Demain La Décroissance N° 14 – Entretien à la maison avec Christian Laurut

13/06/2014 | 27 commentaires

Encore un long entre­tien ; c’é­tait le 10 mai 2014, à la mai­son, avec des ques­tions clai­re­ment orien­tées éco­lo, mais je ne me laisse pas faire 🙂 (on n’a pas de « pro­blèmes éco­lo­giques », on a un pro­blème politique) :

Tu radotes, Chouard, va plu­tôt écrire ton bouquin ! 

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Étienne

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27 Commentaires

  1. Merome

    Je dirais plu­tôt que le pro­blème poli­tique est la cause du pro­blème éco­lo­gique, entre autres. Dire qu’il n’y a pas de pro­blème éco­lo­gique, c’est être pro­vo­ca­teur pour rien. C’est un coup à se mettre à dos des gen­tils virus potentiels.

    Réponse
  2. Ana Sailland

    Je suis fas­ci­née par le nuage de mous­tiques, dense et copieux, qui mieux que la patrouille de France peut se dépla­cer vive­ment, sou­dai­ne­ment, mas­si­ve­ment, sans heurt ni crash.
    Sa prouesse tient au fait qu’il fonc­tionne en réso­nance, alors que nous fonc­tion­nons en rai­son­nance, l’in­tel­lect obli­té­rant des facul­tés qui sont cer­tai­ne­ment notres, mais en standby.
    Sans renon­cer à l’in­tel­li­gence, nous allons devoir réac­qué­rir ces facul­tés, avec comme rampe de lan­ce­ment la codé­li­bé­ra­tion universelle.
    L’en­jeu est la créa­tion du cer­veau col­lec­tif, qui à cette heure n’existe pas, inter­dit par une libi­do col­lec­tive construite par le cra­pu­lisme au pouvoir.

    La loi, en tant que pro­cé­dé d’har­mo­ni­sa­tion, n’ est ren­due néces­saire que par le défi­cit en conscience de l’es­pèce humaine.

    Mais

    La démo­cra­tie, donc une consti­tu­tion écrite par les simples et eux seuls, sont le marche pied néces­saire à l’é­mer­gence de la sus­dite conscience, puis plus tard de l’hy­per­cons­cience (elle même néces­saire à la via­bi­li­té de l’anarchie)

    L’é­co­lo­gie, qui est la recon­nais­sance de la citoyen­ne­té de la vie et de toutes ses com­po­santes, ne peut être mise en oeuvre que si la supra conscience se déve­loppe chez l’hu­main, donc uni­que­ment après l’a­vè­ne­ment de la démo­cra­tie, donc uni­que­ment après la réap­pro­pria­tion du pro­ces­sus constituant.

    La morale, la conscience, l’or­ga­ni­sa­tion poli­tique, l’har­mo­nie uni­ver­selle (intra mais aus­si outre spé­ciste) sont des thèmes intri­qués qui ne peuvent être trai­tés sépa­ré­ment. Mais pour démê­ler la pelote, il faut trou­ver le brin où tirer 😉

    Réponse
    • J-Stéphane

      Bon­jour,

      Com­ment dif­fé­ren­cier le cer­veau col­lec­tif de l’o­pi­nion publique ?

      Ensuite, qu’est-ce qu’il porte à pen­ser que ce cer­veau col­lec­tif pren­dra des déci­sions plus sages ?

      En espé­rant rame­ner les 1 % à la rai­son, ne risque-t-on pas plu­tôt d’am­pli­fier la convoi­tise des 99 % à vou­loir faire par­tie des 1 % ?

      Est-il rai­son­nable de confier à chaque citoyen la res­pon­sa­bi­li­té d’être un neu­rone de ce cer­veau col­lec­tif, sachant qu’il baigne dans un envi­ron­ne­ment patho­gène qui valo­rise le vice et fait pas­ser la ver­tu pour de la faiblesse ?

      De ce cer­veau col­lec­tif mino­ri­taire malade, doit-on y implan­ter des neu­rones autre­ment malades, mais qui parce que majo­ri­taire nous conviendrait ?

      Réponse
    • Mic El

      @n@, pour être mieux com­prise, peut tu refor­mu­ler : « …La créa­tion du cer­veau col­lec­tif… inter­dit par une libi­do col­lec­tive … »?

      Réponse
    • J-Stéphane

      Bon­soir,

      Il me semble qu’a­vec Inter­net le cer­veau col­lec­tif se mon­dia­lise en même temps qu’il se nationalise. 

      N’a­vons-nous pas là l’ou­til de démo­cra­ti­sa­tion mon­diale qui rédui­rait les pro­pa­gandes oli­gar­chiques à de simples radios locales ?

