­tain à mes yeux, c’est que le fil rouge de ce que je lis ici est l’hon­nê­te­té dans votre manière de réflé­chir et d’es­sayer de retrans­crire ces réflexions. Et pour ça, je vous en suis recon­nais­sant, car c’est rare (de plus en plus rare).
    Je conti­nue­rai à vous lire, à réflé­chir, à avan­cer, à me faire ma propre opi­nion. Merci

    Réponse
  127. Thierry

    Il est inutile, et contre pro­duc­tif de cher­cher a vous jus­ti­fier de votre atti­tude bien plus démo­cra­tique, et de votre ouver­ture d’es­prit que nombre de vos détrac­teurs qui se réfu­gient der­rière l’a­no­ny­mat des pseudos..
    Bien peu de vos contra­dic­teurs et cri­tiques ont l’honnêteté de le faire en nom propre. Sur le net bien des gens ont pris connais­sance de la véri­té concer­nant la maf­fia poli­ti­co-finan­cière en place.
    Ne chan­gez rien et conti­nuez, et lais­sez les détrac­teurs faire leur ouvre, ils se décré­di­bi­lisent eux même. Nous sommes plus que vous ne pen­sez a suivre et a béné­fi­cier de vos tra­vaux per­sonne ne peux contes­ter. x. En même temps vous don­nez des leçons d’honnêteté intel­lec­tuelle que

    Réponse
    • Thierry

      suite du mes­sage tronqué, 🙂
      leçons d’honnêteté intel­lec­tuelle que bien peu des hommes poli­tiques ni leurs ‘adeptes’ peuvent afficher.

      Réponse
  128. huckle

    Sup­pri­mer tous les liens, bonne idée, c’est pas plus mal, c’est la solu­tion de consensus 🙂
    Dom­mage pour ceux qui arrivent ici pour la pre­mière fois et qui vou­draient aller plus loin, mais ils trou­ve­ront ce qu’il faut dans les articles et les commentaires.

    Très bel article en tout cas, qui per­son­nel­le­ment me ras­sure un peu par rap­port au pré­cé­dent, et qui prouve une nou­velle fois l’hu­ma­nisme et l’in­tel­li­gence de M. Chouard. Quoique vous disiez de toute façons, ils ne vous lâche­ront pas car l’ob­jec­tif est de vous détruire ou vous fondre dans le moule d’un par­ti poli­tique pour vous rendre inoffensif.

    Sur le racisme, il faut le dénon­cer lors­qu’il est avé­ré mais tou­jours essayer de com­prendre, et ne sur­tout pas se rendre cou­pable d’ac­cu­sa­tions d’ar­rières pen­sées (qui sert une ins­tru­men­ta­li­sa­tion poli­tique). Le racisme dis­pa­raî­tra avec l’ou­ver­ture aux autres. Un raciste qui se met à voya­ger dans le monde, revien­dra trans­for­mé et tolé­rant, j’en suis per­sua­dé. Un raciste à qui tout le monde ferme la porte res­te­ra minable dans son coin à res­sas­ser tou­jours les mêmes conne­ries. Quant aux per­sonnes non-racistes mais accu­sées d’ar­rières-pen­sées racistes, elles se mar­gi­na­li­se­ront tout autant.

    La solu­tion est évi­dem­ment le dia­logue ; les autres, ceux qui stig­ma­tisent Etienne, ne dia­loguent pas, ils com­battent ; ils uti­lisent d’ailleurs sou­vent des termes guer­riers. Et le dia­logue c’est tou­jours du zig-zag, c’est ce qui rend les choses humaines.

    Et bra­vo au Yéti sur Poli­tis : http://​www​.poli​tis​.fr/​C​e​u​x​-​q​u​i​-​f​o​n​t​-​l​e​-​m​o​n​d​e​-​d​-​a​p​r​e​s​-​e​n​,​2​9​1​0​3​.​h​tml

    Etienne si vous faites le fameux livre que tout le monde réclame (encore de la pres­sion!), je serai un des pre­miers à en ache­ter dix pour les dis­sé­mi­ner dans ma ville, ici et là, pour qui vou­dra le prendre.

    Réponse
  129. Arnaud

    Cher Etienne,
    c’est encore un de tes « enfants cachés  » en poli­tique qui t’é­crit. Un enfant de 37 ans né en 2005, en par­tie grâce à toi. Un de ceux qui n’i­ma­gi­naient pas se retrou­ver un jour assoif­fés de connais­sances concer­nant le fonc­tion­ne­ment de notre société.
    Cette soif est puis­sante. Elle ne dis­pa­rai­tra donc pas faci­le­ment, d’au­tant plus que d’autres enfants pro­fitent de l’au­baine : ils sont en train de naître avant l’âge de 10 ans !
    Repose toi bien et à bientôt

    Réponse
  130. Aspik

    Un grand res­pect pour votre travail,
    Votre hyper­sen­si­bi­li­té est votre force mais aus­si votre faiblesse,
    Ayant fait un peu de mar­ke­ting en école de co,
    Vous devez com­prendre une chose, la majo­ri­té est et res­te­ra silencieuse,
    La part la plus bruyante qui a besoin de s’exprimer est « sou­vent » dans un biais disons le émo­tion­nel, les mes­sages les plus extrêmes vous arrivent en direct mais vous devez essayer de faire la part des choses,
    Vous voyez sou­vent des gens je pense vers chez vous qui connaissent votre site et vous honorent de leur sou­tien à l’oral,
    Ceux-ci ne s’exprimeront jamais sur un blog ou forum, ils ont un sou­tien tacite et s’informent sans besoin de mise en garde via les chiens du système,
    On le constate tel­le­ment sou­vent quand on fait de l’étude quan­ti ou quali.

    Il ne faut pas céder comme vous l’avez fait,
    Ses gens vous don­nant des conseils sur Soral ou consorts ont à l’idée que la majo­ri­té de la masse silen­cieuse est très bête ou au mieux influençable.
    Ils n’ont pas confiance dans le peuple alors qu’il faut lui faire plus confiance.
    Le refe­ren­dum est une chose qui fait peur pour cette raison.

    Quand on voit le nombre de vote blanc, le pre­mier par­ti de France et ce depuis longtemps
    Les gens ins­truits ou non, regar­dant vos vidéos, celle de Soral ou lisant Mein kampf dans leur majo­ri­té ont bien com­pris ou se situaient l’extrême droite.
    Par pitié soyez libre et met­tez les liens que vous voulez,
    Vous ver­rez bien que la fré­quen­ta­tion du site ou le déve­lop­pe­ment de vos idées n’en sera que plus renforcé,
    Les gens en ont marre de devoir entendre les conseils de tel ou tel spécialiste,
    Ils juge­ront par eux-mêmes !

    Réponse
    • versus

      SON HYPERSENSIBILITE ? J’ai­me­rais bien t’y voir !

      Les tarés de supré­ma­cistes juifs qui ont har­ce­lé Etienne Chouard sous pré­texte qu’il refuse de cra­cher sur Alain Soral sont capables d’une haine sans bornes.

      Bon Cou­rage Mon­sieur Etienne Chouard !

      Réponse
  131. Kha

    Salut Etienne,

    Tu as bien fait fina­le­ment, d’en­le­ver tous les liens. C’est la meilleur chose à faire. Tu as mis les choses au clair dans le pre­mier mes­sage com­mu­ni­qué et c’est une bonne chose. Tu n’es pas allié avec des per­sonnes que tu penses dan­ge­reuses. Mais en reti­rant tous les liens, c’est mieux. tu n’as­sumes que ce que tu diras toi même et pas les autres. 

    de plus, comme ça, ça fait ces­ser toutes les polé­miques contre-pro­duc­tives. Le seul pro­jet qui vaille la peine qu’on en dis­cute vrai­ment pour moi est com­ment mettre en place une démo­cra­tie radi­cale (cad directe) et avec des formes de délé­ga­tions par­ta­gées justes et éga­li­taires (poli­ti­que­ment) et limi­tées (dans le temps), non cumu­lées et non concentrés.

    Si tu choi­sis à conti­nuer à tra­vailler en solo sur tes mes­sages, je te sug­gère de te concen­trer sur ton tra­vail et de ne pas te sur­char­ger la lec­ture de tous nos com­men­taires par­tout. Il est humai­ne­ment impos­sible de tous les suivre sans être en sur­charge informationnel. 

    Là ou tu es très bon que ton éner­gie doit être c’est tes tra­vaux. Et conti­nuer à les com­mu­ni­quer via des posts sur ton blog et des réponses à des sol­li­ci­ta­tions pour des conférences/rencontres/interventions/débats/ateliers. Comme ça, les gesn débat­tront infor­ma­ti­que­ment entre eux et ça sera plu­tôt les échanges terre à terre que tu pour­ras pri­vi­lé­gier. Des qui ne vont pas trop te sur­char­ger. Ça vau­drait peut être même le coup que tu crées une adresse mail pour ces sol­li­ci­ta­tions. Comme ça, tu vas effi­ca­ce­ment à l’essentiel.

    Reposes-toi bien. Tes tra­vaux sont pré­cieux pour beau­coup d’entre nous. Ils ouvrent les yeux à pas mal de gens.

    Réponse
  132. simon

    Bon­jour à toutes et tous.

    Je suis atter­ré par les réac­tions de cer­tains indi­vi­dus s’ex­pri­mant ici. Elles sont tel­le­ment cari­ca­tu­rales que cela en semble joué (c’est peut être le cas d’ailleurs). Vu le nombre de com­men­taires déjà pré­sent sur ce sujet, j’é­vi­te­rai d’a­jou­ter de l’huile sur ce feu et ne m’ex­pri­me­rai pas en retour.

    Je ne tiens réel­le­ment a dire qu’une seule chose, que beau­coup pense silen­cieu­se­ment ou bien ont déjà expri­mé ici : » cou­rage Etienne. »
    Vous êtes l’un des portes-éten­dard d’une cause dif­fi­cile. Ce rôle est ingrat au pos­sible car vous êtes en pre­mière ligne, tou­jours le pre­mier a rece­voir les coups. Mais ce rôle est d’au­tant plus impor­tant qu’il ins­pire un plus grand nombre, la masse de toutes celles et ceux qui repren­dront le mes­sage, enfin « déchouar­di­sé » ;p

    Vous ne lirez sans doute pas ce mes­sage, noyé qu’il sera dans tout les autres, mais je vous le dis quand même : « Tenez bon. Nous sommes nom­breux à vous sou­te­nir et appré­cier tout vos efforts, bien plus que les grou­pus­cules mécon­tent mais vocaux qui s’ex­priment par­fois ici. Enfin, ce tra­vail pour­rait pro­fi­ter à un nombre encore plus grand, je crois qu’ils sont envi­ron 66 mil­lions rien qu’en France, c’est dire… »

    Un gen­til virus.

    Réponse
  133. Olivier

    C’est juste.
    Il est bon de modé­rer son enga­ge­ment pour reve­nir à soi-même.
    Le va et vient, comme la res­pi­ra­tion sup­pose que l’on ins­pire et expire, sont choses naturelles.
    Prendre soin de soi per­met de prendre soin des autres. A s’ou­blier, on se viole et la vio­lence des autres envers nous arrive en miroir à celle que nous nous sommes accordée.
    Vos tra­vaux sont remar­quables. Votre pen­sée est lumi­neuse. Votre éner­gie, immense. Mais le Vivant inclut aus­si la limite ; c’est faire hon­neur à la Vie que de dor­mir autant que de besoin.

    Bien à vous.

    Res­pec­tueu­se­ment.

    Réponse
  134. dixDel

    Je vous remer­cie, pro­fes­seur, pour toutes les idées que vous par­ta­gez et dif­fu­sez gra­tui­te­ment, libre­ment et qui, grâce à l’In­ter­net, n’ont pas de fron­tières. Je com­prends l’é­pui­se­ment que peuvent sus­ci­ter toutes les attaques et polé­miques bidons des pro­fi­teurs du sys­tème de socié­té actuel­le­ment en place. Je pense que vous ne devriez pas leur accor­der trop d’importance.

    J’ap­pré­cie tout par­ti­cu­liè­re­ment qu’un pro­fes­seur montre tant d’hu­mi­li­té, se remette si sou­vent en ques­tion et garde l’es­prit ouvert à tous les cou­rants d’i­dées. Il me semble que les gens devraient se concen­trer sur les idées plu­tôt que sur les per­sonnes qui les émettent. Lorsque je trouve une idée inté­res­sante et per­ti­nente, je la garde même si elle vient de quel­qu’un que je n’aime pas ou qui a d’autres idées que je trouve très mauvaises.

    Dans l’es­poir de conti­nuer à vous lire et vous entendre, je vous sou­haite un repos salu­taire et réparateur.

    Réponse
  135. Fabrice

    Etienne,

    Juste un petit mot pour vous sou­te­nir dans ce moment dif­fi­cile. Comme vous le dites, les gens doivent se for­ger leur propre opi­nion, en adultes res­pon­sables. Votre tra­vail est remar­quable, mais plus encore, c’est votre humi­li­té et votre qua­li­té à recon­naitre les « erreurs » et à ne pas céder devant les pressions.

    Un grand Bra­vo. Je vous remer­cie pour tout ce que vous faite. Vous avez tout mon soutient.

    Ami­ca­le­ment.

    Fabrice

    Réponse
  136. Bob

    Si tout le monde était évo­lué comme Chouard, càd capable de rea­jus­ter une posi­tion, ce que presque per­sonne n’ar­rive a faire à cause de bêtise ou de fier­té mal pla­cée et donc très névro­tique, j’ar­rive a peine a m’i­ma­gi­ner com­bien le monde serait différent.

    Quand on dit des choses justes on ne peut pas convaincre tout le monde, mais ce n’est pas grave du moment qu’on s’est bien expli­qué… Si des hys­te­riques anti­fas ne veulent pas com­prendre c’est pro­ba­ble­ment qu’au fond ils com­prennent mais font sem­blant de ne pas, donc il n’y a pas vrai­ment de problème ! 

    Ce qu’il fau­drait c’est un debat Chouard / Soral mais je doute que ca arrive car Soral ne semble pas très inter­es­sé à autre chose que des mono­logues, très inté­res­sants d’ailleurs. Mais qui sait (en tous cas il fau­drait que l’un ou l’autre le pro­pose) Cela dit Soral dit par­fois des conne­ries mais il n’est pas aus­si idiot que la phrase incri­mi­née le laisse croire, à mon avis sa colère dûe à ses affres judi­ciaires l’a fait dire n’im­porte quoi, et c’est un punk quel­que­part aus­si. Bref tout ça peut augu­rer du débat, et c’est très inté­res­sant le débat, enfin il me semble !

    Réponse
  137. Di Girolamo

    Le sujet de ce blog n’est déci­dem­ment pas la démo­cra­tie en tant que prin­cipe de pou­voir citoyen par­ta­gé par tous , mais la défense ou l’at­taque d’E­tienne ou d’autres ; c’est à dire des pro­blèmes de per­sonnes ou par­tis ou idéo­lo­gies à sou­te­nir ou atta­quer. Untel est bien untel est un salaud ou un con .
    C’est la triste démons­tra­tion de l’im­mense dif­fi­cul­té qu’on a tous de sor­tir de ce cercle des egos indi­vi­duels ou col­lec­tifs , de ces idées à défendre, de ces autres à pourfendre.
    La démo­cra­tie est jus­te­ment le contraire de tout ça : Etienne ou Soral ou moi ou vous blo­gueurs avons le DROIT de citoyen­ne­té , c’est à dire de par­ti­ci­per à la gou­ver­nance . Le fait que ce droit ne soit pas res­pec­té fonde l’ac­tion consis­tant à le défendre . Cela doit bien être le sujet du blog et de nos préoccupations ?
    Si ‚comme cela est enta­mé , nous nous en écar­tons , alors le ver est dans le fruit et nous ne par­lons pas de la même chose. Il y a pol­lu­tion du sujet : on ne parle pas de démo­cra­tie mais d’E­tienne , de Soral , de Mélen­chon etc pas de citoyen­ne­té , ni de démo­cra­tie . On rentre dans le bal des egos , des par­tis , des cha­pelles , et on s’é­loigne d’au­tant de la démocratie .

    Réponse
    • Almqvist

      Vous dites « on ne parle pas de démo­cra­tie mais d’Etienne , de Soral , de Mélen­chon etc pas de citoyen­ne­té , ni de démo­cra­tie ». Le pro­blème est que par essence cer­tains sont adver­saires de la démo­cra­tie. Il suf­fit de voir com­ment Soral inter­vient dans une conver­sa­tion qui l’op­pose à un inter­lo­cu­teur unique, l’empêchant de répondre en haus­sant constam­ment le ton de sa voix et par l’u­ti­li­sa­tion d’ar­gu­ments contes­tables quand ils ne sont pas tota­le­ment dénués de sens. Qu’al­lez-vous par­ler de démo­cra­tie à un gars qui sous pré­texte de défendre la « p u r e t é » (!!!!) annonce sans sour­ciller qu’il serait capable d’é­li­mi­ner phy­si­que­ment d’autres. Qu’al­lez-vous par­ler de démo­cra­tie avec un mec qui refuse à la moi­tié de l’hu­ma­ni­té un rôle autre que celui qu’on lui assi­gné à l’âge des cavernes comme si on refu­sait à l’homme d’entreprendre les tra­vaux de pen­sée sous pré­texte de sa voca­tion ances­trale à la chasse et l’a­gri­cul­ture ! Qu’al­lez-vous par­ler de démo­cra­tie si les idées folles de ce gars et mec se pro­pagent comme un fétus de paille sur la toile et dis­tancent ceux qui lui emboîtent le pas de la base huma­niste qui doit ser­vir de socle : que fera le vote par tirage au sort si la majo­ri­té des élec­teurs sont autant de bêtes féroces pour leur congénères ?

      Réponse
      • Di Girolamo

        Ou on pense que la démo­cra­tie ‚qui est un dépas­se­ment du rap­port de force au pro­fit de la recherche de l’in­té­rêt géné­ral ‚est un vain mot , c’est à dire que face aux vile­nies du monde ‚il ne fait pas le poids et qu’en défi­ni­tive tout est rap­port de force ,
        et dans ce cas on l’af­firme clairement
        et on a rien à faire sur un blog dont la démo­cra­tie est le thème central
        ou on joue le jeu et on se fout de Soral , on tra­vaille au sujet avec ceux qui y croient .
        L’entre deux consis­tant à par­ler démo­cra­tie et pen­ser et agir cas­tagne est une posi­tion inte­nable qui n’a aucun poids ; c’est mal­heu­reu­se­ment la plus répan­due . On fri­cote sur le blog de Chouard , on s’ex­ta­sie , on jette des flèches , mais c’est du vent , du creux que tout cela.

        Réponse
      • roc

        moi je me ris­que­rais a répondre :
        per­son­nel­le­ment soral n’ar­ri­ve­ras jamais a la che­ville d’Étienne ,
        soral n’est qu’un être imma­ture du genre « qui veux qu’on l’aime « , ce ne seras qu’un petit gou­rou sans impor­tance et pour­tant c’est grâce a ce vieux con que j’ai pris conscience de cer­taine choses ‚« faut dire que pour ce qui est d’a­voir une grande gueule il se pose là  » je m’en suis vite détour­né car je trou­vais sa rhé­to­rique anti­sio­niste certes vrais mais un peu sté­rile  » je pense que le fond du pro­blème n’est pas la , plus parce que vaste. je ne pense même pas qu’il est fas­ciste juste facile a faire démar­rer au quart de tour tel­le­ment ses point faible son connus .
        est-ce une rai­son pour l’empêcher de par­ler je ne le pense pas .je dirais même qu’il ne serais dom­mage d’en pri­ver d’autre de la pos­si­bi­li­té de faire le même che­min que moi.

