Danger de guerre, voulue par la prétendue « Union européenne » : Laurent Fabius soutient les Nazis en Ukraine !

21/04/2014 | 10 commentaires

Oli­vier Ber­ruyer, sur les « inté­gristes européens » :

Sur le blog (pas­sion­nant) d’Olivier,
voyez le « dos­sier Ukraine » :
http://​www​.les​-crises​.fr/​u​k​r​a​i​ne/

Pour m'aider et m'encourager à continuer, il est désormais possible de faire un don.
Un grand merci aux donatrices et donateurs : par ce geste, vous permettez à de beaux projets de voir le jour, pour notre cause commune.
Étienne

Catégorie(s) de l'article :

10 Commentaires

  1. etienne

    La dic­ta­ture se pré­pare en ESPAGNE

    J’ai reçu ce lien (effrayant) et ce com­men­taire de Lucien Pons (que j’aime bien) :

    « Bonjour.

    Le vrai visage de l’Union Euro­péenne se dévoile peu à peu. 

    Les peuples constatent que le but véri­table des gou­ver­ne­ments aux ordres des maîtres du monde, est de sou­mettre les travailleurs. 

    La dic­ta­ture se révèle au grand jour. Les droits élé­men­taires sont bafoués, seul compte les inté­rêts des ultra-riches. Les états nations ont trans­fé­ré leur indé­pen­dance à Bruxelles au pro­fit de l’oligarchie qui impose le pou­voir des mul­ti­na­tio­nales. Il faut donc maxi­mi­ser les pro­fits, qu’importe la démocratie. 

    L’urgence est de mater dans le sang et la vio­lence s’il le faut, toute forme de contes­ta­tion. Les pays sou­mis à la troï­ka en font actuel­le­ment la ter­rible expérience. 

    Après les élec­tions de mai 2014, il faut s’attendre à des mesures simi­laires impo­sées par la force dans tous les pays de l’Union Européenne.

    L’exemple espa­gnol expo­sé ci-des­sous est édi­fiant. La cri­mi­na­li­sa­tion de la contes­ta­tion sociale est clai­re­ment expo­sée. Mais en France déjà, ce pro­ces­sus est en marche dans l’indifférence générale. 

    Bien cor­dia­le­ment.
    Lucien PONS. »

    http://​blogs​.media​part​.fr/​b​l​o​g​/​k​o​s​z​a​y​r​/​1​6​0​4​1​4​/​l​a​-​d​i​c​t​a​t​u​r​e​-​s​e​-​p​r​e​p​a​r​e​-​e​n​-​e​s​p​a​gne

    La dic­ta­ture se pré­pare en ESPAGNE
    16 avril 2014 | Par KOSZAYR

    Le gou­ver­ne­ment espa­gnol attaque les droits démocratiques
    Par Ale­jan­dro Lopez

    Le gou­ver­ne­ment du Par­ti popu­laire (PP) espa­gnol inten­si­fie ses attaques contre les droits démo­cra­tiques en réac­tion à la vive oppo­si­tion à la catas­trophe sociale engen­drée par ses mesures d’aus­té­ri­té et à celles de son pré­dé­ces­seur, le Par­ti socia­liste ouvrier espa­gnol (PSOE).

    D’a­près le Fonds moné­taire inter­na­tio­nal qui est com­plice dans l’im­po­si­tion des mesures d’aus­té­ri­té, le gouffre entre riches et pauvres a aug­men­té plus vite en Espagne depuis la crise éco­no­mique qui a écla­té en 2008 que dans n’im­porte quel autre pays d’Eu­rope. Un rap­port de l’or­ga­ni­sa­tion huma­ni­taire Cari­tas montre que les 20 pour cent les plus riches de la socié­té espa­gnole sont main­te­nant sept fois et demi plus riches que le cin­quième le plus pauvre – l’é­cart le plus impor­tant d’Eu­rope. Une étude du Cré­dit suisse a révé­lé que le nombre de mil­lion­naires en Espagne a atteint 402.000 en 2012, une aug­men­ta­tion de 13 pour cent en seule­ment un an. En même temps, le chô­mage est à 25,6 pour cent et 56 pour cent par­mi les jeunes.