      Réponse
  3. etienne
  4. Mic El

    Les éco­los qui dési­rent aus­si se lan­cer dans « la réap­pro­pria­tion du pro­ces­sus consti­tuant » , pour mar­quer le dépla­ce­ment du centre de gra­vi­té de leur action, pour­raient aus­si inves­tir l’i­dée d’É­CO­SO­PHIE ! (*dont bien sou­vent, les voies res­tent impé­né­trables pour gogue&pédia)

    Réponse
  5. Ana Sailland

    Obser­vez, si nos rêves se réa­li­saient, la démo­cra­tie réelle, qui per­met­trait à tous et cha­cun à toute ins­tant de s’ex­pri­mer, et d’être entendu.
    Du bour­don­ne­ment des voix jus­te­ment har­mo­ni­sé par la règle poly­pho­nique, naî­trait la volon­té dite géné­rale, peut être, et très cer­tai­ne­ment la décision.
    Mais regar­dez ce maigre mon­sieur ou cette modeste dame, qui bien qu’en droit de s’ex­pri­mer et la cer­ti­tude d’être enten­dus , et en usant, ne ver­raient pas cepen­dant leur point de vue l’emporter, vain­cu par la multitude.
    Grande souf­france peut s’en­suivre, pour eux, et dans l’in­dif­fé­rence générale.
    Ain­si donc la démo­cra­tie elle-même peut elle être dic­ta­to­riale, pour les per­dants de l’agora.
    Ain­si la volon­té géné­rale, qui ne sera que très rare­ment celle de tous et cha­cun, peut elle engen­drer la liesse géné­rale, mais la dou­leur de quelques uns.
    Devons nous capi­tu­ler devant ce constat, et conve­nir que nous ne recher­chons que le meilleur des sys­tèmes en sachant qu’au­cun n’est parfait ?
    Devons nous nous retran­cher der­rière le beau prin­cipe que le vain­cu de l’i­se­go­ria et de l’i­so­pho­nie se gran­dit en s’effaçant ?
    Que c’est à lui d’être noble en auto­ri­sant la mul­ti­tude à l’être moins ?
    Cer­tai­ne­ment pas.
    Car cette ten­sion qu’in­dui­rait la démo­cra­tie (réelle) en révé­lant le fos­sé iné­luc­table entre le com­mun et le par­ti­cu­lier peut être résolue.
    Il y a d’a­bord un remède un peu bru­tal, mais peut être néces­saire, qui consiste à accep­ter que prendre une déci­sion n’est pas tou­jours nécessaire.
    Ou que par­fois, prendre du temps est sage.
    L’o­pi­nion contraire est un défaut de l’âme boo­léenne des temps modernes, bou­li­mique du tiers exclu, qui a ten­dance à nier l’exis­tence des énon­cés indé­ci­dables (bien connue des mathé­ma­ti­ciens logiciens).
    Ensuite, un autre, consiste à prendre en compte l’ex­cep­tion : si la majo­ri­té décide ce qui semble bon pour elle, mais si un quel­qu’un s’af­firme souf­frant, voire sui­ci­daire, devant ce choix, « on » pour­ra décla­rer une excep­tion à « la loi » pour ce quel­qu’un là.
    -> « Oui, pour toi, notre choix serait insup­por­table, nous te dis­pen­sons donc de t’y plier, mais te deman­dons de faire au mieux, voire d’a­mé­na­ger ta vie pour qu’un jour l’ex­cep­tion accor­dée soit obsolète ».
    Style empreint de fai­blesse, diront cer­tains, huma­niste, diront d’autres.
    C’est une façon de pen­ser peu usuelle dans notre monde, et pour cause, puisque les gens de pou­voir se targuent du droit de défi­nir la volon­té géné­rale, et de faire plier devant elle tous et chacun.
    Mais dans l’autre monde pos­sible, la démo­cra­tie vraie condui­rait à la décou­verte stu­pé­fiante 😉 de la ques­tion, à sa recon­nais­sance, à sa prise en compte, et à la volon­té géné­rale de tem­pé­rer l’ar­deur géné­rale lorsque c’est néces­saire. Et pro­ba­ble­ment à la réponse telle qu’i­ci esquis­sée, ou à une autre, humaine et empathique.
    (Ce n’est qu’un exemple des situa­tions qui feraient de la démo­cra­tie un élé­va­teur de la conscience )

    Réponse
  6. Ronald

    Bon­jour Etienne,

    Encore un chouette entre­tien. Notam­ment la pre­mière moi­tié, où vous arti­cu­lez bien l’ensemble de vos idées dans dif­fé­rents domaines en un tout cohé­rent. Je n’ai fran­che­ment rien à reprendre sur l’ensemble du propos.