        Réponse
        • Di Girolamo

          Bon­jour Roc 

          J’ai l’im­pres­sion que tu ne m’a pas bien compris .
          Pour dis­cu­ter on emploie des mots avec les­quels on fait des phrases mais on risque de ne pas se com­prendre du tout si on ne parle pas de la même chose .Ain­si ‚si tu lis mes pro­pos sans les relier à ce dont je parle ‚c’est le qui­pro­quo ; je peux par exemple employer les mêmes mots , les mêmes phrases mais si tu n’a pas vu que j’é­tais habillé en capi­taine de navire à voile ou en pilote d’a­vion de chasse , tu pas­se­ras à côté du sens , tu auras mal per­çu le sujet de mon discours .
          Je parle de démo­cra­tie . C’est à dire dans un pays l’or­ga­ni­sa­tion d’une gou­ver­nance par­ta­gée par tous à égalité .
          Par rap­port à ce prin­cipe de démo­cra­tie , tel que je viens de le défi­nir , com­ment situer Soral ? Com­ment situer Etienne ? Com­ment situer ce blog ?
          Eh bien Etienne, Soral , toi , moi et tous les autres, dans un cadre démo­cra­tique public et légal , sommes dans une éga­li­té citoyenne qui fait qu’on peut tous par­ti­ci­per à la gou­ver­nance , nous expri­mer , réflé­chir , débattre , déli­bé­rer et décider .
          A ce niveau , il ne s’a­git pas de savoir si untel est mieux ou moins bien , si untel a le droit de par­ler et pas l’autre : un citoyen = un citoyen.
          Alors , me diras tu : cette démo­cra­tie n’existe pas .
          A par­tir du moment où tu pro­non­ce­ra ce constat , tu pourras
          soit t’in­ter­ro­ger sur le pour­quoi la démo­cra­tie n’est pas appli­quée et com­ment par­ve­nir à ce qu’elle le soit
          soit conti­nuer à bavas­ser pour savoir qui est le meilleur et sor­tir ton drapeau .
          Etienne que par ailleurs je res­pecte et aime bien en tant qu’­homme , s’est selon moi four­voyé dans sa manière d’a­bor­der le sujet démo­cra­tie : je par­tage avec lui l’i­dée que tout homme est digne d’at­ten­tion et qu’il ne faut pas se lais­ser enfer­mer dans des cha­pelles , des par­tis , des éti­quettes .….Mais faute de bien se posi­tion­ner dans son com­bat , il dis­tri­bue des bâtons pour se faire battre !
          En effet , si l’on peut comme lui affir­mer que tout homme est digne d’é­coute , il faut aus­si en même temps si l’on ne veut pas se faire pié­ger dans cette obli­ga­tion qu’on vous fait de « choi­sir son camp » , affir­mer clai­re­ment sa position.
          Sans l’a­voir vou­lu , la manière d’a­bor­der le sujet , pro­duit l’in­verse de l’ob­jec­tif recher­ché par lui .
          Il faut effec­ti­ve­ment qu’il prenne du recul , du repos et sur­tout ana­lyse le pour­quoi du com­ment , sans décou­ra­ger parce que son com­bat , au départ , est bon.
          Il faut sur­tout qu’il com­prenne que la démo­cra­tie , comme le bon vin a besoin d’un bon réci­pient ; et que ce bon réci­pient ne peut pas être Etienne , ses virus ou tout autre indi­vi­du ou tout autre col­lec­tif : que le réci­pient de la démo­cra­tie est la col­lec­ti­vi­té publique dans son ensemble.
          Il lui faut donc déper­son­na­li­ser son com­bat et mieux pré­ci­ser son camp ‚si ce camp est comme je le pense celui de la démo­cra­tie , c’est à dire l’in­té­rêt géné­ral au delà des camps.

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  138. zut

    Vous avez de la merde dans les yeux DiDi, mais ça vous rend ter­ri­ble­ment sympathique.

    Réponse
    • Di Girolamo

      pas autant que cela parce que de réponse sen­sée et argu­men­tée à mon pro­pos , je n’en vois point pour l’ins­tant sauf ta remarque qui n’ap­porte ‚recon­nais le, pas grand chose. Mais ZUT est bien la forme de poli­tesse de Merde ? Allez ! Bonne journée !

      Réponse
  139. jumbi

    « le mot « extrême droite » devrait ser­vir à dési­gner les enne­mis extrêmes du peuple et du bien com­mun, et PAS « les racistes » »
    Pas mal… Mais le mieux, c’est encore que cha­cun mette sa propre défi­ni­tion der­rière chaque terme, comme ça on est bien sur et cer­tain de brouiller tout mes­sage audible.

    Réponse
    • Ana Sailland

      Gauche-Droite, c’est his­to­ri­que­ment une réfé­rence à la forme géo­mé­trique de l’as­sem­blée nationale.
      C’est donc un dis­tin­guo qui concerne les gens de pou­voir et cer­tai­ne­ment pas les gens « simples », qui n’ont que l’ac­cès à la gale­rie, et sous condi­tion de silence …
      Si nous sommes démo­crates, nous devrions donc nous dis­tan­cer de ce voca­bu­laire et, sur­tout lorsque nous par­lons de citoyens actifs mais non ins­crits dans la recherche du pou­voir per­son­nel, ne nous concen­trer que sur le dis­cours et les actes, sur les réa­li­sa­tions, sur la qua­li­té de l’impulsion.

      Je trouve qu’une bonne façon d’é­ti­que­ter, ce serait, si on tient abso­lu­ment à éti­que­ter, ce qui je pense est nui­sible, ce serait : sin­cère ou non-sincère 😉

      Réponse
      • Di Girolamo

        « Si nous sommes démo­crates, nous devrions donc nous dis­tan­cer de ce vocabulaire »
        Que Ana Sailland ou un autre soit démo­crate m’in­dif­fère ; être démo­crate et démo­cra­tie n’ont pas un lien très étroit ; la démo­cra­tie est col­lec­tive , elle est struc­tu­rée , elle est légale (Consti­tu­tion + lois )
        c’est le droit que nous avons tous de nous gou­ver­ner ensemble ; la démo­cra­tie c’est un régime politique ;
        Même si je pré­fère les « gens de bien  » et les « démo­crates » , la démo­cra­tie accueille aus­si les salauds .
        Les éti­quettes n’ont que peu d’im­por­tance en démo­cra­tie puis­qu’il s’a­git de réflé­chir à l’or­ga­ni­sa­tion et au sens de la socié­té et de déci­der tous ensemble .
        Sin­cè­re­ment et amicalement
        digi

        Réponse
        • Ana Sailland

          😉 Je suis très ennuyée de ne plus pou­voir me dire démocrate 😉

          Réponse
  140. jonathan

    silence.
    c’est ce qui manque le plus à tout nos échange : la modes­tie et le temps d’un silence.
    .
    silence.
    pos­ter ce billet est une entorse à son pro­pos, et déjà une satis­fac­tion de mon ego.
    silence des ego, enfin.

    Réponse
    • Ana Sailland

      La pleine conscience se découvre dans le silence, et c’est alors qu’elle peut s’exprimer.
      Nous met­tons en effet la char­rue avant les boeufs 😉
      Mais plus que l’e­go, c’est le sen­ti­ment de l’ur­gence qui nous y pousse.
      Et vivre est par essence urgent.

      Réponse
  141. COMBE Sylvain

    Vous avez gagné les esprits Etienne, c’est le suc­cès du pas­sage à l’é­mis­sion de France 2  » Ce soir ou jamais » qui a mis le feu à la paille. Vos gen­tils se pro­pagent de plus en plus, et vous com­men­cez à faire peur à nos maitres et leurs laquais (Les poli­ti­ciens). Et vous tom­bez dans le piège de ces sec­taires d’An­ti-fa (ou de par­tis de gauche qui sentent la décon­fi­ture arri­vée en Tsu­na­mi) qui vous demande de vous jus­ti­fier. Et la méca­nique média­tique embraye.
    Bla bla , com­plo­tistes, fas­cistes, nazis, petit Hit­ler, anti­sé­mites, racistes, ter­ro­ristes etc.… . Aucun argu­ments de fond, aucun, c’est la curée, il faut vous faire taire , vous inter­dire de réflé­chir, il faut confes­ser de vos pêchés.
    Vous devez vous apla­tir à leurs dic­ta­tures de pen­sée. Elle est si par­faite d’ailleurs que l’ex­trême droite n’ a jamais eu un tel boulevard.
    Mais c’est bien sur de votre faute. La dis­cus­sion est donc close.
    Cou­rage Etienne, nous avançons.

    Réponse
  142. Robin

    Suite à sa réac­tion radi­cale contre Étienne, voi­ci un texte que j’ai écrit en com­men­taire sur la page de Judith Bernard :

    « Eh voi­là, la divi­sion, tou­jours la divi­sion ! C’est triste d’en arri­ver là. Cer­tains en veulent à Judith Ber­trand pour sa prise de posi­tion et vont même jus­qu’à l’in­sul­ter, la trai­ter de tous les noms en com­men­çant par celui de « lâche »… Ali­men­tant de ce fait même la divi­sion. Je n’ap­prouve pas la posi­tion de J.Bernard vis-à-vis d’E.Chouard, qui ali­mente elle aus­si la divi­sion, mais je la res­pecte et la crois vrai­ment sin­cère, même si on peut trou­ver qu’elle se laisse mani­pu­ler par un cer­tain sché­ma de pen­sée par­ti­san… Sché­ma adop­té, au demeu­rant, par la grande majo­ri­té des citoyens de notre pays. Doit-on insul­ter les trois-quarts (si ce n’est plus) du peuple fran­çais pour autant ? Nous gagne­rions tant à nous écou­ter sans nous juger, sans nous condam­ner ! Mais non, nous nous lais­sons avoir par le piège ten­du par les oli­garques qui nous dirigent :
    « divi­ser pour mieux régner ».

    Nous vivons dans une socié­té qui colle trop d’é­ti­quettes au gens, et « col­ler une éti­quette », c’est empê­cher les gens de se remettre en ques­tion, de chan­ger, d’é­vo­luer. Je ne dis pas que je ne colle jamais d’é­ti­quettes moi-même, mais je m’ef­force à perdre cette mau­vaise habi­tude. Créer des éti­quettes, c’est aus­si créer des cli­vages, un esprit com­mu­nau­ta­riste, un repli sur soi… d’au­tant plus para­doxal quand ça vient de per­sonnes qui se veulent ouvertes d’es­prit. Je suis sans doute très naïf, mais je pré­fère me concen­trer sur ce qui nous unit plu­tôt que sur ce qui nous divise, et je ne vais pas cra­cher sur un indi­vi­du sous pré­texte qu’une par­tie de ses idées sont en désac­cord avec mes valeurs. Com­mu­ni­quons avec les indi­vi­dus qui tiennent des pro­pos racistes, sexistes, xéno­phobes, homo­phobes, etc. en cher­chant à leur faire entendre rai­son par un dis­cours argu­men­té, empreint de tolé­rance. Ils ne vont pas chan­ger du jour au len­de­main, c’est sûr. Mais leur col­ler une éti­quette de « raciste », « sexiste », « homo­phobe », etc. et les trai­ter de tous les noms d’oi­seaux n’au­ra pour effet que de les confor­ter dans leurs opi­nions nau­séa­bondes, voire de les radi­ca­li­ser et de créer un repli iden­ti­taire… Bref, en les condam­nant on les empêche à jamais de chan­ger. Ce n’est pas en nous mon­trant into­lé­rant vis-à-vis des per­sonnes qui tiennent des pro­pos into­lé­rants qu’on crée­ra de la tolé­rance. C’est à mon sens la posi­tion que défend E.Chouard. Peut-être mal­adroi­te­ment ? Quoi qu’il en soit, je le res­sens pro­fon­dé­ment hon­nête, sin­cère et sou­cieux du bien com­mun. Ai-je tort ? Peut-être… qu’en sais-je ? »

    Réponse
    • 222

      Non, ROBIN, il est bien tel qu’il appa­raît : intègre, hon­nête, sin­cère, dés­in­té­res­sé et ver­tueux… non, donc, vous n’a­vez pas tort ^^

      EFFAB

      Réponse
  143. Rémi

    Je pense que votre mou­ve­ment s’op­pose, par nature, à la per­son­na­li­sa­tion, qu’il com­bat, notam­ment via la démo­cra­tie, et le tirage au sort.
    En consé­quence, ceux qui, d’un coté comme de l’autre, qui sont vos par­ti­sans, condamnent vos posi­tions, n’ont pas com­pris votre mes­sage d’émancipation.
    Ils ont chan­gé de maître, et tout s’é­croule, si celui-ci prend une direc­tion qu’ils n’es­pé­raient pas.
    Je crois, mais ce n’est qu’un point de vue, que la cohé­rence entre ce que vous pro­nez depuis des années, et la manière dont vous agis­sez, est cohé­rente, si elle se fait, en votre ame et conscience, sans inten­tion de fédé­rer, ou encore de contenter.
    Ce n’est pas mani­fes­te­ment pas le but des idées que vous ten­tez de faire passé.
    Par consé­quence, quoique vous fassiez(relayer ou non des liens)vous avez rai­son de le faire.Cela ne devrait avoir aucune inci­dence, sur le mou­ve­ment géné­ral d’é­man­ci­pa­tion, dont vous n’etes qu’une composante.
    En cas contraire, mani­fes­te­ment, beau­coup n’ont pas com­pris votre message.
    Il s’a­git de se libé­rer, d’etre égaux, et non de recher­cher un nou­veau maitre, bien inten­tion­né soit-il.
    Dès lors, vous etes dans le vrai, en étant vous-meme, en refu­sant le role d’é­tan­dard, de porte-dra­peau, de modèle.
    Ce qui devrait, tout natu­rel­le­ment, si les choses étaient com­prises, vous menez à relayer des liens divers, sans aucune conséquence.
    Il y a cer­tai­ne­ment des dizaines de gen­tils virus qui relaye Soral, per­sonne n’en parle et ne s’en offusque.A contra­rio, lorsque c’est vous, la com­mu­nau­té s’enflamme.Cela démontre une non-éga­li­té, dans les esprits.Le tra­vail est cer­tai­ne­ment, autant juri­dique, que spirituel.
    Bonne soirée.

    Réponse
    • 222

      Oui, c’est exac­te­ment ça, ce dés­in­té­rêt en même temps que cette émancipation.

      CHOUAR­Dament vôtre !

      Réponse
    • Di Girolamo

      « Il s’agit de se libé­rer, d’etre égaux, et non de recher­cher un nou­veau maitre, bien inten­tion­né soit-il. »

      Mal­heu­reu­se­ment , il me semble que si l’ob­jec­tif pour­sui­vi est le bon ( la démo­cra­tie) le che­mi­ne­ment ne l’est pas complètement .
      Si Etienne se conten­tait de faire réflé­chir à la démo­cra­tie , de mon­trer son absence , et la néces­si­té de la pro­mou­voir et de la mettre réel­le­ment en place , de recher­cher une stra­té­gie pour aider à sa mise en place … il n’y aurait pas toutes ces élu­cu­bra­tions et agi­ta­tions autour des personnes.
      L’er­reur métho­do­lo­gique consiste à réduire la démo­cra­tie à l’é­cri­ture de la consti­tu­tion par des tirés au sort , et à créer un mou­ve­ment (les « gen­tils virus ») autour de cette idée .
      Il y a là forte per­son­na­li­sa­tion et créa­tion d’un cadre par­ti­san qui viennent nier l’ob­jec­tif démocratique.
      C’est d’au­tant plus dom­mage qu’E­tienne est un des seuls à por­ter le fer sur cet essen­tiel qu’est la démocratie.
      Ce qui est mal­heu­reux c’est que tous les com­men­taires ou cherchent à sou­te­nir Etienne ou au contraire à le démolir.
      Il n’y a pas d’ef­fort d’analyse .
      Je pense aus­si que l’é­cri­ture de la consti­tu­tion doit être réa­li­sée par les citoyens eux mêmes ; je pense aus­si que l’u­ti­li­sa­tion du tirage au sort peut ser­vir la démo­cra­tie ; mais la démo­cra­tie a besoin de beau­coup d’autres ingré­dients et la méthode consis­tant à en prendre deux , même très impor­tants , pour en faire un com­bat , avec par consé­quent des com­bat­tants , des par­ti­sans, est une mau­vaise idée.
      Etienne ne doit écou­ter ni ses amis ni ses détrac­teurs mais par lui même ana­ly­ser son posi­tion­ne­ment qui n’est pas for­cé­ment bon à 100%.
      Les ate­liers consti­tuant sont une bonne idée et ils ne sont pour rien dans les troubles d’au­jourd’­hui ; il y aurait sans doute d’autres approches com­plé­men­taires pour faire avan­cer la prise de conscience de ce qu’est la démo­cra­tie . Mais il faut cou­per avec « la démo­cra­tie de Chouard et de ses virus » qui n’est pas une approche bien adap­tée à son objet .
      Sinon , il y a la méthode Coué : tout va très bien madame ma mar­quise , Etienne est le meilleur et ses virus sont gentils.

      Réponse
    • 222

      GIGI, vous êtes tou­jours aus­si per­ti­nent, pers­pi­cace, cré­dible dans vos ana­lyses de la situa­tion que vous pou­vez pas­ser éga­le­ment pour ‘ten­dan­cieux’ dans vos com­men­taires et vos prises de posi­tion car, si je je m’a­buse et en admet­tant même que la méthode chouar­dienne ne soit pas la plus appro­priée pour accou­cher de cet élan démo­cra­tique et de la réelle pos­si­bi­li­té d’une Consti­tuante, vous évin­cez vite Chouard lui-même et ses gen­tils virus, ces mêmes virus qui semblent tant déran­ger cepen­dant cer­taines élites de gauche sinon l’E­lite au som­met elle-même… Bref, vos inter­ven­tions sont tou­jours aus­si sub­tiles et c’est bien la rai­son pour laquelle je m’en méfie un peu_en tout bien tout hon­neur ceci-dit, il n’y a là rien de per­son­nel, juste une his­toire de Cause (des causes) qui place mon exi­gence et ma vigi­lance au-des­sus de toute autre considération.

      CHOUAR­Dament vôtre !

      EFFAB

      Réponse
      • Di Girolamo

        Salut EFFAB
        Je ne cherche pas à être sub­til mais à dire ce que je pense ; il se trouve que j’ap­pré­cie beau­coup Etienne mais que je ne suis pas d’ac­cord avec lui sur cer­taines choses importantes.
        Je crois vrai­ment que c’est une bonne per­sonne et que son com­bat est per­ti­nent ; comme lui je pense que la démo­cra­tie est la clé de toute pos­si­bi­li­té de chan­ge­ment . C’est là des­sus qu’il faut agir.
        Je ne cherche donc pas à évin­cer Etienne et ses virus , je leur pro­pose de modi­fier un tir qui va à l’en­contre du but recherché .
        Mal­heu­reu­se­ment la démo­cra­tie ne se prend pas d’as­saut ; ni Etienne , ni moi , ni toi, n’a­vons prise sur cette réa­li­té glo­bale concer­nant l’en­semble de la col­lec­ti­vi­té . Nous ne pou­vons que ten­ter de dénon­cer ce qui nous semble injuste , de dire ce qui nous semble juste de pen­ser et de faire et espérer .
        C’est je le recon­nais assez éner­vant et frus­trant , on pré­fère les assauts , les com­bats et la dési­gna­tion de cou­pables ; mais cette pré­fé­rence là est impro­duc­tive parce que ce n’est pas la réalité .
        Pour qu’il y ait un jour démo­cra­tie il va fal­loir qu’on soit TOUS d’ac­cord sur le prin­cipe ; autant dire quand les poules auront des dents . Mais qui sait ? N’en­tend t on par dire aujourd’­hui et redire et redire encore « depuis que je suis ici , on n’a jamais vu ça ! »
        Eh puis Etienne est un prof , il sait qu’il faut inlas­sa­ble­ment ensei­gner mais que de son ensei­gne­ment les élèves prennent ce qu’ils veulent ..pour­tant il continue .

        Réponse
        • 222

          Très bonne jour­née à vous, GIGI !

          Réponse
  144. joh

    Le chan­ge­ment sera long, dif­fi­cile, tumul­tueux mais on y par­vien­dra. Chaque pierre est posée. Je n’ai pas lu tout les com­men­taires mais aux quelques-un dont l’a­na­lyse limi­tée se résume à fon­der des accoin­tances dou­teuses à Etienne Chouard, nous ren­ver­ront-ils ces mêmes accoin­tances à nous qui por­tons un grand inté­rêt à ses réflexions, quand nous devrons nous retrou­ver autour des débats qui ali­men­te­ront la cam­pagne pour une 6eme répu­blique. Est ce qu’à nou­veau le com­bat uni­fié se ver­ra rache­ter par une guerre de ten­dances qui met­tra fin à toute pos­si­bi­li­té de voir abou­tir nos rêves d’une démo­cra­tie réelle. 

    La chasse aux sor­cières a com­men­cé, à qui cela pro­fite.… à Soral ? Vrai­ment ? Ceci dit j’en ai jamais enten­du autant par­ler sur les sites dit gau­chos (clin d’oeil à Bel­la­Ciao qui s’ éver­tue avec beau­coup de zèle à faire une comm exem­plaire à Soral, Dieu­don­né et tut­ti quanti…) 

    M. Chouard, votre com­bat est le mien et vous avez tout mon sou­tien. Nous n’at­ten­dons la per­fec­tion de vos rai­son­ne­ments mais leur cohé­rence. Res­tez cohé­rent comme l’a­vez fait jusque main­te­nant. A ceux qui ont été cho­qués de l’ad­di­tion Soral/ Résis­tant : quel super héros avez-vous ima­gi­né der­rière la notion de résis­tant ? En ne pre­nant que l’exemple de la résis­tance fran­çaise durant la seconde guerre mon­diale, un cer­tain nombre de résis­tants étaient loin d’a­voir des moti­va­tions hono­rables, des racistes il y en avait… arrê­tons donc les conclu­sions à l’emporte-pièce, les amal­games infon­dés, les attaques faciles… Notre com­bat s’ en por­te­ra mieux. 

    BON COURAGE M.CHOUARD. Vous êtes respectable.

    Réponse
  145. Lannehard

    Mon humble sou­tien à toi, cher Etienne, qui per­son­nel­le­ment m’ap­portes tou­jours beau­coup. Tourne-toi vers tes amis pour retrou­ver ton cou­rage. Et à très bien­tôt ! Sylvain

    Réponse
  146. Uncle Pohridge

    Etienne, sou­viens-toi de ce titre : « je ne suis pas là pour être aimé ». Tu es d’a­bord là pour être toi-même, et éven­tuel­le­ment te battre pour ceux que tu aimes (ce qui englobe beau­coup de gens).