    La résis­tance de la classe ouvrière contre l’ap­pau­vris­se­ment a aug­men­té. D’a­près l’or­ga­ni­sa­tion des employeurs, la CEOE, durant les deux pre­miers mois de 2014 il y a eu 184 grèves sou­te­nues par 56.693 tra­vailleurs, entraî­nant la perte de 2.668.556 heures de tra­vail, une aug­men­ta­tion de 5 pour cent par rap­port à l’an­née pas­sée. En tout en 2013, plus de 15 mil­lions d’heures de tra­vail ont été per­dues suite à 1259 grèves où plus d’un demi-mil­lion de tra­vailleurs furent impliqués.

    Le nombre de mani­fes­ta­tions a aug­men­té for­te­ment. D’a­près le minis­tère de l’In­té­rieur, il y a eu 36.000 mani­fes­ta­tions en 2012 – le double du nombre de 2011 (18.442).

    Dans ces condi­tions, la classe diri­geante s’en remet ouver­te­ment à des mesures auto­ri­taires. Les tra­vailleurs en grève et les mani­fes­tants sont traî­nés devant les tri­bu­naux et les pro­cu­reurs demandent des sanc­tions féroces.

    Huit tra­vailleurs d’Air­bus sont actuel­le­ment pour­sui­vis pour des affron­te­ments avec la police devant l’u­sine au cours de la grève géné­rale de sep­tembre 2010 contre les réformes du droit du tra­vail du PSOE. Les pro­cu­reurs demandent huit ans d’emprisonnement pour cha­cune des per­sonnes impli­quées, la peine la plus éle­vée jamais deman­dée pour des affaires simi­laires depuis la fin du régime fas­ciste en Espagne en 1978.

    À Madrid, 113 contrô­leurs aériens (CTA) et huit res­pon­sables du syn­di­cat USCA sont accu­sés de sédi­tion et encourent jus­qu’à six années de pri­son pour avoir par­ti­ci­pé à une grève sau­vage en décembre 2010. Les CTA étaient en grève contre le décret du gou­ver­ne­ment du PSOE qui rédui­sait leurs salaires de 40 pour cent, aug­men­tait les heures de tra­vail et rédui­sait les périodes de repos. Le gou­ver­ne­ment du PSOE a réagi en décla­rant un état d’a­lerte de 15 jours et en envoyant l’ar­mée.

    La grève des CTA a mon­tré que lorsque les syn­di­cats ne par­viennent pas à conte­nir, iso­ler et démo­ra­li­ser la classe ouvrière par leurs mani­fes­ta­tions sym­bo­liques d’un jour, l’É­tat emploie la répres­sion sans rete­nue. Encou­ra­gé par la tra­hi­son syn­di­cale de cette grève et d’autres depuis, et par leur col­la­bo­ra­tion dans l’ap­pli­ca­tion des coupes et des réformes du tra­vail, le gou­ver­ne­ment tente main­te­nant d’é­ta­blir le contexte dans lequel les grèves seront entiè­re­ment illégales.

    La ministre du Tra­vail et de l’Em­ploi, Fáti­ma Bañez, lance des appels sur le « besoin d’une nou­velle loi sur les ser­vices mini­mums » pour toutes les grèves, qui vien­drait neu­tra­li­ser les mou­ve­ments de reven­di­ca­tion comme c’est déjà le cas dans les « ser­vices essen­tiels » comme les trans­ports publics, où 50 pour cent du ser­vice nor­mal doivent être main­te­nus. Bañez a affir­mé qu’une loi de ce genre devrait « être dis­cu­tée natu­rel­le­ment et sérieu­se­ment par les repré­sen­tants des tra­vailleurs, des employeurs et du gou­ver­ne­ment ». Les syn­di­cats vont sans doute se plier à ses demandes comme par le passé.