    Sur la cri­tique de la sim­pli­ci­té volon­taire qui pour­rait se réa­li­ser indé­pen­dam­ment du contrôle poli­tique et de l’Etat (min 36–40), on pour­rait citer de manière illus­tra­tive l’histoire de Hen­ry D. Tho­reau. Cet anar­chiste vou­lait s’opposer aux ins­ti­tu­tions des Etats-Unis qui per­met­taient l’esclavage noir. Il déci­da en 1842 de se reti­rer de la vie col­lec­tive, de ne plus payer ses impôts pour ce régime et d’aller vivre en autar­cie dans une cabane dans les bois (H.D. Tho­reau, Résis­tance au gou­ver­ne­ment civil). Mais après quelques années, il se ren­dit compte que cette atti­tude était contre-pro­duc­tive. Pen­dant qu’il menait sa vie autar­cique, le lob­by escla­va­giste pro­gres­sait et avait ren­for­cé ses posi­tions dans le pays. Aus­si, revint-il sur sa déci­sion et don­na-t-il la prio­ri­té à la lutte poli­tique mili­tante (H.D. Tho­reau, L’esclavage au Mas­sa­chu­setts). Cet exemple montre qu’il n’est pas pos­sible d’espérer régler les nui­sances cau­sées par l’Etat en s’en désen­ga­geant en espé­rant qu’il s’af­fai­bli­ra, car il n’en tom­be­ra que plus faci­le­ment aux mains de nos adver­saires qui auront les mains libres pour aggra­ver la situa­tion. La lutte ne peut se mener effi­ca­ce­ment qu’au niveau institutionnel.

    J’ai bien aimé aus­si votre réserve sur la par­tie éco­lo­gique, quand vous pré­ci­sez bien ne pas être spé­cia­liste de ces sujets. Avec la petite noto­rié­té que vous avez dans les réseaux alter­na­tifs, il y a de plus en plus de gens qui vont venir vous deman­der votre avis sur dif­fé­rent sujets hors de pro­pos (C’est une ten­dance déjà obser­vable dans l’émission Citoyens Constituants/Bob vous dit la véri­té). Le but est de vous éti­que­ter. On risque alors de retom­ber dans la per­son­na­li­sa­tion des débats, ce qui est l’exact contraire du but recher­ché, mais une ten­dance très natu­relle chez beau­coup de gens. Si Etienne Chouard est d’accord avec ma posi­tion sur … (au choix : la cause du réchauf­fe­ment cli­ma­tique, les fidéi­com­mis, Mélen­chon, la tour n°7, l’immigration, l’Union Euro­péenne, le fonc­tion­ne­ment d’une chambre à gaz, Robes­pierre, etc), alors ma posi­tion en est vali­dée. S’il n’est pas d’accord, alors c’est un imbé­cile sous emprise … (au choix : com­mu­niste, ultra-réac­tion­naire, anar­cho-sio­niste (sic), liber­ta­rienne, alter­mon­dia­liste ou – plus sobre­ment – fas­ciste). Beau­coup de gens pensent que parce qu’un avis sur un sujet est émis par une per­sonne « connue » (pour une toute autre rai­son), alors cela a plus de vali­di­té que si cela vient d’un citoyen lambda.

    Ronald

    PS : J’ai appris l’adjectif « Gigan­tique » (1 :09 :14), que je n’avais jamais entendu.

    Réponse
  7. J-Stéphane
  8. J-Stéphane
  9. J-Stéphane

    La crois­sance des facul­tés des machines a‑t-elle un impact sur la crois­sance ou la décrois­sance des facul­tés humaine, et l’es­poir d’une démo­cra­tie ne s’é­loigne-t-il pas à chaque fois que la machine rem­place l’hu­main dans un domaine ?

    Réponse
    • EFFAB

      BNP Pari­bas, Bouygues et Canal +… ça com­mence bien ^^

      Réponse
    • EFFAB

      1’02… « Nous avons vou­lu une école de la connais­sance »… « le quo­tient intel­lec­tuel »… école de la tech­no­lo­gie, à la rigueur, mais pour ce qui est de la connais­sance, de la culture, de la réflexion, de la pen­sée, DU CON, tu ferais mieux de révi­ser ta copie !

      C’est qui ce connard mais il est comme HOLLANDE, il faut le buter !! c’est un psy­cho­pate, c’est un fou dan­ge­reux !… oui, je sais, ça devient mon­naie cou­rante dans ces sphères… rai­son de plus !