    Et t’in­vi­tant à la TV, et quand les jour­naux parlent de toi, tu subis d’é­normes pres­sions. La plu­part résolvent ces pres­sions en éta­blis­sant une scis­sion quelque part entre :

    - ce qu’ils sont (inté­rêt, intégrité),
    – ce qu’ils pensent (au pre­mier chef, puis tac­ti­que­ment, stratégiquement),
    – ce qu’ils doivent dire (cal­cul, alliance, ou choix d’y aller « franco »).

    Tu en arrives là au point, où semble-t-il, se repose la question.
    Il n’y a pas que 2 ou 3 confi­gu­ra­tions pos­sibles pour tran­cher, il y en a une mul­ti­tude ! C’est cela qui rend le com­bat poli­tique et per­son­nel passionnant.

    Pour ceux qui ont du mal à jau­ger Soral (ça a été mon cas pen­dant de nom­breuses années, et pour­tant je le suis depuis 2007), voi­ci l’en­tre­tien le plus sin­cère qu’il ait jamais don­né, c’é­tait en 2009 et ça s’ap­pelle « De la poli­tique » : https://​you​tu​.be/​M​t​V​4​F​q​x​o​Mw4 .

    Il y explique tout ce che­mi­ne­ment phi­lo­so­phique et y est extrê­me­ment hon­nête sur ces moti­va­tions. On y voit notam­ment que toutes les idées et com­bats que l’on lui prête ne défi­nissent en réa­li­té pas sa per­sonne ; tout est pour lui uni­que­ment un com­bat d’é­man­ci­pa­tion. D’a­bord per­son­nel, pour ceux qui sont proches ensuite, et enfin idéa­le­ment au niveau national. 

    Le fait qu’il cir­cons­crive ce com­bat au seul niveau natio­nal est quelque part sain, car cela n’en fait du coup pas un pro­jet impé­ria­liste, ce qui le dis­tingue pro­fon­dé­ment d’i­déo­lo­gies et de logiques visant à se répandre au dehors telles que le com­mu­nisme, le capi­ta­lisme ou encore ce qu’on appelle le sio­nisme (appel­la­tion erro­née puisque le pro­jet a réus­si en 1948, il a peut-être donc dévié en quelque chose de plus impé­ria­liste au pas­sage). Le per­son­nel, le local, au maxi­mum le natio­nal, c’est là éthi­que­ment tout ce dont on peut se per­mettre. Au delà on prend le risque d’im­po­ser à d’autres peuples quelque chose alors qu’ils ont déjà peut-être leurs propres idéaux… 

    Cette vidéo explique aus­si ses limites. Notam­ment le fait qu’il risque de cher­cher d’a­bord l’é­man­ci­pa­tion per­son­nelle si le com­bat au niveau per­son­nel n’a­bou­ti pas. Et il est vrai que vu tout ce qu’il subit lui aus­si depuis 1 an, ça doit gam­ber­ger aus­si dans sa tête, c’est bien nor­mal… Mais jus­qu’à pré­sent, et bien qu’il ait été lâché par cer­tains, je conti­nue à voir en lui l’es­poir ; l’o­pi­nion change d’ailleurs beau­coup ces der­niers temps et le com­bat anti-Soral/­Dieu­do a _très profondément_ égra­ti­gné les media fran­çais et même le politique… 

    Les choses ne sont donc plus du tout comme elles étaient il y a 2 ans et je ne crois pas que ce soit le moment de bou­ger trop vite ; attendre et voir com­ment ça se passe, calmement.

    Avoir enle­vé tous les liens me semble une bonne solu­tion de court terme. Cela exprime le mieux le ras-le-bol qui vous anime et c’est un signal que vous ne vous lais­sez pas faire, et cela vous laisse aus­si le temps de pen­ser à autre chose.

    Mer­ci à vous M. Chouard, il est heu­reux qu’il nous reste en France qq pen­seurs de l’en­ver­gure d’un Todd, d’un Chouard, d’un Zém­mour ou d’un Soral. Rien ne vous lie com­plè­te­ment, si ce n’est le désire de dire la véri­té et de cher­cher le bien com­mun, à votre façon et en vou­lant faire bou­ger les choses.

    Ami­ca­le­ment.

    Réponse
    • 222
      • Uncle Pohridge

        (on peut conti­nuer comme ça longtemps)

        Réponse
      • 222

        Trois petits points qui peuvent dire bien des choses, ce pour­quoi, ne vous sen­tez pas ici visé plus que ça, l’a­mi, juste un repère ici pour moi pour m’y retrou­ver dans ce flot impres­sion­nant de com­men­taires plus inté­res­sants les uns que les autres.

        CHOUAR­Dament vôtre !

        EFFAB – Garde rapprochée

        Réponse
        • Ana Sailland

          Tant que tu es seul à faire ça, ce n’est que sur­pre­nant. Mais ima­gine que 50 per­sonnes s’y mettent. Mais bon, sépalka 😉

          Réponse
        • 222

          C’est bien pour ça que j’en pro­fite… sans par­ler que ce joli jaune égaie ces fils_pour ne pas ren­trer davan­tage dans les détails et autres des­sous ‘éner­gé­tiques’, si je puis dire ^^

          Bien­tôt de vive voix, ce besoin d’en­tendre des voix amies pour de vrai… très très bonne journée !

          EFFAB

          Réponse
  147. chavanon

    Mer­ci pour votre com­pré­hen­sion . Votre intel­li­gence en est gran­die. Repo­sez vous mais ne lais­sez pas tom­ber. Le bien l’emporte tou­jours. Mer­ci ne suf­fit pas.…

    Réponse
  148. Elisabeth

    « La calom­nie est en poli­tique moins gênante que la mani­fes­ta­tion de la véri­té. » Charles Péguy

    Réponse
  149. rémi

    Bon­jour ,

    Alors per­sonne ne veut dis­cu­ter de la phrase de Soral qui fait polé­mique ? je viens de par­cou­rir un bon mil­lier de com­men­taire ce matin sur l’af­faire Chouard , et per­sonne ne s’intéresse au centre du pro­blème . Cette phrase de 110 mots est elle exacte ou bien déli­rante . Cette phrase a le mérite d’ex­pli­quer pour­quoi Elka­bach se trouve en admi­ra­tion devant un chef d’E­tat qui repré­sente un monde que notre jour­na­liste conchie ! c’est vrai , c’est contra­dic­toire , non ?

    Réponse
    • Pipomolo

      Évi­dem­ment que c’est contra­dic­toire d’être en admi­ra­tion devant Pou­tine et de ne jamais s’of­fus­quer de res­ter dans l’O­tan. Mais visi­ble­ment, il y a des contra­dic­tions moins prio­ri­taires que d’autres …

      Réponse
      • rémi

        Alors la phrase de 110 mots de Soral , exacte ou déli­rante ??? j’at­tends une réponse argumentée !!!!

        Réponse
        • Ronald

          Si c’est pour venir jouer à l’agent pro­vo­ca­teur ici, vous pou­vez très bien res­ter chez Soral 🙁

          Réponse
          • rémi

            Je vais au cœur du pro­blème cher Ami , car si on ne le résout pas celui ci resur­gi­ra tôt ou tard . Tout le reste n’est que lit­té­ra­ture . Je tiens juste à pré­ci­ser que je n’ai pas la réponse à ma ques­tion , je pen­sais pou­voir trou­ver des gens pour m’ai­der sur ce forum . Mais je vois que poser juste la ques­tion est déjà une provocation !

          • Ana Sailland

            Il m’est si sou­vent arri­vé de ne pas avoir de réponse à mes ques­tions. Je trouve ça normal.

  150. Uncle Pohridge

    Rémi : pro­bable qu’à froid Soral s’en dis­tan­cie lui-même (juste après il revient là des­sus d’ailleurs).

    Réponse
  151. Elric De Melnibonnée

    Mon pauvre Etienne… Que vous arrive t‑il donc ? Vous ne vous atten­diez tout de même pas à ce le com­bat se fasse sans empoi­gnades ? Et puis quoi, dou­te­riez-vous de même ? Car c’est de cela qu’il s’a­git fina­le­ment. Dans votre pro­jet de tirage au sort, est inclus celui de la liber­té d’ex­pres­sion. Ou si cela ne l’est pas, cela l’est dans votre per­sonne, dans vos vidéos, on voit bien que la liber­té d’ex­pres­sion vous tient à coeur. Pour­quoi alors perdre votre temps à répondre à toutes ces attaques com­plè­te­ment absurdes ? Arrê­tez donc aus­si cette his­toire de Face­book Etienne, vous vous faîtes du mal à navi­guer sur cette pla­te­forme. Soral dit cer­taines choses inté­res­santes et il sort aus­si beau­coup de conne­ries, point (un peu comme tout le monde quoi). Ce n’est pas en dia­bo­li­sant cer­taines per­sonnes qu’on va avan­cer, mais plu­tôt en les per­sua­dant petit à petit que cette voie est la bonne. Les gens qui se disent vos amis et qui tentent par tous les moyens de vous faire chan­ger d’a­vis ne sont fina­le­ment pas vos amis. Un ami vous donne son avis et s’ar­rête là, après c’est autre chose.

    Réponse
    • Ana Sailland

      Nous nous sommes fait avoir, col­lec­ti­ve­ment, en accep­tant de répondre aux attaques et d’y dépen­ser plus d’éner­gie que dans la pro­mo­tions de la démocratie.
      Se dis­per­ser épuise.
      Phy­si­que­ment et psychiquement.

      Nous for­mons un réseau infor­mel et sans struc­ture, non-orga­ni­sa­tion qui consti­tue en prin­cipe un col­lec­tif indestructible.
      Car cou­per les têtes ne tue pas la bête et d’autres têtes relaient.
      Mais l’in­tel­li­gence a été de nous atta­quer au registre de l’hon­neur et de l’é­mo­tion­nel, pour nous faire nous dis­per­ser, au sens : pour nous faire perdre de vue notre intention.
      Et ça a marché.
      Obser­vez ce qui se passe ici et ailleurs : on ne parle plus que de polé­miques, et abso­lu­ment pas des thèmes qui nous rassemblent.
      Recen­trage nécessaire.
      Y a du boulot.

      Réponse
      • Di Girolamo

        « Obser­vez ce qui se passe ici et ailleurs : on ne parle plus que de polé­miques, et abso­lu­ment pas des thèmes qui nous rassemblent.
        Recen­trage nécessaire.
        Y a du boulot. »

        Ce que tu observe n’est pas seule­ment une faute tac­tique , mais un symp­tôme de fond . Y a donc plus de bou­lot encore !

        Réponse
    • 222

      Entiè­re­ment d’ac­cord avec vous, ELRIC…

      CHOUAR­Dament vôtre !

      EFFAB

      Réponse
  152. Pipomolo

    Mon­sieur Chouard,

    Soral est un homme bon et je suis assez déçu de vous voir céder face à la pres­sion sociale bien­pen­sante de gauche. Vous n’êtes qu’un homme et vous êtes faillible, je ne vous en veux pas du tout. Ne vous lais­sez pas dic­ter votre conduite car votre tra­vail est bien plus impor­tant que de perdre votre éner­gie en jus­ti­fi­ca­tions auprès de gens à qui vous ne devez rien.

    Cana­li­sez votre éner­gie sur l’es­sen­tiel : votre com­bat sincère.

    Réponse
  153. Pipomolo

    Ana­lyse très inté­res­sante de Jean Bric­mont sur ce buzz : 

    Réponse
    • JeanClaude38

      Mer­ci !

      Réponse
    • beng

      Bric­mont « je ne connais rien de l’his­toire, mais j’ai quand même un avis hyper tranché »…

      Réponse
  154. Le fond ou la forme?

    Quelle, inté­gri­té, quelle hon­ne­te­té, quelle humi­li­té, quel sens de la jus­tice, quel talent.…franchement M.Chouard, vous ne devez être fidèle QU’A VOUS MEME ! Le reste n’a pas d’importance !

    Pour­quoi cher­cher l’ap­pro­ba­tion de médiocres, d’in­com­pé­tents et de per­sonnes sans aucune vision ? Pour­quoi Etienne ? Sincèrement ?

    Une fois que, de une, tu es hon­nête et tu agis de bonne foi de façon morale, de deux, que tu es com­pé­tent dans le sujet et tu as effec­tué des recherches qui te donnent une cer­taine com­pré­hen­sion de la ques­tion, et de trois, que tu es pret à tou­jours dou­ter de tout et sur­tout de ce dont tu es le plus sûr, je ne vois ABSOLUMENT PAS pour­quoi tu devrais cher­cher l’ap­pro­ba­tion de qui que ce soit!! Quand bien meme TOUT LE MONDE serait contre toi !

    Le débat et la contes­ta­tion, dans cette situa­tion, ne doivent te per­mettre QUE de recher­cher des points de vue qui tu n’as pas encore ren­con­trés, et ce dans le but de les faire pas­ser par l’exa­men de ton intel­lect pour essayer de te rap­pro­cher un peu plus de la véri­té ! Mais pas plus !

    Notre SEUL guide doit être la véri­té, et si vous pen­sez la déte­nir, il ne FAUT JAMAIS avoir peur de la dire et de la confron­ter à d’autres « véri­tés » pour que la plus vraie sorte vainqueur !

    Per­son­nel­le­ment, contrai­re­ment à vous, je ne pense pas que Soral soit comme vous dites raciste et anti­sé­mite, je pense que c’est une erreur de lec­ture que vous faites de lui et ce sûre­ment parce que vous n’a­vez pas vu assez de vidéos (par manque de temps pris par votre tra­vail) de lui pour com­prendre que dans le fond c’est un punk et un lou­bard. Il a un égo qui n’a d’é­gal que son talent (ou d’é­gal que votre hon­ne­te­té). C’est un pro­vo­ca­teur dans le sens où il aime bien titiller les gens là où ça fait mal. Ça c’est sa forme, son style.

    Mais sur le fond (et selon moi il ne faut QUE consi­dé­rer le fond, l’i­dée, pour s’ap­pro­cher de la véri­té), non seule­ment son ana­lyse est juste, mais en plus, il se remet beau­coup plus en ques­tion que ce que l’on croit (il suf­fit de consta­ter ses évo­lu­tions sur nom­breux sujets depuis qu’il parle en public) et sur­tout il a moins de cer­ti­tudes que ce qu’on prétend.

    Bref, pour reve­nir à vous, les gens qui vous cri­tiquent, hon­ne­te­ment, de ce que j’ai vu jus­qu’à pré­sent, sont tous sans excep­tion des médiocres, fran­che­ment, des gens sans enver­gure. Leur point de vue n’a donc aucune importance !

    De la meme façon que chez Soral son ego pour­ra le perdre chez vous c’est votre gen­tille nai­ve­té (iro­ni­que­ment) politique!!…vous n’etes vrai­ment pas fait pour le débat confron­ta­tion­nel et la rhé­to­rique sophis­tique mal­heu­reu­se­ment (ne vous lan­cez pas en poli­tique), car (quelle honte!) vous etes une ame pure, un etre bon (en tout cas de ce que l’on connait publi­que­ment), une per­sonne trop honnete…

    Ne bais­sez sur­tout pas la tete, rele­vez-là et riez au nez de cette meute de singes et chan­tez en face de cette tem­pete de médiocrité !

    Cou­rage et à bientot !

    Cor­dia­le­ment

    Réponse
    • 222

      Mer­ci, LE FOND DE LA FORME !

      CHOUAR­Dament vôtre !

      EFFAB – Garde rapprochée

      Réponse
  155. FruitDuDesert

    Mon­sieur Etienne Chouard,

    Je n’ai pas tout lu, mais l’es­sen­tiel je l’ai compris.
    Ne vous lais­sez pas abattre, comme vous le dites vous avez besoin de vous éloi­gner. Par­tez au soleil ! J’ai croi­sé un jour un homme de 50, 55 ans, sur une ile indo­né­sienne qui avait l’air d’être là depuis long­temps, tel­le­ment long­temps qui res­sem­blait à Robin­son Cru­soé. Il était assis par terre, sur la ter­rasse d’un café, hôtel de l’ile et lisait un livre.
    Je ne vous pousse pas à vous iso­ler tota­le­ment, mais vous avez besoin de vous res­sour­cer, et pour­quoi pas écrire un LIVRE ! Vous en avez beau­coup par­lé et vous n’a­viez pas le temps… Vous pour­riez l’in­ti­tu­ler : « Mon com­bat » ;o)) et en tout petit pour une Consti­tu­tion Citoyenne…

    Réponse
    • 222

      ou… « La Démo­cra­tie – Quand l’U­to­pie devient réalité »

      « Puis­sance popu­laire contre puis­sance d’Etat »

      Réponse
      • Ana Sailland

        L’E­tat est une enti­té égré­go­rienne, c’est à dire une enti­té non humaine, certes sécré­tée par les humains à tra­vers les péri­pé­ties de l’His­toire, mais qui acquiert vis a vis d’eux une indé­pen­dance et une domi­nance, une auto­no­mie prin­cière dans ses actes et SES PENSEES, pen­sées fon­dées sur des neu­rones par­ti­cu­liers qui sont les humains à son ser­vice : les hié­rarques ( du grec hié­ros, le temple …). Les hié­rarques, gar­diens d’un temple dédié à ce qui res­semble à un dieu, qui croient en tenir les rennes, sont en fait dans l’illu­sion de leur libre arbitre et sont au contraire sou­mis à la « rai­son d’é­tat », et voyez vous le mot rai­son n’est abso­lu­ment pas ano­din, qui recon­naît l’ap­ti­tude de cette enti­té auto­nome à raisonner.

        J’ai plu­sieurs fois expri­mé la même idée au sujet des grandes entre­prises, natio­nales ou mul­ti­na­tio­nales, ou a‑nationales comme total, « à res­pon­sa­bi­li­té limi­tée », qui sont des « per­sonnes morales  » ( enti­té jouis­sant de la capa­ci­té juri­dique) qui ne sont en fait ni des per­sonnes ni morales, et finissent par domi­ner leurs acteurs, échap­pant à la gra­vi­ta­tion exer­cée par la conscience humaine sur les créa­tions humaines.

        Ain­si donc constate-t-on la réa­li­sa­tion du mythe de l’ap­pren­ti sor­cier dépas­sé par sa magie (que Fran­ken­stein et Pro­mé­thée ne soient pas jaloux, je pense aus­si à eux 🙂 ) mais en plus grave car en cette occur­rence c’est toute la civi­li­sa­tion qui est prise au piège, y com­pris son futur.

        Dans la volon­té démo­crate nous voyons l’in­ten­tion de rendre au peuple son auto­no­mie, mais nous la voyons face à ou en résis­tance à des gens, avec corps âme esprit, en un mot des humains, que nous nom­mons les affreux pour cela qu’ils occupent les cases sociales que la glo­ba­li­té a eu la fai­blesse de tolé­rer nui­sibles (ici amorce d’un autre chapitre 😉 ).

        Mais nous devons aus­si pen­ser la démo­cra­tie comme pro­tec­tion contre ces enti­tés folles, au men­tal certes opé­ra­tion­nel, mais folles en ce sens qu’elles nous gou­vernent et cela sans conscience, .…… et vont jus­qu’à défi­nir notre phi­lo­so­phie poli­tique, et à la défi­nir sans nous..

        Réponse
  156. oli

    Je viens de sur­vo­ler les com­men­taires et je suis éton­né d’y lire à plu­sieurs reprises des injonc­tions à l’at­ten­tion d’E­tienne, for­mu­lés sous la forme de conseil, qu’il devrait arrê­ter, pour sau­ve­gar­der son pro­jet, de par­ler de telle ou telle per­sonne. Dans la mesure où ce dit pro­jet implique de redon­ner le pou­voir déci­sion­nel au peuple, et donc à tous les indi­vi­dus qui le consti­tuent, je me dis qu’il doit y avoir un pro­blème de com­pré­hen­sion quelque part, que je me per­mets de résu­mer à ces deux questions : 

    1) com­ment par­ve­nez vous à conci­lier l’i­dée d’un pro­jet démo­cra­tique avec l’ex­clu­sion de cer­taines personnes ?
    2) com­ment comp­tez-vous faire de la démo­cra­tie en consi­dé­rant que les hommes sont inca­pables de réflé­chir par eux-même et de choi­sir tout seul comme des grands leurs sources de réflexion ?

    Si des per­sonnes prennent au pied de la lettre un dis­cours, ce n’est pas la faute du dis­cours en lui-même, ni celle de la per­sonne qui le porte, non, la faute se trouve pré­ci­sé­ment dans le com­por­te­ment PASSIF-APENSEUR qui nous a été incul­qué. Il me semble donc urgent de redon­ner à cha­cun LE DROIT de pen­ser, LE DROIT de se ques­tion­ner et LE DROIT de faire des erreurs pour nous extraire de ces mau­vais réflexes. Et on ne se redon­ne­ra pas ce droit, on ne se repous­se­ra pas tous mutuel­le­ment vers l’ef­fort de re-for­mu­ler à nou­veau notre pen­sée en déci­dant à la place d’au­trui ce qu’il doit faire ou lire, ou en ne fai­sant preuve d’au­cune indul­gence à son égard.