    Le gou­ver­ne­ment espa­gnol a éga­le­ment ren­for­cé les forces de la répres­sion, dont la police anti­émeute impli­quée dans le contrôle et la sur­veillance des mani­fes­ta­tions. En 2013, le bud­get du maté­riel et des équi­pe­ments anti­émeute est pas­sé de 173.670 euros en 2012 à 3,26 mil­lions d’eu­ros, et du finan­ce­ment sup­plé­men­taire est déjà promis.

    Un cadre juri­dique est mis en place pour rendre les mani­fes­ta­tions illé­gales. Le 31 mars, une affaire judi­ciaire sans pré­cé­dent a com­men­cé contre 20 jeunes accu­sés de « crimes contre les ins­ti­tu­tions de l’É­tat » pour avoir cer­né le par­le­ment cata­lan en juin 2011 au cours d’une ten­ta­tive d’empêcher les dépu­tés d’en­trer et de voter d’im­por­tantes coupes budgétaires.

    Les par­ties civiles dans cette affaire sont la Gene­ra­li­tat (l’exé­cu­tif régio­nal cata­lan), le par­le­ment régio­nal cata­lan, et le syn­di­cat fas­ciste Manos Lim­pias (Mains propres), qui demandent jus­qu’à huit ans et demi de pri­son contre les accusés.

    Le fait que le par­ti cata­lan au pou­voir Convér­gen­cia i Unió, qui mène actuel­le­ment une agi­ta­tion sépa­ra­tiste en faveur d’une Cata­logne indé­pen­dante, demande des pour­suites et s’al­lie avec les fas­cistes, montre le genre de mini-État qu’il cherche à créer en Cata­logne : un cadre antiou­vrier favo­rable aux affaires, où les mani­fes­ta­tions seront écra­sées et où ceux qui sont arrê­tés seront condam­nés à des années de prison.

    Les mani­fes­ta­tions récentes des trois der­nières semaines ont éga­le­ment subi la répression.

    Après l’é­norme mani­fes­ta­tion du 22 mars contre l’aus­té­ri­té dans la capi­tale espa­gnole, le délé­gué du gou­ver­ne­ment à Madrid a annon­cé que les prin­ci­paux orga­ni­sa­teurs allaient être accu­sés des dégâts cau­sés durant les troubles qui ont eu lieu à la fin. Le maire de Madrid Ana Botel­la a exi­gé l’in­ter­dic­tion des mani­fes­ta­tions dans les « zones d’in­té­rêt his­to­rique et artis­tique, les zones avec une pré­sence tou­ris­tique impor­tante et les voies de trans­port stra­té­giques » de la ville, les restrei­gnant de fait à la péri­phé­rie de la ville. Cette demande est appuyée par le ministre de l’In­té­rieur, Jorge Fernán­dez Díaz, qui a décla­ré qu’«aucun droit n’est absolu ».

    Durant la grève du 26 au 28 mars contre les coupes dans l’é­du­ca­tion, l’é­li­mi­na­tion des bourses étu­diantes et l’aug­men­ta­tion des frais d’ins­crip­tion, qui avait l’ap­pui de plus de 2 mil­lions d’é­tu­diants, la police a péné­tré dans l’en­ceinte des uni­ver­si­tés, ce qui rap­pelle son action sous l’ère Fran­co : d’a­près la loi espa­gnole la police ne peut péné­trer dans une uni­ver­si­té qu’a­vec la per­mis­sion du rec­teur. Rien qu’à Madrid, 80 étu­diants ont été arrê­tés parce qu’ils occu­paient leur faculté.

    Le 29 mars, une petite mani­fes­ta­tion à Madrid pour l’a­bo­li­tion de la monar­chie a été dis­per­sée par des poli­ciers anti­émeute qui l’ont décla­ré « illé­gale » parce qu’elle n’a­vait pas été annon­cée aux auto­ri­tés. Des jour­na­listes connus pour leur cri­tique de la conduite du gou­ver­ne­ment et de la police face aux mani­fes­ta­tions ont été atta­qués par la police et l’un d’entre eux a été arrêté.