      4’50… je le vois venir « Les inéga­li­tés de quo­tient intel­lec­tuel sont la der­nière des grandes inéga­li­tés, bien plus que les dif­fé­rences d’argent »… ben voyons, et vous for­ma­tez ain­si toute la socié­té sans vrai­ment tou­cher à ces autres rééqui­li­brages autre­ment plus essen­tiels, et qu’il y a des gros et des minces, et qu’il y a des gens à l’es­prit plus vif et d’autres aux com­pé­tences plus manuelles ou plus intui­tives (pour sim­pli­fier)… Eh oui, on nous pré­sente, on nous enrobe ain­si les choses de telle façon que tout cela paraisse et nor­mal et inévi­table, demain qui sera enfin et tou­jours meilleur que demain !

      Et il pour­suit sa rhé­to­rique nau­séa­bonde, oubliant seule­ment le prin­ci­pal dans toute cette affaire : le Poli­tique et la Cause de toutes ces onsé­quences sociétales !

      Et le pom­pon… 7’30 !

      Réponse
    • EFFAB

      Cet Alain DAMASIO que je découvre est autre­ment plus inté­res­sant et plus cha­ris­ma­tique ^^ mer­ci pour ce beau par­tage, STEPHANE !

      Réponse
    • EFFAB
  10. EFFAB

    12′, 13′… mani­pu­la­tion dans la manipulation ^^

    Réponse
  11. Ana Sailland

    Faire du vélo entre­tient mes muscles, mon coeur, mes coronaires.
    Faire de la bagnole les atrophie.

    Bon …

    Nous nous sen­tons peut être sti­mu­lés par les vidéos de type youtube,
    Mais obser­vez bien :

    Pré­sen­ter des vidéos, met­tant en scène des pen­seurs, cela ne dimi­nue-t-il pas notre capa­ci­té à pen­ser spon­ta­né­ment, à choi­sir des thèmes, et à com­mu­ni­quer entre nous ?

    La preuve en est que ce thème de l’a­tro­phie par l’as­sis­tance a été abor­dé hier et n’a reçu comme réponse qu’une vidéo.

    Sommes nous en danger ?

    Oui.

    Réponse
    • J-Stéphane

      Atten­tion Ana, une cer­taine atro­phie te rend moins objec­tive.… Bécot

      Réponse
      • Ana Sailland

        Voir le risque du presse purée élec­trique et reve­nir à la four­chette sont deux choses différentes 😉

        Réponse
  12. Ana Sailland

    J’en­sei­gnais autre­fois le « cal­cul des ordres de grandeur ».

    Le concept, c’est : si on a un cal­cul très très com­pli­qué à effec­tuer, être capable d’en pré­voir la réponse approxi­ma­tive avec une marge d’er­reur de 50% (ça peut paraître énorme) mais en moins de 5 ou 10 secondes.

    Une réponse exacte de 10 (non connue) doit impli­quer une approxi­ma­tion entre 5 et 15 

    L’a­van­tage, c’est d’é­vi­ter une erreur gra­vis­sime ( 100 à la place de 10 par exemple)( pen­sez à des mil­liards d’eu­ros, ou à des volts dans les gen­cives, et là vous pigez l’im­por­tance : 15v c’est ~ÕK mais 120, ça craint)

    De nos jours, grâce à la cal­cu­lette ou à l’or­di et autres math­lab, on laisse tom­ber cet apprentissage.

    Un doigt glisse, et hop, danger .……

    Il y a un véhi­cule spa­tial amé­ri­cain qui s’est plan­té à cause de ce genre de plaisanterie .….…..

    Réponse
    • J-Stéphane

      Ce docu­men­taire aurait très bien pu s’in­ti­tu­ler  » Démo­cra­tie active « , il fait la démons­tra­tion que le pou­voir du peuple réside plus dans son pou­voir à contrô­ler ses acti­vi­tés que leur minis­tère, les ministres ne font qu’é­cou­ter les repré­sen­tants de ces activités.

      Aujourd’­hui ces repré­sen­tants sont des lobbyistes/actionnaires pri­vés qui ne défendent que leurs inté­rêts  » d’i­nac­tion­naires  » pri­vés, et non l’ac­tion publique.

      La démo­cra­tie repré­sen­ta­tive n’a-t-elle pas tota­le­ment per­du son sem­blant de démo­cra­tie au moment où l’oxy­more  » socié­té pri­vée  » a enva­hi la scène politique ? 

      Dans ce docu­men­taire on per­çoit la démo­cra­tie en action, on com­prend que la démo­cra­tie c’est le pour­voir de pro­duire et pro­fi­ter local dans les com­muns qui sont propres aux occupants.

      Ces com­muns, il devient urgent de se les réap­pro­prier, la répres­sion sur les gla­neurs qui n’ont plus que les pou­belles pour trou­ver nour­ri­ture est intolérable.

      Nos com­muns sont la source de la démocratie.

      Réponse
  13. J-Stéphane
  14. PierrotM

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