    Réponse
    • Ana Sailland

       » com­ment par­ve­nez vous à conci­lier l’idée d’un pro­jet démo­cra­tique avec l’exclusion de cer­taines personnes ? »

      Excel­lente question 🙂

      Allez, un peu de math ->

      Déci­dons d’ex­clure ceux qui excluent. Qui reste-t-il ?

      Réponse
    • Zut

      « Il me semble donc urgent de redon­ner à cha­cun LE DROIT de pen­ser, LE DROIT de se ques­tion­ner et LE DROIT de faire des erreurs pour nous extraire de ces mau­vais réflexes. »

      Pen­sez vous vrai­ment que nous ne pou­vons plus penser ?

      _Article pre­mier
      _Chaque indi­vi­du, être vivant, a le droit de non souffrance.

      A mons avis, oli.

      Réponse
    • Jimmy

      Il y a beau­coup de naï­ve­té dans vos propos.

      Vous ne pou­vez pas construire une démo­cra­tie avec les anti démo­crates, mais seule­ment CONTRE les anti démocrates.
      Il ne s’a­git pas de les exclure, vous inver­sez les rôles, mais de les combattre.
      Et parce qu’ils sont anti démo­crates ne vous atten­dez pas à ce que ce com­bat se limite au seul débat d’i­dées, ils uti­li­se­ront tous les coups tor­dus, men­songes mani­pu­la­tions, ils iront jus­qu’à la vio­lence s’ils le peuvent.

      Etienne a com­pro­mis les bonnes idées qu’il pou­vait défendre en les asso­ciant avec celles d’an­ti­sé­mites notoires comme Soral ou Bricmont.
      Et il conti­nue de le faire.

      Réponse
      • Zut

        « Il y a beau­coup de naï­ve­té dans vos propos. »

        Vous me flat­tez, y voyez vous un brin d’u­to­pie aus­si, j’en serai ravi.

        « Etienne a com­pro­mis les bonnes idées qu’il pou­vait défendre en les asso­ciant avec celles d’antisémites notoires comme Soral ou Bricmont.
        Et il conti­nue de le faire. »

        Joyeux noël Sandy.

        Réponse
        • Ana Sailland

          La phi­lo­so­phie démo­crate sup­pose l’ab­sence totale de toute cen­sure, voire la dif­fu­sion de toutes les idées. Sur le net cela se tra­duit par la volon­té de ne pas modé­rer les blogs ou les forums. Volon­té qui hélas démontre ses limites lors d’at­taques en règle qui rendent impos­sible l’art de la conver­sa­tion adverse mais cepen­dant convi­viale. Il me semble qu’un moyen de ne pas renon­cer à cette volon­té serait de refu­ser l’anonymat.
          Certes, il y aurait moins de monde. Mais les choses seraient plus claires.
          Expé­ri­men­ter un forum non modé­ré mais sans ano­ny­mat pour­rait être fruc­tueux. Votre avis ?

          Réponse
  157. Antoine André

    Mer­ci Etienne, MERCI pour tout.

    Réponse
    • Jacques

      Veuillez vous relire + votre uti­li­sa­tion du pas­sé simple à répé­ti­tion est assez insup­por­table + « pour le len­de­main même rache­ter sa parole, et conser­ver les liens »… => N’a-t-il pas dit au contraire qu’il enle­vait tous ses liens?! Mer­ci quand même, c’est l’in­ten­tion qui compte comme on dit !

      Réponse
    • 222

      « Après toutes ces années, Étienne Chouard per­siste dans son amateurisme »…

      … ÉTIENNE, ce lien, cette ana­lyse sont à la fois très justes et très cri­tiques, et j’i­gnore exac­te­ment où se limitent la part de vrai et celle inter­pré­table à loi­sir… tou­jours est-il que je ne puis que vous invi­ter à lire et à prendre bien note de tout ceci, à moins que cela ne soit déjà fait…

      Je sais votre valeur, je sais votre inté­gri­té, votre bon­té, votre géné­ro­si­té, vous qui ne comp­tez ni les heures ni les entre­tiens… il est cepen­dant des choses à ‘délé­guer’, des choix à faire et bien inté­rio­ri­ser soi-même en quoi consiste exac­te­ment tout ce par­tage et toutes ces res­pon­sa­bi­li­tés dites ‘démo­cra­tiques’, j’en sais quelque chose, moi qui n’ai pas votre audience mais n’en vois pas moins le Monde de si haut, dieu déchu, pous­sière d’é­toile ou micro­sco­pique four­mi que je suis.

      CHOUAR­Dament vôtre, ÉTIENNE

      EFFAB

      Réponse
      • Ana Sailland

        ceux qui ne font rien se consolent en déni­grant les actifs

        Réponse
  158. Francesca

    Bon­jour Etienne,
    J’ai lu votre article et je RESSENS fort bien tout ce que vous dites.
    Je suis de tout coeur avec vous.
    Je vous envoie mes pen­sées les plus posi­tives et réconfortantes !
    Que ceux qui ne vous com­prennent pas se retirent !
    Qu’ils aillent voir si c’est mieux ailleurs.
    Je reste à vos côtés avec bien­veillance, en atten­dant que vous repre­niez des forces. Tout homme a besoin du repos du guerrier.
    Mais ne ren­dez pas les armes.
    Je compte sur vous pour conti­nuer ce que vous avez, avec cou­rage et opti­misme, commencé.

    Ami­ca­le­ment,

    Fran­ces­ca.

    Réponse
  159. Dieu

    Je ne com­prends pas pour­quoi ni COMENT des gens comme Chouard et Lepage n’ar­rivent pas à s’é­cou­ter l’un l’autre et à dire
    « non l’ex­treme droite le racisme c’est pas ca »

    Sur­tout quand on voit un Meyer Habib ICI en France au PS (gauche) et conseiller/proche de Neta­nya­hu (droite)

    Com­ment un mec peut être ET de gauche ET de droite ?
    Allez petit rap­pel gratuit :
    https://​www​.dai​ly​mo​tion​.com/​v​i​d​e​o​/​x​d​d​i​b​v​_​c​l​a​s​h​-​s​h​l​o​m​o​-​s​a​n​d​-​v​s​-​m​e​y​e​r​-​h​a​b​i​b​_​n​ews

    Réponse
  160. ...

    Vous avez besoin de para­to­nerres pour pour­suivre votre tra­vail de lumiere dans l’ombre, des gens élo­quent qui se rient des sophismes du sys­teme plu­tot que ne les subissent.

    Réponse
    • 222

      En connais­sez-vous, …, et ces para­ton­nerres ? cela pour­rait en effet être fort utile ^^

      Réponse
      • Ana Sailland

        Appre­nons à ne pas craindre la foudre. Et nous serons nombreux.

        Réponse
  161. Miville

    Mon­sieur Chouard, les idées poli­tiques que vous pré­sen­tez, j’a­vais exac­te­ment les mêmes il y a trente ans et plus, j’en fis une esquisse de doc­trine que je bap­ti­sai le Mon­té­car­lisme (en rai­son du pro­ces­sus de dési­gna­tion des magis­trats par tirage à la rou­lette que j’y pro­po­sais, mal­gré qu’A­thènes et Venise et non pas Mon­te­car­lo en eussent fait l’expérience). 

    Mais depuis, mes connais­sances et mes idées ont évo­lué : tout d’a­bord, j’ai fini par réa­li­ser que la répu­ta­tion huma­niste d’A­thènes « ber­ceau de la démo­cra­tie » tient de la même impos­ture, en plus pro­fond encore, que celle de Vol­taire « apôtre de la tolé­rance ». Ce que vous dites sur les tirages au sort par­mi des can­di­dats pré­su­més com­pé­tents pour dési­gner des magis­trats, de manière à mettre au pou­voir d’autres com­pé­tences que le car­rié­risme, est très inté­res­sant, et j’y crois tou­jours tech­ni­que­ment par­lant : sauf que dans le cas d’A­thènes comme plus tard de Venise c’é­tait la com­pé­tence tech­nique réelle et bien choi­sie à faire aller une socié­té en fait plus mons­trueuse que toutes ses voi­sines et contem­po­raines, pour le plus grand mal­heur du monde ambiant et à venir.

    Athènes était une cité non pas fon­dée sur le droit du sang comme vous dites — bien au contraire la notion de demos, qui alors n’a­vait rien à voir avec le peuple mais tout avec celle de col­lège select uni dans un com­mun mépris de la vile huma­ni­té, avait pour but expli­cite pre­mier, par oppo­si­tion à la phra­tria, de brouiller les soli­da­ri­tés et les conni­vences natu­relles au pro­fit des seuls rap­ports de pou­voir — mais sur l’ap­par­te­nance à des réseaux à recru­te­ment pédo­phile. Les preuves archéo­lo­giques de ce fait ne sont pas nom­breuses, elles sont una­nimes, autant dans l’im­mense ico­no­gra­phie des vases et des sculp­tures qui en témoignent, que des textes de toute nature.

    Et pour­tant, mal­gré qu’A­thènes soit le pèle­ri­nage men­tal obli­ga­toire de tant de géné­ra­tions de col­lé­giens et d’u­ni­ver­si­taires, une étrange loi du silence, sans nier le fait, le fait vite négli­ger d’ins­tinct en tant que détail anec­do­tique par tous les éven­tuels curieux qui ne manquent pas d’ap­prendre que péda­gogue et pédé­raste étaient en grec attique clas­sique des syno­nymes exacts et inter­chan­geables, comme maî­tresse d’é­cole et ins­ti­tu­trice aujourd’­hui. Le fait le plus réel qu’on doit pas­ser sous silence sous peine de se voir exclu des études clas­siques offi­cielles par­tout là où elles ont joui de l’au­ra de sacré qu’on leur connaît, est que la citoyen­ne­té athé­nienne, le simple droit à la parole en fait, ne s’ob­te­nait qu’aux termes d’une ini­tia­tion en tout pre­mier lieu fon­dée sur les rap­ports sodo­mites pro­cu­rée par un men­tor lui-même ini­tié aux termes d’é­preuves plus secrètes et plus dures à un plus haut niveau : autre­ment dit, un contrôle men­tal occulte abso­lu pra­ti­qué par des pou­voirs secrets tenant à mas­quer leurs déci­sions sous l’ap­pa­rence d’un trop grand nombre de pre­neurs pour per­mettre d’en devi­ner les inten­tions, pour mieux vaincre l’es­pion étran­ger et l’é­ven­tuel opposant.

    Cette ini­tia­tion appe­lée agô­gê était à base de pos­ses­sion pédo-éro­tique en pre­mier lieu — il était clai­re­ment dit que la connais­sance, la gnô­sis (qu’il vaut mieux tra­duire par le mot contact occulte) acquise par voie orale seule ne ser­vait de rien sans le fon­de­ment de la voie anale — d’en­traî­ne­ment mili­taire et gym­nas­tique en deuxième lieu, et de dis­ci­pline men­tale en troi­sième lieu seule­ment, à titre facul­ta­tif pour cer­tains indi­vi­dus, et encore, cet entraî­ne­ment men­tal consis­tait presque exclu­si­ve­ment en l’ap­pren­tis­sage de ruses de guerre, de com­merce et de mani­pu­la­tion de foules à l’aide d’exemples tirés de la mytho­lo­gie ou de l’his­toire officielle.

    Les sen­ti­ments huma­nistes au sens contem­po­rains et les moindres traits de per­son­na­li­té trop ori­gi­naux, ain­si que votre belle per­sonne les mani­feste au plus haut point, étaient les plus exclus de la for­ma­tion de la per­son­na­li­té visée : vous n’y auriez même pas eu droit à la cigüe comme Socrate, votre expres­sion trop tendre et votre ges­ti­cu­la­tion trop libre seules vous eussent fait cou­cher d’ins­tinct par­mi les sans voix voués aux seuls tra­vaux ser­viles, ou plus vrai­sem­bla­ble­ment encore par­mi les étran­gers dont le meurtre som­maire était tenu pour une action méri­toire aux yeux d’Athêna.

    Si vous vou­lez savoir qui était Athê­na, consi­dé­rez une per­sonne contem­po­raine qui dans le cadre du néo-paga­nisme magique anglais contem­po­rain l’in­vo­qua en bonne et due forme rituelle pour le plus grand suc­cès de la car­rière poli­tique qu’on lui connaît : Mar­ga­ret That­cher. Sa vir­gi­ni­té mytho­lo­gique n’a­vait rien à voir avec celle de Marie, c’é­tait l’an­ti-cha­ri­té incar­née, les lois athé­niennes contre les misé­rables étaient les plus dures du monde antique, toutes les épreuves éco­no­miques étaient consi­dé­rées comme méri­tées par la vic­time et à ne jamais allé­ger sous peine d’at­ten­ter à la volon­té des dieux. On la dit par tra­duc­tion conven­tion­nelle du grec hel­lé­nis­tique tar­dif la déesse de la sagesse et des arts. Si on se réfère au grec attique, c’é­tait la déesse de la ruse, de l’art de voir et de mani­pu­ler sans être vu (mêtis), et des astuces de guerre (tekh­nai), sans le déploie­ment constant des­quelles dans le cadre de l’é­ter­nelle guerre de tous contre tous nul n’é­tait plus digne de vivre libre. Sa vir­gi­ni­té était celle des femmes que l’argent et le plai­sir d’é­cra­ser par lui seul fait mouiller sans même le secours d’un mâle, et qui ne tolé­rait de la part de ses dévotes d’a­mour que vénal et ration­né d’un vagin res­ser­ré au compte-gouttes, et pré­fé­rait ins­pi­rer aux mâles des rap­ports amou­reux entre eux (bizarre, ou plu­tôt pré­mo­ni­toire). Sa sta­tue était peinte de cou­leurs criardes à l’o­ri­gine et comme pour toutes les divi­ni­tés olym­piennes, Aphro­dite auu­si bien que Héra, ses yeux étaient rouges, pour signi­fier que la colère, la cruau­té gra­tuite et l’au­to­ri­ta­risme déchaî­né (mania) était son état d’âme per­ma­nent, état divin par excel­lence aux­quels les hommes ne pou­vaient accé­der que pour quelques heures seule­ment, pour les plus pri­vi­lé­giés d’entre eux par la for­tune et le caractère.

    L’A­thènes des temps clas­siques était une socié­té essen­tiel­le­ment fon­dée sur la recherche de pou­voir de mépris et de réus­site par la ruse et la cruau­té men­tale comme aucune autre à la ronde, tout comme Vol­taire était une telle per­son­na­li­té hor­rible par rap­port au plus grand nombre de ses contem­po­rains eux-mêmes. C’é­tait une socié­té non moins mili­ta­riste que Sparte qui l’é­tait déjà à titre qui allait deve­nir légen­daire, mais en ver­sion beau­coup plus tota­li­taire, impi­toyable et men­son­gère que cette der­nière, où l’a­gô­gê excluait du moins les rap­ports homo­sexuels obli­ga­toires à des fins de pos­ses­sion inté­grale de l’âme de l’in­di­vi­du par le corps poli­tique. La rai­son qui fait tenir Athènes pour une ville douce et Sparte pour le sym­bole même de la dure­té sociale est tout sim­ple­ment que plus tard, quand Athènes pour com­pen­ser la perte de son empire choi­sit de se pros­ti­tuer à l’empire exté­rieur le plus don­nant, les riches aris­to­crates romains, des­quels nous tenons le par­ler qui allait deve­nir nos langues, et qui en avaient fait leur des­ti­na­tion de tou­risme homo­sexuel de luxe, y étaient les mieux bichon­nés, alors que d’autres villes grecques comme Sparte ou Thèbes pré­fé­raient les accueillir à coup de cailloux.

    Consi­dé­re­riez-vous pour cette même rai­son que Mar­ra­kech, pour être le séjour d’une célé­bri­té phi­lo­so­phique comme BHL et de tant de hauts cou­tu­riers pari­siens ama­teurs de chair juvé­nile, est une bonne ville arabe com­pa­ré à Fez l’in­té­griste isla­mique où il est inter­dit de prendre une bière ?

    Celui qui à Athènes avait pas­sé le début de la puber­té ne pou­vait plus rece­voir l’a­gô­gê, il était exclu du monde citoyen, tout comme celui qui avait connu l’a­mour d’une femme avant la pos­ses­sion par son mentor. 

    Il faut juger dit-on l’arbre à ses fruits et toutes les phi­lo­so­phies que l’A­thènes déca­dente et pros­ti­tuée de l’a­près-empire concoc­ta pour pour le monde à venir pour com­pen­ser la perte de ses colo­nies et en tirer un nou­veau pro­fit éco­no­mique par­ta­geaient, en dépit de leurs dif­fé­rences axio­ma­tiques, un même idéal de pur mépris social de l’homme ordi­naire, du tra­vailleur pro­duc­teur de biens utiles en tout pre­mier lieu, et aus­si, à un degré encore plus pro­fond, de l’être créa­tif vou­lant sus­ci­ter de la beau­té ou de la jus­tice, refaire le monde en pen­sée ou en action, seul le ren­tier vivant de ses ruses étant un sujet humain digne d’intérêt.

    Je crois qu’a­vec les coups que vous subis­sez il est temps pour vous de com­men­cer à ces­ser de vous rac­cro­cher à Athènes comme à un brin de paille dans l’embrun déchaî­né du néo-libé­ra­lisme, de la dénon­cer en tant qu’autre phare trom­peur brillant dans la nuit comme vous vous êtes dés­illu­sion­né du mar­xisme, puis du libé­ra­lisme clas­sique au fil de la décou­verte de leurs hor­reurs. De vous rendre compte que le culte post­hume d’A­thènes ren­du par toute la culture occi­den­tale n’est pas le fruit d’un mérite mais d’une autre mani­pu­la­tion de la part des mêmes qui nous font sali­ver au mot de démo­cra­tie. Je sous­cris plei­ne­ment, d’un strict point de vue tech­nique, à votre idée de choix par tirage à la rou­lette que j’ex­plo­rai autre­fois avec un luxe de détails dans l’i­ma­gi­na­tion uto­piste, mais de plus amples médi­ta­tions m’ont par la suite conduit à décou­vrir que les com­pé­tences à agir même, les scien­ti­fiques tout par­ti­cu­liè­re­ment, et leur mesure la plus objec­tive tendent à sélec­tion­ner des êtres encore plus exclu­si­ve­ment pétris de lai­deur morale et de mépris de leurs sem­blables que les hasards de la guerre phy­sique ou éco­no­mique entre eux, à quelques excep­tions aty­piques près qu’on pré­sente en vedettes(Jacquard, Ros­tand…) pour char­mer l’o­pi­nion en direc­tion de l’ac­cep­ta­tion du règne des Oppen­hei­mer et des Mon­san­to. Et si l’hor­reur sociale qui vient n’é­tait pas tout sim­ple­ment le fruit non pas de la pré­sente incul­ture mais bien plu­tôt du nombre catas­tro­phique même de diplô­més com­pé­tents for­més par la trop haute culture du pas­sé récent ?

    Réponse
  162. paca13

    Mes­sage de la part d’un membre d’E&R sec­tion Aixoise :

    Pre­miè­re­ment, je sou­haite vous pré­sen­ter l’ad­mi­ra­tion que j’ai pour vous et votre travail.
    Ensuite, je tiens à vous dire qu’on ne vous en veut pas de ne pas être d’ac­cord à 100% avec Alain. D’ailleurs, je ne pense pas qu’il existe des membres de l’as­so soient 100% d’ac­cord avec lui (ça serait inquié­tant d’ailleurs, car ce serait des fana­tiques). Il nous invite à nous for­mer et à tra­vailler notre esprit cri­tique. Et c’est ce qu’on fait. Y com­pris à son égard.
    Soral n’a pas l’é­toffe d’un pré­sident, lui-même le recon­nais. Cepen­dant, il m’a ouvert les yeux sur mille sujets comme per­sonne n’a­vait eu le cou­rage et les capa­ci­tés (intel­lec­tuelles et logis­tiques) de le faire.
    Je ne l’a­dule pas, mais je prend ce qu’il y a de bon dans son tra­vail, un peu comme vous en fait. La pos­sible dif­fé­rence est que lors­qu’il dit quelque chose qui me choque, j’es­saye de com­prendre pour­quoi ça me choque. Parce-que quel­qu’un d’aus­si intel­li­gent qu’A­lain, mérite qu’on essaye de le com­prendre et de se mettre à son niveau, sur­tout si on ne l’a pas compris.
    Ca n’est pas à lui de se rabais­ser au notre. Sur ce point là, je pense que vous devriez prendre exemple sur lui, au moins dans une cer­taine mesure.

    Et ensemble, avec les membres de l’as­so, au lieu de détruire le monde dans lequel on vit et qui nous dégoûte, on essaye de construire le monde qui nous convient. Un monde assez proche du votre au final. C’est pour­quoi on vous écoute avec la plus grande atten­tion, comme un maître à pen­ser. On vous écoute plu­tôt que de vous cra­cher à la gueule. Et on essaye de se mettre à votre niveau.