    Le même jour, à Bar­ce­lone, 1 400 poli­ciers anti­émeute ont été mobi­li­sés contre une mani­fes­ta­tion de 8 000 per­sonnes contre le pro­jet de Loi citoyenne, qui limite le droit de mani­fes­ter et impose de lourdes amendes et des peines de pri­son pour « désobéissance ».

    Les auto­ri­tés espa­gnoles font preuve d’un mépris de toute cri­tique de leurs méthodes, dont l’Or­ga­ni­sa­tion pour la sécu­ri­té et la coopé­ra­tion en Europe (OSCE), qui a décla­ré que « toute ten­ta­tive d’in­ti­mi­der ou d’at­ta­quer des jour­na­listes est une vio­la­tion claire du droit à des médias libres et ne peut être tolé­rée », après l’ar­res­ta­tion de quatre jour­na­listes à Madrid.

    La pré­si­dente de région du PP, Espe­ran­za Aguirre, a atta­quée l’OSCE en affir­mant : « qui sont ces gens qui viennent en Espagne regar­der notre police comme si c’é­tait une répu­blique bana­nière ou une satra­pie com­mu­niste […] la pré­sence de ces gens est intolérable ».

    Une pra­tique de pro­vo­ca­tions poli­cières déli­bé­rées émerge : la police charge les mani­fes­ta­tions à 20h30, soit une demi-heure avant les grands jour­naux télévisés.

    (Article ori­gi­nal paru le 15 avril 2014)
    http://​blogs​.media​part​.fr/​b​l​o​g​/​k​o​s​z​a​y​r​/​1​6​0​4​1​4​/​l​a​-​d​i​c​t​a​t​u​r​e​-​s​e​-​p​r​e​p​a​r​e​-​e​n​-​e​s​p​a​gne

    Réponse
  2. etienne

    Lettre de +300 Alle­mands à Vla­di­mir Poutine 
    (Neue Rhei­ni­scher Zeitung)
    Jochen Scholz

    Source : http://​www​.legrand​soir​.info/​l​e​t​t​r​e​-​d​e​-​3​0​0​-​a​l​l​e​m​a​n​d​s​-​a​-​v​l​a​d​i​m​i​r​-​p​o​u​t​i​n​e​-​n​e​u​e​-​r​h​e​i​n​i​s​c​h​e​r​-​z​e​i​t​u​n​g​.​h​tml

    Le Lieu­te­nant-colo­nel à la retraite de l’Armée de l’Air alle­mande, Jochen Scholz

    Cher Mon­sieur le Président,

    Dans votre dis­cours devant la Dou­ma, vous avez deman­dé au peuple alle­mand de vous com­prendre. Nous sommes des citoyens alle­mands qui avons, pour la plu­part, vécu l’époque d’après-guerre dans la moi­tié ouest de l’Allemagne. En 1990, quand la guerre froide a pris fin et que notre pays a été réuni­fié, le monde a pous­sé un sou­pir de sou­la­ge­ment, parce que le dan­ger tou­jours mena­çant d’un conflit nucléaire qui aurait affec­té la terre entière sem­blait écar­té. Dans un tel conflit, l’Allemagne aurait disparu.

    L’Union Sovié­tique a joué un rôle déci­sif dans la libé­ra­tion de l’Europe du nazisme, au prix d’un nombre incom­pa­rable de vic­times. Néan­moins, elle a été, en 1990, d’accord pour sou­te­nir la réuni­fi­ca­tion de l’Allemagne, pour dis­soudre le Pacte de Var­so­vie et même pour admettre l’entrée de l’Allemagne réuni­fiée dans l’OTAN. L’Occident ne lui en a su aucun gré.

    L’ancien ambas­sa­deur des États-Unis à Mos­cou (de 1987 à 1991) Jack Mat­lock, a confir­mé il y a quelques jours dans le Washing­ton Post que le pré­sident Bush Sr avait for­mel­le­ment pro­mis de ne pas tirer abu­si­ve­ment par­ti de la géné­ro­si­té du pré­sident Gorbatchev.

    L’expansion de l’OTAN jusque dans les anciennes répu­bliques sovié­tiques, l’implantation de bases mili­taires dans les pays qui avaient jadis signé le Pacte de Var­so­vie et la construc­tion d’un « Bou­clier Anti Mis­siles » en Europe de l’Est, coïn­ci­dant avec le désen­ga­ge­ment uni­la­té­ral des États-Unis du trai­té ABM (pour Anti-Bal­lis­tic Mis­sile, signé à Mos­cou le 26 mai 1972 dans le cadre des négo­cia­tions pour la limi­ta­tion des armes stra­té­giques. NdT), sont autant de rup­tures d’engagements criantes. Ces mesures, nous les pre­nons pour ce qu’elles sont : une claire et nette volon­té de puis­sance hégé­mo­nique de la part des gou­ver­ne­ments occi­den­taux, diri­gée contre la conso­li­da­tion éco­no­mique de votre pays, que vous pour­sui­vez depuis votre acces­sion à la pré­si­dence en 2000.

    En outre, Keir A. Lie­ber et Daryl G. Press avaient déjà recon­nu sans ambages, dans un article de 2006 inti­tu­lé « L’essor de la pri­mau­té nucléaire des États-Unis », que le Bou­clier (« de défense ») Anti-Mis­siles n’avait d’autre but que de per­mettre une pre­mière frappe des­ti­née à neu­tra­li­ser la Russie.

    Ce contexte est, sous forme conden­sée, celui dans lequel nous éva­luons les évé­ne­ments qui se déroulent en Ukraine depuis novembre 2013. Il est abon­dam­ment prou­vé que les États-Unis ont exploi­té les reven­di­ca­tions légi­times des Ukrai­niens à leurs propres fins. D’autres pays nous ont, de manière répé­ti­tive, fami­lia­ri­sés avec ce sché­ma : la Ser­bie, la Géor­gie, l’Ukraine en 2004, l’Égypte, la Syrie, la Libye, le Venezuela…

    L’ingérence de l’Union Euro­péenne et de l’OSCE s’est déployée avec célé­ri­té dans les douze heures qui ont sui­vi le rejet de l’accord pris par les ministres des Affaires Étran­gères en vue d’un règle­ment paci­fique ; avec le concours de forces fascistes.

    Le site web de la Fon­da­tion Ukraine Ouverte du Pre­mier ministre en exer­cice montre qui est der­rière le gou­ver­ne­ment de coup d’état actuel­le­ment au pou­voir à Kiev.

    Des ques­tions de lois natio­nales et inter­na­tio­nales sont diver­se­ment en cours d’interprétation à pro­pos de la séces­sion de la Cri­mée. Nous vou­lons les éva­luer ici non pas léga­le­ment mais d’un point de vue politique.

    Compte tenu des déve­lop­pe­ments sur­ve­nus en Europe depuis 1990, du déploie­ment de quelque 1.000 bases mili­taires U.S. dans le monde, du contrôle exer­cé par les États-Unis sur tous les détroits et des dan­gers que font cou­rir les auteurs du crime de Maï­dan à la flotte russe de la Mer Noire, nous voyons, dans la séces­sion de la Cri­mée, une mesure défen­sive assor­tie d’un mes­sage : jusqu’ici et pas plus loin !

    La dif­fé­rence cru­ciale entre cet évé­ne­ment et la décla­ra­tion d’indépendance du Koso­vo réside dans le fait que cette der­nière n’a été ren­due pos­sible que par les bom­bar­de­ments mas­sifs illé­gaux de l’OTAN, avec, mal­heu­reu­se­ment, la par­ti­ci­pa­tion de l’Allemagne, qui ont créé les condi­tions de l’indépendance.