    Même si je pense que vous non plus vous n’a­vez pas l’é­toffe d’un pré­sident. Je pense que ça vient du fait que vous vou­lez satis­faire tout le monde.

    Or, dans l’in­té­gra­li­té de la socié­té il y a :
    – des fous incu­rables et dangereux
    – des pédophiles
    – des gens qui ne veulent pas un monde meilleur
    – des gens qui ne veulent sur­tout rien changer
    – des criminels
    – des gens qui ont inté­rêt à ce que rien ne change
    – des gens qui n’en ont rien a foutre
    – des gens qui ont un Q.I. de plat cui­si­né industriel

    Qu’on le veuille ou non, il y a des gens qui n’en auront jamais rien à cirer de vivre dans une démo­cra­tie réelle. Ces gens là, vous ne pour­rez jamais les satis­faire. Vous ne pour­rez jamais faire dire à Jacques ATTALI en public que votre idée est géniale. Parce-que Jacques ATTALI SAIT que votre idée est géniale et c’est pour ça qu’il la com­bat­tra bec et ongles. Parce-qu’il fait par­tie de cette caté­go­rie de gens qui ont tout inté­rêt à ce que rien ne change (en tout cas pas en faveur du peuple, dont il se sent infi­ni­ment supé­rieur et il n’a pas entiè­re­ment tort). 

    Vous ne pour­rez pas non plus plaire à des trous du cul d’an­ti­fa, cas­seurs de gueules et fouille-merde ou a des gau­chistes révo­lu­tion­naires comme Fran­çois RUFFIN qui dit « qu’à défaut d’un idéal, je me bagarre juste pour que ce soit un peu mieux ou un peu moins pire. ». On risque de vache­ment la révo­lu­tion­ner la socié­té avec des couilles molles pareilles ! Lui par exemple, on peut le clas­ser dans la caté­go­rie des gens qui ne veulent pas un monde meilleur/qui veulent ne sur­tout rien changer.

    Mais ceci dit, tout n’est pas per­du, puisque régu­liè­re­ment il y a des anciens anti­fa qui rejoignent E&R et recon­naissent qu’ils étaient des trous du cul.

    Moi, je pense que votre pro­po­si­tion est très bonne, que votre argu­men­ta­tion est très bonne aus­si, et que même si ça ne fait « que » 10 ans que vous êtes dans le com­bat poli­tique, ça ne fait pas de vous un bal­tringue pour autant. Il y a des gens qui sont dans le com­bat poli­tique depuis des décen­nies et qui ne vous arri­ve­ront jamais à la che­ville, parce-qu’ils sont bêtes et pas futés. C’est comme ça.

    « Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi, ceux qui vou­draient faire la même chose, ceux qui vou­laient le contraire, et l’im­mense majo­ri­té de ceux qui ne vou­laient rien faire. »
    Confucius 

    Pour que votre idée fonc­tionne, il ne faut pas qu’elle s’im­pose à l’in­té­gra­li­té de la socié­té, ça n’ar­ri­ve­ra jamais. Il faut juste qu’elle atteigne un seuil cri­tique. Pour s’im­po­ser d’elle même. Et les mange-merde qui vous com­bat­taient vous léche­ront les bottes pour cer­tains et conti­nue­ront à vous cra­cher des­sus pour le reste. C’est comme ça, on peut rien y chan­ger. Juste l’accepter.

    « Il n’est rien au monde d’aussi puis­sant qu’une idée dont l’heure est venue. »
    Vic­tor Hugo.

    Je vous sou­haite bonne conti­nua­tion et conti­nue­rai à vous suivre avec le plus vif intérêt.

    PS : mer­ci de m’a­voir fait décou­vrir Jean-Bap­tiste BERSAC, j’ai trou­vé son tra­vail GENIAL !!!

    Réponse
    • 222

      Mer­ci pour ce ‘seuil cri­tique’, PACA13, en effet, que l’on soit comme des Gen­tils Virus ou dans telle asso­cia­tion, nous ne devons pas perdre de vue que nous œuvrons tous pour ce même objectif…
      … bien bien des choses à vous, Citoyen
      CHOUAR­Dament vôtre !

      Réponse
      • paca13

        Avec plai­sir.

        Réponse
  163. Ana Sailland

    L’u­to­pie c’est le prag­ma­tisme de demain 

    .…. pour­vu qu’on y travaille.

    Je lis plus haut à pro­pos des contre, des tièdes, des neutres, des qui s’en foutent.

    Les contre, j’a­voue, seront dif­fi­ciles à convaincre puisque de la démo­cra­tie ils ont tout à craindre.

    Mais des autres je serais moins jugeuse ni inquiète, qui moins leur nombre sera grand seront moins per­sua­dés de l’im­pos­si­bi­li­té, qui si par hasard voient un voi­sin, un copain, voire un amour s’in­ves­tir , y regar­de­ront à deux fois avant de négli­ger, qui s’ils voient s’ou­vrir des portes auront plus envie de les fran­chir que si elles sont fer­mées et gardées.

    Réponse
  164. Esteban

    Cher Étienne,

    On ne se connait pas mais cela n’a pas d’importance…

    Pour assu­rer et assu­mer la fonc­tion, le rôle que tu as choi­sis d’en­dos­ser, il est impé­ra­tif que tu te foutes du ‘qu’en dira-t-on’ ! Tra­cer ‘ta’ route est la seule solu­tion. Tu ne peux te per­mettre d’a­voir à t’ex­pli­quer jus­qu’au KO à chaque fois que quel­qu’un ne com­prend pas ta position. 

    La pro­chaine fois que tu croi­se­ras un Atta­li sur un pla­teau il te fau­dra t’être pré­pa­ré à un com­bat sans mer­ci mais chez toi… chez toi Étienne ! À domi­cile ! Ceux qui voient du fas­cisme et/ou du racisme là où il n’y a qu’ou­ver­ture d’es­prit et tolé­rance n’ont pas à être nour­ris de tes réponses. Ils ne méritent pas l’éner­gie que tu leur consacres. En outre tes par­ti­sans te défendent très bien. 

    On peut aisé­ment ima­gi­ner que tu passes un tiers de ton temps à te défendre de tes choix, là n’est pas ton tra­vail. Nous sommes nom­breux à ne pas vou­loir te perdre sous pré­texte que cer­tains te fatiguent… Tant pis, laisse-les sur le bord de la route. 

    Je suis très influen­cé par Miles Davis (je suis contre­bas­siste), son œuvre, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, est empreinte de liber­té, d’ex­pres­sions, d’é­mo­tions… Cet homme consi­dé­rait que s’il avait à expli­quer sa musique à des musi­ciens c’est que ça n’é­taient pas les bons ! Il lui suf­fi­sait de jouer et les bons savaient ce qu’ils avaient à faire ! 

    Quand on t’é­coute tout est clair, il est impen­sable d’a­voir à te poser la ques­tion ‘es-tu fasciste?’. 

    Quand j’é­coute Étienne Chouard j’ai ten­dance à me dire que ce per­son­nage est trop gen­til pour se battre dans ce panier de crabes. Mais je ne me dis pas ‘qu’il est louche, il doit être fas­ciste’ ! Cer­tai­ne­ment pas, jamais ! 

    Et ceux qui pensent que tu n’es pas clair et qui pré­fèrent sou­te­nir un Hol­lande qui se met à genoux devant le diri­geant de l’É­tat le plus raciste, le plus extrême-droi­tiste du monde n’ont qu’à, comme tu le dis si bien, jeter leur télé (mieux vaut tard…) .

    La gran­deur et la beau­té de ton tra­vail ne doit pas souf­frir de perte de temps… à moins que tu ne sois pas sûr de toi, ce que je ne crois pas. Tu sais ce que tu as à faire alors fais-le même si il est des moments où il est néces­saire de dis­cu­ter avec les oppo­sants et les contra­dic­teurs pour avan­cer, conso­li­der ses posi­tions voire même chan­ger de cap si l’un deux t’as démon­tré que tu fai­sais fausse route. 

    Tu ne peux véri­ta­ble­ment avan­cer effi­ca­ce­ment en te deman­dant tous les jours si ce que tu fais est bien… Conviction ! 

    Il y a ici assez de per­sonnes pour te don­ner foi en tes idées. 

    Et pense que ceux qui t’in­sultent auront gagné si tu cherches à te défendre alors que les réponses sont dans ton travail. 

    Reviens-nous entier.

    Réponse
  165. DomArt

    Bra­vo Este­ban ! (mes­sage précédent)

    Et bra­vo à toi, Étienne !

    Par ton tra­vail, tu offre une clef à tes contem­po­rains, leur per­met­tant d’ou­vrir la cage men­tale dans laquelle ils se croient enfermés.

    L’é­du­ca­tion popu­laire de Franck Lepage, les concepts de Ber­nard Friot, les ana­lyses de Fré­dé­ric Lor­don, de Phi­lippe Derud­der, de Ber­nard Manin, d’E­mile Char­tier (Alain)… sont autant de briques qui manquent aux per­sonnes qui découvrent ton tra­vail pour en com­prendre tout l’intérêt.

    Cepen­dant, la for­mi­dable syn­thèse qui en résulte, la magni­fique « perle » que tu par­tages avec tous, cette graine-là est précieuse.

    Alors que tous les men­teurs vendent leur « science » au prix de l’or et du sang, tu donnes gra­tui­te­ment une idée qu’il nous suf­fit de faire nôtre pour qu’elle nous libère.
    Cela dérange, c’est évident !

    J’aime à croire que tu n’as pas sur­es­ti­mé les capa­ci­tés d’un peuple à remettre en ques­tion la matrice dans laquelle il baigne depuis des siècles.

    Néan­moins, s’il devait s’obs­ti­ner à flat­ter l’ab­surde et se détour­ner de son propre salut jus­qu’à sa des­truc­tion ultime, alors je me per­met­trais un conseil : pré­serve toi !

    Fais confiance à la vie pour qu’elle cultive et fasse gran­dir la graine que tu as semé !
    Amicalement,
    Dom.

    Réponse
  166. 222

    Oui, la Musique coule d’elle-même, point besoin de mots quand tout est dit déjà, sug­gé­ré, inté­rio­ri­sé… mer­ci infi­ni­ment, ESTEBAN, pour tout ce bon sens, ce prag­ma­tisme, cette sagesse… « Quand on t’é­coute, tout est clair »

    Réponse
  167. Lila

    Certes, l’oeuvre de Miles Davis est empreinte de liber­té, d’expressions, d’émotions… », mais aus­si de CONTRAINTES ! 😉 Faut-il pour autant aban­don­ner le pro­jet de créer, de construire ? Il est recom­man­dé, lors­qu’on choi­si cette mis­sion hau­te­ment épui­sante parce que altruiste, de se pro­té­ger afin de res­ter cen­tré, prendre du recul est sou­vent néces­saire… Il n’est pas ques­tion de remettre en cause le com­bat, mais bel et bien de le redé­fi­nir , l’af­fi­ner, pour mieux fédé­rer… L’au­di­toire est là, en prise avec son malaise, ses colères. Un com­bat « gen­til » n’est jamais faible s’il est déter­mi­né… La force de ta déter­mi­na­tion, j’y crois moi, et ne suis vrai­sem­bla­ble­ment pas la seule, alors pour­quoi ne pas te lais­ser por­ter par cette éner­gie de masse plu­tôt qu’é­cra­ser par un petit cou­rant de pen­sée toxique ? Pour qu’un corps sur­vive, il faut par­fois savoir en extraire un organe malade, telle est la loi de la nature … qui­conque s’y oppose court à sa perte…
    Reposes-toi, per­sonne ne t’en voudra…
    A la néces­site de te revoir !
    Lila

    Réponse
  168. Philippe Lévêque

    Etienne, les attaques que tu subis sont liées au poten­tiel de chan­ge­ments concrets, voire de réformes déci­sives d’in­tia­tive citoyenne que tes idées pour­raient induire concrè­te­ment. Tout les spectre des émo­tions humaines, délors, ne peuvent que t’ac­com­pa­gner, et, à l’oc­ca­sion, te cer­ner, telles que le soup­çon du <>, l’en­vie consciente où non de te faire chû­ter d’un pie­des­tal, le réflexe de te démys­ti­fier alors même que tu ne t’es jamais livré à des mani­pu­la­tions. L’heure n’esrt pas à une approche huma­niste de la per­sonnes. On serait plu­tôt dans une approche hyper-indi­vi­dua­liste et sacri­fi­cielle à la fois des ‘per­so­na­li­tés’ du web’, avec le lyn­chage comme mode d’ac­co­mo­da­tion du regard sur autrui. Comme s’il deve­nait urgent de prendre ses dis­tances avec le ‘per­son­nage’ soi-disant débus­qué après une courte période d’ad­mi­ra­tion pour sa per­ti­nence et son ori­gni­na­li­té, et pour son dis­cours net­te­ment plus cohé­rent que la lita­nie du <>… Or cette der­nière est la seul tolé­rée par un pou­voir exces­si­ve­ment sou­cieux d’un contrôle per­ma­nent des idées et des dis­cours qui les véhi­cu­lents. Et tout pou­voir devient per­vers dézs lors qu’il abuse des pro­cess de contrôle. 

    Aus­si est-il logique que l’on t’ac­cuse à ton tour, toi aus­si, de per­ver­si­té : c’est en l’es­pèce un retour à l’en­voyeur. Tes idées nen cessent de poin­ter les aspects les plus per­ver­tis du sys­tème en place… Il devient donc urgent, en toute per­ver­si­té assu­mée, de te pié­ger, en te som­mant d’être abso­lu­ment dénué de tout reproche. Dés lors, la logique du piège est consom­mée. On te fait ren­trer dans une logique dis­jonc­tive : si tu téponds oui, on tégorge, faux, on te pend. Les accu­sa­tions d’ar­rières pen­sées nau­séa­bondes, de com­pli­ci­tés cachées sont encou­ra­gées, valo­ri­sées par le sys­tème sous la forme d’une vigi­lance héroique qui pour­rait pas­ser pour du roman­tisme si elle ne res­sem­blait pas autant à une bien banale déla­tion. Le comble état que si tu te révèles bles­sé par toutes ces insi­naua­tions injustes, tu va te faires rapi­de­ment sus­pec­ter de gigner une rente de situa­tion de mar­tye : dés lors, le pro­ces­sus de ‘neu­tra­li­sa­tion’ est bien enta­mé, puis­qu’on te somme de te dépê­trer indé­fi­ni­ment d’i­dées dont tu ne t’es jamais récla­mé et qui te répugnent sans ambiguité. 

    Si on te sommes de sor­tir d’une ambi­gui­té dont tu ne t’est jamais éloi­gné, c’est qu’on te cherche inuti­le­metn des poux dans la tête, et si per­ver­si­té il y a, ce n’est pas de ton côté qu’elle est.

    Il n’y a rien de fas­ci­sant des tes idées, et te deman­der de pro­duire une manière de cer­ti­fi­cat est une forme de prise de contrôle qui me semble avoir très peu à voir avec une lutte anti­to­ta­li­taire. Et en outre à qui pro­fi­te­rait, le cas échéant, ta fragilisation ? 

    J’ai de bonne rai­sons de rejet­ter toute forme de pen­sée dis­cri­mi­nante et/ou raciste, mais il me semble tout aus­si dis­cri­mi­nant de som­mer quel­qu’un, dans une logique abu­sive de soup­çon, et dans une pos­ture impro­vi­sée de cen­seur, de four­nir indé­fi­ni­ment une attes­ta­tion d’an­ti dis­cri­man­tion et d’an­ti­ra­cisme si rien, dans l’ex­po­sé de ses idées, ne se pro­nonce clai­re­ment en faveur de la dis­cri­mi­na­tion et du racisme. On peut avouer un cer­tain inté­rêt pour les livres de Céline sans avoir à bran­dir les preuves que l’on n’a rien à voir avec l’an­ti­sé­mite que fut l’in­di­vi­du Des­touches dans la part la plus tra­gique de sa rela­tion au réel…

    Tes idées t’ancrent dans une aspi­ra­tion réso­lu­ment réfor­ma­trice et ces iniques remises en causes peuvent en pas durer plus long­temps que le temps d’une mise au point, et pour le reste, si tu main­tiens avec les nuances rele­vant le plus du bon sens ton lien avec Soral ou qui que ce soit, il me semble qu’en leur âme et conscience, celles et ceux qui iront sur ce ou ces sites auront la liber­té de se faire leur propre opi­nion, et aus­si celle de faire la part des choses. Sinon autant s’in­ter­dire d’al­ler sur le site de la NASA au titre que le prin­ci­pal pro­mo­teur de ses entre­prises a été rame­né aux état-unis dans le cadre de l’o­pé­ra­tion paper­clip, en crai­gnant que tout le pro­pos de la conquête spa­tiale soit enta­ché de valeurs crypto-eugênistes…

    En atten­dant, je ne peux que t’en­cou­ra­ger à pro­duire du sens avec tes idées réso­lu­ment libé­ra­trices qui n’ont rien de dis­cri­mi­nant, bien au contraire…

    Réponse
  169. adoque

    Bon­jour,
     » tout ce qui est vivant sur terre se trompe, et se trompe souvent »

    C’est exact… et mérite d’être com­plé­té en disant qu’il est aus­si facile d’être, d’a­voir été trompé.
    La vie est un par­cours erra­tique, comme vous écri­vez, « en zig-zag », et c’est plu­tôt bon signe : l’al­ter­na­tive est une vie pilo­tée par quelque « ingé­nieur d’âme », « prêtre »,« gou­rou », ce qui tra­duit un aban­don de sa propre exis­tence, sou­vent par commodité.
    Consta­tons en pas­sant com­ment nous sommes mar­qué par des idéo­lo­gies mul­ti-mil­lé­naires, que l’on soit, ou pas, croyant !
    Il s’a­git ni plus ni moins que d’ap­prendre à pen­ser par soi-même, et là je vous rejoins sur ce billet où vous uti­li­sez le « je » et non le « nous ».
    Chacun(e) doit faire son par­cours per­son­nel, se nour­ris­sant des controverses.
    D’ailleurs, petit clin d’œil à Soral : il a été jugé que le lec­teur du livre de Blan­rue pou­vait se faire sa propre opinion !
    Peut-être que la pire ten­dance serait d’étiqueter son pro­chain et du coup de s’é­ti­que­ter soi-même, alors que nous devrions avoir, jus­te­ment le res­pect du par­cours erra­tique de cha­cun et même, la com­pré­hen­sion du par­cours plus « tran­quille » de « l’a­depte » qui l’est sou­vent à l’in­su de son plein gré.

    Réponse
    • etienne

      Paso­li­ni, quelques heures avant sa mort : « nous sommes tous en dan­ger« PasoliniSource : http://​www​.revue​-bal​last​.fr/​p​a​s​o​l​i​n​i​-​q​u​e​l​q​u​e​s​-​h​e​u​r​e​s​-​a​v​a​n​t​-​s​a​-​m​o​rt/

      La rubrique MÉMENTO publie des textes rares, peu ou pas disponibles sur Internet.