    Cher Mon­sieur le Pré­sident, il y a près de quatre ans que vous en appe­lez à une com­mu­nau­té éco­no­mique de Lis­bonne à Vla­di­vos­tok. Cette com­mu­nau­té pour­rait être la base éco­no­mique d’une « mai­son euro­péenne commune ».

    L’Ukraine pour­rait rem­plir la fonc­tion de pont idéal pour cette future coopé­ra­tion entre l’Union Eur­asienne diri­gée par vous et l’Union Euro­péenne, dont l’aspect cultu­rel ne devrait sur­tout pas être absent. Nous sommes per­sua­dés que la ten­ta­tive de prise de contrôle par les États-Unis n’a pas d’autre but que d’empêcher l’Ukraine de jouer ce rôle.

    Les forces qui ont pré­va­lu au sein de la Com­mis­sion Euro­péenne sou­tiennent la poli­tique des États-Unis contre la Rus­sie. Le dis­cours du secré­taire géné­ral exé­cu­tif du Ser­vice euro­péen pour l’action exté­rieure, Pierre Vimont, le 14 mars der­nier est si unique (Eur­Ac­tiv : « L’Union Euro­péenne écar­tée de la ren­contre USA-Rus­sie sur l’Ukraine »).

    Cher Mon­sieur le Pré­sident, nous sommes sûrs que votre dis­cours his­to­rique de 2001 conti­nue­ra à consti­tuer la base de vos actions à l’égard de l’Union Euro­péenne et de l’Allemagne. Les der­niers son­dages montrent que la majo­ri­té des Alle­mands ne veut pas d’une confron­ta­tion avec la Fédé­ra­tion de Rus­sie et, au contraire, com­prend par­fai­te­ment l’action de la Rus­sie à l’égard de l’Ukraine.

    Nous ne sous-esti­mons pas les dif­fi­cul­tés aux­quelles doit faire face la Répu­blique Fédé­rale d’Allemagne, en tant que membre de l’Union Euro­péenne et de l’OTAN, dans ses rap­ports avec la Rus­sie. Vous ne les igno­rez pas non plus. Cepen­dant, nous comp­tons que le Gou­ver­ne­ment Fédé­ral ne fera pas fi du vieux prin­cipe de droit romain audia­tur et alte­ra pars (« tou­jours écou­ter aus­si l’autre par­tie »). Ce prin­cipe a été igno­ré par la poli­tique exté­rieure de l’Union Euro­péenne, dans l’affaire ukrainienne.

    Même pen­dant la guerre froide, la Rus­sie ne s’est jamais pré­va­lue du fait que 27 mil­lions de ses citoyens étaient morts pen­dant la IIe Guerre Mon­diale, pour en tirer un avan­tage poli­tique contre l’Allemagne. Ce chiffre seul donne une qua­li­té spé­ciale aux rela­tions entre nos deux pays.

    Le peuple alle­mand en a vive­ment conscience. Ain­si, quand les troupes d’occupation sovié­tiques en Alle­magne se sont reti­rées, en 1994, leur Corps de Musique a par­ti­ci­pé à une céré­mo­nie qui s’est dérou­lée sur la place du Bun­des­kuns­thalle, à Bonn. Elle a don­né lieu à des scènes d’émotion com­munes entre les musi­ciens et les spectateurs.

    Sachant tout cela, les infor­ma­tions et les com­men­taires des médias alle­mands nous dégoûtent profondément.

    Cher Mon­sieur le Pré­sident, avec nos modestes moyens de simples citoyens, nous avons l’intention de faire tout notre pos­sible pour que la divi­sion pro­gram­mée de l’Europe n’ait pas lieu, et pour qu’au contraire, les idées de Gott­fried Wil­helm Leib­niz retrouvent une vie et une vigueur nouvelles.

    Nous en sommes convain­cus : si seule­ment les états et les peuples du double conti­nent eur­asien pou­vaient régler leurs affaires en paix les uns avec les autres, res­pec­tueu­se­ment, coopé­ra­ti­ve­ment, sur la base du droit et sans ingé­rence exté­rieure, leur entente ne pour­rait que se com­mu­ni­quer au reste de la pla­nète. Nous voyons en vous, de ce point de vue, un allié. Pour votre man­dat pré­sent et, nous l’espérons, pour le sui­vant, nous vous sou­hai­tons force, endu­rance et sagesse.

    Avec notre pro­fond respect,

    Jochen Scholz
    Oberst­leut­nant a. D.

    Source : http://​www​.legrand​soir​.info/​l​e​t​t​r​e​-​d​e​-​3​0​0​-​a​l​l​e​m​a​n​d​s​-​a​-​v​l​a​d​i​m​i​r​-​p​o​u​t​i​n​e​-​n​e​u​e​-​r​h​e​i​n​i​s​c​h​e​r​-​z​e​i​t​u​n​g​.​h​tml

    Réponse
  3. etienne

    Si nous vou­lons une Consti­tu­tion, il fau­dra l’é­crire nous-mêmes.

    N’ou­bliez pas de MUTER, d’é­lec­teur obéis­sant en citoyen consti­tuant : tous les jours, ate­lier d’é­cri­ture, en invi­tant aus­si sou­vent que pos­sible un nou­veau débu­tant, à entraî­ner : s’exer­cer pour deve­nir apte, vou­loir deve­nir adulte, poli­ti­que­ment, et s’en occu­per concrè­te­ment, réel­le­ment, réflé­chir vous-même au contrat social qui nous manque, y réflé­chir tous les jours un peu. La solu­tion ne vien­dra pas « des autres », il va fal­loir nous trans­for­mer nous-mêmes. Bon cou­rage à tous. 

    On n’est forts qu’ensemble
    et on en train de trou­ver une vraie cause commune :
    la Consti­tu­tion, c’est NOTRE affaire !

    Réponse
  4. etienne

    Mes­sage de Gau­de­froy sur l’an­cien blog : 

    Le labo­ra­toire néo­na­zi de Kiev :

    C’est une véri­table expé­rience de labo­ra­toire à laquelle se livrent les oli­gar­chies occi­den­tales de l’O­TAN et du FMI en Ukraine en s’al­liant avec des fas­cistes avé­rés pour ren­ver­ser un gou­ver­ne­ment démo­cra­ti­que­ment élu et où s’ins­talle peu à peu la ter­reur. (900 000 ukrai­niens ont déjà fuit le pays pour la Rus­sie depuis novembre 2013)

    source :
    https://​you​tu​.be/​N​K​u​D​z​X​A​g​df4

    Hélas le mot fas­ciste est un peu déla­vé en France où des offi­cines  » anti­fas  » (ex : indy­me­dia paris, la horde) accusent de fas­cistes les gens qui sim­ple­ment parce qu’ils s’op­posent à l’UE et à l’OTAN

    Les mamies de 70 ans armées de para­pluies de Julien Sauvaget

    Je cite le pas­sage :  » Lors des inci­dents (élé­ment de lan­gage n°1) hier (il est 00h30, déca­lage horaire), nous avons vu des femmes de 70 ans armées de para­pluie en train d’ex­ci­ter la foule et d’es­sayer au maxi­mum qu’il y ait tout sim­ple­ment une étin­celle. Cette étin­celle de vio­lence a un but très simple pour ces agents euh Russes (élé­ment de lan­gage n°2), c’est d’a­voir une excuse pour Wla­di­mir Pou­tine de pou­voir inter­ve­nir mili­tai­re­ment pour sau­ver les rus­so­phones de la région et donc TOUT SIMPLEMENT ENVAHIR L’EST DE L’UKRAINE  » (élé­ment de lan­gage n°3)