      On retrou­va son corps le 2 novembre 1975 sur un ter­rain vague, à proxi­mi­té d’une plage romaine. L’au­top­sie du poète, écri­vain et cinéaste com­mu­niste vrille le ventre : doigts de la main droite cas­sés, nez écra­sé, oreille gauche arra­chée, côtes et ster­num bri­sés, foie et cœur écla­tés. Sa mort n’a jamais ren­du son der­nier mot : homi­cide lié à ses aven­tures homo­sexuelles noc­turnes ou assas­si­nat orga­ni­sé pour faire taire celui qui assu­rait avoir beau­coup à dire sur les rela­tions entre le pou­voir, la mafia, la CIA et une grande com­pa­gnie pétro­lière ? Le jour­na­liste Furio Colom­bo l’a­vait inter­viewé quelques heures avant qu’on ne le tuât. Paso­li­ni, qui tenait à ache­ver l’en­tre­tien par écrit, avait choi­si de le titrer « Nous sommes tous en dan­ger ». Voi­ci enfin, sur Inter­net, les der­nières paroles de celui qui, quinze années plus tôt, avait écrit : « J’aime la vie féro­ce­ment, si éper­du­ment qu’il ne peut rien m’ar­ri­ver de bien ; com­ment cela fini­ra, je ne sais pas. »


      Paso­li­ni, dans tes articles et tes écrits, tu as don­né de nom­breuses ver­sions de ce que tu détestes. Tu as enga­gé un com­bat soli­taire contre un si grand nombre de choses, d’ins­ti­tu­tions, de convic­tions, de per­sonnes, de pou­voirs. Pour ne pas com­pli­quer ce que je veux dire, je par­le­rai de « la situa­tion », et tu sais que j’en­tends par là la scène contre laquelle, de manière géné­rale, tu te bats. Main­te­nant je te fais cette objec­tion. La « situa­tion », qui com­prend tous les maux dont tu parles, contient aus­si tout ce qui te per­met d’être Paso­li­ni. À savoir : tout ton mérite et ton talent. Mais les ins­tru­ments ? Les ins­tru­ments appar­tiennent à la « situa­tion ». Édi­tion, ciné­ma, orga­ni­sa­tion, jus­qu’aux objets mêmes. Ima­gi­nons que tu pos­sèdes un pou­voir magique. Tu fais un geste et tout dis­pa­raît. Tout ce que tu détestes. Et toi ? Est-ce que tu ne res­te­rais pas seul et sans moyens ? Je veux dire sans moyens d’expression…

      « Je sais qu’en tapant tou­jours sur le même clou, on peut faire s’é­crou­ler une maison. »

      Oui, j’ai bien com­pris. Mais je ne me contente pas d’ex­pé­ri­men­ter ce pou­voir magique, j’y crois. Pas au sens médium­nique. Mais parce que je sais qu’en tapant tou­jours sur le même clou, on peut faire s’é­crou­ler une mai­son. À petite échelle, les radi­caux nous en donnent un bon exemple, quatre chats qui par­viennent à dépla­cer la conscience d’un pays (et tu sais que je ne suis pas tou­jours d’ac­cord avec eux, mais il se trouve que je suis sur le point de me rendre à leur congrès). À grande échelle, l’Histoire nous four­nit le même exemple. Le refus y a tou­jours joué un rôle essen­tiel. Les saints, les ermites, mais aus­si les intel­lec­tuels. Les quelques per­sonnes qui ont fait l’His­toire sont celles qui ont dit non, et non les cour­ti­sans et les valets des car­di­naux. Pour être effi­cace, le refus doit être grand, et non petit, total, et non pas por­ter sur tel ou tel point, « absurde », contraire au bon sens. Eich­mann, mon cher, avait énor­mé­ment de bon sens. Qu’est-ce qui lui a fait défaut ? La capa­ci­té de dire non tout en haut, au som­met, dès le début, tan­dis qu’il accom­plis­sait une tâche pure­ment et ordi­nai­re­ment admi­nis­tra­tive, bureau­cra­tique. Peut-être qu’il aura dit à ses amis que ce Himm­ler ne lui plai­sait pas tant que ça. Il aura mur­mu­ré, comme on mur­mure dans les mai­sons d’é­di­tion, les jour­naux, chez les sous-diri­geants poli­tiques et à la télé­vi­sion. Ou bien il aura pro­tes­té parce que tel ou tel train s’ar­rê­tait une fois par jour pour lais­ser les dépor­tés faire leurs besoins et ava­ler un peu de pain et d’eau, alors qu’il aurait été plus fonc­tion­nel ou éco­no­mique de pré­voir deux arrêts. Il n’a jamais enrayé la machine. Alors, trois ques­tions se posent. Quelle est, comme tu dis, « la situa­tion », et pour quelle rai­son devrait-on l’ar­rê­ter ou la détruire ? Et de quelle façon ?Nous y voi­là. Décris-nous « la situa­tion ». Tu sais très bien que tes inter­ven­tions et ton lan­gage ont un peu l’ef­fet du soleil qui tra­verse la pous­sière. L’i­mage est belle mais elle ne per­met pas de voir (ou de com­prendre) grand-chose. Mer­ci pour l’i­mage du soleil, mais mon ambi­tion est bien moindre. Je vou­drais que tu regardes autour de toi et que tu prennes conscience de la tra­gé­die. En quoi consiste la tra­gé­die ? La tra­gé­die est qu’il n’y a plus d’êtres humains, mais d’étranges machines qui se cognent les unes contre les autres. Et nous, les intel­lec­tuels, nous consul­tons l’ho­raire des trains de l’an­née pas­sée, ou d’il y a dix ans, puis nous disons : comme c’est étrange, mais ces deux trains ne passent pas là, et com­ment se fait-il qu’ils se soient fra­cas­sés de cette manière ? Soit le conduc­teur est deve­nu fou, ou bien c’est un cri­mi­nel isolé, ou bien il s’agit d’un com­plot. C’est sur­tout le com­plot qui nous fait délirer. Il nous libère de la lourde tâche consis­tant à nous confron­ter en soli­taires avec la vérité. Quelle mer­veille si, pen­dant que nous sommes ici à dis­cu­ter, quelqu’un, dans la cave, est en train d’échafauder un plan pour se débar­ras­ser de nous. C’est facile, c’est simple, c’est la résis­tance. Nous per­drons cer­tains com­pa­gnons puis nous nous orga­ni­se­rons pour nous débar­ras­ser de nos enne­mis à notre tour, ou bien nous les tue­rons les uns après les autres, qu’en penses-tu ?

      « Il n’y a plus d’êtres humains, mais d’étranges machines qui se cognent les unes contre les autres. »

      Je sais bien que lorsque Paris brûle-t-il ? passe à la télé­vi­sion, ils sont tous là à ver­ser des larmes, avec une envie folle que l’histoire se répète, une his­toire bien belle, bien propre (l’un des avan­tages du temps est qu’il « lave » les choses, comme la façade des mai­sons). Comme c’est simple, quand moi je suis d’un côté, et toi de l’autre. Je ne suis pas en train de plai­san­ter avec le sang, la dou­leur, l’effort qu’à cette époque-là aus­si les gens ont dû payer pour pou­voir « choi­sir ». Quand tu as la tête écra­sée contre telle heure, telle minute de l’histoire, faire un choix est tou­jours tra­gique. Cepen­dant, il faut bien l’admettre, les choses étaient plus simples à l’époque. L’homme nor­mal, avec l’aide de son cou­rage et de sa conscience, réus­sit à repous­ser le fas­ciste de Salò, le nazi membre des SS, y com­pris de la sphère de sa vie inté­rieure (où, tou­jours, la révo­lu­tion com­mence). Mais aujourd’hui les choses ont chan­gé. Quelqu’un vient vers toi, dégui­sé en ami, il est gen­til, poli, et il « col­la­bore » (à la télé­vi­sion, disons) soit pour gagner sa vie, soit parce que ce n’est quand même pas un crime. L’autre – ou les autres, les groupes – viennent vers toi ou t’affrontent – avec leurs chan­tages idéo­lo­giques, avec leurs aver­tis­se­ments, leurs prêches, leurs ana­thèmes, et tu res­sens qu’ils consti­tuent aus­si une menace. Ils défilent avec des ban­de­roles et des slo­gans, mais qu’est-ce qui les sépare du « pou­voir » ?En quoi consiste le pou­voir, selon toi, où se trouve-t-il, à quel endroit, com­ment le débusques-tu ?Le pou­voir est un sys­tème d’éducation qui nous divise en domi­nés et domi­nants. Mais atten­tion. Un sys­tème d’éducation iden­tique pour tous, depuis ce qu’on appelle les classes diri­geantes jusqu’aux pauvres. Voi­là pour­quoi tout le monde désire les mêmes choses et se com­porte de la même manière. Si j’ai entre les mains un conseil d’administration ou bien une manœuvre bour­sière, je l’utilise. Ou sinon je prends une barre de fer. Et quand j’utilise une barre de fer, j’ai recours à la vio­lence pour obte­nir ce que je veux. Pour­quoi est-ce que je le veux ? Parce qu’ils m’ont dit que c’est bien de le vou­loir. J’exerce mon droit-ver­tu. Je suis à la fois un assas­sin et un homme de bien. 


      Ils t’ont accu­sé de ne plus faire de dis­tinc­tion entre ce qui relève de la poli­tique et de l’i­déo­lo­gie, d’a­voir per­du le sens de la dif­fé­rence pro­fonde qui doit quand même exis­ter entre fas­cistes et non fas­cistes, par exemple chez les jeunes.C’est pour cette rai­son que je te par­lais de l’ho­raire des trains de l’an­née pas­sée. Tu as déjà vu ces marion­nettes qui font tel­le­ment rire les enfants parce qu’elles ont le corps tour­né d’un côté, et la tête de l’autre ? Il me semble que Totò par­ve­nait à faire un tour de ce genre. Voi­là com­ment je vois la belle troupe d’in­tel­lec­tuels, socio­logues, experts et jour­na­listes pour­vus des inten­tions les plus nobles : les choses se passent d’un côté et leur tête regardent de l’autre. Je ne dis pas que le fas­cisme n’existe pas. Je dis : arrê­tez de me par­ler de la mer alors que nous sommes dans la mon­tagne. Il s’a­git d’un pay­sage dif­fé­rent. Ici on res­sent le désir de tuer. Et ce désir nous relie comme les frères sinistres de l’é­chec sinistre d’un sys­tème social dans son ensemble. Moi aus­si j’ai­me­rais tout résoudre en iso­lant la bre­bis galeuse. Je les vois aus­si les bre­bis galeuses. J’en vois tel­le­ment. Je les vois toutes. C’est ça l’en­nui, comme je l’ai déjà dit à [Alber­to] Mora­via : pour la vie que je mène, il y a un prix à payer… C’est comme quel­qu’un qui des­cend aux Enfers. Mais à mon retour — si je par­viens à ren­trer —, j’ai vu des choses dif­fé­rentes, et en plus grand nombre. Je ne dis pas que vous devez me croire. Je dis que vous devez constam­ment chan­ger de sujet pour évi­ter d’af­fron­ter la véri­té. Et quelle est la vérité ?

      « Une édu­ca­tion com­mune, obli­ga­toire et erro­née, qui nous pousse tous dans l’a­rène du tout avoir à tout prix. »

      Je regrette d’a­voir employé ce mot. Je vou­lais dire la « preuve ». Per­mets-moi de remettre les choses dans l’ordre. Pre­mière tra­gé­die : une édu­ca­tion com­mune, obli­ga­toire et erro­née, qui nous pousse tous dans l’a­rène du tout avoir à tout prix. Nous sommes pous­sés dans cette arène, telle une étrange et sombre armée où cer­tains détiennent les canons, et les autres les barres de fer. Alors une pre­mière divi­sion, clas­sique, consiste à « res­ter avec les faibles ». Mais moi je dis qu’en un cer­tain sens, tous sont faibles, parce que tous sont vic­times. Et tous sont cou­pables, parce que tous sont prêts au jeu de mas­sacre. À condi­tion d’a­voir. L’é­du­ca­tion reçue se décline en ces termes : avoir, pos­sé­der, détruire.J’en reviens alors à la ques­tion par laquelle j’ai com­men­cé. Toi, magi­que­ment, tu sup­primes tout. Mais tu vis de livres, et tu as besoin d’in­tel­li­gences qui aiment lire. Autre­ment dit, de consom­ma­teurs édu­qués du pro­duit intel­lec­tuel. Tu fais du ciné­ma et tu as besoin non seule­ment de grands publics dis­po­nibles (de fait, tu as géné­ra­le­ment beau­coup de suc­cès popu­laire, autre­ment dit tu es « consom­mé » avi­de­ment par ton public), mais aus­si d’une grande machi­ne­rie tech­nique, orga­ni­sa­tion­nelle, indus­trielle, qui tienne l’en­semble. Si tu enlèves tout cela, avec une espèce de mona­chisme magique de type paléo­ca­tho­lique et néo­chi­nois, qu’est-ce qui te reste ? Tout. C’est-à-dire moi-même, être en vie, être au monde, voir, tra­vailler, com­prendre. Il existe cent manières de racon­ter les his­toires, d’é­cou­ter les langues, de repro­duire les dia­lectes, de faire le théâtre de marion­nettes. Aux autres, il reste bien davan­tage. Ils peuvent me tenir tête, qu’ils soient culti­vés comme moi ou bien igno­rants comme moi. Le monde s’a­gran­dit, tout se met à nous appar­te­nir et nous n’a­vons besoin ni de la Bourse, ni d’un conseil d’ad­mi­nis­tra­tion, ni d’une barre de fer, pour nous dépouiller. Tu sais, dans le monde que beau­coup d’entre nous rêvaient (je répète : lire l’ho­raire des trains de l’an­née pas­sée, mais dans ce cas pré­cis, on peut même par­ler d’un horaire remon­tant à de nom­breuses années), il y avait un patron ignoble avec un haut-de-forme et des dol­lars qui lui tom­baient des poches, et une veuve éma­ciée qui récla­mait jus­tice avec ses enfants. Le beau monde de Brecht, en somme. Tu sembles dire que tu as la nos­tal­gie de ce monde. Non ! J’ai la nos­tal­gie des gens pauvres et vrais qui se bat­taient pour abattre ce patron, sans pour autant deve­nir ce patron. Puis­qu’ils étaient exclus de tout, per­sonne ne les avait colo­ni­sés. J’ai peur de ces Noirs qui se révoltent, et qui sont iden­tiques au patron, autant de bri­gands qui veulent tout à n’im­porte quel prix. Cette sombre obs­ti­na­tion diri­gée vers la vio­lence totale ne per­met plus de savoir « de quel signe tu es ». Toute per­sonne que l’on emmène mou­rante à l’hô­pi­tal est plus inté­res­sée – s’il lui reste un souffle de vie – par ce que lui diront les méde­cins sur ses chances de sur­vie, que parce que que lui diront les poli­ciers sur les méca­nismes du crime. Com­prends-moi bien : je ne fais aucun pro­cès d’in­ten­tion, et j’ai ces­sé de m’in­té­res­ser à la chaîne cau­sale, d’a­bord eux, d’a­bord lui, ou qui est le cou­pable en chef. Il me semble que nous avons défi­ni ce que tu nommes la « situa­tion ». C’est comme quand il pleut dans une ville, et que les bouches d’é­gout se sont engor­gées. L’eau monte, c’est une eau inno­cente, une eau de pluie, elle ne pos­sède ni la furie de la mer ni la méchan­ce­té des cou­rants d’un fleuve. Néan­moins pour une rai­son quel­conque, elle ne des­cend plus mais monte. C’est la même eau de pluie célé­brée par tant de poé­sies enfan­tines et « chan­tons sous la pluie ». Mais elle monte et te noie. Si nous en sommes arri­vés à ce point, je dis : ne per­dons pas notre temps à mettre une éti­quette ici et une autre là. Voyons plu­tôt com­ment débou­cher ce mau­dit égout, avant de nous retrou­ver tous noyés.Et toi, pour y par­ve­nir, tu vou­drais tous nous trans­for­mer en petits ber­gers dépour­vus d’é­cole obli­ga­toire, igno­rants et heureux.

      « J’ai la nos­tal­gie des gens qui se bat­taient pour abattre ce patron, sans pour autant deve­nir ce patron. »

      For­mu­lée en ces termes, l’i­dée est stu­pide. Mais la fameuse école obli­ga­toire fabrique néces­sai­re­ment des gla­dia­teurs déses­pé­rés. La masse ne cesse de s’ac­croître, tout comme le déses­poir, tout comme la rage. Disons que j’ai fait une bou­tade (mais je ne crois pas). Mais vous, dites-moi autre chose. On entend dire que je regrette la révo­lu­tion pure et directe faite par les oppri­més, dans le seul but de deve­nir libres et patrons d’eux-mêmes. On entend dire que je m’i­ma­gine qu’un pareil moment pour­rait encore adve­nir dans l’his­toire de l’I­ta­lie et du monde. Le meilleur de ma pen­sée pour­ra peut-être ins­pi­rer l’une de mes futures poé­sies. Mais pas ce que je sais et ce que je vois. Je vais le dire car­ré­ment : je des­cends dans l’en­fer et je sais des choses qui ne dérangent pas la paix des autres. Mais faites atten­tion. L’en­fer est en train de des­cendre chez vous. Il est vrai qu’il s’in­vente un uni­forme et une jus­ti­fi­ca­tion (quel­que­fois). Mais il est éga­le­ment vrai que son désir, son besoin de vio­lence, d’a­gres­sion, de meurtre, est fort par­ta­gé par tous. Cela ne res­te­ra pas long­temps l’ex­pé­rience pri­vée et périlleuse de celui qui a, disons, expé­ri­men­té « la vie vio­lente ». Ne vous faites pas d’illu­sions. Et c’est vous qui êtes, avec l’é­cole, la télé­vi­sion, le calme de vos jour­naux, c’est vous les grands conser­va­teurs de cet ordre hor­rible fon­dé sur l’i­dée de pos­sé­der et sur l’i­dée de détruire. Heu­reux, vous qui vous réjouis­sez quand vous pou­vez mettre sur un crime sa belle éti­quette. Pour moi cela res­semble à l’une des opé­ra­tions par­mi tant d’autres de la culture de masse. Ne pou­vant empê­cher que cer­taines choses se pro­duisent, on trouve la paix en fabri­quant des éta­gères où on les range.Mais abo­lir signi­fie néces­sai­re­ment créer, si tu n’es pas toi aus­si un des­truc­teur. Les livres, par exemple, que deviennent-ils ? Je ne veux pas tenir le rôle de celui qui s’an­goisse davan­tage pour le sort de la culture que pour celui des indi­vi­dus. Mais ces gens que tu sauves, dans ta vision d’un monde dif­fé­rent, ne peuvent pas être plus pri­mi­tifs (c’est une accu­sa­tion que l’on t’a­dresse sou­vent), et si nous ne vou­lons pas uti­li­ser la répres­sion « plus avan­cée »… … Qui me fait fré­mir. Si nous ne vou­lons pas employer de phrases toutes faites, il faut quand même être plus pré­cis. Par exemple, dans la science-fic­tion comme dans le nazisme, le fait de brû­ler des livres consti­tue tou­jours le geste ini­tial d’ex­ter­mi­na­tion. Une fois fer­mées les écoles, et une fois la télé­vi­sion éteinte, com­ment animes-tu la crèche ?

      « J’é­coute les hommes poli­tiques avec leurs petites for­mules, tous les hommes poli­tiques, et cela me rend fou. »

      Je croyais m’être déjà expli­qué avec Mora­via. Fer­mer, dans mon lan­gage, signi­fie chan­ger. Mais chan­ger d’une manière aus­si dras­tique et déses­pé­rée que l’est la situa­tion elle-même. Ce qui empêche d’a­voir un véri­table débat avec Mora­via, mais sur­tout avec Fir­po, par exemple, est que nous res­sem­blons à des gens qui ne voient pas la même scène, qui n’é­coutent pas les mêmes voix. Pour vous un évé­ne­ment a lieu lors­qu’il fait l’ob­jet d’un article, beau, bien fait, mis en page, relu, avec un titre. Mais qu’est-ce qu’il y a là-des­sous ? Il manque ici le chi­rur­gien qui a le cou­rage d’exa­mi­ner le tis­su et de dire : mes­sieurs, il s’a­git d’un can­cer, pas d’une mala­die bénigne. Qu’est-ce que le can­cer ? Une chose qui modi­fie toutes les cel­lules, qui les fait toutes s’ac­croître de manière folle, en dehors de la logique qui les ani­mait pré­cé­dem­ment. Est-il un nos­tal­gique, le malade qui rêve de la san­té qu’il avait avant, même si avant il était stu­pide et mal­heu­reux ? Avant le can­cer, je veux dire ? Voi­là, avant tout il fau­dra faire je ne sais quel effort afin que tous, nous regar­dions la même image. Moi j’é­coute les hommes poli­tiques avec leurs petites for­mules, tous les hommes poli­tiques, et cela me rend fou. Ils ne savent pas de quel pays ils sont en train de par­ler, ils sont aus­si éloi­gnés que la lune. Et les let­trés. Et les socio­logues. Et les experts en tout genre.Pour­quoi penses-tu que pour toi, cer­taines choses sont tel­le­ment plus claires ? Je vou­drais arrê­ter de par­ler de moi, peut-être en ai-je déjà trop dit. Tout le monde sait que mes expé­riences, je les paie per­son­nel­le­ment. Mais il y a aus­si mes livres et mes films. Peut-être est-ce moi qui me trompe. Mais je conti­nue à dire que nous sommes tous en dan­ger. pazo2Corps de Pier Pao­lo Pasolini

      Entretien original paru en 1975 dans le quotidien La Stampa puis en 2005, sous le titre L’Ultima intervista di Pasolini (éditions Avagliano). Les éditions Allia l’ont également publié, en français, en 2010 (sous le même titre).
      Par Bal­last – 1 décembre 2014
      Revue col­lec­tive, papier & numé­rique – « Tenir tête, fédé­rer, amorcer »

      © 2014 BALLAST. Desi­gn & Inté­gra­tion par Atha­nas­sios Tohme

      Source : http://​www​.revue​-bal​last​.fr/​p​a​s​o​l​i​n​i​-​q​u​e​l​q​u​e​s​-​h​e​u​r​e​s​-​a​v​a​n​t​-​s​a​-​m​o​rt/

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      • adoque

        Bon­jour à toutes et tous !
         » …
        Mais faites atten­tion. L’enfer est en train de des­cendre chez vous. Il est vrai qu’il s’invente un uni­forme et une jus­ti­fi­ca­tion (quel­que­fois). Mais il est éga­le­ment vrai que son désir, son besoin de vio­lence, d’agression, de meurtre, est fort par­ta­gé par tous. Cela ne res­te­ra pas long­temps l’expérience pri­vée et périlleuse de celui qui a, disons, expé­ri­men­té « la vie vio­lente ». Ne vous faites pas d’illusions. Et c’est vous qui êtes, avec l’école, la télé­vi­sion, le calme de vos jour­naux, c’est vous les grands conser­va­teurs de cet ordre hor­rible fon­dé sur l’idée de pos­sé­der et sur l’idée de détruire. Heu­reux, vous qui vous réjouis­sez quand vous pou­vez mettre sur un crime sa belle éti­quette. Pour moi cela res­semble à l’une des opé­ra­tions par­mi tant d’autres de la culture de masse. Ne pou­vant empê­cher que cer­taines choses se pro­duisent, on trouve la paix en fabri­quant des éta­gères où on les range.
        …  »

        Oui, c’est à se deman­der si « on » n’est pas entrain de recréer une « reli­gion » encore plus sec­taire, plus abso­lu­tiste que celle qui nous condi­tionne depuis… les pyramides…
        La grande per­ver­si­té est impli­cite, ancrée dans les pro­fon­deurs et quelques fois sort de sa cachette quand elle fait trai­ter de « facho » celui ou celle qui n’en accepte plus le ron­ron habituel.
        Aujourd’­hui, il faut « faire taire » toute vel­léi­té de remise en cause, comme on a fait taire un rebelle il y a quelques 2000 ans…

        Réponse
        • Katharina

          Bon­jour,

          je crois que cette ver­sion de com­por­te­ment est dûe à l’hy­per­in­di­vi­dua­li­sa­tion fon­dée sur la satis­fac­tion des plai­sirs pri­maires nar­cis­siques – la reconnaissance.
          Une per­sonne comme p.e. Séné­chal ou Fau­trier ou Le Faivre (ou Ber­nard) disent :
          « je veux ca. je suis ca » Si tu dis qu’Il/elle ne l’au­ra pas (ou pas main­te­nant, pas comme ca), il/elle frappe.
          Je me suis long­temps posée la ques­tion com­ment une telle bru­ta­li­té est pos­sible même dans le quo­ti­dien. Et j’en suis arri­vé à que ce soit un cos­tume d’in­di­vi­dua­li­té qui est atta­qué dans la contre­dic­tion et non pas l’i­dée même. C’est donc un pro­duit de notre société.
          Pour cer­tains c’est une idée d’af­faire, leur cos­tume d’in­di­vi­dua­li­té, mais en gros, pour moi, ce sont des copies d’in­di­vi­dua­li­té. (tiens, je vais me pro­duire en Che Gue­var­ra, tiens je suis Dalì main­te­nant, tiens je me fais comé­dienne bien que je n’en aie aucune notion ni assu­mée l’é­thique et le métier qui va avec, ni l’es­prit, mais il suf­fit de le dire et hopp ils vont l’a­va­ler. S’il y a un qui me contre­dit je le détruis). Cela donne une indi­vi­dua­li­sa­tion non-ache­vée je dirais donc cela donne une totale insé­cu­ri­té sur qui ils sont. Pra­tique pour le sys­tème. Tu peux y foutre tout ce que tu veux, ils te sui­vront, tu les mènes où tu veux, ils vont tou­jours croire que c’est leur libre choix et un résul­tat de leur indi­vi­dua­li­té unique.
          DONC ce n’est pas inné dans l’homme, c’est juste ins­crit ou brain­wa­shed. Dif­fi­cile de changer/transformer cela, mais possible.

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          • Ana Sailland

            Dans ce qui motive l’hu­main il y a une grande part d’an­goisse de mort, et pour y remé­dier, cha­cun use d’ex­pé­dients ou sub­ter­fuges plus ou moins gros­siers, visant à cacher la dure et iné­luc­table réa­li­té du soi vide der­rière la pas­sion, le stress, la bataille.
            Domi­ner en est un, accu­mu­ler un autre. Paraître et sur­tout paraître impor­tant. A n’im­porte quel prix.
            Toutes ces atti­tudes pro­cèdent de la phase « négo­cia­tion » relé­vée par Mme Kubler Ross dans sa théo­rie du deuil, mais ici il s’a­git du deuil de soi.

            N’est libre (et ici liber­té et pleine conscience se rejoignent ou convergent) que celui qui accepte le deuil de soi avant sa propre fin et en consé­quence se donne sans contrepartie.
            C’est rare.

            Lorsque nous nous enga­geons pour l’in­té­rêt géné­ral, cha­cun, peut être est il bon, régu­liè­re­ment, en arrêt sur image, de nous deman­der la cause pro­fonde de notre contri­bu­tisme : masque ou don. Je pense que c’est néces­saire pour nous pro­té­ger de nous-mêmes.

          • Katharina

            « mais ici il s’agit du deuil de soi. » tu as mis. Ana,
            je ne suis pas de ton avis. Il s’a­git, à mon avis, d’un brain­wash du sys­tème qui s’est ser­vi des recherches en psy­cho­lo­gie en clouant l’in­di­vi­du à un état enfant lui don­nant tout ce dont il demande. Sauf – le sys­téme ne fait que res­sem­bler à ce que l ‘on demande. Et ce fait, cet effet est aujourd’­hui per­fec­tion­né. La res­sem­blance, la pré­ten­tion, le camouflage.

            Gerald Hüther : le cer­veau humain est conti­nuel­le­ment à la recherche d’ap­prendre ET des liens. Pour pou­voir apprendre et se dé-velop­per il a besoin de fer­ti­li­sant. Ce fer­ti­li­sant se pro­duit avec l’en­thou­siasme. Il fait que même à 90 ans on conti­nue à apprendre dès qu’il y a cela : l’enthousiasme.
            Mais l’en­thou­sisme pro­duit par la pub et le sys­tème est faus­sé. Il res­semble à l’en­thou­siasme boy-scout sou­vent. Il n#est pas vivant. il n’a pas de splen­deur. Il ne fait que res­sem­bler. MAIS si le cer­veau n’ob­tient pas ce dont il a besoin, il prend ce qu’il y a. Le sys­tème se sert de cela.
            Donc, avec des enthou­siasmes faus­sés, l’en­fant, l’a­do­les­cent, l’a­dulte ne se dé-veloppe pas. Il reste en manque conti­nuel et est mis dans un état de détresse et décep­tion. Donc fra­gile. « Aucune per­son­na­li­té » disait-on autrefois.

      • Katharina

        mer­ci ! cela explique beau­coup de manière très belle

        Réponse
      • adoque

        Bon­soir Katharina
         » Mais l’enthousisme pro­duit par la pub et le sys­tème est faus­sé. Il res­semble à l’enthousiasme boy-scout sou­vent. Il n#est pas vivant. il n’a pas de splen­deur. Il ne fait que res­sem­bler. MAIS si le cer­veau n’obtient pas ce dont il a besoin, il prend ce qu’il y a. Le sys­tème se sert de cela. (…) »

        Ça res­semble à …, mais ce n’est pas du…
        Vous décri­vez par­fai­te­ment l’u­sur­pa­tion majeure dans laquelle nous nous débat­tons (plu­tôt peu que beau­coup !) depuis la nuit des temps.
        L’hu­ma­ni­té est ber­cée par ce détour­ne­ment : quelques-uns sont spé­cia­listes, pro­fes­sion­nels, pour pen­ser à notre place… ce peut être confor­table, mais c’est ain­si que l’on perd l’  »enthou­siasme » de vivre…

        et l’en­thou­siasme de contri­buer à la construc­tion d’une socié­té enthou­sias­mante : on délègue et on obtient ce qu’on mérite, la perte de sa « personnalité »…

        Quant à « je » au milieu de « nous », obser­vons les four­mis où l’on ne voit pas de mou­ve­ment de foule, seule­ment de temps à autre des sou­tiens tem­po­raires entre indi­vi­dus qui vaquent à leurs occupations.…
        Et pour­tant, il s’y trouve bien une œuvre com­mune, une socié­té, non ?

        Réponse
        • Katharina

          Bon­jour adoque,

          excu­sez-moi, je n’a­vais vu votre réponse super-inté­res­sante qu’au­jourd’­hui ! Je crois aus­si, que le débat/la bataille se trouve là-dedans, et quand j’ai décou­vert Gerald Hüther, j’ai été ras­su­rée que l’é­tat actuel n’est pas une sorte d’é­vo­lu­tion dégé­né­rée inévi­table, mais fait main, donc mani­pu­la­tion et NE PAS inévitable !
          Bonne année à vous !

          Réponse
  170. 222

    « Le pou­voir n’a pas de limite… » Susan George il y a 10 minutes sur France Culture, dans Terre à terre, titre du jour « Les usur­pa­teurs : le pou­voir des entre­prises trans­na­tio­nales »… je n’ai pris que le der­nier quart d’heure de l’é­mis­sion mais ça fait plai­sir à entendre. Je rap­pelle que ce ren­dez-vous heb­do­ma­daire sur l’en­vi­ron­ne­ment, l’é­co­lo­gie et l’é­co­no­mie est très inté­res­sant et des plus ‘alter­na­tifs’, si je puis dire, à se deman­der com­ment le ser­vice dit public l’au­to­rise mais c’est tôt en week-end et il faut bien quelques plages de pseu­do-liber­té et de vraies infor­ma­tions pour don­ner le change et lais­ser croire que tout peut changer.

    CHOUAR­Dament vôtre !

    Réponse
    • Ana Sailland

      Mer­ci Effab => Je veux le lien vers l’archive 🙂

      (Il y a un an nous avons elle et moi par­ta­gé sur ce thème et je suis curieuse de mesu­rer la différence)

      Réponse
    • 222

      Tu fais France Culture et vas à Pro­gramme, l’é­mis­sion se situant à 7h05… Liens et vidéos sont pour moi en ce moment choses impossibles.

      C’est une ‘élite’ ou quel­qu’un d’é­lus cré­dible, de plus intégré ?

      Réponse
      • 222

        ou quel­qu’un de plus… me fait chier cette tablette !

        Réponse
      • Ana Sailland

        « C’est une ‘élite’ ou quelqu’un d’élus cré­dible, de plus inté­gré ? » »> cofon­da­trice d’at­tac, une grande Dame.
        Tu pour­ras aus­si lire Jean Zie­gler ( livres éveilleurs )

        Réponse
        • adoque

          Mer­ci pour le lien, ça valait le détour !
          et le vaut encore…

          Réponse
          • Ana Sailland

            Gens très utiles et même plus que ça.
            (Sur­tout Suzan qui par sa clar­té et sa téna­ci­té a de décen­nie en décen­nie aidé à l’é­veil de mil­lions de citoyens)

            Cepen­dant ils voient « une crise de la démo­cra­tie » ou « la démo­cra­tie en dan­ger » et ne font pas le pas du der­nier mil­li­mètre qui consiste à com­prendre que nous n’a­vons jamais été en démo­cra­tie, et que la tra­hi­son, sur laquelle ils s’in­ter­rogent, est iné­luc­table en régime repré­sen­ta­tif incon­trô­lé par le grand nombre.
            Ai eu deux échanges avec Suzan en public sur cette ques­tion, ai choi­si de me taire pour ne pas lui pour­rir ses conférences.
            Mais ça progresse 😉
            Sur­tout ne soyons pas sec­taires et ce n’est pas parce que le mes­sage n’a pas la pure­té dont nous rêvons qu’il faut ne pas en appré­cier la valeur supérieure.

        • adoque

          Bon­jour Ana !
           » Sur­tout ne soyons pas sec­taires et ce n’est pas parce que le mes­sage n’a pas la pure­té dont nous rêvons qu’il faut ne pas en appré­cier la valeur supérieure. »

          Typi­que­ment… sur le che­min de Com­pos­telle (!!!), nous ne par­tons pas tous du même endroit, n’a­van­çons pas tous à la même vitesse (même si les évé­ne­ments nous donnent la cadence), ne fai­sons pas les mêmes erreurs,…
          mais nous avançons !
          Et, par la même occa­sion, nous appre­nons à nous res­pec­ter et à vivre ensemble 🙂

          Réponse
          • Ana Sailland

            Euh, le res­pect, oui, c’est une grande chose, 

            mais il y a aus­si la simple intel­li­gence qui consiste à ne pas enga­ger un com­bat fra­ter­nel au sein des 99% quand on est d’ac­cord sur tout sauf un point.

            😉 En un mot je pen­sais plus aux cha­pelles qu’à Compostelle 😉

          • Zut

            On peu aus­si ne pas avoir de paroisse, ni de cha­pelles, juste être agacé.
            je vous le confesse.

            Fol­co, fils du vent.

  171. 222

    Par contre, l’é­mis­sion sui­vante, « Le Secret des sources », en dépit ce choses inté­res­santes qui peuvent se dire, c’est autre­ment plus de l’en­fu­mage ici, rien qu’à entendre une jour­na­liste par­ler de bien géné­ral et de ce res­pect d’un journal/magazine envers son audi­to­rat, alors que nous savons très bien ce qu’il en est, cette jour­na­liste étant peut-être la seule à le croire ^^ bref…

    Réponse
  172. adoque

    Ana, bon­soir,
    « … com­bat fra­ter­nel au sein des 99%… »

     » Je dirais même plus  » (auteur ?) que la règle des 8020 peut aus­si s’ap­pli­quer ici.
    « Cha­pelles » ver­sus « Com­pos­telle »… c’est que… outre le coté alchi­mique, avec ses per­son­nages de noble qua­li­té (je ne fais pas allu­sion aux fai­seurs d’or), il y a dans ce mot « com­post » le révé­la­teur d’une fer­men­ta­tion de bon aloi !
    En somme, carac­té­ris­tique de notre époque : ça bouillonne sous le cou­vercle, et il faut que cela aille jus­qu’au bout !

    Réponse
    • 222

      ^^

      Au cœur de toute alchi­mie la vraie richesse_le plan­cher des vaches (la terre) cette humi­li­té de soi (l’hu­mus)… mais l’i­mage, la repré­sen­ta­tion, la vir­tua­li­té, cette fuite inexo­rable en avant

      Réponse
      • adoque

        Bon­jour 6663 !
         » … mais l’image, la repré­sen­ta­tion, la vir­tua­li­té, cette fuite inexo­rable en avant »

        « mais », en effet, le tra­vail de cet humble peut paraître « trop » sym­bo­lique, mais il n’en est rien. Son objec­tif n’est pas défi­ni­ti­ve­ment défi­ni, puisque son tra­vail doit per­mettre jus­te­ment de le décou­vrir progressivement…
        Cepen­dant, il connait des jalons : le tra­vail sur la matière amène un tra­vail sur son esprit qu’il sait devoir « trans­mu­ter ». Étape néces­saire pour prendre la place har­mo­nieuse dans l’en­semble vivant.
        C’est fina­le­ment très moderne, actuel : il s’a­git ni plus ni moins, de remettre les choses en ordre, en se remet­tant en cause soi-même, en s’as­su­rant de nos fon­da­tions avant de pen­ser à s’é­le­ver avec ses semblables.
         » Lege, lege, relege, ora, labo­ra et invenies »
        à l’é­poque d’In­ter­net, c’est tout un programme 🙂

        Réponse
        • 222

          Des fon­da­tions toutes de chêne, d’a­ca­cia, de meri­sier, châ­tai­gniers, saules, bouleaux_tout un envi­ron­ne­ment à redes­si­ner au cœur de cette humi­li­té exis­ten­tielle que sont la vie et le quo­ti­dien, en même temps que cette exi­gence d’é­qui­libre et de beau­té, cet idéal autant que ce pro­fond res­pect des choses et du vivant.

          Réponse
          • adoque

            Sur un coup de fatigue, de dépres­sion, il faut chan­ger d’ac­ti­vi­té… et en voi­là une d’excellence :
            « plan­ter des arbres » 🙂

          • 222

            Oui, Citoyen, je me plante sou­vent devant un arbre, un de ces gros chênes de forêt au tronc haut, éle­vant sa majes­té et sa puis­sance dans la ver­ti­ca­li­té et non tour autour de lui tel un chêne de parc… c’est impres­sion­nant être là à ses pieds tout en levant la tête dans cette proxi­mi­té et ce ver­tige impo­sant, médi­ta­tif… nous sommes si peu de choses et mon Dieu que la Nature est belle ! Si repo­sante et si sou­ve­raine, nous qui devrions être comme des enfants émer­veillés et des adultes consé­quents, res­pec­tueux, dignes faute d’être véri­ta­ble­ment spi­ri­tuels, la notion de Dieu rame­nant sur­tout au seul men­tal ce qui devrait constam­ment obli­gé notre éthique et notre conscience, cette Conscience infi­nie et indescriptible.

            Bien des choses, l’ami !

    • 222

      Joli article, en effet…

      Réponse
    • Katharina

      oui, superbe analyse

      Réponse
  173. Ang3l33

    Bon­soir Mon­sieur CHOUARD,

    Vous m’a­vez été vive­ment conseillé par une amie, enfin la lec­ture de votre blog. J’ai 22 ans et je suis une for­ma­tion d’as­sis­tante sociale. J’ai plein d’i­dées pour l’a­ve­nir plein de rêves pour une vie en socié­té meilleure.

    Actuel­le­ment nous sommes très loin de toutes ces idées et vous vous en pré­sen­tez avec enthou­siasme et bon sens. Vos pro­po­si­tions sont toutes plus inté­res­santes les unes que les autres, vos réflexions bien­veillantes et pro­fondes. Chaque pro­pos est construit, intel­li­gible et intel­li­gent. Vous incar­nez l’es­poir et des pos­si­bi­li­tés d’ac­tions incroyables au delà de simples réflexions à l’étude.

    J’ai pu vous sen­tir décou­ra­gé et ce n’est sans doute pas moi qui vais vous redon­ner l’éner­gie pour vous rele­ver, il n’y a que vous seul qui en êtes capable. Mais sachez que des gens croient en vous et j’en fait par­tie. C’est nous tous qui sou­hai­tons agir et chan­ger les choses. Vous êtes brillant et c’est pour ça que cer­tains vous condamnent, déversent leur colère et vous attaquent. Ne vous lais­sez pas atteindre par eux, ils sont mau­vais et votre bon­té ne devrait jamais être affai­blie. Ne renon­cez pas, car vous n’êtes pas seul ! Les sol­li­ci­ta­tions vous épuisent et je ne décharge en rien ce poids mais croyez en vous, sui­vez vos idées car ne dou­tez pas de leur sens et de leur bienfaisance.

    Il n’y a pas à conten­ter ou à mécon­ten­ter les uns ou les autres mais à faire le meilleur quoi qu’il advienne !

    Réponse
  174. Pierre9459

    En même temps…malgré toute l’es­time que je peux avoir pour Etienne, se sau­ver comme ça est un peu …limite limite…
    C’est d’au­tant plus léger qu’il le dit lui-même dans pas mal de ses inter­ven­tions : le sys­tème ne se lais­se­ra pas faire s’il est en dan­ger, il n’hé­si­te­ra pas à tuer s’il le faut.
    Là, il n’y a pas un coup de feu mais juste quelques bran­leurs qui se la pètent et l’a­mi Etienne est déjà comme une taupe…
    Tu t’at­ten­dais à quoi Etienne ? A ce que ce sys­tème ne te tape pas dessus ?
    Si tu savais en tant que syn­di­ca­liste ce que je me suis pris dans la gueule en presque 40 ans !!!
    C’est le lot de ceux qui se car­tonnent pour les autres et c’est leur lot parce qu’en même temps, c’est le prix à payer de la lâche­té des autres pré­ci­sé­ment qui attendent tou­jours que ce soient d’autres qu’eux qui prennent les coups.
    Bon, tout le monde n’est pas un com­bat­tant mais tu n’as pas le choix, pas d’autre choix que de reve­nir dans la bagarre.…
    Et au pas­sage, c’est mettre ta fier­té au mau­vais endroit que d’a­voir réin­tro­duit Soral dans tes liens.… Ce type n’a pas le même com­bat que nous, très très loin s’en faut !
    Bonnes fêtes à tous

    Réponse
    • Ana Sailland

      « Si tu savais en tant que syn­di­ca­liste ce que je me suis pris dans la gueule en presque 40 ans !!! »
      Raconte nous.

      Réponse
      • 222

        ANA, la Trans­pa­rence incar­née… mais c’est bien de ça dont il s’a­git, en cacher le moins pos­sible pour être plus forts tous ensemble et indi­vi­duel­le­ment, s’é­vi­ter ain­si toute lâche­té mal pla­cée voire par­fois com­pré­hen­sible même si cela est peu digne ou peu noble.

        Réponse
        • Ana Sailland

          🙂 Il faut aider les RG 🙂

          S’il y a des mil­lions de para­ton­nerres, la foudre ne sait où frapper.

          Réponse
        • 222

          Jolie image ‘les paratonnerres’ ^^

          Réponse
    • Katharina

      Bon­jour,

      je ne suis abso­lu­ment pas d’ac­cord avec toi- Soral a et avait beau­coup de choses impor­tantes à dire. Il le fait d’une manière inha­bi­tuelle. Et sur quelques sujets il se trompe à mon avis ou il conclut trop vite peut-être. C’est nor­mal, tout le monde apprend, rejette, découvre. Mais il se consacre de manière très sérieuse à ima­gi­ner un autre ave­nir en essayant d’a­na­ly­sant ce qu’il découvre. Il risque beau­coup. C’est hon­nête aus­si. Il se délivre.