    Ce média­men­songe, accom­pa­gné d’une seule image de grand-mère pro-Ukrai­nienne pas­sant un caillou, est par­ti­cu­liè­re­ment grave en ce qu’il est lan­cé le soir même de l’at­taque et du mas­sacre du camp de toile pro-Russe d’O­des­sa, dont voi­ci des images accablantes :
    https://​www​.you​tube​.com/​w​a​t​c​h​?​f​e​a​t​u​r​e​=​p​l​a​y​e​r​_​e​m​b​e​d​d​e​d​&​v​=​r​H​a​l​5​L​Y​n​UNU
    https://​www​.you​tube​.com/​w​a​t​c​h​?​f​e​a​t​u​r​e​=​p​l​a​y​e​r​_​e​m​b​e​d​d​e​d​&​v​=​s​9​A​M​j​L​B​I​liw
    https://​www​.you​tube​.com/​w​a​t​c​h​?​f​e​a​t​u​r​e​=​p​l​a​y​e​r​_​e​m​b​e​d​d​e​d​&​v​=​0​r​g​f​5​n​2​H​iMw
    https://​www​.you​tube​.com/​w​a​t​c​h​?​l​i​s​t​=​U​U​v​c​i​x​n​P​T​w​t​p​x​8​X​x​d​n​b​u​v​n​1​Q​&​v​=​o​Q​R​U​u​G​6​b​c​R​A​&​f​e​a​t​u​r​e​=​p​l​a​y​e​r​_​e​m​b​e​d​ded
    https://​www​.dai​ly​mo​tion​.com/​v​i​d​e​o​/​x​1​t​0​v​f​f​_​c​h​o​c​-​o​d​e​s​s​a​-​2​-​m​a​i​-​2​0​1​4​-​o​n​-​a​c​h​e​v​e​-​b​i​e​n​-​l​e​s​-​b​l​e​s​s​e​s​_​w​e​b​cam
    https://​www​.you​tube​.com/​w​a​t​c​h​?​f​e​a​t​u​r​e​=​p​l​a​y​e​r​_​e​m​b​e​d​d​e​d​&​v​=​F​Q​Y​I​h​w​F​t​sUE

    Voir l’ex­cel­lente page de réin­for­ma­tion de les crises​.fr
    http://​www​.les​-crises​.fr/​s​v​o​b​o​d​a​-​c​-​e​s​t​-​ca/

    Réponse
  5. Norton

    « J’ai été moi-même le témoin des agis­se­ments de l’ambassadeur amé­ri­cain à Bra­ti­sla­va qui dis­tri­buait des sommes consi­dé­rables aux oppo­sants du Pre­mier Ministre, Vla­di­mir Méciar, qui sou­hai­tait inté­grer l’Union euro­péenne sans inté­grer l’OTAN. »…

    http://​asorte​.fr/​w​a​_​f​i​l​e​s​/​B​u​l​l​e​t​i​n​_​2​0​n​_​C​2​_​B​0​1​7​_​2​0​2​0​1​4​.​pdf

    Ça,c’est le cur­ri­cu­lum vitae de l’auteur :

    http://​www​.geo​po​li​tique​-geos​tra​te​gie​.fr/​g​e​n​e​r​a​l​-​j​e​a​n​-​b​e​r​n​a​r​d​-​p​i​n​a​tel

    Info exploi­table ou pas,ce n’est pas non-plus n’im­porte qui…!

    Réponse
  6. gilles

    Un jour­na­liste ukrai­nien, Bog­dan Bout­ke­vitch, dans la ligne du pou­voir néo-nazi actuel de Kiev, appelle au géno­cide d’un mil­lion et demi de per­sonnes du Donbass. 

    Durée : 1mn 7s

    Réponse
  7. Yéti

Laisser un commentaire

Derniers articles

Ateliers constituants en Gironde le 13 avril

Ateliers constituants en Gironde le 13 avril

Je serai à Gradignan, en Gironde, le 13 avril prochain pour des ateliers constituants d'un genre nouveau en matinée, suivis d'une conférence sur le thème de l'instauration d'une première démocratie. 5 tables de 10 personnes réfléchiront sur un sujet donné pour rédiger...