      Réponse
      • 222

        ALADIN dit peut-être des choses sérieuses, ce qui ne l’empêche pas cepen­dant d’a­voir la pré­ten­tion bien au-des­sus des risques qu’il devrait encou­rir s’il était vrai­ment un dan­ger sérieux pour l’es­ta­blish­ment… Bref, il dénonce des choses, des réa­li­tés, évi­dem­ment des consé­quences mais je me rap­pelle pas l’a­voir enten­du sou­le­ver à ce point la Cause des causes ni ces fon­da­men­taux chouardiens/démocratiques qui sti­pulent bien, eux, quoi faire.
        ALADIN a trai­té ÉTIENNE de ‘gen­til’, peut-être de façon ami­cale et sou­li­gnant à juste titre cette fameuse gen­tillesse chouar­dienne, mais peut-être qu’il y a là un dis­cré­dit autre­ment plus vicieux… de toute façon, rien ne sert de s’é­ter­ni­ser là-des­sus, puisque nous avons tout à nous méfier des pertes de temps et autres diversions.

        EFFAB

        Réponse
        • Katharina

          je trouve p.e. là des choses qui vont abso­lu­ment avec ce que dit Bric­mont sur les socia­listes (Etienne l’a pos­té récemment).

          https://​you​tu​.be/​B​M​w​T​v​W​N​3​kH8

          ce n’est pas joli joli com­ment il parle, mais je trouve là-dedans de l’hu­ma­ni­té et de la résis­tance. (d’ailleurs je ne veux même pas savoir com­ment les jolis de la télé parlent der­rière les cou­lisses) Donc je ne suis tou­jours pas d’ac­cord avec toi sur son sta­tus récla­mé per­so­na non gra­ta. Je suis plu­tôt de l’a­vis de pro­té­ger tout le monde qui mène un com­bat déran­geant pour « les affreux qui nous dirigent ». Même s’il dit des phrases qui ne te plaisent pas ou qui ne me plaisent pas, pour­quoi enfer­mer son com­bat entier dans du per­so­na non gra­ta ? Il faut cher­cher du côté de l’at­ti­tude humaine.

          Réponse
  175. Pierre9459

    D’a­bord, je pré­cise que c’est juste mon opi­nion ok ?
    Non, déso­lé mais Soral en réa­li­té cache son jeu. En ce moment , nous assis­tons à une résur­gence du nazisme qui prend des formes par­fois sur­pre­nantes. Et la manière dont Soral pro­cède en est une.
    J’ai déjà enten­du Soral faire une qua­si apo­lo­gie du mous­ta­chu Autri­chien avant de modé­rer ses pro­pos. Ensuite, son obses­sion des sio­nistes me rap­pelle ceux qui ont la même des francs maçon, ou les anti com­mu­nistes pri­maires ou plus loin dans le temps les anti juifs tout court. Alors oui Soral est anti sys­tème à pre­mière vue tout comme Hit­ler pou­vait paraitre anti sys­tème à pre­mière vue. Mais Soral tout comme son maitre à pen­ser vou­drait en fait ins­tau­rer à la place de ce sys­tème la même chose que l’autre avant lui, c’est aus­si simple que ça !
    Les vidéos où il parle de la supré­ma­tie aryenne peuvent encore se trou­ver je pense. Celles où il prône une race supé­rieure aus­si sans comp­ter de nom­breuses fois où il se « lâche » en insul­tant les gens qui lui ont fait la gen­tillesse d’as­sis­ter à ses prises de parole.
    Il rou­lait il y a peu pour le FN, il l’a lui-même recon­nu et comme ils ne lui ont pas fait de place au soleil, il les a quit­té d’a­bord et main­te­nant leur vomi des­sus ! Remar­quez, c’est pas pour me déplaire quand les loups se bouffent entre eux .…
    Alors il peut tou­jours condam­ner ce sys­tème, mais il ne me trompe pas comme il a trom­pé Etienne Chouard et d’autres. Je pense que Dieu­don­né est dans le même cas que Chouard sauf que Dieu­do lui , y est jus­qu’au cou main­te­nant et quelque part ne peut plus recu­ler s’il ne veut pas foutre sa car­rière à l’eau.
    Pour répondre à une per­sonne qui deman­dait en quoi j’en ai pris plein la gueule en 40 ans de syndicalisme.…oh, trois fois rien : licen­cié et impos­si­bi­li­té de rac­cro­cher un job durant des années (le télé­phone marche très bien entre patrons), famille explo­sée et enfin envi­ron 14 de salaire de moins que des gens qui ont eu le même par­cours pro­fes­sion­nel sans être délé­gué syn­di­cal …une paille quoi ! Et je ne parle pas de devoir sans cesse se battre pour les autres quand ils ne sont pas fou­tus de bou­ger leur cul. Ces mêmes qui en atten­dant, sont bien contents de grap­piller les miettes que nos luttes occa­sionnent. Je pour­rais conti­nuer avec les menaces, les coups dans les manifs, les inti­mi­da­tions sans comp­ter le vomi qua­si conti­nuel dans les médias contre ceux qui luttent et la peine d’en­tendre des connards à l’a­te­lier répé­ter ces mêmes âne­ries seri­nées au jour­nal de 20h du lar­bin Puja­das ou sur les radios du genre RMC, suc­cur­sale UMP !etc etc. Y’en a qui croient encore qu’on est payé en tant qu’élus syndicaux .…
    Alors voyez…dans 45 ans, peut-être la retraite si je ne claque pas avant …eh bien, même cette retraite par rap­port aux autres sera ampu­tée de 25% envi­ron à cause du chômage !
    Non, y’a pas à dire, syn­di­ca­liste, c’est le pied !

    Réponse
    • Ana Sailland

      Mer­ci pour la réponse à ma ques­tion. Utile.

      Réponse
      • Katharina

        C’est votre opi­nion, mais ce sont aus­si des insultes très directs, des lieux com­muns, des exa­gé­ra­tions, des inci­ta­tions, et des com­pa­rai­sons avec Hit­ler – bon , moi, Autri­chienne, je peux vous dire qu’on en a vu des resur­rec­tions et ce n’é­tait abso­lu­ment pas, mais abso­lu­ment pas cela. Et je ne trouve pas d’ar­gu­ments dans vos pro­pos, alors que moi, dans mon com­men­taire plus haut, je crois en avoir mis.
        Encore je crois qu’il faut cher­cher dans les idées et non pas dans la personne.
        Vous cher­chez peut-être quel­qu’un auquel on peut suivre, une sorte de guide.
        Moi per­son­nel­le­ment je cherche à com­prendre pour pou­voir agir. Si quel­qu’un a trou­vé des trucs, j’ap­prends. Si quel­qu’un cherche à me mani­pu­ler je rejette.
        Vous avez écrit que der­rière ses argu­ments Soral cache une volon­té de deve­nir Hit­ler. oh là là – c’est très ris­qué d’in­ci­ter quel­qu’un à vou­loir le troi­sième Reich . D’où tenez-vous ces ccertitudes ?
        Donc, Ana et Pierre, dom­mage pour vous, d’a­près moi, ce n’est rien que des pré­ju­gés avec les­quels on n’a­vance en rien. C’est le mau­vais côté de la bataille.

        Réponse
        • Ana Sailland

          L’ins­truc­tion était menée à charge.
          Mais depuis on a ajusté 🙂

          Réponse
  176. Katharina

    et voi­là un autre qui sait expri­mer des choses :

    Vic­tor Hugo « dis­cours sur la misère »
    à l’Assemblée Natio­nale le 9 juillet 1849

    « Je ne suis pas, Mes­sieurs, de ceux qui croient qu’on peut sup­pri­mer la souf­france en ce monde, la souf­france est une loi divine, mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère. Remar­quez-le bien, Mes­sieurs, je ne dis pas dimi­nuer, amoin­drir, limi­ter, cir­cons­crire, je dis détruire. La misère est une mala­die du corps social comme la lèpre était une mala­die du corps humain ; la misère peut dis­pa­raître comme la lèpre a dis­pa­ru. Détruire la misère ! Oui, cela est pos­sible ! Les légis­la­teurs et les gou­ver­nants doivent y son­ger sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le pos­sible n’est pas le fait, le devoir n’est pas rempli.

    La misère, Mes­sieurs, j’aborde ici le vif de la ques­tion, vou­lez-vous savoir où elle en est, la misère ? Vou­lez-vous savoir jusqu’où elle peut aller, jusqu’où elle va, je ne dis pas en Irlande, je ne dis pas au moyen-âge, je dis en France, je dis à Paris, et au temps où nous vivons ? Vou­lez-vous des faits ?

    Mon Dieu, je n’hésite pas à les citer, ces faits. Ils sont tristes, mais néces­saires à révé­ler ; et tenez, s’il faut dire toute ma pen­sée, je vou­drais qu’il sor­tît de cette assem­blée, et au besoin j’en ferai la pro­po­si­tion for­melle, une grande et solen­nelle enquête sur la situa­tion vraie des classes labo­rieuses et souf­frantes en France. Je vou­drais que tous les faits écla­tassent au grand jour. Com­ment veut-on gué­rir le mal si l’on ne sonde pas les plaies ?

    Voi­ci donc ces faits :

    Il y a dans Paris, dans ces fau­bourgs de Paris que le vent de l’émeute sou­le­vait naguère si aisé­ment, il y a des rues, des mai­sons, des cloaques, où des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants, n’ayant pour lits, n’ayant pour cou­ver­tures, j’ai presque dit pour vête­ments, que des mon­ceaux infects de chif­fons en fer­men­ta­tion, ramas­sés dans la fange du coin des bornes, espèce de fumier des villes, où des créa­tures humaines s’enfouissent toutes vivantes pour échap­per au froid de l’hiver. Voi­là un fait. En voi­ci d’autres : Ces jours der­niers, un homme, mon Dieu, un mal­heu­reux homme de lettres, car la misère n’épargne pas plus les pro­fes­sions libé­rales que les pro­fes­sions manuelles, un mal­heu­reux homme est mort de faim, mort de faim à la lettre, et l’on a consta­té après sa mort qu’il n’avait pas man­gé depuis six jours. Vou­lez-vous quelque chose de plus dou­lou­reux encore ? Le mois pas­sé, pen­dant la recru­des­cence du cho­lé­ra, on a trou­vé une mère et ses quatre enfants qui cher­chaient leur nour­ri­ture dans les débris immondes et pes­ti­len­tiels des char­niers de Montfaucon !

    Eh bien, mes­sieurs, je dis que ce sont là des choses qui ne doivent pas être ; je dis que la socié­té doit dépen­ser toute sa force, toute sa sol­li­ci­tude, toute son intel­li­gence, toute sa volon­té, pour que de telles choses ne soient pas ! Je dis que de tels faits, dans un pays civi­li­sé, engagent la conscience de la socié­té toute entière ; que je m’en sens, moi qui parle, com­plice et soli­daire, et que de tels faits ne sont pas seule­ment des torts envers l’homme, que ce sont des crimes envers Dieu !

    Voi­là pour­quoi je suis péné­tré, voi­là pour­quoi je vou­drais péné­trer tous ceux qui m’écoutent de la haute impor­tance de la pro­po­si­tion qui vous est sou­mise. Ce n’est qu’un pre­mier pas, mais il est déci­sif. Je vou­drais que cette assem­blée, majo­ri­té et mino­ri­té, n’importe, je ne connais pas, moi de majo­ri­té et de mino­ri­té en de telles ques­tions ; je vou­drais que cette assem­blée n’eût qu’une seule âme pour mar­cher à ce grand but, à ce but magni­fique, à ce but sublime, l’abolition de la misère !

    Et, mes­sieurs, je ne m’adresse pas seule­ment à votre géné­ro­si­té, je m’adresse à ce qu’il y a de plus sérieux dans le sen­ti­ment poli­tique d’une assem­blée de légis­la­teurs ! Et à ce sujet, un der­nier mot : je ter­mi­ne­rai là.

    Mes­sieurs, comme je vous le disais tout à l’heure, vous venez avec le concours de la garde natio­nale, de l’armée et de toutes les forces vives du pays, vous venez de raf­fer­mir l’Etat ébran­lé encore une fois. Vous n’avez recu­lé devant aucun péril, vous n’avez hési­té devant aucun devoir. Vous avez sau­vé la socié­té régu­lière, le gou­ver­ne­ment légal, les ins­ti­tu­tions, la paix publique, la civi­li­sa­tion même. Vous avez fait une chose consi­dé­rable… Eh bien ! Vous n’avez rien fait !

    Vous n’avez rien fait, j’insiste sur ce point, tant que l’ordre maté­riel raf­fer­mi n’a point pour base l’ordre moral conso­li­dé ! Vous n’avez rien fait tant que le peuple souffre ! Vous n’avez rien fait tant qu’il y a au-des­sous de vous une par­tie du peuple qui déses­père ! Vous n’avez rien fait, tant que ceux qui sont dans la force de l’âge et qui tra­vaillent peuvent être sans pain ! tant que ceux qui sont vieux et ont tra­vaillé peuvent être sans asile ! tant que l’usure dévore nos cam­pagnes, tant qu’on meurt de faim dans nos villes tant qu’il n’y a pas des lois fra­ter­nelles, des lois évan­gé­liques qui viennent de toutes parts en aide aux pauvres familles hon­nêtes, aux bons pay­sans, aux bons ouvriers, aux gens de cœur ! Vous n’avez rien fait, tant que l’esprit de révo­lu­tion a pour auxi­liaire la souf­france publique ! Vous n’avez rien fait, rien fait, tant que dans cette œuvre de des­truc­tion et de ténèbres, qui se conti­nue sou­ter­rai­ne­ment, l’homme méchant a pour col­la­bo­ra­teur fatal l’homme malheureux ! »

    Vic­tor Hugo

    Réponse
    • thierry

      J’ai envoyé ce texte à france-info (il fau­drait l’a­dres­ser à Valls) qui se pose la ques­tion « et main­te­nant on fait quoi ? ». Il me semble que Vic­tor a répon­du. Relire la der­nière phrase…

      Réponse
      • Ana Sailland

        Très beau texte en effet.
        J’a­jou­te­rais qu’il y a de l’in­dé­cence chez l’o­li­garque quand il vit mieux que le pauvre, « trop mieux ».

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  177. jeremie

    un beau dis­cours, prends soin de toi mon frère. Laches un l’af­faire, t’in­quiètes pas y’a plein de virus derrière

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  178. gracia

    J’en pro­fite pour saluer le cou­rage d’E­tienne. 10 ans au char­bon depuis 2005 c’est sûr il y a de quoi à vou­loir se mettre à l’écart.
    D’autres repren­drons le flam­beau. Comme E.C le disait il faut se « déchouardiser..

    De toute manière j’ai pu pro­gres­ser dans mon ana­lyse et le fait d’être tom­bé sur son blog en 2011 m’a don­né de l’espoir.
    Main­te­nant il faut cha­cun mener son com­bat, seul, en groupe, etc..l’essentiel est de faire pro­gres­ser l’i­dée d’une assem­blée consti­tuante tirée au sort. Que ce soit en France ou
    ailleurs..En tout cas je pars m’ins­tal­ler loin d’i­ci en amé­rique latine. Peut être j’ar­ri­ve­rai à semer cette graine qui nous fait espé­rer et tout sim­ple­ment vivre.

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  179. snif

    Quelle vio­lence ce message.…
    Je veux dire qu’il m’a tou­ché, beaucoup !

    Déso­lé Etienne, de vous aimer ou de vous détester !
    Comme dirait Cali­me­ro « Z’vous fais toutes mes excuses ! » :/

    https://​you​tu​.be/​U​f​S​J​F​Q​2​M​Znk

    Je vais donc me posi­tion­ner de façon « neutre », comme la suisse (lol).

    Mais le mes­sage d’E­tienne doit tous nous faire réflé­chir sur un point :

    La pres­sion que peut res­sen­tir une per­sonne a être un « lea­der » (volon­tai­re­ment ou non) dans le pay­sage public.
    C’est violent, et cela peut pous­ser à la folie du pou­voir dans un sens ou à la dépres­sion dans l’autre sens.

    Cela me ferait beau­coup de peine qu’E­tienne tombe en dépres­sion à cause de nous tous (ceux qui l’aiment et ceux qui ne l’aiment pas).

    Et donc cela enfonce le clou de la per­ti­nence d’une vraie démo­cra­tie qui répar­tit la charge du pou­voir sur les épaules tous ses citoyens afin que celle-ci n’é­crase aucun indi­vi­du citoyen.

    Repo­sez vous Etienne, à nous de bou­ger notre gros cul de faux démo­crates pour enfin en deve­nir des vrais.…

    Bonne année à vous !

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  180. Martial

    Mon­sieur Chouard,

    Dans le cas ou vous ne l’au­riez pas (encore) lu, je vous conseil très for­te­ment le livre de Jeanne Siaud-Fac­chin : « trop intel­li­gent pour être heu­reux ? » aux éd. O. Jacob. (~ 300 p., se lit vite)

    Ne SURTOUT pas se fier au titre, j’ai failli ne pas le lire à cause de lui … mais cela aurait été une très grosse erreur. J’ai 30 ans et je com­prends seule­ment main­te­nant d’où vient ma « dif­fé­rence », ma manière de pen­ser si dif­fé­rente des autres, ma sen­si­bi­li­té et mes émo­tions et toute la « souf­france » et le déca­lage qui en découle. Ce livre devrait être lu par tout les pro­fes­seurs et per­son­nel social pour repé­rer ce type de per­sonne. Je me retrouve en vous, je com­prends votre hyper­sen­si­bi­li­té et hyper­émo­ti­vi­té, et j’ai un immense res­pect et admi­ra­tion pour tout le tra­vail que vous faites. Et je res­sens votre détresse et votre souf­france, enfin en quelque sorte… je vous sou­haite vrai­ment de bien vous res­sour­cer et de pas­ser cette étape 🙂

    Réponse
  181. snif

    « Et donc cela enfonce le clou de la per­ti­nence d’une vraie démo­cra­tie qui répar­tit la charge du pou­voir sur les épaules tous ses citoyens afin que celle-ci n’écrase aucun indi­vi­du citoyen. »

    Je vou­lais dire : « sur les épaules DE tous ses citoyens ».

    Déso­lé ! 🙂

    Réponse
  182. Phrygien

    Cou­rage, M. Chouard, bon repos et mer­ci pour tout (et à bientôt)

    Réponse
  183. Pierre9459

    En même temps, c’est un com­bat Etienne et un vrai !
    Le genre de com­bat qu’on n’a pas le droit d’a­ban­don­ner. Certes du repos de temps à autre parce que ça use, ça fatigue et même par­fois ça fait peur 🙂
    Mais il faut reve­nir je pense et faire face sinon tout ça n’é­tait que du vent !
    Il faut savoir affron­ter ses enne­mis en face et tu savais depuis le départ qu’ils n’al­laient pas te faire de cadeau, tu l’as expri­mé depuis des années.
    Et là, ils te trainent dans la boue et sou­dain tu baisses les bras ? Moi je n’y crois pas une seconde et j’es­père bien que tu as de nou­veau des choses à dire.
    Je n’i­ma­gine pas les résis­tants pen­dant la guerre sou­dain se déso­li­da­ri­ser des autres en se reti­rant des combats.
    La guerre d’au­jourd’­hui ne dif­fère que très peu de celle d’hier …
    A bientôt

    Réponse
  184. EFFAB

    J’ai oublié je crois de sou­hai­ter la bonne année, bien que ce ne soit pas là ma tasse de thé, moi qui car­bure plu­tôt au café… mais je pense avoir trou­vé ici un com­pro­mis, comme un juste milieu, le fait d’y faire allu­sion en tout cas sans réel­le­ment l’expliciter…

    ^^

    Réponse
  185. Laurent

    Mon dieu Etienne, qu’elle sen­si­bi­li­té, c’est magnifique !
    un habi­tant de Trets.

    Réponse
  186. Ronald

    Je ne vou­lais plus me pré­oc­cu­per de tous ces anti­fa, mais a été publié ce jour sur Ago­ra­vox un superbe exer­cice de style :
    http://​www​.ago​ra​vox​.fr/​a​c​t​u​a​l​i​t​e​s​/​p​o​l​i​t​i​q​u​e​/​a​r​t​i​c​l​e​/​l​e​-​c​o​n​f​u​s​i​o​n​n​i​s​m​e​-​o​u​-​l​a​-​n​o​u​v​e​l​l​e​-​1​6​5​175
    L’au­teur com­mente (très lon­gue­ment) et démonte une Xième dia­tribe anti­fa contre Etienne :
    http://​www​.para​site​.anti​fa​-net​.fr/​l​e​s​-​c​o​n​f​u​s​i​o​n​n​i​s​t​e​s​-​q​u​i​-​f​a​v​o​r​i​s​e​n​t​-​l​a​-​m​o​n​t​e​e​-​d​u​-​f​a​s​c​i​s​m​e​-​e​n​-​e​u​r​o​pe/
    Le texte est l’un de ceux que j’au­rais aimé écrire (en même temps, il ne faut avoir que cela à faire). Je sui­vrai ce que devient cet Ostramus.
    J’ai noté entre autres une belle pen­sée : « Il ne semble pas absurde de pen­ser que les gens pré­fèrent les per­sonnes qui pro­posent une alter­na­tive à celles qui n’offrent pour seule pro­duc­tion intel­lec­tuelle [que] la des­truc­tion de celle d’autrui. »

    Réponse
  187. Douglas

    Mer­ci Etienne pour tout ce tra­vail d’analyse !
    Courage ! 🙂

    Réponse

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